the glitch mob

The Final Chapter

UNTIL DAWN touche à sa fin et un résumé sera très bientôt disponible pour que vous soyez au courant du déroulement des événements sans avoir à vous coltiner trois jours de lecture. On est sympa non :40 : Et fin d’intrigue, signifie préparatif pour la troisième intrigue de groupe qui sera sans contesté ÉPIQUE. Nous conclurons la première saison de Revealdown avec cette dernière et beaucoup de surprises sont à venir ! et pour vous mettre dans le bain, l’intrigue 2 se situe en septembre 2019.

21 DÉCEMBRE 2019/1869.
Cette journée s’annonce être des plus festives pour tous. Autant à Revealdown qu’à Elvendyr, les traditions sont à l’honneur. Le solstice d’hiver est à nos portes et des deux côtés, une grande célébration s’inaugure.

À Elvendyr, le Harvest est à l’honneur. Cependant, tout le monde reste anxieux sur le déroulement de la cérémonie. Depuis le maléfice lancé par Illyria – sous les reines d’Amara – Shaenna est inquiète sur les éventuelles récidives du peuple de la noirceur. Sachant que Magnolia Light est voilé par un fort sortilège lancé par la grande déesse du bien, d’inviter tout le monde pour célébrer un nouveau Harvest s’avère être très risqué. Évidemment, c’est face à un surcroit de la sécurité sur place que les gardes de Shaenna s’occupent de surveiller la soirée pour son bon déroulement. Nous vous rappelons que pour détruire les barrières qui enferment et protègent le royaume des anges et des démons, le sang de chaque type doit couler dans la source mythique de Magnolia Light. Un élément de la Terre, de l’eau, ainsi qu’un humain s’est déjà vu sacrifié. Manque uniquement l’ange, un natif du feu et de l’air.

Pendant ce temps, à Revealdown, Garrett Carpenter organise une grande fête pour célébrer la nouvelle année et les fêtes au Vintage Hôtel – établissement luxueux dont il est propriétaire. Champagne, caviar et robes de bal sont au rendez-vous. Tout semble parfait pour que nos habitants de Revealdown tournent la page – particulièrement après tous ses drames de la dernière année.

Malheureusement, l’afflux d’énergie créé par le sort de camouflage de Magnolia Light cause un débalancement mondial. Sachant que la Terre et Elvendyr s’avère être géographiquement superposé l’une sur l’autre, des failles surgissent un peu partout à travers les deux mondes. Ces brefs « Glitch » surviennent, mais disparaissent quelques minutes après, laissant durant un court instant un chemin entre un petit village d’Italie et Azuria Creek ou San Phoenix et Las Vegas pour ne nommer qu’eux.

L’énergie étant de plus en plus palpable depuis quelques semaines, ces fractions entre les réalités viennent jusqu’aux oreilles d’Amara qui envoie Illyria étudier le terrain. Après un peu de recherche, elle vint à réaliser que la source de Magnolia Light est superposée avec le centre du Vintage Hôtel de Revealdown. Quoi de mieux pour trouver une porte jusqu’aux pays des anges.

Nous invitons ainsi tous les natifs de Elvendyr (du bien) à célébrer le Harvest à Magnolia Light, ainsi qu’à tous les habitants de Revealdown de se rendre au Vintage Hôtel pour cette soirée festive. Évidemment, le peuple du mal peut rejoindre Illyria et ses disciples à Revealdown pour l’aider à mettre son plan en exécution.

C’est au fils de la soirée que les fractures entre les deux réalités se rejoindront pour n’en créer qu’une – l’espace de quelques heures…

les participants à elvendyr

• @Autumn"
• @Salem"
• @Freydis"
• @Shaenna"
• @Silena"
• @Lazarus"
• @Layden"
• @Basile"
• @Margot Queen
• @Kingsteen"
• @Odessa"

> Aucun ordre de postage n’est désigné – vous pouvez répondre lorsque vous le souhaitez, sauf que nous vous demandons de rester respectueux et de ne pas exagérer.
> Chaque personnage sera dans l’un des deux groupes. Une fois les glitch débutés, nous ouvrirons un nouveau sujet pour lier les deux groupes pour que l'introduction se fasse plus facilement et un résumé de chaque sujet y sera joint pour une plus grande facilité de compréhension.
> Nous vous demandons d’y aller avec des réponses courtes dût principalement à la forte dose d’inscription, nous essayons que l’intrigue ne soit pas trop lourd à lire pour les participants à chaque tour et n’en décourage certains.
> Lors de vos réponses, nous vous demandons d’inclure UNE UNIQUE ACTION. Il y aura un grand nombre de participants et votre action pourrait permettre à plusieurs autres joueurs d'intervenir dans votre sujet. Si vous avancez trop vite, une restriction sur les actions sera constatées.
> Évitez de parler de la vie de votre personnage (hors votre premier poste) qui ne touche pas directement l’intrigue. Cela va permettre d’avoir des réponses plus courtes dont le contenu est vraiment existentiel à la lecture des joueurs.
> Amusez-vous.  

Harvest d’hiver. Comme à chaque saison, tous les habitants de Elvendyr (et depuis peu certains de Revealdown) se rejoignaient au cœur de Magnolia Light pour célébrer le passage à l’âge adulte de plusieurs adolescents de notre monde. 16 ans, c’était un si bel âge pour développer son don, découvrir son élément et pouvoir rejoindre ce monde si étonnant, si magique. Contrairement aux dernières représentations, le Harvest d’hiver s’avérait être des plus angoissant pour moi et mon équipe. La dernière fois, c’était la chef vampire Illyria qui menaçait l’équilibre de notre royaume, risquant à ma sœur Amara de retrouver sa liberté, mais également aux démons de passer de Magnolia à Revealdown. Situation des plus catastrophiques je vous l’accorde et pour ce faire, j’avais augmenté la vigilance de mon équipe de sécurité. Des anges et des natifs se portaient volontaires pour surveiller chaque entrée au village, mais également au bon déroulement de la soirée. Moi-même, je ne tenais plus sur place tellement le stress m’envahissait. J’étais là, sur la place principale, ma longue chevelure bouclée rousse et une robe d’un blanc parfait sur le dos. Je souriais, j’avais une coupe de champagne à la main et j’écoutais les musiciens jouer ces mélodies festives. Tout allait bien pour le moment…

Que signifiait le Harvest pour moi ? Oublions les traditions, le passage vers l’âge adulte et la découverte de son pouvoir. Pour moi, ça n’était qu’une occasion supplémentaire pour brandir avec fierté ma coupe de champagne et boire comme un trou jusqu’aux petites heures du matin. Évidemment, j’étais marraine une fois de plus cette année – chose que j’essayais de ne pas trop m’en faire. Je suivais mon nouveau filleul comme à chaque saison – mais mon but principale était simple : lui permettre de découvrir la beuverie et finir aussi torcher que je n’allais l’être une fois le soleil couché. C’est pourquoi tout au long de la cérémonie, j’avais conservé ma petite flasque à l’intérieur de mon busque que je levais assez régulièrement. D’ailleurs, je réalisais que je ne voyais plus le jeunot que j’avais sous l’épaule, mais bon, ce n’était pas bien grave. J’étais enfin sur la place principale de Magnolia Light et je cherchais le bar du regard. Un sourire en coin me vint lorsque je l’aperçus et sans attendre j’usais de mon don de téléportation pour le rejoindre plus rapidement – parce que oui, quand on buvait dans une soirée, chaque seconde de consommation manquée était une seconde perdue et je ne voulais pas être la plus sobre de la soirée. Oh non ! « Une coupe de Chardonnet mon chéri ! » Dis-je d’un clin d’œil amusée au barman qui se trouvait à l’extérieur, devant son kiosque. Je lui tends quelques pièces et attrape ma coupe pour la porter à ma bouche. Je m’appuie tout près, croisant un bras et tenant la coupe de l’autre, observant tout le monde s’amuser. J’étais plutôt heureuse d’être là.

Oh merde, sérieusement, le stress m’envahissait et je ne savais plus comment me contrôler. Le Harvest était réellement un moment crucial dans la vie de Cordelia. C’était la fille de la grande déesse et je me doutais bien que tous les regards se tourneraient sur moi. Je n’avais presque plus aucun souvenir de mon propre Harvest… et sachant que pour Cordy, c’était parrainage et tout le tralalah à tous les coups.  On ne pouvait pas démystifier mon identité – pas aussi rapidement et d’apprendre qui j’étais vraiment … ce que j’avais fait à la fille de Shaenna, je risquais le BUCHER. OH NON. Je ne veux pas mourir bruler… enfin, je suis un spectre et ça ne me permettrait pas de mourir, mais juste à vivre ses émotions, je n’y arriverais pas. BAFFFF. Je venais de me donner une bien bonne claque en pleine face. Mes yeux clignèrent en m’observant dans la glace. L’eau coulait depuis quelques minutes déjà et je m’en balance une bonne quantité au visage. « Tu es capable Odessa, tu es capable, tu es belle, la meilleure et tout le monde n’y verra que du feu ! » Je passe une main sur le rebord de ma robe et souris. Une femme entre dans la salle de bain et me salut. « Bonjour Bonjour ! Cette toilette, je ne vous conseille pas d’y aller…  Je viens de voir une grosse dame y aller, et ouuuuff ! » Et je sautille jusqu’à la sortie avant qu’elle ne découvre le dégât que je venais d’y faire… En réalité, j’étais propre, n’imaginez pas des trucs, c’est seulement que tout ce stress… ça te causait des … malaises gastriques. C’est normal non ? Bon j’étais de nouveau sur la place de la Source face à tout le monde qui s’amusait. J’usais d’un grand et excessif sourire face aux habitants qui me saluait. « Hey ça roule ! » « Belle soirée non ? » « Cette robe, WOUAHHH » Bon, jusqu’à présent, ça semblait bien se passer. Je vis ma mère – enfin, celle de Cordy – au loin. Mon portefeuille devant mon visage et je passe entre deux couples pour rejoindre le buffet. La bouche pleine je pointe mon hors d’œuvre. « C’est délicieux ce truc ! Goutez !! »

Islands In the Stream.

♫♪♫
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@Kingsteen Je n’arrive pas à comprendre tous ces sentiments que tu éveilles en moi. Je n’arrive plus à te sortir de la caboche et tu règnes en roi sur mes pensées coquettes. Le souvenir de nos deux corps entrelacés dans la brousse et les orties m’obsède ! Si, si, juré craché je me crache dessus, mon tout beau valeureux ! De toi, je suis fou et amoureux. Je ne peux plus contenir tous ces mimes que j’ai envie de te caricaturer, pour doucement te laisser deviner tout l’amour que je te porte et qui me gonfle le petit cœur. Tes beaux yeux bleus qui me contemplent avec autant d’amertume, ne crois-tu pas que je sais reconnaître ce qui se cache derrière tout ça, mon tout beau valeureux !? Il est toujours plus évident d’éprouver de la haine pour quelqu’un, que d’admettre que l’on en est amoureux ! Si tu me donnais une chance d’approcher mon pelvis tout contre le tien, je te ferais découvrir des sensations extraordinaires, pour un nirvana d’extase absolu ! Notre amour doit reluire au grand jour et foi de grébiche qu’il n’est pas impossible ! Si tu me refuses à toi pour un problème de service trois pièces… saches que celui-ci n’est plus un souci. Comme tu le sais si bien, je suis doté de membres détachables alors ma flûte de jade et mes deux bijoux peuvent si facilement ne plus faire partie de l’équation !  Laisses-moi t’aimer comme on ne t’a jamais aimé, mon tout beau valeureux !

Mes azurs globuleux et brillants comme la voie lactée reluquent pour une dernière fois ces quelques lignes. Coucher ses émotions sur une lettre d’amour, ma foi, les preux, ce n’est jamais facile et plutôt éprouvant comme besogne ! Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pour l’être aimé, hin ?! Je ne mange plus. Je ne dors plus. Le souvenir de ma main perdue est révolu et ne vaut plus grand-chose ! Seule l’image de sa petite bouille d’amour et de ses beaux grands yeux bleus encombre mes pensées. Je suis amoureux fou de ce grand et majestueux requin blanc ! C'est l'homme le plus chaud d’Elvendyr et Shaenna sait comment il consume mes pensées du matin jusqu’au soir.  Alors aujourd’hui, en ce fabuleux solstice d’hiver, au cœur d’une cérémonie de Harvest, dont je m’en balance comme la tombée de ma première dent de lait, je vais tout lui avouer et lui remettre en mains propres cette lettre !  

Je vous le garantie, mes preux bigleux, c’est tellement beau, que vous n’en croirez pas vos taties et mamies !

I came here for sanctuary.

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Ether Kingdom. De ce froid polaire qui m'embaume, je n'en ressens que le frisson éphémère qui tel un aspic rampe sur ma colonne vertébrale. Je ne peux me souvenir, de la fameuse dernière fois où mes pattes ont lestement foulés ces terres bénites et le marbre de ces canyons urbains. Oser embrasser sa clarté divine, pour célébrer un culte qui tout simplement me rebute et dont je n’en comprendrais jamais le si béant engouement. Môme, je détestais cette cérémonie et à l’approche de mes 80 squelettes dans le placard, je réalise que cela n’a pas changé. Quelle idée saugrenue et désespérée, que de perpétuer cette tradition et surtout en des temps aussi sinistres !

Reclus dans les abîmes de mon regard clairvoyant et impassible, errent les moires de mon état d’esprit qui n’est d’ordinaire jamais à la fête et aux jubilés. Une seule raison peut m’emmener ici et je jauge cette dernière avec la chaleureusité d’un radiateur en panne.

- Par tous les Enfers, @Freydis  ! Parfois, notre déesse, je la comprends pas. Aussi bien nous coller sur le front une étiquette de free meal planner et éviter tout massacre éventuel en se livrant nous-mêmes en sacrifice à Diable sait quelle menace apocalyptique-ment apocalyptique !

Car les derniers événements nous ont prouvés que les masses de foule n’étaient jamais de bons augures et ce détail est concret sur l’échine ployée de quiconque. Le Harvest. En ces temps funèbres et imprévisibles, c’est comme mettre un pansement sur une fracture ouverte ! Il est inutile et vain de s’accabler sur ces tensions palpables et électrisées qui animent les erratiques et ondoient en l’aven des poitrines cavées des Natifs qui nous encerclent. La foule suinte, empeste et dégouline d’appréhension. Une terreur sourde, qui la fait vibrer d’un écho lointain et qui dans les carnes souples d’instinct lui revient. C’est une peur ancrée dans nos chairs et redessinée à l’encre de nos veines. On ne peut pas y échapper. Personne. Malgré les faux semblants et les faux sourires.

Impassible, bien que amèrement fébrile, mes saphirs, négligés dans les flammes rutilantes, se perdent dans le lointain et guettent l’ingrate Maîtresse Divinisée qui en désespoir de cause aura tenté de faire se lever un rayon de soleil sur nos dunes oxydées…

THE GLITCH MOB

21 Décembre 1869

Les ordres du paternel avaient été clairs : tout le monde reste à la maison. Enfin tout le monde, mais pas Kingsteen. Ce n'était pas parce que Tallie était toujours introuvable - enfin si King savait où elle se trouvait maintenant - qu'il devait rester chez lui. C'était un grand garçon maintenant, qu'Aeglos le veuille ou non. Alors usant des pouvoirs d'Ange de son paternel, Kingsteen se retrouva bientôt en compagnie de son père près pour assister au Harvest de cette année. S'il devrait rester à ses côtés toute la soirée ? Non, parce que Mr l'Ange avait offert à Shaenna ses services. Bon en même temps c'était normal, c'était un ange, c'était son devoir. Alors voilà, il serait quand même libre ce soir même si surement son petit papa ferait attention à lui. Mais Teeny lui avait promis : en cas de problème, il saute dans un portail et retourne se mettre à l'abri à la maison.

Alors voilà, liberté pour le moment. Alors qu'il commence à se balader dans la foule, son regard se pose sur une silhouette qu'il connait que trop bien. Vite, éviter ce gars à tout prix... Alors il s'enfonce dans la foule, chercher quelqu'un d'autre et... quelqu'un qu'il ne connait que trop bien. Ou aller trouver cette personne ? Au bar. Bien évidemment. Où pouvez-vous trouver @Autumn sinon...
Alors Teeny prit la direction de ce bar et bingo, sa chère cousine se trouvait là. Il prit donc un verre et s'approcha de l'autre ange de sa famille.

Ça te rappelle des souvenirs.

Petit sourire tandis qu'il porte le verre à ses lèvres.

Loukoum

En ce vingt-et-un décembre, jour sacré du Harvest d'hiver, la cité de la lumière est animée d'une frénésie que j'ai du mal à cerner; une allégresse plutôt injustifiée en ces temps de crise. Le peuple s'anime et s'enflamme d'une excitation presque palpable face au rite de passage de la nouvelle cohorte. Et aussi facilement, il en oublis le mal qui le ronge de l'intérieur et qui guette le moment le plus opportun pour frapper. Une chose est certaine, le coup sera rude, impitoyable, fatale. Et plutôt que de se préparer à l'assaut, nous célébrons. Quelle merveilleuse idée... célébrons notre imminente descente aux enfer! Rien que d'y penser, j'en ai la gerbe et je ne peux m'empêcher de serrer les dents derrière mon sourire de façade aussi peu convainquant que convaincu. Suite aux paroles de @Salem, la commissure de mes lèvres prend aussitôt le sens opposé et s'affaisse sans même que je ne prenne la peine de les retenir.

- Comme quoi la tradition l'emporte sur la raison.

Rétorquai-je en portant la coupelle de liquide vermeille vers mes lippes pour en avaler une goulée et ainsi dissimuler momentanément ma tête d'enterrement. Au même instant, un enfant me bouscule accidentellement. Je le regarde serpenter dans la foule, poursuivit de près par son ami, à ses trousses. Cette vision éveille en moi le souvenir relativement frais de mon départ de San Phoenix. Gyda m'a fait la tête, revendiquant qu'elle serait la seule de sa classe à ne pas se rendre au Harvest, criant à l'injustice et maudissant la paranoïa de sa mère qui lui pourrit sérieusement la vie. Je n'ai même pas eu droit à un baiser d'au revoir. Après le bain de sang du skull ans bones il est vrai que je me montre relativement surprotectrice envers elle. Aussitôt, je m'empresse de chasser ce sentiment de culpabilité qui m'assaille. Je sais que j'ai pris la bonne décision. Mes émeraudes font un tour visuel de la foule et s'attarde un peu trop longtemps sur un individu. Un visage qui éveille en moi quelque chose d'assez désagréable... même le souvenir de l'odeur infect qui l’accompagne me parvient presque aux narines. Le démembré(@Lazarus)! Ce n'est pas là son vraie nom, je l'ai surnommé ainsi en attente de découvrir sa véritable identité. Subtilement, je baisse un peu la tête et remonte la capuche de ma cape par dessus mon crâne. Croisant le regard circonspect de @Salem, je lui indique:

- Derrière toi, à cinq heure, cheveux long et poil au menton... c'est notre démembré. Tu sais, celui qui convoitait le talisman d'Ignalius. Merde, je suis certaine que sa présence n'augure rien de bon! On avait vu juste Salem... cette soirée va mal tourner! Si ça se trouve c'est un homme de main d'Amara...

Ton absence demeure et je me sens mourir sans toi. Où tu es? Cet espoir persiste, celui de te revoir un jour. Cet espoir à laquelle je m'accroche, je t'en prie, dis-moi qu'il n'est pas vain. Reviens à moi, Keira. Mon reflet, rappel constant qu'une moitié manque. Mon reflet, ce traître, me poignarde le cœur à chaque fois. Un vide qui se creuse à chaque jour dans ma poitrine et écorche mon âme. Mes paupières se ferment pour m'épargner cette vision douloureuse et j'inspire cet air qu'on ne partage plus. Au moment d'ouvrir les yeux j'affiche un sourire. Un petit effort. Je répète l'opération jusqu'à ce que la magie opère, jusqu'à y croire à cette version joviale de moi-même. Le spectacle reprend.

Ton absence demeure et je me sens mourir sans toi. Non. Je refuse de me laisser submerger maintenant que je suis à Ether Kingdom. Je refuse de me laisser emporter par ce gouffre qui ne demande qu'à m'engloutir. Ce soir nous allons festoyer. Ce soir, nous allons célébrer la vie. Mieux encore, nous allons célébrer l'accomplissement de ces jeunes âmes. Je me dois de me montrer à la hauteur. L'espoir doit être mis à l'honneur car il est le seul rempart contre ma folie.

Je me promène à travers les habitants d'Elvendyr, de mon pas virevoltant. Je flâne et j'engage volontiers de brèves conversations avec ces visages connus que je croise. Jusqu'à ce que je le vois, lui. Mes yeux se plissent et mes lèvres se pincent instantanément. Il me doit un sac de patates et un regain de dignité! Se faire canarder et kidnapper par des gosses n'a rien de glorieux et ça, je le lui dois! Furtive mais surtout rapide, je me plante face à @Lazarus . Ses cheveux bien trop long m'empêchent d'avoir accès à ses oreilles alors j'utilise mon index comme un crochet et je l'enfonce dans sa narine droite (oui, soyons précis quant à l'organe que je maltraite). Sa narine harponnée, je l'oblige à se baiser jusqu'à ce que nos visages soient à la même hauteur.

— Toi, je te préviens, interdiction de faire le moindre remous. Compris?

On ne s'est croisés qu'une seule fois mais croyez-moi, c'était la fois de trop. Ce mec, c'est un nid à emmerdes alors autant le mettre au diapason tout de suite. Puis franchement, faut bien que quelqu'un se dévoue pour le remettre sur le droit chemin, non? Mon index encore libre le pointe sévèrement comme le ferait une institutrice avec un gamin récalcitrant.

Appuyée contre le comptoir du bar, je contemplais ce qui se passait autour de moi, me moquant avec intensité de la petite scène que je voyais au loin entre @Ariana et ce bon vieux @Lazarus. Sérieusement... ce type, c'était un sacré numéro. Je le connaissais depuis belle lurette, mais d'avoir partagé cette fin de semaine à Revealdown à ses côtés, ça avait été sérieusement, déjà un peu trop pour moi. Dire que je n'ai pas pu me saouler assez pour oublier certaines scènes de mon esprit démontrait à quel point je n'avais guère appréciée cet instant. Juste l'image de lui et Nandrew qui jouaient au chat me donnait encore des nausées. Enfin bref, je ferme les yeux en balançant la tête pour me changer les idées et pris une gorgée de mon verre. Alors que j'étais encore dans ma bulle, on vint à ma rencontre. La sourire grandissant, je m'exclame de joie à la vue de mon cher cousin - verre à la main. "Oh yeah ! Faut croire que tu as bien appris de ton Harvest mon cher @Kingsteen." Et sans attendre, je claque ma coupe contre la sienne pour boire une seconde gorgée. "Tu penses vraiment que ce soit une bonne idée que Lazarus se pointe ici ? Faut croire que les gardes sont idiots à l'entrée pour penser qu'il ne viendra pas foutre le bordel ce soir...." Dis-je en rigolant de manière un peu ironique. Je constate ainsi que le regard de mon cousin n'arrêtait pas de tenter de le fuir. Je pouffe d'un petit rire. "Ça va pas ? On dirait qu'il t'a violé dans les buissons avant d'arriver.. ?" Lançais-je à la blague, me moquant de lui et de son regard fuyant de cette direction.

Sans attendre, j'attrape un morceau de mon assiette et le porte directement face à la bouche d'une femme - sans doute de haute classe, juste à voir la robe et les diamants qu'elle se trimbalait - et aussitôt, cette dernière me repousse d'un geste de la main, l'air insultée. "Mais faut pas avoir peur, c'est tellement bon !! Vous allez mouriiiiiiir face à toutes ses saveurs... aller !" Continuais-je à insister tandis que le mari de la dame se place entre nous. "Lâchez mon épouse, petite ingrate ! Mais qu'est-ce qui vous prend Cordélia. Je vais toucher un mot à votre mère sur votre comportement déplacé. Nous sommes des fidèles membres du conseil et nous n'accepterons pas un manque de respect de la sorte mademoiselle." Je figeais aussitôt. Mes yeux devint bien rond et j'avale de travers la bouchée que j'avais pris tant de temps à déguster, pour y savourer chaque parfum. Je dévoile un grand sourire, laissant une vue sur un morceau de percil coincé entre les dents et recule un pas, puis un autre sans rien dire à ce charmant couple pour finalement courir avec mon assiette un peu plus loin sur la place publique. Je m'arrête derrière un petit café et pose une main sur mon front. "Tu es idiote Ode, trop idiote ... arrête de te la jouer comme ça, tu vas finir par te faire prendre... mais comment voulais-tu que je sache que cette snobinarde connaissait ma mère... oh mais me voilà qui me dit que Shaenna, c'est réellement ma maman ! C'est trop adorable ! Comment j'aimerais qu'elle me chante une berceuse et me caresse les cheveux avant de m'endormir.... mais bon, j'imagine que ce n'est plus de mon âge... Shaenna c'est la maman que j'ai toujours voulu...." Continuais-je à parler toute seule, ayant désormais une moue triste. Je tourne la tête vers un petit groupe qui me dévisageait. Je leur fis un petit sourire. "C'est une belle soirée hein. J'aurais jamais pensé qu'il pouvait y avoir autant d'étoiles dans le ciel !" Et j'avance rapidement pour les fuir - eux aussi pour finalement tomber nez à nez avec @Salem et @Freydis, mes anciens copains - ceux du groupe de @Layden contre les vampires de Crimsondale. "J'Y CROIS PAS LES COPAINS !!!" et je les attrape tous les deux par le cou pour les coller sur moi. Je ne savais pas la relation entre eux et Cordelia, mais moi, je savais qu'ils m'avaient tellement manqués.

Les rassemblements ne sont pas une partie de plaisir pour toi. Tu appréhendes, tu angoisses. Ton don est un fardeau que tu traînes quotidiennement mais tu réduis au possible le nombre de personnes qui gravitent autour de toi. Là, c'est raté. Elvendyr, ce monde dont tu sais tout et rien à la fois, t'offre ses bras. Cette fête est l'occasion pour toi de renouer avec tes origines, de te fondre parmi cette population qui est tienne. Cependant, tu n'es pas serein. Une angoisse latente traîne et persiste, elle te parasite. Grand gaillard que tu es, engoncé dans ton costume trois pièces, tu papillonnes parmi les invités avec une coupe de champagne à la main. Tu n'aimes pas ce breuvage mais au moins, ça te permet d'avoir une certaine contenance.

Finalement, tu prends le temps de te poser auprès d'un barbu, @Lazarus qui est rapidement rejoint par une furie blonde. Gêné par ce petit spectacle, tu détournes les prunelles et tu le vois. Ce gaillard d'une beauté angélique. Ton cœur s'emballe. Un amour passionnel se répand tel une coulée de lave dans tes veines. Un sourire béat anime tes lèvres alors que tu le fixes, @Kingsteen. Tu ne comprends pas ce qui t'arrive mais assurément, c'est ton don d'empathie qui oeuvre d'une manière ou d'une autre. Quoi que... non. Un amour comme ça ne peut qu'être sincère. Tu le sais. Tu le sens. Hein? Tu le fixes jusqu'à capter son attention. Tu attends. Tu espères capter son regard pour lui envoyer un baiser. Un baiser si pur, si chaste et sincère qu'il sera touché par cette flamme qui danse au creux de ta cage thoracique.

THE GLITCH MOB

21 Décembre 1869

Autumn : (...)

C'est que j'ai eu un bon professeur.

Il fait un sourire en entrechoque son verre à celui de sa cousine. S'il se souvenait de son propre Harvest ? Euh... comment expliquer. Il s'en souvenait jusqu'à ce que cette chère demoiselle face à lui ne décide de le faire boire... un peu trop. Ensuite, il n'en avait plus aucun souvenir. Bon d'accord, j'exagère. Le premier verre il s'en souvient. Le deuxième un peu moins. Et la suite est par contre totalement absente de son esprit. M'enfin, il se souvenait quand même d'avoir passé une bonne soirée et au moins n'avait pas fini la tête dans la cuvette vu qu'il s'était réveillé dans son lit !

Autumn : (...)

King observe l'individu rapidement. S'il s'avait où il se trouvait ? Oui. Il gardait un œil dessus pour s'enfuir le plus loin possible au cas où il s'approcherait de trop près. Peut-être que s'il se montrait trop chiant il pourrait toujours le renvoyer dans la grotte. Au moins il emmerderait personne là-bas !
Teeny préféra ne pas répondre à cette remarque. Lazarus était un puits à emmerde, ça ne faisait aucun doute. Il ne connaissait pas la relation que ce crétin avait avec les autres, mais vu la manière dont cette blonde semblait le maltraiter, aucun doute qu'il avait du faire quelque chose de peu appréciable. M'enfin. Rivant son regard sur son verre Kingsteen préférait rester discret.

Autumn : (...)

La gorgée passe de travers et Kingsteen manque de s'étouffer. Ça se remarque tant que ça qu'il essaye de l'éviter ? Reprenant sa respiration il pose un regard à la fois choqué et moqueur sur @Autumn.

J'ai failli avoir la honte de ma vie avec ce crétin. Tu comprendra donc que je n'ai pas envie de le revoir. Et puis il chante et mime pour répondre aux questions c'est... je crois que ya pas de mot pour décrire ça... N'empêches il a l'air d'avoir une sacré réputation.

Il porte à nouveau son verre à ses lèvres et observe la foule. Elle lui avait promis qu'elle l’amènerait aujourd'hui... Tallie. Elle lui manquait. C'est qu'il avait finit par s'attacher à cette fiancée qu'on lui avait imposé... Et dire qu'il avait vendu son âme au diable pour la récupérer. Alors il fallait qu'@Illyria tienne parole, qu'elle ramène sa fiancée ici. Sans quoi... en fait il était piégé. Si elle ne tenait pas parole il ne pourrait rien faire pour se sortir des griffes de cette vampire. Dans quel merdier s'était-il fourré ?
Alors qu'il cherche désespérément la silhouette de la jeune femme dans la foule, son regard s'arrête sur un homme qui le fixe (@Basile). Fronçant les sourcils, l'héritier de l'empire minier de Topaz essaye de faire le lien dans son cerveau mais... non, il ne lui dit rien ce gars. Alors pourquoi le fixer ainsi ?

Dit Autumn, tu le connais lui ?

D'un signe de tête il désigne l'homme qui n'a toujours pas bronché. Ce Harvest risque d'être bien étrange...

Loukoum

Islands In the Stream.

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J’suis pas la paire de chaussettes la plus propre et pure du comptoir. J’suis pas la patate la plus comestible et intacte du terroir. À côté de moi, l’éléphant dans cette galerie de porcelets a de la nuance et de la subtilité ! Je serais drapé d’un costume de camouflage, que de si loin ou trop près je ne passerai pas inaperçu et si vite remarqué. Que voulez-vous, les preux broussailleux, c’est la malédiction de toute rock star qui se respecte et veut. Et j’dois dire que je le vis plutôt bien. Savoir écrire autre chose que des lettres d’amour, ou lire, volontiers, les deux doigts dans le pif, j’vous en dédicacerai des autographes et girafes ! Pour l’heure, c’est fissa fissa sur stupida et enfin mon majestueux requin blanc je vois ! (Par toutes les jarretelles, c’est que je rime sans frime !) Je veux le retrouver. Je veux l’aimer. Je veux le chérir comme la prunelle de mes œufs ! Oui, ouiiii, la prunelle de mes œufs, les preux !

Tout sourire, menotte bien haut dressée en l’air, j’attire son séduisant regard sur ma personnalité en le saluant exagérément et désespérément. Perdu dans cette foule de roule ma poule, j’ai l’air d’un naufragé échoué sur aucune île et j’dois dire que cela m’excite mes p’tites ! Ne pas avoir cette lettre d’amour entre les mains, je me précipiterai sur l’arbre le plus près pour aller y graver nos initiales dans un cœur puant de romantisme… parce que l’amour avec un A s’exprime comme ça et vous pousse à ce genre de folie ! Mais ma tentative d’attirer son séduisant regard sur ma personnalité ne se résume qu’à un cuisant échec, parce que je vois l’apollon ricocher de sa trajectoire pour aller taper causette avec notre rouquine de petit angelot ! Crotte de babouin ! Profiter de la cérémonie du Harvest pour vainement tenter de lui déclarer ma flamme, c’est une manœuvre aussi efficace que d’essayer d’endormir un mammouth en lui laçant un moustique dessus… ??? Cette image est plutôt saugrenue, alors vaut mieux l’oublier les preux !

Sans pour autant me dégonfler, armé de ma lettre à l’eau de rose, j’ai l’intention d’aller le voir et l’épouser… du moins, c’est ce que je voulais faire, jusqu’à qu’un long, hideux, vil et répugnant doigt de sorcière ne vienne s’encastrer en l’orifice de ma narine, tirant dessus comme s’il n’y avait pas de lendemain et m’obligeant à un tête à tête des plus pénibles !

- Aie ! Aie ! Ai-euh ! Saperlibobette, fais baffe, c’est aussi fragile et immabulé que le brou de balle d’un chérubin, c’bif ! Que je chouine, les globuleux saphirs louchant littéralement en les vétilleuses mirettes de la vilaine sorcière à la chevelure peroxydée et la reconnaissant enfin au passage : Ooooohhh, b’toi ! OOOOOOOOHHH, B’TOI !!!! T’es b’elle à qui je dois un sac de batates et la bignité berdue !

Sacrebleu, les preux, comme le monde est petit ! Cette constatation faite, voilà que s’enlise dans le laid portrait, la silhouette d’un gars trop grand, trop musclé et trop choupinet avec ses beaux p’tits yeux de lionceau tout de guimauve dégoulinant. J’ai même pas besoin de savoir ce qu’il peut bien regarder, comme ça, avec tel regard amoureux et idiot, que mes piteuses mirettes se posent avec cataclysme sur la valeureuse personnalité de mon majestueux requin blanc !

Horreur ! Scandale ! Yeux dans les yeux avec le grand gaillard, je surprends Kiki accorder quelques intrigantes paroles à l’oreille de notre petit angelot alcoolique ! Yeux dans les yeux avec ce grand gaillard de rival, il doit fort probablement s’intéresser à sa mystérieuse personnalité et m’oublier pour lui ! Trahison ! Neeeeooonnn !

Viril, plein de testostérone, mon tremblant index vient tendrement et doucement poker l’épaule du grand gaillard de rival. Nom d’un p’tit bonhomme, c’est qu’il est véritablement musclé et robuste, ce géant brun !

- Hey ! Bas les battes, le gueux ! Bibi… il est à boi !

Foi de grébiche que je suis paré à défendre mon territoire ! Prenant la vile et hideuse sorcière blonde à témoin, qui toujours me cure le nez, je m’exclame :

- Dis lui, boi, que b’étais là en bremier !

I came here for sanctuary.

♫♪♫
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Les fins sourcils blonds tricotés bien serrés en-dessous de mon front plissé par les légendaires ridules de la contrariété, je ne peux qu’approuver les dires de ma précieuse amie et sombrement nourrir cette humeur de chien qui depuis ce matin m’habite. À croire que nous sommes les seuls à avoir le cul en-dessous du bras ! Mes sentinelles de givres et de nacres glissent doucement sur les idiots visages qui errent autour de nous, sentant couler dans le flot bouillant de mes veines un profond sentiment de révolte. Aveugles. Envoutés. Trompés. Souillés. Les esprits faibles préfèrent êtres dupés et emmitouflés dans ce manteau d’escroquerie ! La peine, le deuil, l’horreur, nos guerres elles-mêmes, chacune de ces fêlures suppurées par l’infernale et lumineuse candeur de notre déesse qui sans même s’en rendre compte saigne à froid le cœur même de son royaume. C’est d’un mépris à rendre fou !

Enlisé dans les soupirs étouffés de mon appréhension, mes azurées croisent les émeraudes et d’après leurs verdoyants éclats je comprends qu’un quelque chose de bien foirreux la turlupine. Faisant écho à son avertissement, l’air mine de rien, je risque un regard par-dessus mon épaule et ne peux m’empêcher d’hausser un sourcil en voyant le drôle d’oiseau se dresser derrière-nous. @Freydis est véritablement en train de me dire que cette très mauvaise caricature de Barbe Noire est à l’issue même de tous nos casse-têtes ? C’est à ce rescapé des Pirates of the Caribbean qu’on doit tout ce bordel ?!

- Tu rigoles !? Cette blatte avec cheveux ?! Vraiment ?! Il a l’air aussi menaçant qu’un bébé chat dégriffé.

Comme pour appuyer mes dires, voilà que s’encastre dans le panorama une petite tête blonde que je reconnais que trop bien. @Ariana. Ariana qui ni de une ni de deux, neutralise la menace d’un crochet du doigt profondément bien harponné dans la narine. Quoique Freydis ne dit pas faux. Et si là repose tout le plan d’Amara ? Qui soupçonnerait ce chevelu d’être l’un de ses sbires, lorsque si facilement on vient à le sous-estimer ?

Des questions auxquelles je n’ai pas tout de suite la réponse, car une rouquine (@Odessa ) à l’air gamine m’arrache de ma sombre contemplation et nous entraîne dans la chaleur d’une bulle d’amour et câlin de groupe des plus inattendues.

Malaise. Inconfort.
Re-malaise.
Je déglutis et la regarde de travers.
Depuis quand sommes nous aussi tactiles ?! Point d’interrogation que je lance viscéralement à Freydis alors que sourire forcé je m’exclame :

- Hey, Cordy ! Hum. Euh. C’est la vibe du grand jour qui te rend aussi chaleureuse ? Ou un blaireau a glissé de la tequila dans ton verre et maintenant c’est son effet aphrodisiaque qui te possède ?

Bah, quoi, ça ce demande, non ?!

Faible petite créature que je suis. Je cède à mes pulsions les plus primaires, j'agis sans réfléchir et ensuite je regrette. Mon regard navigue rapidement entre les yeux globuleux de l'idiot du village et mon index incrusté à l'intérieur de sa narine. Merde! Sérieusement, je dois apprendre à réfléchir avant d'agir. Je retiens un frémissement de dégoût. J'écoute à peine ce qu'il me déblatère. L'intérieur de sa cavité est moite, gluante, poilue. Oh putain. Je vais vomir. Non. Surtout pas! Je dois garder le contrôle. J'ai le pouvoir. Je le tiens littéralement par le bout du nez, un avantage tactique que je compte bien garder jusqu'à... et bien j'en sais rien! Je n'ai pas réfléchi aussi loin.

Semblable à une mère mécontente, je le fixe avec sévérité. Une colère qui n'est pas compliquée à feindre puisqu'il commence à agresser un géant brun. Pour être honnête, je suis davantage effarée qu'en colère. Il y'a quoi qu'il ne comprend pas dans l'ordre de ne faire aucun remous? Il est pire qu'un sale gosse. Non. C'est un sale gosse! Ma bouche s'ouvre et se referme. Je ressemble à un poisson hors de l'eau alors que j'avise la grande carrure qui nous fixe.

— Ne l'écoutez pas, que je rigole, nerveuse.

Si ce grand gars décide de nous en coller une, on va voler. Genre loin. Très loin. J'ai passé trop temps à chercher une robe digne de ce nom pour finir le cul dans les petits fours.

— Il a été déclaré déficient mental. Vous n'oseriez pas frapper un handicapé, quand même?

Mon doigt toujours dans cette fichue narine, j'affiche un sourire qui se veut angélique mais la gêne transparaît dans chaque muscle de mon visage. Du coin de l’œil, j'ai vu mon grand et beau salami. Ce n'est franchement pas le moment pour moi de me taper la honte. Je ne voudrais pas que ma dignité s'envole une nouvelle fois alors que Salem me regarde. Ce serait comme une petite mort. Ou la mort tout court de mon ego.

Le géant brun nous avise, nous sourit et... what? Trottine gaiement vers le buffet, cheveux au vent. Okay... Je secoue la tête comme pour chasser cette image loufoque et reporte mon attention sur l'idiot du village. Je retire ENFIN mon crochet de son appendice mais c'est pour mieux le gifler. Non pas une vraie gifle. Je ne suis pas barbare. Juste une petite tape sur sa joue, comme on peut le faire avec un gosse pour le recadrer. J'attrape ensuite l'espèce de gueux par le menton pour l'obliger à me regarder moi, et pas ailleurs.

— Je suis sérieuse, tiens-toi tranquille. Je ne sais pas à quoi tu te drogues mais arrête. T'as conscience que plusieurs membres importants de notre communauté sont rassemblés? Ici, les traditions sont importantes. Si tu ne veux pas finir dans le fond d'un cachot sans eau et nourriture, arrête de jouer aux idiots.

J'exagère un peu... et encore. J'ai un doute. Il n'échappe à personne que l'ambiance est tendue. J'ai comme le sentiment que si y'a bien un Harvest où il faut se tenir tranquille, c'est bien celui-ci.

GLITCH MOB

Ether Kindgom, l'idyllique éden qui n'a jamais réussi à lui arracher l'ébauche d'un sourire. La paix qui y règne lui a toujours semblé factice, tirée d'un songe que brisaient aussitôt le retour dans ses terres stériles, pétries par le crime et l'injustice - non que leur grande déesse s'y soit jamais réellement appesantie, autrement que pour leur dispenser sa grandiloquente pitié. Quelques larmes, versées sur les cendres de leurs foyers, aussitôt versées qu'évaporées sur leurs braises encore brûlantes. Pourtant, c'est cette patrie séraphique qui, aujourd'hui, recèle son salut. Qui lui offre, bien inconsciemment, les meilleurs circonstances possibles pour disparaître. Une foule compacte, agitée, oscillant entre réjouissance et angoisse, élégamment vêtue pourtant, parce que vanité, parce qu'espoir. Au final, qu'importe - du moment que la robe de mariée ceignant ses courbes ne détonne pas trop.

Qu'elle puisse rejoindre, sans encombre, l'ange qui l'attend non loin des festivités. Prêt à l'emmener où bon lui semblera, là où il ne les retrouvera pas.

Fendant la foule, elle est encore sidérée de n'avoir rien laissé transparaître la veille, lorsqu'elle priait Rhysand de ne pas annuler, de ne pas laisser Illyria gagner, de ne pas laisser la peur triompher de l'espoir alors que, déjà, d'espoir, elle était drainée. Surprise d'avoir si bien masqué, dans les tréfonds de son regard enténébré, la rancœur, la peur et la détermination qui y dansaient. Au final, il est là où elle le veut ; prêt à délivrer ses voeux, inconscient que, déjà, elle a congédié le personnel qui s'occupait d'elle pour mieux se soustraire à son emprise, à ses secrets, à ses traîtrises.

Arrivée au cœur des festivités, elle devine soudainement sa silhouette, le temps distordu dans l'infinité de cette seconde où s'attarde la fulgurance d'un regret, d'un souhait muet. Alors ses foulées se mesurent, plus lentes, et dans chaque d'entre elles pèse l'indécision qui l'oppresse, la tourmente. Puis, après tout, pourquoi pas ? Elle dévie de sa trajectoire, s'avance jusqu'à discerner sa nuque, jusqu'à chuchoter, en le frôlant, ces quelques mots ; « je disparais aujourd'hui. » ses doigts se lacent aux siens, flanquant la supplique clandestine que ses lippes, imprudentes, délivrent - « viens avec moi ». Sa dextre délaisse la sienne lorsqu'elle le dépasse, laissant dans son sillage la fragrance d'une espérance interdite, d'un vœu sauvage - celui qu'il la rejoigne, qu'il comprenne qu'à cet instant, ce qu'ils avaient eu était tout ce qui lui restait de certitude, tout ce qui lui restait de vrai.  

I came here for sanctuary.

♫♪♫
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Et parfois mon cœur se distrait de sa propre torpeur et bat le rythme d’une disharmonique rumeur. Car jamais passant près de moi, Elle sera inaperçue, reconnaissant viscéralement les délicieuses fragrances de sa sombre chevelure parfumée qui s’embaume dans l’air et par d’eurythmiques veloutes s’invitent en mes voies nasales. Éveillant le secret douloureux qui à toujours me fait languir, je fais abstraction des conversations ambiantes, mon ouïe hypersensible à l’affut du moindre de Ses soupires, dont  l’écho sur moi a cette possibilité voluptueuse de me perdre dans l'ivresse ou le désespoir. Malgré la folle trajectoire de nos corps comètes qui se damnent à s’éviter, Son souvenir perdure et en mon sein s’anime l’inépuisable fêlure qu’est l’attente abrutissante de la retrouver et de l’embrasser de mes opales. Silena. À l’infini je butterai donc sur les premières dalles de son mur des merveilles ? Cette douceur de songe doucement fait naître à la commissure de mes lippes une moue mesquine, alors que mes lucarnes mutines  cherchent parmi les têtes anonymes la raison de mon ellipse… dans l’espoir peut-être de voir se raviver pour un instant nos rêves éphémères qui bien loin se tiennent des moires de nos amers et ajouter un soupçon de couleurs en ce jour terne de traditions et de terreurs…

Où es-tu ?
S’immisçant par delà les silhouettes de Freydis et Cordelia, enfin son tendre mirage drapé de blanc me revient, m’ouvrant les yeux sur la Vie, dont le doucereux éclat ira jusqu’à faire rougir de jalousie les existences lambdas qui autour de nous vont et reviennent. La valse lascive de ses doigts ensorceleurs, qui tendres comme un encensoir s’emmêlent entre les miens - « je disparais aujourd'hui. »- a sitôt raison de mes nerfs qui en-dessous de mes chairs frémissantes s’animent telles les cordes d’un violon qu’on afflige alors que les belles arabesques du frisson délectable dégringolent des cervicales à la colonne vertébrale. -« viens avec moi »

Et elle s’en est allée comme elle est venue. Dépeuplant mon âme d’une quelconque pauvresse de lucidité, galvanisé d’un vaste et ample mystère et dont le goût de terrassement ironiquement me rappelle nos rêves sacrifiés et nos espoirs qui du fond du gouffre béant désormais rient à gorges bien déployées. Tiraillé par les aiguilles de ma boussole cassée qui enfin semble avoir trouvé son Nord, mes azurées cherchent inévitablement la petite tête blonde d’Ariana…  

N’hésite pas. Ne pense pas.
Disparais.

Et je marche à la suite de Ses pas, m’excusant auprès de Freydis et Cordelia, mes célestes azurées dévisageant curieusement la robe de mariée qui l’enveloppe… si belle elle peut être à mes yeux, une question revient à la charge et à nos rivages je m’accroche désespérément… comme vient s’accrocher à son avant-bras ma dextre empreinte d’une infinie tendresse, qui l’oblige à me faire volteface.    

- Et où est-ce qu’on va, Silena ? Comprendre les folles et cruelles partitions qui dans la démesure font battre son cœur balafré d’authenticité et que de vives allures j’entends cogner à tout rompre contre le treillis recourbé de ses flancs.

Aujourd’hui, c’est un grand jour. Il en est comme ça depuis la nuit des temps. Il est hors de question, que je laisse les sombres machinations et les plans machiavéliques de ma très chère sœur venir contrarier la tradition du Harvest. Le cœur de mon peuple souffre et se saigne de peur. Je le vois au travers de leurs yeux. Comment ne pas les comprendre et rester imperméable à cette sourde détresse qui sinistrement se réfléchit en les lucarnes de leurs âmes ? La vérité est qu’on ne doit pas se laisser abattre et accabler par la menace que représente l’ennemi. Nous devons rester unis, ne surtout pas s’écrouler et garder la tête bien haute. C’est en préservant notre lumière céleste et divine, que nous parviendrons à vaincre les forces de l’Ombre qui sournoisement se jouent de nous. Le Bien triomphe toujours sur le Mal. Tel est le message que je veux faire comprendre à mon ténébreux reflet qui je l’espère bien se ronge les sangs depuis la pénombre de son incandescent royaume ! Un coup petit d’œil aux anges qui surveillent et protègent nos terres sanctifiées ; une fois assurée que la voie est libre et sécurisée, je me rapproche de l’illustre chemin pavé qui nous conduira jusqu’à la source sacrée. À la tête de ce fabuleux cortège flamboyant à la lueur des bougies que les élus conservent en leurs mains, l’air solennel et la démarche noble, j’ouvre la cérémonie et emboîte le pas fatidique. Le cantique céleste s’élève alors dans les profondeurs de la divine forêt, l’envoutante mélodie jouée depuis la voix des chœurs de notre orchestre allant sitôt réchauffer le cœur et l’âme de mon peuple chéri. Sous les regards anxieux et ébahies de la foule acculée autour de nous, escortant mes précieux célébrés, c’est dans la grâce et l’amour… que nous paradons.

Non, ma très chère sœur, ton plan machiavélique n’arrivera jamais au bout de ce peuple ! Ils sont plus forts que tu ne le crois…

the glitch mob

The Final Chapter

LES SYMPTOMES DU GLITCH : Un cillement aigue et strident résonne à vos oreilles bourdonnantes. Il est si intense, ce bruit, que vous avez l’impression d’avoir un essaim de guêpes à la place de la cervelle. Autour de vous, le décor tangue et tourne. Vous avez la sensation d’être coincé dans un carrousel… mais vous n’êtes pourtant pas si ivres. Tout à coup, c’est le sol qui semble s’ouvrir sous vos pieds et une sensation de vide imminent vous envahie. Le vertige, à ce stade, il est si fort, que vous avez le cœur qui bat la chamade. Autour de vous, le décor ambiant semble être parasité par une sorte de court-circuit ; des images se superposent en une série de flashes épileptiques. C’est comme si deux films bien différents passaient de deux écrans, à une seule, fondant les images les unes sur les autres, pour finalement ne plus savoir distinguer ou définir quoique que ce soit. À mesure que ces flashes vous agressent la rétine, un engourdissement et picotement se fait sentir à l’extrémité de vos doigts et orteils.

Et c’est une spirale infernale qui tout à coup semble vous engloutir.
Tout devient noir. Mais lorsque vous ouvrez à nouveau les yeux, vous n’êtes plus à RevealDown/Elvendyr. Les visages qui vous observent, vous ne les reconnaissez pas. Rien. Absolument rien ne vous est familier, désormais. Vous êtes ailleurs…        

@Kingsteen , @Freydis & @Basile
Vous êtes frappés par le phénomène mystique du « Glitch » et donc temporairement téléportés à RevealDown. Votre prochaine réponse à l'intrigue devra se faire ICI.

The Glitch Mob

« Things just happen. What the hell. » Hogfather

Quelques secondes plus tôt, à RevealDown...
-Quelque chose ne va pas ?
Et merde. Non, vraiment, c'est parfait, juste... parfait. Coulant un regard vers Derek, je me déplaçais de façon à tenter de cacher les dégâts, dégaînant mon meilleur sourire, prête à mentir comme une arracheuse de dents, lorsqu'un bourdonnement strident se fit entendre, comme si quelqu'un avait tiré une sonnette d'alarme. D'abord intriguée, je jetais un regard interrogateur à Derek et Carpenter. Quelqu'un aurait-il eu la brillante idée de foutre le feu à cette soirée ?
Nullement affectés par cette sonnerie qui avait pourtant quadruplée de volume en l'espace de quelques demis secondes, je vis mon patron pour la soirée remuer les lèvres dans un discours que je n'entendais pas et ne cherchais nullement à comprendre compte tenu cette sensation dans mon crâne que mon cerveau n'allait pas tarder à repeindre le décors et les tentures autour de nous. Aussi haletante que chancelante, incapable m'accrocher à une pensée cohérente, je tentais de formuler un appel au secours qui ne dû pas ressembler à grand chose.
Puis vinrent les flashs. Des images d'une autre cérémonie, des visages. Le tout dans un ballet épileptique insoutenable, mélange de la réalité - ma réalité - et ce... cet...  autre...
Le pire que tout étant cette sensation de malaise imminent. Vous savez, cette sensation avant de tomber dans les pommes ? Quand tout en vous a autant besoin de se laisser sombrer que vous refusez de lâcher prise ? Plus vous vous accrocher pour rester conscient, pire c'est. Vous savez que vous devez lâcher prise, mais c'est tout bonnement impossible. S'ensuit alors cette lutte entre votre corps qui a besoin de faire un shutdown complet du système et votre cerveau qui refuse. En général, ça ne dure que quelques secondes. Parfois, d'une manière très étrange, votre corps combine les deux. Vous loupez autant d'infos que vous en recevez, et au moment où vous revenez à la réalité, tout ce que vous avez entendu au moment où vous étiez complètement K.O., que vous vous souvenez avoir entendu, est incapable de refaire surface dans votre mémoire. Voilà ce qui se passe actuellement.
Mon corps a besoin de lâcher prise, mon cerveau refuse. Je refuse.
Et tout à coup, rideau.

Maintenant, à Elvendyr.
J'atterris sur quelqu'un. Pas à côté, pas à quelques mètres, mais bel et bien sur une personne. Résultant un magnifique effet domino où la jeune femme à la chevelure brune ( @Shaenna ) et moi-même tombons par terre, suivies de tout un cortège habillés de blanc, une bougie à la main. Surviennent immédiatement des cris d'horreur et d'indignation dans le foule, la musique d'un l'orchestre que je n'avais pas remarqué s'arrête net dans un sursaut d'incrédulité.
Qui que soit la personne sur qui j'ai atterris, elle semble importante à leurs yeux. Voire carrément... intouchable.
-...Oops ?

fiche by disturbed

Les visages qui vous observent, vous ne les reconnaissez pas. Rien. Absolument rien ne vous est familier, désormais. Vous êtes ailleurs…    

Je suis où ? Je me réveille de cette pseudo crise. Je ne comprends rien à ce qui m'arrive. je ne suis pas seule. On semble vaseux et ailleurs surtout. On nous a drogué ? Je suis dans une autre pièce. Ailleurs carrément ... Comment cela se fait ? Qui m'a transporté ? Et qui sont ces gens ? Pourquoi me regardent-ils ? Je suis perdue. J'ai envie de pleurer mais étrangement ce lieu me rassure. J'ai l'impression de le connaître... mais de où ? Je deviens tarée c'est officiel. J'ai envie de partir, de retrouver la fête et ma meilleure amie Jaimie. Je suis complétement à l'Ouest. Je me lève avec difficultés et interroge ces inconnus.

- Bonjour, qui êtes vous ? Où suis-je ? Vous m'avez fait quoi ? Nous avez fait quoi ? Je ne comprends pas... Pourquoi nous sommes ici ? Je souhaite retrouver la fête, mes amis.... Pourquoi je suis là ? Vous m'avez drogué ? Vous nous observez mais que se passe-t-il ?

J’étais en pleine conversation avec mon meilleur ami et ma meilleure amie et pour une fois, je peux dire que l’ambiance me semblait être plutôt bonne malgré les problèmes de chacun. Je ne suis pas réellement du genre à apprécier ce genre de fêtes, mais une fois de temps en temps porter une belle robe ne fait pas de mal.
D’autant plus qu'apparemment la robe me va parfaitement, mais comme toujours je suis émerveiller par la beauté de Nell qui semble avoir fait des ravages puisqu’elle n’est pas venue seule. La conversation est légère et c’est plus qu’agréable, mais avec Nelle et Wolfram je sais que tout est toujours simple quand nous sommes entre nous. Mon regard observe les lieux et je remarque Hunter, je mordille l’intérieur de ma joue en disant << Bon ! Et si on allait se chercher un verre ! >> après tout, il peut bien lui aussi remarquer ma robe non ? Alors, que je passe mes mains sur la taille de ma robe pour la lisser, j’ai la sensation étrange qu’il se passe quelques choses puisque ma tête me semble être engourdi subitement et un bruit aiguë m'envahit au point où je viens à poser ma main sur mes oreilles comme pour tenter d’étouffer le bruit, mais cela n’arrange absolument rien et subitement alors, que je tente de me rattraper à la chaise puisque le sol sous mes pieds semble ne plus retenir mon poids terrestre, je tombe, bordel je tombe ! Je tente de me rattraper au dossier de la chaise, mais mes bras me semble trop cours alors, que j'ai le sentiment de tomber au ralentit dans un trou sans fin, les bras bougeant comme pour m'accrocher à ce que je pense être ma réalité << DARREN >> dis-je en étant persuadée de l'appeler au secours pour qu'il me rattrape , j'halète, la peur m'envahit, je perds mes moyens et ma force avant de finalement voir mon monde disparaître sous mes yeux

Elvendyr

La dernière image que je vois, c'est le visage de mon meilleur ami s'estomper devant moi et c'est un poteau qui agresse mon visage. Un bruit énorme se fait entendre et je me retrouve au sol, les quatre pattes en l'air. Je tente de me relever, mais de toute évidence ce truc n'a pas envie d'être compréhensif ! Il me faut quelques secondes pour me rendre compte que je suis en train de combattre avec un porte manteau et que le poteau que je me suis pris sur la tête n'est en réalité que le corps en bois du porte manteau. Quand enfin je parviens à me relever et à poser le porte manteaux sur ses pieds je grogne en lissant ma robe << Pas possible ce truc ! >> je me tourne et je me rends compte qu'un tas de monde m'observe, je souris de manière gêné et je passa ma main sur ma nuque signalant un malaise total << Tout va bien ! J'ai gagner la bataille ! >> dis-je sur un ton d'humour. Je regarde autour de moi et je prends conscience que je ne reconnais pas les lieux, ni même le visage déconcertant présent à cette soirée. Je tente de faire un pas et mes jambes manquent de flancher, je me rattrape à l’encadrement de la porte présente à côté de moi << Nell ? Darren ? Les copains ?>> dis-je alors, en cherchant mes sauveurs. Je cligne plusieurs fois des yeux et je m’avance un peu la main sur le mur pour prendre appuie découvrant des visages que je ne connais pas, je tente de m’adresser à quelqu’un en demandant << Excusez-moi quel jour nous sommes ? >> je tente de comprendre ce que je fais la et surtout pourquoi tout est différent, alors que je porte toujours la robe que mon père et ma belle-mère m’ont forcer à mettre. La possibilité d’une cuite me semble une bonne hypothèse sauf que je ne bois pas jusqu'à l’état de no souvenirs. La main sur le haut de la tête je marche doucement maintenant que mes jambes semblent avoir retrouvé leurs forces << < Qui organise cette fête ? >> dis-je en demandant regardant les gens autour de moi qui eux aussi me donne le sentiment de me regarder comme si ma face ne le revient pas.

 

Suivant mon élan de joie face à mes retrouvailles avec Salem et Freydis, je réalise aussitôt quelle bourde je venais de faire. Je n’étais pas Odessa à l’instant présent, mais bien Cordelia – fille e la grande déesse Shaenna. J’étais surement une copine du duo qui semblaient me connaître, mais pas au même titre de l’affection débordante que je leur portais au temps où nous combattions vampires et démons tous ensemble. Mon corps d’hébergement de l’époque était différent, j’avais péris au combat (enfin en quelque sorte) et je me retrouvais vers un nouveau départ, une nouvelle identité aujourd’hui. Mon sourire zigzaguait vers du malaise et je tentais de rattraper la chose. « TEQUILA ! » Je lève un poing en l’air, comme pour supporter la suggestion de Salem. Je feignais l’alcoolisme pour finalement continuer ma route. Je voyais tant de visages que je connaissais – dont la plupart je n’avais pas croisé depuis si longtemps, depuis avant Cordelia, voir avant ma dernière identité. J’aurais tant espérée aller vers eux, mais je ne pouvais pas.

***

Je me retrouvais dans la foule, bougeant la tête au rythme de la symphonie. Ce groupe était réellement vivant, j’appréciais leur musique jusqu’à ce qu’un tourbillon de confusion vint perturber la fête paisible du Harvest. Je posais mes mains sur mes yeux, craignant le pire. Était-ce la fin pour moi, je pleurais et je poussais des hurlements. « Je n’ai rien fait, pitié, ne me faites pas de mal, je ne voulais pas, je ne voulais pas lui voler son corps, je m’excuse, je m’excuse !! » De chaudes larmes perlaient sur mes yeux, évidemment, avec tout le vacarme que faisait ce glitch ainsi que la population présente, on ne percevait à peine mes mots, mais j’étais tout de même confuse. Lorsqu’une jeune femme apparut près de moi, je lui offre un sourire face à sa surprise. Personne ne lui répondait, alors je vais aussitôt à sa rencontre, lui faisant un grand signe de la main. « Bonjour bonjour ! Ne vous en faites pas, personne n’oserait vous droguer au pays des anges ma belle. Vous êtes au Harvest de Magnolia Light, je m’appelle Cordelia, la fille de la grande déesse Shaenna, Je ne vous ais rien fait, ni personne ici … enfin, je le crois, vous êtes en sécurité… je ne sais pas si j’ai répondu à toutes vos questions, mais n’hésitez pas si vous en avez d’autres… parce que je ne comprends pas non plus ce qui vient de se produire. Ah, mais Freydis n’est plus là ? » Dis-je en tournant le regard dans tous les sens. @Pya Fuller

L’ambiance était de la partie et je continuais à lever le coude depuis mon arrivée sur le site de la fontaine du Harvest. La place publique était pleine à craquer, des gens de tous les royaumes, voir plusieurs petits nouveaux en provenance de la Terre. Faut croire que l’ouverture de la brèche avait ramené quelques curieux. C’était plaisant toutefois. Je tournais le regard vers Kingsteen qui m’expliquait un peu la relation qu’il avait avec Lazarus, me laissant me moquer un peu de lui. « Faut pas s’en faire avec lui. Il est bizarre, mais il n’est pas dangereux. » Je tapote son épaule en mordillant la paille de mon cocktail pour en boire une bonne gorgée. Mon cousin me pointait ainsi Basile au loin, je fronce les sourcils pour observer les traits de son visage. Bien que je vivais depuis plus d’un millénaire, je ne semblais pas le connaître. Je lève les épaules en ne portant à peine attention vers lui. « Hum… non, il me dit rien… pourquoi ? Ne me dit pas qu’il te plait ? » Dis-je pour le taquiner. Je savais qu’il en avait que pour Tallie en ce moment, mais sait-on jamais.

Tout autour de nous changeait alors, des crépitements à travers la foule, des cris, des flashs de lumière. Je ne saurais dire ce qui se passait, mais j’attrape mes lunettes fumée qui se trouvaient dans mon sac à main et je les pose sur le bout de mon nez. Tout le monde paniquait, mais moi, je m’en moquais un peu. Je continuais à boire mon cocktail tandis que tout revint à la norme. Je baisse mes lunettes fumées du bout de mon index, fixant l’horizon et observant Majandra, ma copine d’Elvendyr. Nous avions été dans le même chalet lors du périple de l’été dernier. Je lève la main en l’air pour lui faire signe. (Ouais, les lunettes fumées et la robe chic, c’était un drôle de mélange, mais je savais avoir de la classe dans n’importe laquelle des situations). « MAJANDRA !!! HEYYYY SALUT !! » Hurlais-je. « King, viens que je te présente ma nouvelle amie. » Et je me tourne, constatant que mon cousin ne se trouvait plus à mes côtés. Mon sourcil fit un bon. « KING ? » Je commençais à m’inquiéter. @Kingsteen @Majandra Davenport @Lazarus