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 The Good, the Bad, and the little Jesus {Lazarus}

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MessageSujet: The Good, the Bad, and the little Jesus {Lazarus} The Good, the Bad, and the little Jesus {Lazarus} EmptyMer 4 Déc 2019 - 19:04

Noël était stupide, et ses fondements étaient infondés. Pourquoi célébrer la naissance d’un soi-disant prophète monothéiste, quand la vérité était de toute évidence plurielle ? Les humains s’étaient battus pendant des millénaires pour des grosses sornettes. Ara avait perdu foi en ses anciens dieux depuis plusieurs décennies maintenant mais, au moins, leur existence était incontestable :  Shaenna l’avait guidée pendant son Harvest, on ne faisait pas faire plus tangible que cela. Mais après tout, qu’en savait-elle ? Peut-être que ce dieu unique avait réussi à se construire un autel sur les cendres des sacrifiés ?

Noël était stupide parce que plus qu’une tradition, c’était maintenant devenu une obligation financière d’offrir, une manifestation d’attention artificielle et forcée. Tout était occasion propice à faire de la thune. Les fameux coffrets de noël, à savoir trois produits avec un ruban, emballé c’est pesé, vous prendrez-bien une dose d’uniformité ? Même la robe rouge de Santa Klaus n’était que du marketing Coca Cola. Ne parlons même pas des films de noël sur Netflix.

Noël était stupide, et Ara ne le fêtait d’ordinaire pas. En trente-neuf ans, cela n’avait jamais été guère plus qu’un autre jour férié, ce qui est toujours agréable, sans plus. L’avantage de ne pas avoir d’attache, de famille, de proche pour vous inviter à des repas où l’on finit plus farcis que cette satanée dinde aux marrons.

Pourtant, et même si c’était de très mauvaise foi, Ara était là. Solidement emmitouflée dans son gros manteau d’hiver, elle errait dans les petites rues de Clearwater encore cotonneuses du petit matin, à la recherche du cadeau parfait pour Leah. Quelle belle poire ! Mais les temps changeaient. La rousse avait été très claire : pour son premier noël à RevealDown, elle ferait les choses en grand. Pour preuve de ses dires, les décorations de noël trônaient fièrement au Wild Wise Fox depuis quasiment la mi-novembre. C’est à peine si elle avait fini d’enlever les décorations d’Halloween avant d’installer celles de noël.

Alors voilà, Ara faisait un effort. Elle avait envie de faire plaisir.

Comme à son habitude, la sirène s’était levée très tôt, trop tôt. C’était l’inconvénient quand elle dormait dans son lit, et pas dans sa baignoire. Certes, c’était plus confortable, mais les heures étaient comptées avant la trempette obligatoire et, une fois mouillée, allez vous rendormir. Ara avait donc rassemblé son courage, négligemment arrangé ses mèches brunes en une queue de cheval haute, enfilé un jean, un pull en laine azurin à torsade, des baskets confortables, un gros manteau d’hiver bien épais, agrémenté d’une longue écharpe et d’une paire de gant, et était partie affronter l’inconnu.

Le petit matin pinçait, même pour la Floride, mais l’air était vivifiant. Surtout, le plus important, c’était calme. A cette heure-ci, il n’y avait que les malheureux qui venaient ouvrir leurs boutiques - et encore, elle s’était cassée le nez chez Starbucks qui n’ouvrait pas avant une heure. Cette dernière semaine, elle avait évité les foules presque à tout prix. Trop de bruit, trop de confusion et, qui plus est, ce sentiment insidieux que quelque chose n’allait pas. Elle était juste très fatiguée, voilà tout. La réouverture de la faille devait la rendre paranoïaque.

Ara remontait tranquillement Clearwater, en direction de Sunset Plaza, l’antre du consumérisme, où elle finirait bien par trouver quelque chose. Elle n’avait pas encore la moindre idée de ce qu’elle allait offrir à sa meilleure amie. Elle espérait encore savoir en voyant l’objet en question. Probablement un petit truc inutile, mais avec du sens ? Ou alors un machin utile de taille moyenne ? Pas quelque chose pour le refuge, ça elle avait déjà décidé. C’était le noël de Leah.

Ara s’arrêta devant une petite boutique de fabrication artisanale de bijoux. Pourtant, la sirène ne regardait pas l’étalage de noël, mais bien son reflet dans la glace, et plus loin encore, ce qu’il y avait derrière elle.

HRP:
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Lazarus

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Lazarus

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MessageSujet: Re: The Good, the Bad, and the little Jesus {Lazarus} The Good, the Bad, and the little Jesus {Lazarus} EmptySam 7 Déc 2019 - 11:20


Remember me, for centuries.
♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.


Eh, bah, nah, mes preux !
Vous vous fourrez le doigt dans l’œil et jusqu’au coude, qui plus est ! Oui, owi, vi, je le concède, pareille image est douloureuse et inimaginable. Mais que voulez-vous, La vie, elle est dure et douloureuse. Du moins, pour certains, alors que pour d’autres, elle est un conte de fée ou encore un examen de la prostate qui se déroule bien ! Vous ne voyez pas le lien ? Attendez, imaginez un touché rectal fait par le doigt d’une fée ! Vous le voyez, ou mieux encore, le ressentez ? Conte de fée et doigt de fée ?! Et bien voilà, il est là, ce fiutou lien, mes preux ! Roh, il faut toujours tout vous dire et expliquer. Après ça, c’est moi qui suis bête et à qui il manque une case. Je vous jure, tout ce qu’on ne vous fait pas dire… ou faire !

M’enfin. Telle la jeune paysanne qui s’aventure pour la toute première fois sur le territoire de l’Obsidian Kingdom, je me suis perdu et éloigné dans les conjonctures. Je vous disais quoi, déjà ? Ah, oui, comme un boumerang en pleine poire, ça me revient ! Je vous disais donc : Eh, bah, nah, mes preux. Vous vous fourrez le doigt dans l’œil et jusqu’au coude, qui plus est. Vous me connaissez frivole, folle, flipponne, un brin exubérante et affligeante. (Oui, je parle de ma personne au féminin et alors ?) Mais vous n’avez jamais encore croisé le perfectionniste, le professionnel et surtout le redoutable traqueur ! Ce mec qui se mérite cette barbe de bucheron et cette longue toison soyeuse de prince charmant ! Ce mec courageux et possédé qui ne recule devant rien et personne ! Lorsque je dois fringuer mon costume de chasseur de primes, voilà un tout autre homme qui se profile devant vos beaux yeux de calamars frits et je vous assure que le contraste est violant ! Cette bouille, bien que magnifique, elle fait peur et n’inspire absolument pas confiance. Cette dégaine de petite garce au cœur sec, si vous la croisez dans le coude du couloir de votre lycée, d’instinct, elle vous donne envie de rebrousser chemin et de vous éloigner d’elle. Aussi rapide qu’un morpion qui saute d’une baloche à l’autre, aussi dévastateur qu’une ITS, aussi fourbe qu’une punaise qui sait si bien se faufiler entre les mailles de votre matelas, je sais m’incruster dans votre quotidien, sans jamais être vu. Lorsqu’enfin vous m’apercevez, il est déjà trop tard…

C’est un peu le cas pour la jolie brunette que je prends en filature en ce moment… et il y a de cela plusieurs semaines déjà. M’enfin, je crois que pour cette filature-ci, il faudrait la décrire au passé et avouer que je la prenais en ce moment-même en filature. Car oui, croix de boa et croix de flaire, si je mens, j’émoustille ta mère, j’dois avouer que j’ai quelque peu perdu de vu la jolie brunette. Mais c’est pas de ma faute à moi, si elle a décidé aujourd’hui de s’aventurer en l’antre bondé et fou de cet espèce de grande surface qui me semble être à vu de nez comme ça un marché publique réinventé. J’vous l’jure, il y a des murs et même un toit pour couvrir nos jolies têtes. Et surtout enlevez-vous l’idée des petits stands de fortune qui traversent la rue commerçante de votre royaume, les marchands, dans cet endroit, bénéficient d’une boutique à eux seuls et négocient leurs ventes avec de vraies pièces de monnaies ! Et que dire de l’atmosphère qui plane dans l’air ? Ce grand espace peuplé de gens empressés et aux yeux perdus dans le vague, il y règne un petit quelque chose de zélé et d’électrique. Une espèce de frénésie contagieuse que je ne déchiffre pas, comme une hâte doucement mêlée à une angoisse latente, elle accompagne comme une auréole, chacun ces hommes et femmes aux mains remplis de sacs et qui s'entassent à cœur de journée dans les boutiques considérées comme tendances du moment. Et allez-vous enfin m’expliquer qui peut bien être cet homme obèse, barbu, emmitouflé dans un costume/bonnet rouge vif et qui, après avoir gloussé chaleureusement un « HO ! HO ! HO ! », recueille sur ses genoux une péliade d’enfants qui lui murmurent que sais-je dans l’oreille avant de prendre la pause ?! Et le tout déroulé sous les yeux remplis d’amour des parents restés légèrement en retrait ? Et d’où peut bien sortir ces cantiques célestes qui aspirent la fête et un refrain abusé sur le sujet d’un fameux Père-Noel ? C’est qui, ce type, aux yeux des terriens ? Est-ce qu’il représente leur Shaenna à eux ? Bouarf, il y a tant de choses et coutumes que j’ai à apprendre d’eux !

Un soupire las franchit la barrière de mes jolies lippes, alors que mes célestes et malicieuses opalines quittent avec paresse la contemplation de cette carte routière rutilante que j’ai pas pure hasard croisé du coin de l’œil. J’ai beau essayer de déchiffrer de long en large la carte du lieu, je dois me faire à l’évidence ; je suis perdu. Dans ce monde terrestre qui n’est définitivement pas le mien, me fier à mon incroyable et infaillible sens de l’orientation, c’est pour moi aussi fructueux qu’un coup d’épée dans l’eau. C’est avec le même genre de dégaine morne, que ma fragile, mais ô combien sublime, carcasse se joint au flux frénétique de la plèbe et se perd au sein de ce trop vaste océan. Et c’est au moment où je m’apprête à rentrer bredouille de ma traque, que j’aperçois enfin le dos et la nuque de la jolie brunette que j’avais égarée à quelque part entre distraction et imprévus. Ravi, radieux, tout sourire, je ricoche vers cette dernière et arrête ma leste déambulation à l’orée même de son ombre…

Le léger, subtile, mais perceptible mouvement de tête, (de connivence relié avec le reflet de son minois que je peux apercevoir sur la glace), me laisse deviner qu’elle m’a repéré et d’une voix théâtrale je me contente simplement d'aviser :

- Saperlipopette, ma chère Adora, te mettre le grappin dessus, en plein cœur de tout ce beau monde, j’dois le reconnaître, ça n’est pas de la tarte !

Joues rosies de fierté, le cœur gonflé d’amour propre, j’ajoute, pour combler le vide :

- Aurais-tu le malin petit plaisir d’assouvir ma curiosité et de répondre à une seule de mes questions ? Qui c’est, ce type dont tout le monde parle ? Le père… machin, là ! Même cette mystérieuse chorale invisible, on l’entend chanter sur son sujet et tout le bataclan !

Une galipette plus tard pour me rapprocher de ma convoitise, je siffle :

- Si je demande, c’est pour te faire comprendre, chère Adora, que ce que je m’apprête à faire, ça n’est pas quelque chose de personnelle… mais de professionnelle.

Sur quoi, ma paluche droite plonge dans mon utile et inimitable sac banane jaune poussin, empli de sucettes à la cerise et autres bidules un peu mortels. Ne posant pas paluche sur un bidule un peu mortel, je me contente d’attraper une sucrerie et de me la ficher entre les lippes rieuses.

- Tu en veux une, chère Adora ? Vois ça comme une marque de respect à ton égard. Ah, ouais, il m’a demandé, de te dire, aussi, avant l’acte final…

Mes yeux s’ouvrent grands.
Nom d’un chien, mais il m’avait demandé de lui dire quoi, le bougre, déjà ?!
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