untildawn

ÉVÉNEMENT MULTIJOUEUR

Bonjour mes magnifiques petits agneaux,
Sachant que l'intrigue traîne un peu depuis la relache des fêtes, nous avons décidé de mener celle-ci vers une conclusion incluant les personnages souhaitant toujours y participer Le principe reste le même.

Avant de jouer, je vais vous informer de diverses petites règles à tenir compte pour le bon fonctionnement de l’intrigue, mais surtout pour une meilleure facilité de jeu et pour le bon déroulement des BUTTERFLY EFFETS qui sont la clé de notre aventure.

> Aucun ordre de postage n’est désigné – vous pouvez répondre lorsque vous le souhaitez, sauf que nous vous demandons de rester respectueux et de ne pas exagérer.
> Chaque personnage sera dans l’un des trois groupes prédéfinis (dont chacun aura un sujet). Le groupe sera sélectionné selon votre chalet de résidence pour la fin de semaine.
> Nous vous demandons d’y aller avec des réponses courtes dût principalement à la forte dose d’inscription, nous essayons que l’intrigue ne soit pas trop lourd à lire pour les participants à chaque tour et n’en décourage certains.
> Lors de vos réponses, nous vous demandons d’inclure UNE UNIQUE ACTION. Pourquoi ? Tout simplement parce que le staff sera en mesure d’inclure des BUTTERFLY EFFETS suite à vos postes et si vous développez votre poste sur 2-3 actions – nous serons restreints sur les décisions que nous pourrons vous glisser.
> Évitez de parler de la vie de votre personnage (hors votre premier poste) qui ne touche pas directement l’intrigue. Cela va permettre d’avoir des réponses plus courtes dont le contenu est vraiment existentiel à la lecture des joueurs.
> Pour plus de détails sur le concept du sujet - voir ici.

butterfly effets

Il existera quatre types de BUTTERFLY EFFECTS POSSIBLE.
Un BUTTERFLY EFFECT qui affecte le groupe en entier – donc chaque participant devra faire un choix lors de son poste suivant en incluant leur décision.
Un BUTTERFLY EFFECT qui affecte l’un des joueurs qui a posté avant ce dernier. Dans celui-ci, le compte d’Amara taguera le joueur en question qui devra inclure sa décision dans son prochain poste.
☏ Un BUTTERFLY EFFECT qui affecte le joueur SUIVANT. Donc, premier arrivé, premier servi. Le joueur qui postera après le B.E. sera dans l’obligation d’inclure sa décision dans son poste suivant.
Un BUTTERFLY EFFECT qui affecte les personnages possédés par UN SPECTRE uniquement. Il sera déterminé lors du message administratif. Vous devrez donc inclure votre décision dans votre poste.
Ainsi, le staff planifie un déroulement différent à chacun des Butterfly Effects sugéré qui changera le déroulement du jeu – de manière insignifiante ou déterminante. Faites attention à vos choix.

vos décisions

Très important d’inclure votre décision dans votre poste suivant. Nous vous demandons dans votre texte de faire un tag à AMARA comme ceci
(AMARA – je choisis : XXXX)
Merci d’inclure cette ligne en italique – ce qui lui apportera une couleur et de l’inclure entre parenthèse (…)

les spectres

> Si ton personnage est possédé par l’un des spectres hantant les baraquements, il ne sera plus possible pour toi de contrôler ton personnage et de le faire réagir jusqu’à ce que le spectre quitte son corps. (C’est tout de même à toi de jouer le mode « spectre ».)
>  Lorsque le spectre quitte ton corps, ton personnage ne garde aucun souvenir de ce qui s’est passé durant la possession.
> Une fois possédée, les BUTTERFLY EFFECTS viendront vous guider dans la marche à suivre. Il faudra également signifier à chaque poste le choix que vous prendrez.

Bon, j’ai assez parlé, vous ne trouvez pas ? Ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance. Chaque décision pourrait vous conduire à une perte. Réfléchissez bien…

les participants

• @Hunter Morrow
• @Derek Morrow
• @Kayden Carpenter
• @Margot Queen
• @Layden
• @Soraya Mckenzie
• @Emily Reddick
• @Nell Collins
• @Amanda Fenderson
• @Shayane Blackwood
• @Lazarus
• @Garrett Carpenter + Abigail Jenkins PNJ
• @Autumn

Introduction

Les premiers occupants arrivés sur le site furent le chalet trois. Une petite inquiétude sur la santé de Majandra Davenport, puis hop, cocktails à la main, ils se sont déplacés jusqu'à la plage. Pendant ce temps, le groupe deux est arrivé, mais sans la clé du chalet en main. Après une brève altercation avec le propriétaire mécontent, seuls Kayden Carpenter, Amanda Fenderson et Siobhan Marshall furent témoin de l'identité de cet homme. Ils retournèrent tous au chalet pour entrer finalement. Après avoir été pris dans un embouteillage, puis face à la carcasse d'un chevreuil mort sur la route vers les baraquements, le groupe 1 finirent par rejoindre leur chalet. Cependant, ils constatèrent que deux personnes manquent à l'appel, ainsi que la valise de Emily Reddick. Entre temps, le propriétaire du chalet qui s'apprêtait à aller rendre la clé aux participants du chalet 2 se fait attaquer par un spectre, trancher la tête qui fut attraper par un corbeau et déposé sur une barque près du groupe 3. L'horreur lorsqu'ils découvrent le corps au même moment que Hunter Morrow et Soraya Mckenzie face au reste du cadavre. UN HURLEMENT STRIDENT de la part de Hunter parcours rapidement le site et mènent tous les participants à rejoindre la provenance de ces cris de détresse.

*Prendre en considération que les participants qui ne jouent plus sont toujours parmi vous.
** Prendre en considération la réponse aux derniers postes de votre groupe lors de votre première réponse ici.

untildawn

ÉVÉNEMENT MULTIJOUEUR

La femme de Garrett, Abigail Jenkins se retrouve possédée par le spectre. En entendant le cri de détresse, elle s'empresse d'attirer le reste du groupe jusqu'à l’accueil où elle remarque le cadavre d'un homme - sans tête. Elle avance vers le cadavre et attrape un revolver qui se trouvait dans la poche de la victime qu'elle pointe sur le reste du groupe. "QUI L'A TUÉ ? PARLEZ." Le spectre allait s'amuser avec eux.

joueurs concernés

LES PROCHAINS POSTEURS un choix s’impose à vous. Est-ce que vous choisissez de :

(garder la même mentalité que Abigail et tenter de trouver un coupable.)

ou il serait préférable d’opter pour cette option

(tenter de calmer Abigail et / ou de la désarmée.)

N’oubliez pas que vos actions sont d’une impotence capitale et apportent une évolution sérieuse à votre Histoire. Restez scrupuleux avec cette décision.  

Et surtout bonne chance ! (Le choix majoritaire emportera sur la décision à prendre).

Nous avons finalement réussis à franchir le pas de notre chalet. « Il était temps… » Soufflais-je dans ma barbe pour finalement y poser ma valise. Shayane s’était occupé de nous faire entrer. Depuis que nous avions quitté la réception, cela m’avait parus une éternité. Enfin, je défaisais mes valises, discutais doucement avec mon épouse, puis les autres membres du chalet. Alluma la musique et m’ouvrant une bière. Tout était sympa et calme jusqu’à ce qu’un cri retentisse à travers notre moment paisible. « Que se passe-t-il ? » Je me demandais bien ce qui pouvait bien se passer.. « Peut-être l’homme à l’accueil ? » Questionnais-je mon ex-femme Amanda et mon fils Kayden qui s’étaient déplacés à l’intérieur pour fouiller un peu préalablement. Donc, les seules sachant à quoi cet homme ressemblait. Je pose ma bouteille sur le revers du comptoir et sors à l’extérieur en compagnie de mon groupe à pas rapide jusqu’à l’accueil – oui encore là… Je vis ainsi deux jeunes individus tout près du bâtiment. « Il se passe quoi ? Mon dieu… vous nous avez fait une de ses trouilles… » Dis-je la main sur ma poitrine jusqu’à ce que ma femme avance étrangement jusqu’aux abords de la forêt et constate la présence d’un corps. Je pose une main sur ma bouche subjugué par cette découverte. « Ma chérie… non.. » Incitais-je pour qu’elle ne s’approche pas… sauf qu’Abby s’abaissa près du corps et en sortie une arme à feu qu’elle brandit sur notre groupe. Mes yeux s’écarquillèrent aussitôt. Que se passait-il. Ce n’était pourtant pas son style. « Abby-chérie… que fais-tu. Calme-toi, dépose cette arme… » Dis-je en tentant de m’avancer pour la contrôler, sauf… qu’elle me pointa l’arme. « Tu ne penses toute de même pas que j’ai tué cet homme… » J’étais apeuré…

@Amara - je choisis de (tenter de calmer Abigail et / ou de la désarmée.)

Une fois qu’Autumn fut dorénavant sur le quai, bien que trempé de la tête au pied, cette tape au fesse fit sursauter Layden. Il haussa les sourcils avant de porter une main à sa nuque, le sourire au coin des lèvres. Ils rejoignirent le groupe sur la plage et son regard rencontra celui de @Nell Collins, il était presque sur qu’ils penseraient à la même chose.

— On devrait aller leur informer, vous savez... pour la tête. Le signaler à l’accueil...

Layden grimaça se disant que cette escapade ne semblait pas être sécuritaire, du tout. Tout ceci ressemblait d’un meurtre. Dans un monde inconnu, Layden pouvait s’attendre à tout.

Il observa chacun d’eux alors qu’un cri strident au loin raisonna jusqu’à leur oreille. Bien que d’habitude Layden trouverait toujours de la place pour la rigolade, à cet instant précis, il ne pouvait qu’afficher une tête inquiète. Il y avait quelques chose qui se tramait et cela n’augurait rien de bon. La voix portait à croire qu’une fille avait des problème.

— Allons voir ce qui se passe.., affirma Layden sans obligation pour le reste du groupe mais dans de telle circonstances il serait préférable de rester groupé.

Alors sans plus attendre malgré la remarque d’Autumn, l’équipe quitta a plage et se dirigea vers la provenance du cri. La découverte d’une tête coupé portait à croire qu’il y avait surement une raison quelcompte au cri attendu. Ce qui heureusement les amenait direct à l’accueil du site. Deux pierres d’un coup.

Une fois sur les lieux, à travers le feuillage,  dans un chemin boisé, un groupe de personne s’y trouvait. Ce n’est qu’une fois à leur hauteur qu’ils furent devant les faits; une femme braquait une arme sur des otages. À l’entente de ces mots, Layden baissa les yeux au sol et constata le corps d’un homme sans tête. Attention au estomac sensible. Layden grimaça à nouveau. Est-ce qu’on pouvait lui expliquer ce que faisait la tête dans cette barque à plusieurs mètres de son corps?

— Maintenant on sait où est le reste de son corps, murmura Layden.

Face à l’altercation, va s’en dire que le groupe arrivèrent dans une position assez délicate. Était-ce la « Abby-chérie » en question qui avait crié? Parmi les gens présent, Layden reconnaissait une tête parmi eux. Hunter, fallait l'avouer que cet humain l'intriguait. Layden comprit alors qu’il s’agissait probablement d’un gros malentendu. Cette femme semblait accusé ces proches et non des orages. Et si c’était elle la coupable? Layden décida d’intervenir.

— Hey hey tout doux avec ça, je suis sur que tout ca n’est qu’un malentendu, et si on baissait son arme pour qu’on puisse parler calmement?

Layden s’avança les mains devant lui pour tâcher de lui montrer qu’il était non-armé. Après mur réflexion l’accusé du meurtre serait improbable à voir sa carrure. Elle n’aurait pas pu couper la tête de cet homme.

Amara - (tenter de calmer Abigail et de la désarmée.)

L'installation avait lieu. Emily n'en profitait pas. En effet, sans valise, elle ne rencontrait pas le plaisir de poser ses affaires. Cela la gonflait. Heureusement, des bonnes âmes voulaient bien lui prêter des affaires. C'était gentil de leur part. Derek Morrow faisait une révélation aux personnes restantes au sein du chalet : les valises des deux participants manquants étaient présentes. Où se trouvaient-ils ?

Waouh, c'est bizarre cela. Ils font peut-être un tour.

Soudainement, un cri très strident retentissait. Le camion. Le cerf éviscéré. La perte de la valise. La trouvaille des affaires du couple "invisible". Red s'imaginait dans un p***** de film d'horreur. Le stress montait.

Il faut aller voir. C'est ce débile de Hunter, il est peut-être arrivé quelque chose.

Em' se précipitait vers l'accueil. Soraya et Hunter s'étaient rendus à cet endroit juste avant. Après une petite course, Reddick entrait à l'accueil. Il y avait bien Soraya, Hunter, des gens, et... un cadavre sans tête. Tout ce sang … Em' portait une main à sa bouche. Elle allait vomir. Sans attendre, elle sortait pour s'exécuter. Que s'était-il passé ?! Emily ne prenait pas en compte la femme armée et tout le remue-ménage que cela occasionnait car elle n'y était pas encore confrontée. Elle pousserait les autres à ne pas entrer à l'accueil. C'était l'horreur !

Telling Ghosts.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Un hurlement de frayeur.
Un hurlement à faire peur.
Un écho qui m’enivre d’horreur.
Le trille strident qui résonne dans les environs, comme vient à sonner le plus ténébreux des clairons alors que je reconnais très bien à qui peu bien appartenir ces terribles vocalises. Transcendé d’effroi, mes azurs restent figés sur mes compagnonnes alors que tout s’arrête de vibrer autour de moi.

Bouffons moments obsolètes qui s’étiolent doucement dans la résine patibulaire et fait se dégonfler ma puérile euphorie. Mon rire se casse, s’éparpille dans l’air ardent de notre bucolique chalet qui d’instinct arbore funèbre allure et s’orne d’une ambiance à glacer le sang. L’inéluctable frisson n’achevant pas encore de faire hérisser le fin duvet sur mes avant-bras, que redevient poussière le sourire absurdement goguenard  que j’arborais alors que je me précipite déjà à la porte.

J’ignore quelle bourde supplémentaire peut si ridiculement vicier le mauvais quart d’heure que passent présentement mon frère et Soraya, mais il me devient vitale de le découvrir…

• • •

Une course à obstacle qui me fait durement réaliser que je devrais arrêter de fumer et qui me donne l’impression d’avoir traversé l’espace-temps alors que mes lestes foulées m’immobilisent dans l’ombre de ma meilleure amie, @EMILY REDDICK .

- Il se passe quoi, encore ? Ma voix n’est qu’un bruissement essoufflé et ma jérémiade ne se présente que pour la forme. La lividité ruisselant sur le visage de la brune gagne rapidement mon regard aliéné : Em’, ça va pas ? Tu es aussi pâle que la lune !

Ma paume moite et tremblante embrasse doucement son épaule, mes azurs déviant avec appréhension vers l’Accueil qui sinistrement s’érige derrière elle. De l’horrible ombre qui plane et fermente entre ces quatre murs, je n’en reçois que de bien piteux cancans :

@LAYDEN  : « …et si on baissait son arme pour qu’on puisse parler calmement? »  

C’est quoi ce bordel ?!

- Em’, ça urge, trouves un moyen pour alerter les flics !

Un silence impérial retombe, me faire patience n’est pour moi qu’une fugace évidence alors qu’à pas feutrés je me rapproche du lugubre bâtiment. Une seule idée empoisonne et martèle mon esprit : sortir @SORAYA MCKENZIE  et mon frère de-là !

Pour des raisons évidentes, il est hors de question d’immerger dans ce foutoir comme un cheveu sur la soupe, privilégiant un regard circonspect au travers d’une fenêtre en-dessous de laquelle je suis accroupi et prenant le pouls véritable de la situation.

Funeste amalgame d’expressions faciales dignes de ces films expressionnistes allemands qui donnent non seulement la chair de poule, mais la basse-cour en entier alors que j’en viens à découvrir qui est la véritable menace… une jeune femme à l’œil un peu dingue qui pointe une arme sur un baraqué à l’air hagard de celui qui vient de se faire sauvagement briser le cœur et qui peine à comprendre pourquoi (@GARRETT CARPENTER). Celui qui attire mon attention, c’est le jeune homme qui sans  trouble et sans mortuaire murmure, essaie de calmer l’enjeu (@LAYDEN)

Sans provoquer une hécatombe supplémentaire, ne voulant surtout pas finir comme le macchabée sans tête ci-présent parterre, j’agrippe de mes mains le cadre de la fenêtre et traverse la lucarne avec une discrétion qui me surprend moi-même. À pas de loup, je me rapproche de ce bordel mortel, le cœur battant contre les tempes, l’estomac douloureusement noué, restant en retrait... mais paré à bondir comme un fauve sur sa proie et la désarmer avec une précision qui je l’espère bien nous sera chirurgicale…

(@AMARA - je choisis de tenter de la désarmer.)

Je m’approche de mon ami et je pose mes deux mains sur ses bras, il faut qu’il se calme tout de suite, quelqu’un qui panique, ça n’est jamais bon.

« Calme-toi Morrow ! »

Dis-je un peu plus haut que je ne l’aurais voulu mais le temps pressait et il ne fallait plus traîner par ici. J’allais l’emmener vers les autres pour les prévenir mais ce ne fut pas nécessaire, le cri strident de mon ami avait rameuté tout le monde. Et quand je disais tout le monde, c’était aussi des gens que je n’avais jamais vu de ma vie. Un vrai remue-ménage se met en route et surtout, les choses dégénèrent très rapidement. Un petit groupe arrive, dont une femme qui semble un peu hagard et un type baraqué. La femme entre à l’accueil et elle se dirige vers le cadavre sans tête.

« Ne faites pas… ! »

Je n’ai pas le temps de la prévenir qu’elle prend l’arme que possédait le cadavre et pointe son flingue sur nous. Non mais on aura tout vu ce soir, on est vraiment maudits, bordel. Le type avec elle tente de la calmer, demandant si elle le croyait coupable. Je fronce les sourcils et me tourne vers lui, me demandant pourquoi il pense ça.

« Pourquoi elle croirait que vous êtes coupable ? »

Je n’attends pas vraiment de réponses parce que comme le fait remarquer un jeune homme qui arrive après eux, il faut se calmer et baisser cette arme.

« Il a raison madame, baissez votre arme, la violence ne servira à rien ! On trouvera qui a fait ça mais calmement ! »

D’abord désarmer la femme puis, trouver qui, parmi nous, est le coupable de ce crime horrible. Alors que je tente de m’occuper de la femme avec ce jeune homme, j’aperçois rapidement Em’ qui tente de venir voir mais qui semble repartir tout aussi vite, la main sur la bouche. Je grimace intérieurement. Puis, c’est au tour de Derek de se pointer et je lui dis :

« Sors Derek, immédiatement Emmène Emily et ton frère le plus loin possible ! »

Je ne veux pas qu’il soit blessé, pas plus qu’Em’ et Hunter. Il faut qu’ils se mettent à l’abri, à trois, je savais qu’ils seraient plus à l’abri qu’ici, avec cette femme qui semblait bien être possédée… Était-ce vraiment ça ?

« Vade retro satanas ! »

Tentais-je, pour voir si la jeune réagirait. Sinon, je passerais pour une folle mais j’avais eu l’habitude dans mon jeune temps, quand j’étais chasseuse.

(AMARA – je choisis : de calmer Abigail )

Shayane avait forcé le passage pour entrer dans le chalet. La brunette avait osé casser une fenêtre. Elle en avait plus que marre. Le chalet était inaccessible. Elle trouvait l'accueil affreux car il n'y en avait pas et il fallait se débrouiller soit même... vive le séjour ! Tout le monde entrait donc et s'installait doucement, parlait. C'était là une meilleure ambiance mais soudain un cri se faisait entendre. Shay suivait Garrett qui allait voir ce qui se passait. Quel cauchemar ! Sa compagne était là avec une arme à la main et un cadavre guisait là au sol et le scénario était horrible car il n'avait plus de tête. Blackwwod avait envie de hurler mais elle choisissait de se contenir. Des personnes étaient déjà sur place.

- On peut discuter non ? Elle soutenait ceux qui calmaient la jeune femme. Tous tentaient quelque chose. C'était courageux et le comportement de Abigaïl était incompréhensible... Shayane avait réellement peur de la suite. Elle ne savait pas ce qui se tramait dans la tête de cette fille. Elle paraissait possédée.


(@AMARA - je choisis de calmer Abigaïl)

Des vacances ? Un vrai désastre, oui.

Elle était à blâmer, elle aussi. Partir avec ces trois énergumènes et espérer que tout se passe sans accroc ? Un doux rêve, qu'elle n'avait pu caresser qu'à peine quelques heures. Entre les bourdes de Layden, la folie de Lazarus et l'inconscience d'Autumn ... une chance pour eux que les terriens soient lents à la détente. Voler jusqu'à la barque, sérieusement. Si l'un d'entre eux avait regardé dans sa direction à ce moment précis, c'en était fini de leur couverture. Heureusement qu'une tête coupée peut faire oublier n'importe quoi. Qui l'eût cru ? La décapitation peut être source de soulagement. D'un autre côté, éprouver de la reconnaissance pour l'inconnu ayant eu l'idée saugrenue de décapiter une personne pour offrir à sa tête un ultime voyage maritime au fond d'une barque est l'énième preuve que ces vacances ont pris une tournure vraiment, vraiment insensée.

Persuadée que, vraiment, ça ne pourrait pas être pire, Silena est rapidement contredite par un cri d'orfraie qui lui écorche les tympans. Elle n'a pas signé pour ça ; les cris, les meurtres, le spectacle navrant de Nandrew et Lazarus se tournant autour avec toute la délicatesse de mâles en rut, le QI au rabais de ses compagnons qui semblent s'échiner à ne pas comprendre le sens du mot « discrétion ». Elle, c'était la tranquillité qu'elle recherchait. Le calme. La paix. La détente. Maintenant, elle regrette presque de n'être pas en train de travailler. La perfidie d'une ironie qui la transperce de dépit lui laisse fiel et amertume en travers de la gorge alors qu'elle emboîte le pas à Layden et découvre, en même temps que lui, le sinistre spectacle d'un cadavre mutilé à la nuque. L'heureux propriétaire de leur tête abandonnée en pleine mer. « maintenant on sait où est le reste de son corps » Évidence à laquelle ses colocataires avaient tous du se rendre. Pas plus rassurante qu'intrigante, à vrai dire. « pourquoi prendre la peine de couper une tête si c'est pour la déposer dans une barque à quelques mètres ? vraiment, on a vu plus utile comme dépense d'énergie » constate t-elle, désappointée, avant de remarquer enfin l'hystérique menaçant l'assemblée d'une arme que la main du hasard se plaît à faire virevolter de cible en cible. Elle reconnaît quelques unes des personnes présentes, se souvient de leur détour nocturne à Magnolia Light lors de cette nuit mémorable qu'elle espère placée sous le signe d'un mauvais rêve. Les terriens gèrent mal les réalités qui ne sont pas les leurs et, à en voir la couleur déserter le visage de certains, les meurtres se font plus rares ici qu'à Elvendyr. Aussi, c'est Layden - habitué, elle le sait, à ce genre de spectacle macabre - qui prend les devants. Confiante en ses capacités, elle agrippe néanmoins son épaule, le prévenant de faire un pas de plus. « ne t'en mêle pas. tu ne peux pas utiliser tes pouvoirs ici, et une blessure par balle ne se soigne pas en simulant un massage cardiaque. » murmure t-elle. Ses bonnes intentions, il peut les dispenser à distance raisonnable, comme le font présentement les terriens les plus - ou moins - avisés. « si vous pensez que le tueur va se désigner sous la menace d'une arme, vous allez attendre longtemps » ajoute t-elle à son tour, excédée. Ce petit manège est une perte de temps monumentale. « je ne sais pas comment vous résolvez les meurtres ici, mais généralement, avant de trouver le coupable, il faut le chercher.  »

(@AMARA - je choisis de calmer Abigaïl)
(sort of)

The Final Countdown.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Le Chaos avec un grand et rutilant K, mesdames et messieurs.
Ce qui se déroule sous nos mirettes déphasées, c’est un chaos avec un grand K.
Une tête coupée. Les restes de son corps, gisant là sur le sol, auréolé d’une répugnante mare de sang, ne semble plus préoccuper la foule acculée alentour. À tout dire, il ne se fait plus aussi évident de s’en embarrasser ou s’en émouvoir. Je ne sais pas pour vous, les preux, mais lorsqu’une terrienne vous braque sous le pif, le canon d’une arme à feu, comme par magie, l’attention est si rapidement portée sur ce genre de phénomène.

Miraculeusement silencieux, les lippes scellées comme une carpe, traversé par la foudre d’un effroi fracassant, je n’ai pour seul et unique reflexe de venir me blottir tout creux sur le flanc de mon adonis ténébreux, (@Nandrew Hasek )… qui pour avoir fait preuve de vaillance et courage un peu plus tôt, éveille en mon for intérieur un sentiment de sécurité absolu et inébranlable. Paluche plaquée sur les muscles découpés au couteau de sa poitrine de mâle alpha, mon regard à semi désinvolte, à semi inquiet, se pose sur les nuques de Layden et Silena qui, emprunts d’un sang-froid non ignoré, mais tout de même impressionnant, décident de prendre les devants pour tenter de résonner Abby-Chérie…

Assister à pareille mésaventure agite entre les cloisons de mon crâne, une idée qui au départ me semble totalement grotesque, mais qui peu à peu semble faire son petit bonhomme de chemin. À l’écart, en compagnie de mon beau Nandrew, j’en profite pour lui murmurer à l’oreille :

- Ici, sur Terre, vous devez avoir un système de protection. Des gardes. Des justiciers masqués. Ou que sais-je. Je crois qu’il serait bon pour nous, de trouver un moyen pour alerter ces personnes d’autorité.

Car, ô grande surprise, je ne veux pas mourir ! Songeur, je me souviens que notre métisse nationale nous a affirmé plus tôt que nous n’avions pas de « réseau »… bien que je ne sache pas ce que cela signifie vraiment, je me dis que ça ne peut pas nous faire de mal de tenter de le trouver pour lâcher un SOS de circonstance. Mais l’ombre continu de planer sur nos têtes et l’irréfléchis que je peux être en vient à penser à une solution drastique pour au moins tenter de la désarmer… jamais mon don de membres détachables m’a semblé être le plus utile et nécessaire !

Nandrew est un grand baraqué, donc ma petite personne peut se cacher derrière-lui sans aucun problème ! Ce que je fais à la seconde qui suit, lui soufflant au passage :

- Ne bouge pas d’un poil de barbe, mon grand. Il y a un petit quelque chose de secret que j’aimerais tenter…

À l’avertissement, ma main gauche agrippe le poignet de ma main droite et à l’effigie d’un bouchon de champagne, je fais sauter ladite main du reste de mon bras. Ma paluche, ravie de son autonomie, ne tarde pas à rebondir sur le sol et à s’activer les doigts pour tournoyer dans tous les sens. À l’allure de son propriétaire de chien qui s’adresse à sa boule de poils, je l’encourage d’un murmure à :

- Vas chercher le fusil. Ouais, c’est ça, va chercher le fusil. Bonne fille. Bonne main. Vas chercher !  

Ma main galope entre les jambes de tout le monde et ne tarde pas à sauter sur le pied et escalader la jambe de celle qui nous tient en joue.


(@AMARA  - je choisis de tenter de la désarmer.)

untildawn

ÉVÉNEMENT MULTIJOUEUR

Suite au cri de Hunter Morrow, tous les autres clients du petit lotissement semblèrent rejoindre le lieu du crime. Quelle chance, le plaisir arrivait enfin. Je voyais tout le monde qui semblait vouloir calmer la crise de panique que nous faisait Abigail Jenkins - enfin... tout ça n'était dût qu'au contrôle que l'un des spectres des baraquements. Lorsque Soraya tenta des paroles satanique pour extirper le spectre de son corps, cette dernière sourit. Un sourire noir et ténébreux.

- "Venator, vos can prohibere et rem cogito nobis?" Dit Abigail en latin - parole qui se traduisait par (Chasseuse, tu crois vraiment pouvoir nous arrêter ?). Ses yeux devinrent avide. Elle fixait son mari qui semblait vouloir la calmer par de douce parole.
- "Ce n'est pas de cette manière que vous tous, arriverez à me faire gober vos histoires. Quelqu'un s'amuse avec nous. Et le coupable se trouve à être ici, parmi nous ! Dit-elle en ayant remarqué la main de Lazarus - détaché de son corps - qui la rejoint. Secouant la jambe, la main tomba à ses pieds. Sans attendre, elle avance d'un pas lourd pour lui pulvériser la paume agitée du revers de son talon. Cette petite scène fut inaperçu de la plupart des gens, tous rivé sur elle et son arme à feu.

- "Vous allez tous payé pour ce que vous nous avez fait" Rajouta-t-elle. C'est à ce moment que les yeux de Rory Chavez, Galadriel Reid, Bridget Henderson, Sionhan Marshall, Raphaelle, Maddox et Majandra Davenport tournèrent au noir. Abigail claque des doigts et aussitôt, les spectres qui possédèrent ses corps utilisèrent leurs invisibilités pour disparaître. (Ils conduirent ainsi leurs corps inertes dans la grotte situé à quelques pas des lotissements... la grotte où les travailleurs furent piégés durant plus de 40 annnées.)

- "Adieu mon amour." Dit Abigail, avant que ses propres yeux changèrent également au noir pour disparaître à son tour, laissant l'arme tomber au sol.  

joueurs concernés

LES PROCHAINS POSTEURS un choix s’impose à vous. Est-ce que vous choisissez de :

(récupérer l'arme à feu pour se défendre - attention, le Butterfly Effect se termine lorsqu'un premier personnage attrape l'arme en question)

ou il serait préférable d’opter pour cette option

(ne pas prendre l'arme à feu)

N’oubliez pas que vos actions sont d’une impotence capitale et apportent une évolution sérieuse à votre Histoire. Restez scrupuleux avec cette décision.  

Et surtout bonne chance ! (Le choix majoritaire emportera sur la décision à prendre).

Quand Derek Morrow demandait ce qui se tramait, Emily restait incapable de dire un seul mot. La vision qu'elle venait d'avoir lui rappelé de sales souvenirs. A l'époque, elle avait vu autant de sang autour du cadavre de son petit-ami. Alors, il lui fallait exorciser cela en vomissant à l'extérieur. Red se sentait mal, patraque comme jamais. La brunette ne relevait pas la totalité de la gravité de la situation. Elle ne prêtait pas attention à la femme armée, pas tout de suite... .

Impossible d'empêcher les autres de rentrer. En revenant au niveau de l'accueil, la réalité apparaissait aux yeux de la propriétaire de l'Alabama Bar. De plus, Derek hurlait. Il voulait que son amie prévienne la police. McKenzie exigeait autre chose. Proche de l'entrée, Emily s'éclipsait. Il fallait qu'elle réussisse sa mission. Était-il possible de joindre quelqu'un ? Pas avec son portable, le réseau merdait. Il y avait sûrement un téléphone fixe dans chacun des chalets. Le temps pressait : une femme était armée et elle allait peut-être faire des victimes.

Arrivée dans le premier chalet disponible et ouvert, elle se dépêchait de trouver un téléphone fixe. Bien évidemment, une fois cette mission réalisée, Em' s'apercevait que rien ne fonctionnait. Que faire ? Rejoindre les autres ? Tester un autre chalet ? Reddick userait de sa force hors du commun donc elle préférait retrouver Derek et Soraya. Elle s'exécutait.

(@AMARA  - je choisis de ne pas prendre l'arme à feu.)

Shayane se trouvait, avec d'autres, en pleine scène de film... C'était horrible. L'envie de pleurer, hurler, s'érnever la démangeait mais elle restait là à tenter de calmer la jeune femme, comme beaucoup. La belle Abigaïl, d'un coup, se mettait à parler en latin sûrement. C'était là que la brune se mettait à réfléchir et à traduire. La bibliothécaire avait une folle mémoire et elle ne regrettait, actuellement pas ses cours de latin pris quand elle était plus jeune, qui lui servaient aujourd'hui. Elle avait peut-être fini plus tard que d'autres à l'école mais là elle était utile et se sentait fière.

- Chasseuse, tu crois vraiment pouvoir nous arrêter ? Voilà ce qu'elle raconte. Je n'y comprends plus rien. Abi, tu es possédée ou quoi ? Arrête ça ! Mais pourquoi tu parles comme ça. A qui parles-tu ? Tu nous fais peur ! Je ne comprends rien, qui comprends ? Garrett ? La jeune femme continuait son speech... C'était fort! C'était une vengeance. Elle allait loin et se mettait à faire l'impensable. L'arme tombait au sol. C'était dangereux. Shayane n'osait pas la ramasser. Elle était choquée et se figeait un instant. Quelques larmes perlaient ses joues. Elle avait peur et l'envie d'être ailleurs. Elle regrettait tant d'être venue... Blackwood ne savait plus quoi faire. Garrett semblait désemparé. Shay choisissait de rester prêt de lui.

- Garrett, je suis désolée... Je... Les mots lui manquaient.

Je n’en revenais pas. Un homme avait été décapité.. ici à Revealdown. Je savais qu’il se tramait continuellement des drames – et ça depuis des années dans notre petit patelin, mais sous mes yeux, de la sorte, c’était trop pour moi. Je me tournais vers @Soraya McKenzie qui tentait de me résonner, puis rapidement, mon hurlement semblait avoir ramené tous les autres clients du lotissement. Et merde… pensais-je en soupirant. Je vis mon frère, Emily, même @Layden, Majandra. Bref, pas uniquement des gens que j’appréciais. Rapidement, la femme du mec fortuné se jetait sur le cadavre pour y ramasser l’arme et se mit à menacer tout le monde. J’arque un sourcil un peu surpris. Soraya était de la police, elle devait pouvoir la calmer, mais malgré tout, rien ne changeait. Elle devint de plus en plus étrange et menaçante. « Putain calme toi l’idiote, tu as mangé quoi pour déjeuner …. » Je pourrais bien dire que nous étions tous innocent, mais je savais que c’était faux. J’observais le regard de tous. « Et si je devrais pointer du doigt un coupable…. » Subtilement, mon doigt allait en directement de @Emily Reddick, mais je prenais la chose avec une dose d’humour un peu noir. Je me mordillais les lèvres lorsque je vis les yeux de plusieurs personnes sombrer. Je pousse un petit cri de nouveau par surprise. « Maj… » C’était tout de même mon amie d’enfance, mon ex-fiancée… elle ne méritait pas ça. J’avance d’un pas pour aller la rejoindre – voir la sauver, sauf qu’elle disparue accompagné d’une partie des autres participants dont ma cousine Bridget. « Non, mais là, c’est pas drôle putain de merde, on arrête de jouer ! Vous, vous avez du fric hein ! » Pointais-je @Garrett Carpenter, le nouveau magnat de l’immobilier qui avait fait construire un hôtel luxueux sur la jetée. « Vous avez tout financer pour nous flanquer une peur bleue, vous avez gagné, c’est beau, on a tous eu peur, on s’est amusé, maintenant… c’est terminé de jouer d’accord. » Je cherchais d’autres regards approbateurs pour me suivre dans mes idées. @Shayane Blackwood était là pour traduire les paroles de la possédée, rien de rassurant… « Et depuis quand tu parles Latin Shay ? » Lui demandais-je intrigué. Je me demandais si ce coup monté n’était pas centré sur ma personne – l’accident en arrivant, le cerf sur la route, la valise disparue, puis cette mascarade…..

untildawn

ÉVÉNEMENT MULTIJOUEUR

Le soleil venait de se coucher et la noirceur commençait à atteindre le secteur. On entendit même un loup hurler. Tout devenait de plus en plus inquiétant soudainement. Bien que l'électricité était existante sur le site et qu'il y avait des lampadaires et des lumières un peu partout, cela ne dura pas vu qu'une panne fit couper la totalité de l'énergie électrique du site en entier.

The Final Countdown.

♫♪♫
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Tsé, quand les événements s’enchaînent, les preux, et que soudain vous vous sentez légèrement à côté de vos pompes ? Pour ma part, ce ne sont pas seulement les pompes, mais les chaussettes qui défilent AH ET POURQUOI PAS LE RESTE DE MES FRINGUES !? Je suis hors. De moi. Hors de ça. Hors de tout. J’observe la débandade infernale, sans nécessairement la regarder.

Le Bête.
La belle.
Le flingue.
Le…euh... what the duck est ce latin ?
Les superstitions religieuses.
Force du Mal.
Force surnaturelle.
Appelle au drame.
Funeste étendard.
Poudre d’escampette.
Le flingue qui se fait la malle.  
Un qui gueule.
Un qui chouine.
Des accusations fusées de la bouche d'un gars qui, ma foi, s'avère être plus énergumène que moi.

Ces visions ne restent que d’insignifiantes informations que mon cerveau entasse là, perdues à quelque part entre l’abrutissement et le dépaysement. Nous y voilà donc. Où, ça ? Quand, ça !? Comment, ça ? Surtout, pourquoi, ça ?! Vous savez quoi, les preux ? J’en sais fichtrement rien. J’ai envie de m’auto balancer mon poing dans la gueule, pour ne serait-ce que vainement m’arracher de cet état de léthargie fangeuse qui s’agglutine à tous les recoins de mon esprit, dont l’opacité présentement emprunte des allures de goudron. Englué. Sidéré. Paralysé. Je. Ne. Peux. Pas. Je ne peux pas me foutre un coup poing dans la gueule, pour la simple et bonne raison que parce que… J’AI PLUS DE MAIN ! Se flageller à coup de moignon, ça pue du bid’ et c’est grotesque (se battre à coup de moignon, c’est grotesque, pas puer du bid’, hin ? Parce que puer du bid’, ça, c’est juste dégueulasse !) M’enfin, le silence ce fut et la vache hurla :

- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!! que je m’égosille enfin, agrippant mon poignet désormais décapité de ma main valide et m’écroulant à genoux parterre. L’air très dramatique. Aussi dramatique que les amputées de la guerre des 30 jours…

Mes sentinelles non de givre, mais de glaises dégoulinantes, cherchent et retrouvent enfin ma pauvre main qui agonise et frémis dans son coin. Elle ne ressemble à rien, la pauvre…. Si ce n’est qu’à une araignée moribonde et souffreteuse qui vient de recevoir la savate de sa fin de vie. Minable, imperméable à la détresse de mes comparses de malheur, j’entame mon chemin de croix, m’écorchant les rotules sur le sol, paré à récupérer cette brave combattante. Ô, illustre Denise. Déesse me moi-même. Tendre compagne de sa soeur jumelle, Alphonsine de Gauche.

Mais lorsque ma main valide se tend piteusement vers la jumelle…
Et bah tout s’éteint.
Nuit noire. Nuit d’encre.
Nuit d’un noir total.

- Nom d’un p’tit bonhomme, mais qui a soufflé sur le soleil et qui a posé son trou de balle sur la lune ?!

Que dalle. Je vois que dalle.
Denise, ma puce, mais où est-ce que tu te caches ?
Viens, viens voir papa !
Et qu'est-ce que cette chose métallique que je viens tout juste d’effleurer du bouts des doigts ?!

Nous.
Pas je.
Nous.

Un choix de pronom intéressant ; révélateur, même. Les promesses de représailles ne sont pas celles d'Abigail et, dans l'harmonie de sa voix, le concert d'autres tambourine. Dépossédée de son libre-arbitre, mutilée d'une enveloppe charnelle qui devient vaisseau de malice, agent d'un châtiment qui ignore ses coupables, elle n'est plus. Elle est eux.

Spectres.
Lutins de l'ombre.
Vengeurs aux yeux de jais.

Ils jouent. Disparaissent dans l'éther, hantent dans l'invisible. Ils veulent une revanche dont elle ignore les revers et aboutissants, emportent en son nom d'autres victimes qui, d'un même élan, s'évanouissent dans le néant. Probablement encore en vie, mais pour combien de temps ? Contrariée, Silena jette un regard alentour - constate, avec un brin de compassion, la détresse, la colère, l'impuissance défiler sur cette pléiade de portraits stupéfiés, épeurés. Ils sont humains. Ignorants. Captifs de leurs certitudes millénaires, calfeutrés derrière leurs œillères pour ne pas voir une réalité qui bouleverserait leurs croyances. Ils ne veulent pas la vérité. Ils veulent le confort. Mais le confort, ce soir, ils devront s'en passer.

Contemplant, avec un brin d'effarement, @Hunter Morrow jeter son dévolu sur un @Garrett Carpenter qu'elle devine aussi perdu que ses confrères - en témoigne l'air hagard et désemparé empoignant ses traits burinés par l'incompréhension -  Silena coupe court à son élan. « votre amie est, selon toute vraisemblance, possédée ». Il n'est plus temps de mentir - peut-être, encore, d'affabuler, de moduler une vérité encore trop crue. Il n'y a pas d'explication plausible pour justifier le changement et la disparition de cette Abigail et, plutôt que de se perdre en élucidations douteuses, Silena préfère prendre les devants. Après tout, l'imagination terrienne doit pouvoir se permettre d'échafauder quelques théories surnaturelles sans se confondre dans la peur de l'inconnu. « L'argent permet de faire beaucoup de choses, mais pas de disparaître instantanément. Ça paraît probablement insensé mais il n'y a qu'une explication, et elle est loin d'être rationnelle » Elle se tourne vers  @Shayane Blackwood, tremblante, terrifiée, et repose sur son épaule une main amicale « pour ce que ça vaut, je suis certaine que ton amie est toujours là, quelque part. Vivante. » L'espoir fait vivre, non ?

Un mouvement à la périphérie de sa vision l'écarte de la grande brune et attire son regard, qui inévitablement s'échoue sur le triste spectacle d'un @Lazarus rampant jusqu'à l'endroit où se tenait le spectre quelques minutes auparavant. Ses iris caféinés virevoltent de l'énergumène à sa dextre amochée pour mieux se fixer sur l'arme, libérée de tout maître, et désormais à portée de main. No fucking way. Laisser ce cinglé avec une arme reviendrait à confier un lance-flamme à un pyromane. Il finirait probablement par tuer quelqu'un. Elle s'approche d'un pas vif mais, à peine est-elle arrivée à la hauteur de l'amputé mélodramatique que les lumières vacillent et s'éteignent, laissant le voile de la nuit recouvrir absolument tout, y compris son précieux butin. Un mauvais présage, certes, mais qui ne l'empêche pas de poser genou à terre pour mieux chercher à tâtons cette fameuse arme qui, en aucune façon, ne devrait finir entre les mains de ce gosse de cinq ans. Ses doigts effleurent quelque chose qu'ils auraient préféré ne pas effleurer, chose qu'elle identifie rapidement comme la main perdue de Lazarus. Well. At least that's something. « Lazarus ... » commence t-elle, un sourire intimement mesquin déridant la commissure de ses lippes pour mieux accompagner ses inflexions à la fois sirupeuses et sinistres  « si tu tiens un jour à revoir ta précieuse main ... je te conseille de me livrer cette arme. et, si jamais une idée farfelue traversait ton esprit - dieu sait qu'il n'en manque pas -, souviens-toi que j'ai tous les instruments disponibles pour la disséquer ou la soulager de quelques doigts »

Blackwood riait et expliquait rapidement à Hunter qu'à l'école elle avait fait latin, qu'elle perdait son temps en cours pendant que lui faisait sûrement des bêtises comme beaucoup de jeunes. Elle faisait partie des studieux. Cela lui servait à être une ennuyeuse bibliothécaire maintenant. Elle arrivait à faire un peu d'humour.  La réaction du bel homme la détendait mine de rien. Shayane était quand même perdue et très mal car ce qui venait de se passer la choquait. C'était une scène horrible. La situation la dépassait, comme tous apparemment. Une femme la soutenait gentiment en lui posant la main sur l'épaule et en lui disant deux,trois mots qui se voulaient être rassurants. Elle lui souriait amicalement et se sentait prête à affronter la situation mais... nouveau coup dur ! Plus de lumière ! La brunette hurlait. Mais comment on va faire ? Je veux rentrer chez moi. On va pas rester là, si ? C'est un gag ? Elle se trouvait bête car elle se laissait envahir par la surprise, la peur, le stress. Elle avait peur que Abi se relève et tue tout le monde... ou qu'une autre personne s'y mette. Un cri de loup se faisait entendre. Le cauchemar continuait de plus belle...

Telling Ghosts.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

À l’ombre dissident de l’appel, de ce souffle récalcitrant, qui n’aura jamais eu le temps de s’extirper de mes poumons enflammés, misérable, dans la peur, alors qu’en moi grandi l’émoi délétère et à la fois vénère. Je devrais bouger. J’aurais dû bouger. Tenter quelque chose. Faire, quelque chose. Mais l’effarement se fait sournoise, se veut pantoise, à la fois grivoise, avec ses liens de fer qui m’immobilisent comme le plus bécasse des lobotomisés alors que sous nos yeux effarés, elles s’en sont allées.

Bridget. Majandra.
Et les autres.  

Le spectre de leurs figures, égale à ces images que l’on dessine sur le sable, mais qui doucement s’effacent et se meurent à l’approche des vagues. Échoué là sur la berge oxydée de nos malheurs, je les ai regardé se dissoudre et se perde au cœur d’effroyables placidités… horizon où ne se délie au loin que pénombre blasphématoire. Mutin, dans mon silence, de cet adieu que je ne peux leur allouer, je regarde le vide qu’elles laissent, pour mieux sentir la détresse qui nous bouleverse. De cette jeune femme, comme possédée, tantôt armée, il ne reste désormais d’elle, que sa rumeur et sa mort, cruellement offerte comme ultime caresse à son homme et cette amie. Quant est-il de vous deux ?

Bridget. Majandra.
Que dois-je pressentir, de vos consciences humaines, qui, je le sens, palpitent encore dans l’air et nous soulève dans l’éther ces relents meurtrières ? Où êtes-vous ?
Une vérité voilée. Que je ne peux accepter.
Je ne peux exprimer l’inexprimable. Narrer l’inénarrable.

Et mes murs émotionnels s’écroulent, explosent, à la voix de Hunter qui pour une fois de plus s’enlise dans les magmas d’un délire inutile et qui inévitablement immolera ce pauvre veuf qui n’a absolument rien demander…

- Hunter ! que je ne peux m’empêcher d’exclamer, la voix inondée de reproche et de rancœur, à l’égard de son manque de respect et pour l’amour du ciel, mais d’où il peut nous sortir pareilles hypothèses ?

C’est pas un reality show…
Les paroles que prononce la brune (@SILENA ), cela délie en mon esprit, des formes tentaculaires, comme mille et une sombres veines, qui palpitent sous mes chairs, pour mieux agiter mon tumulte intérieur. Ce calvaire est vrai.
Expliquer l’inexplicable.

À la lumière de cette révélation, quelque chose se réveille.
Quelque chose s’émerveille.
Et les ténèbres se révèlent.
Il n’y a plus d’électricité.
How convenient is that ?
Et le hurlement de ce loup, qui est là pour redorer notre sympathique séjour au cœur des bois et me faire connaitre au sens propre l’illustre fable du petit chaperon rouge.

- Rester ici ? Ah, bah ouais, pourquoi pas ! Qui se porte volontaire pour aller chercher de quoi se faire un chaleureux petit feu de camp !? Il n’y a pas quelqu’un qui a de la guimauve, par hasard ?

Je vais péter un câble. Je le sens.
Je ne suis pas d’humeur.
En vérité, est-ce qu’il y a une humeur à laquelle se travestir, pour ça ?

Mais l’idée du feu de camp n’est pas conne. T’en qu’à avoir la tête dans le trou du cul du monde, aussi bien s’y acclimater et rendre le tout plus….sur-vivable.
Téméraire, je m’approche de la lisière de la forêt, pour attraper de contre le sol, une branche d’arbre suffisamment assez large, pour que je puisse m’en faire une torche, à l’aide d’un bout de tissu que je viens tout juste de déchirer de contre mon flanc. RIP mon tee-shirt de Guns N' Roses.  

Et d’un coup de Zippo, nous voilà rappelés à l’époque de l’âge de pierre.
Flambeau dans une main, j’essaie de lire au travers le jeu des ombres et d’éblouir un instant les profondeurs de la forêt, en proie à un détail qui m’a échappé, tout à l’heure : un loup a hurlé.
Est-ce qu’on doit prononcer tout de suite le « oh mon dieu, mère-grand, mais comme vous avez de grandes dents ? »

Putain, mais il est où ce flingue ?

« me livrer cette arme... »

Shiiit.

Après tout ces déboires, qui aurait cru que la situation puisse empirer... et encore... à ce stade, aucun d'entre nous n'étaient près de se douter que nous n'en étions qu'aux prémices de cette longue descente aux enfer, qui nous pousseraient immanquablement dans nos retranchements les plus obscurs.

Un malaise.
Une noyade.
Une tête tranchée abandonnée dans une barque.
Aucun réseau disponible.


C'était loin d'être les vacances de rêve promis dans le pamphlet. Et moi qui craignais de me heurter à la monotonie d'un long weekend assommant, me voilà servit! Pendant que je gardais un œil avisé sur le miraculé tout droit extirpé des profondeurs du lac, le reste de notre bande s'affairaient à remballer leurs affaires, en vue de se diriger vers l'accueil pour relater l'horrible drame... Et, sans le mentionner à haute voix, j'espérais également avoir accès à une ligne fixe pour contacter les secours. Les cas comme celui de Layden sont généralement surveillés étroitement à l'hôpital durant au moins quatre heures, afin d'écarter les risques de noyades sèches pouvant survenir dans les heures suivant l'accident.

Mes plans finement calculés s'envolent soudainement en fumé, lorsque mon esprit est alerté par un cri strident s'élevant d'entre les feuillus. Un silence de mort s'en suit, pendant lequel notre groupe s'échange des regards qui reflètent l'inquiétude, qui nous habite tous à différent degrés. Nous ne mettons pas plus de temps avant de nous élancer au secours de cette personne visiblement en mauvaise posture.

J'étais loin de me douter que le cri de détresse proviendrait de Hunter Morrow, mon ex beau-frère et ex-fiancé de Majandra... et encore plus loin de me douter que nous nous retrouverions mis en joue sous le canon d'une arme à feu. Décidément la situation ne s'améliore pas! Figé sur place, plus personne n'ose bouger le moindre muscle. Et pourtant, je fais deux pas prudents sur le côté, pour me rapprocher de ma meilleure amie et glisser mon bras autour du sien dans un geste qui se veut rassurant, pendant que tous tentent de calmer la jeune femme qui nous menace. Elle semble franchement désorienté et accuse sans scrupule notre groupe (qui s'est maintenant agrandit) de dissimuler le meurtrier du pauvre homme sans tête qui gît par terre. Puis, comme si la situation n'était pas déjà suffisamment insolite, voilà que l'homme à la longue tignasse que j'avais généreusement enduit de crème solaire tout à l'heure @Lazarus, s'engage dans un drôle de discours... se questionnant sur les systèmes de sécurités Terriens. Je fronce les sourcils en le dévisageant d'un drôle d'air, me demandant si c'est une autre facette de son humour pour le moins singulière. Mais je n'ai pas le temps de croiser son regard, car il sort bien vite de mon champs de vision, disparaissant plutôt derrière la silhouette imposante de @Nandrew Hasek.

C'est alors que des mots latins sont échangés dans la plus grande incompréhension, jusqu'à ce qu'une fille du groupe (@Shayane Blackwood) leur offre la soit-disant traduction: "chasseuse, tu crois vraiment pouvoir nous arrêter"... en fait, non... l’incompréhension demeure palpable.


"vous allez tous payer pour ce que vous nous avez fait"


Nous menaça-t-elle d'un ton glacial qui vint soulever le duvet de ma nuque d'un long frisson d'effrois. S'apprêtait-elle faire feux? Mes pensées courraient plus vite que les secondes. Et si je me plaçais devant Majandra au bon moment, pourrait-elle être épargnée par les coups de feu? Si seulement nous avions un accès au réseau, l'un de nous aurait pu alerté la police... bien que cela n'aurait été d'aucun seccours, car il m'apparaît évident que les secours n'arriverait pas à temps. À moins de gagner du temps... Soudain, suite aux menaces de la jeune femme, le regard de certain individus de notre groupe devint d'un noir d'encre impénétrable.


- MAJANDRA!!! Hurlé-je en attrapant ma meilleure amie par les épaules après avoir remarqué ses pupilles anormales. Son visage est inexpressif, voir absent et sa peau aussi froide que celle d'un cadavre. En tant que médecin, je n'ai jamais observé cela. J'attrape son visage entre mes mains. Majandra... hé, c'est moi, Nell, parles-moi, je suis là... Mais au même moment son enveloppe corporelle s'évapore à la manière d'un mirage qui n'aurait jamais existé. Mes doigts se replient et frôlent l'endroit où se trouvaient son visage à l'instant. Elle à disparue! Elle était là... et elle a disparue.


C'est... non, c'est impossible!


L'air horrifiée, je me retourne pour constater à travers la brume larmoyante qui obstrue ma vision, qu'elle n'est pas la seule à s'être volatilisé. Celle qui nous menaçait de son arme s'est également évanouie dans la nature, de même que tout ceux dont les yeux avaient tournés au noir. @Hunter Morrow dirige immédiatement le blâme vers un homme dans la cinquantaine. Il l'accuse d'avoir financé cette mascarade. Ce que @Silena s'empresse de réfuter en amenant plutôt la thèse de la possession. Aussitôt, mon esprit cartésien de chirurgienne se ferme à cette éventualité grotesque. Je fronce les sourcils en proie à l'incompréhension et aux doutes qui me talonnent. Je ne trouve aucune explication valable. La logique m'a quitté, j'ai l'impression d'être une quoquille vide à qui on a arraché la raison.

Et comme si ce n'était pas suffisamment chaotique, tout à coup la noirceur d'une panne de courant nous submerge comme une vague tangible, nous plongeant dans l'obscurité la plus totale. Un hurlement lupin ne manque pas de créer l'émois à travers le groupe déjà en proie à l'agitation. Je glisse aussitôt ma main dans mon sac à la recherche de mon portable, farfouillant à l'aveuglette entre les nombreux items qu'il contient. Je mets enfin la main dessus, exactement au même moment où une lueur vacillante s'approche de nous. En levant la tête, je suis soulagée de découvrir le visage de @Derek Morrow éclairé par la flamme orangé siégeant au sommet d'une torche soigneusement improvisée.


- Derek...? Mes paroles ne sont qu'un faible souffle. Un soupire renfermant un assemblage de lettres qui me procure un immense soulagement. Je bataille avec l'envie d'aller à sa rencontre pour le serrer dans mes bras, comme je l'aurais fait, tout naturellement, en temps normale... mais j'imagine que ce serait inconvenant au vue de notre récent statue de couple divorcé. Je m'éclaircis la voix, pour éviter qu'elle ne tremble sous l'émotions. Mais d'où tu sors!?

Comme si c'était le plus grand mystère qu'il nous faille élucider...

C'est un peu ironique quand on pense à ce qu'on vient de vivre. On dirait la trame d'un de ces films d'horreurs (toujours tellement prévisibles) que nous aimions tant regarder ensemble autre fois. Qui plus est, j'ai toujours eu un mesquin plaisir à me moquer des films aux thèmes de fantômes ou encore de possessions, presque aussi absurdes que ceux de morts-vivants avides de cervelles fraîches. En d'autre circonstances, j'aurais surement aimé être capable de croire aux esprits... en quelque chose qui nous dépasse après la mort. Ça m'aurait peut-être aidé à traverser certain drames avec une certaine profondeur sécurisante... mais je n'y arrive pas. La mort c'est la fin du voyage. Tout simplement et abruptement. Et pourtant, malgré mes fondements solides, je demeure perplexe face à ce que nous venons de vivre... on ne peut pas tout simplement disparaître. C'est impossible. Elle doit bien être quelque part... Majandra. Je rassemble mon courage et tente de me ressaisir. Mon amie à besoin de moi!


Sans perdre plus de temps, j'active la fonction "lampe de poche" de mon téléphone. La lumière froide et bleuté de mon appareil se mélange à la chaleureuse carté de la torche de Derek et offre au reste du groupe un plus grand panoramique visuel. Je pivote et croise des visages apeurés, désorientés, confus... jusqu'à ce que le halo s'arrête sur deux individus à quatre pattes (@Lazarus & @Silena") se chamaillant tout près du corps décapité.


- Mais qu'est-ce que vous fabriquez? Dis-je en m'approchant lentement des deux individus. Ne touchez à rien, il faut tout laisser en place pour que les policiers puissent faire correctement leur enquête... OH! Qu'est-ce qui est arrivé à ta main!!? Lancé-je horrifiée en remarquant le bras de @Lazarus dépourvu de sa main. Mon âme de médecin prends de dessus. Me voilà à son chevet, prêt à le calmer. Ma main fouille déjà dans mon sac pour en extirper ma serviette en vue de m'en servir comme compresse... mais je capte rapidement que quelque chose cloche! Pas de sang, pas de plainte... juste un moignon là où devrais théoriquement se trouver la main de l'homme. Comment tu t'es fait ça? Demandé-je l'air perplexe. Ça fait mal? Tu me laisse examiner un peu ta plaie Dis-je en étudiant son visage qui ne trahit aucune expression de douleur. Encore là, il se pourrait que l'adrénaline lui permette de surmonter la douleur... mais l'absence de sang ne s'explique pas.


Dois-je vraiment être surprise....
Après tout ce que nous venons de traverser!!?
D'une certaine façon, je devrais être soulagé... au moins il ne se vide pas de son sang!

Silena mettait en garde Layden quant à son intérêt à intervenir. En effet, Layden connaissait que trop bien ce genre de situation et il n'avait pas froid au yeux. C'est pourquoi il n'avait pas hésiter à essayer de calmer Abigail comme le faisait Garrett. Tous était regroupé autour d'Abigail et du corps sans tête allongé au sol.

- On peut discuter non ?, suggéra Shayane à Abigail.
- Si vous pensez que le tueur va se désigner sous la menace d'une arme, vous allez attendre longtemps. Je ne sais pas comment vous résolvez les meurtres ici, mais généralement, avant de trouver le coupable, il faut le chercher, affirma Silena.

Après avoir suggérer à Emily d'appeler les flics, Derek se joignirent au groupe à l’extérieur en toute discrétion, restant en retrait.

- Sors Derek, immédiatement. Emmène Emily et ton frère le plus loin possible!, murmura Soraya à Derek.

Emily s'éclipsait subtilement dans le premier chalet disponible et ouvert pour trouver une ligne fixe. Assistant à la scène, Nell fait deux pas prudents sur le côté, pour se rapprocher de Majandra et glissa son bras autour du sien.

- Vade retro satanas!, disait Soroya en latin.
- Venator, vos can prohibere et rem cogito nobis?, répondit Abigail en latin.
- Putain calme toi l’idiote, tu as mangé quoi pour déjeuner…, disait Hunter à Abigail.

Les yeux d’Abigail devinrent avides. Elle fixait Garrett qui essayait de la calmer. Alors que pendant se temps, Emily revient auprès du groupe. Avait-elle réussit à mettre à bien sa mission?

- « Chasseuse, tu crois vraiment pouvoir nous arrêter » Voilà ce qu'elle raconte., traduit Shayane. Je n'y comprends plus rien. Abi, tu es possédée ou quoi ? Arrête ça ! Mais pourquoi tu parles comme ça. A qui parles-tu ? Tu nous fais peur ! Je ne comprends rien, qui comprend? Garrett ?
- Ce n'est pas de cette manière que vous tous, arriverez à me faire gober vos histoires. Quelqu'un s'amuse avec nous. Et le coupable se trouve à être ici, parmi nous !, accusa Abigail.
- Et si je devrais pointer du doigt un coupable…, murmura Hunter.

Subtilement, le doigt d'Hunter allait en directement de Emily Reddick. Un murmure se faisait entendre, Lazarus murmurait quelques chose à Nandrew et Layden fronça les sourcils. Allez savoir ce qu'ils se murmuraient à les voir aller sur la plage un peu plus tôt. Lazarus fini par disparaître derrière Nandrew et Layden porta son attention en avant de lui.

Au bout de quelques instants, la main de Lazarus galope entre les jambes de tout le monde et ne tarde pas à sauter sur le pied et escalader la jambe d’Abigail. Cette dernière secoua la jambe, la main fini par tomber à ses pieds. Abigail avança d'un pas pour lui pulvériser la paume du revers de son talon. Cette petite scène fut inaperçu de la plupart des gens, tous rivé sur elle et son arme à feu. Mais pas inaperçu au yeux de Layden. Il grimaca, ne pouvant imaginer la douleur que devait ressentir Lazarus. Des choses étranges et inhabituel, Layden était habitué.

- AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!!!, cria Lazarus entre ces lèvres.

Ce dernier s’écroula à genou parterre derrière Nandrew alors que quelques regard cherchait l’homme pour tenter de voir si tout allait bien. Visiblement certains n’avait pas remarquer le tour de passe-passe de Lazarus et c’était mieux ainsi.

- Vous allez tous payer pour ce que vous nous avez fait, menaça Abigail.

C'est à ce moment que les yeux de Rory Chavez, Galadriel Reid, Bridget Henderson, Sionhan Marshall, Raphaelle, Maddox et Majandra Davenport tournèrent au noir. Hunter pousse un petit cri de nouveau par surprise. Layden réalisa donc que le cri survenu un peu plus tôt provenait d’Hunter, ce qui le laissait sans voix. Possession. Ils sont possédés ça en crevait les yeux face à leur yeux. Layden comprit alors que tout ceci était bien plus gros qu'un meurtre, il n'y avait pas qu'Abigail de possédé…

- Hé merde…, murmura Layden.
- Maj…, appela Hunter.
- MAJANDRA!!!, cria Nell.

Nell attrapa Majandra par les épaules après avoir remarqué ses pupilles anormales. Son visage est inexpressif, voir absent. Elle attrape son visage entre mes mains. Layden avait mal pour elle.

- Majandra... hé, c'est moi, Nell, parle-moi, je suis là... , disait Nell.

Hunter avance d’un pas pour aller rejoindre Majandra et Nell. Mais, Abigail claqua des doigts et aussitôt, les spectres qui possédèrent les corps utilisèrent leurs invisibilités pour disparaître. L’enveloppe corporelle de Majandra et les autres s'évapore.

- Adieu mon amour, ajouta Abigail.

Les yeux d'Abigail changèrent également au noir pour disparaître à son tour, laissant l'arme tomber au sol. Quelques larmes perlaient les joues de Shayane.

- Garrett, je suis désolée... Je..., disait difficilement Shayane.

- Non, mais là, ce n’est pas drôle putain de merde, on arrête de jouer ! Vous, vous avez du fric hein !, affirma Hunter en pointa du doigt Garrett Carpenter. Vous avez tout financé pour nous flanquer une peur bleue, vous avez gagné, c’est beau, on a tous eu peur, on s’est amusé, maintenant… c’est terminé de jouer d’accord.

- Hunter !, criait Derek.
- Et depuis quand tu parles Latin Shay ?, ajouta Hunter.

Derek s'était donc joint au groupe sortant de sa cachette en affirmant haut et fort son mécontentement face à l'attitude de son frère Hunter. Ce dernier cherche d’autres regards approbateurs pour le suivre dans ses idées. Mais Layden approuvait Derek, Hunter avait dépassé les bords en affirma de telles accusations. Silena coupe court à l'élan d'Hunter.

- Votre amie est, selon toute vraisemblance, possédée, affirma Silena. L'argent permet de faire beaucoup de choses, mais pas de disparaître instantanément. Ça paraît probablement insensé mais il n'y a qu'une explication, et elle est loin d'être rationnelle.

Silena se tourne vers Shayane, tremblante, terrifiée, et repose sur son épaule une main amicale.

- Pour ce que ça vaut, je suis certaine que ton amie est toujours là, quelque part. Vivante, rassura Silena.

Shayane lui répondit avec un sourire amical. Alors que, pendant ce temps, Lazarus à quatre pattes, s’écorche les rotules sur le sol. Ayant comme objectif de récupérer sa main éventuellement, ce n'est pas ce que Silena en pensait. Silena s'approcha d'un pas vif vers l'arme à son tour.

Bien que l'électricité fût existante sur le site et qu'il y avait des lampadaires et des lumières un peu partout, cela ne dura pas vu qu'une panne fit couper la totalité de l'énergie électrique du site en entier. Plus de lumière! À peine eurent-ils le temps d'arriver à la hauteur du crime que Lazarus et Silena furent aveuglés ne pouvant atteindre leur objectif.

- Nom d’un p’tit bonhomme, mais qui a soufflé sur le soleil et qui a posé son trou de balle sur la lune ?!, dit Lazarus.
- Mais comment on va faire ? Je veux rentrer chez moi. On ne va pas rester là, si ? C'est un gag ?, ajouta Shayane.
- Rester ici ? Ah, bah ouais, pourquoi pas ! Qui se porte volontaire pour aller chercher de quoi se faire un chaleureux petit feu de camp !? Il n’y a pas quelqu’un qui a de la guimauve, par hasard ?, demanda Derek.
- Derek...?, affirma Nell et s'éclaircit la voix. Mais d'où tu sors!?

Il était vrai qu'il avait été plutôt discret dans ces manœuvre ce qui étonna certain de voir Derek se joindre au groupe. Un feu de camp pourquoi pas, Layden serait doué, mais ne serait-ce pas mieux d'aller tout simplement en dedans? De toute façon, bien qu'il avait compris l'ironique dans sa remarque, il n'avait pas la tête en manger des guimauves autour d'un feu. Désolé si c'était le cas de certain.

Layden pouvait alors, grâce aux voix, se situer. Qui était où. Mais ils étaient beaucoup trop, pas loin d'une vingtaine, impossible de répertorier tout le monde. Il pouvait néanmoins savoir où se situait Autumn, pas difficile de la reconnaître grâce à son parfum que dégageait ces cheveux. Frais et sucré. De toute façon, il avait toujours garder un œil sur elle. Il toucha sa main pour lui indiquer sa présence. Les anges ne pouvait pas voir dans le noir, non?

- Est-ce que ça va?, fut la question de Layden, douce et calme était ces mots..

Une question dont la réponse était probablement évidante. Qu'est-ce que Layden pouvait bien faire de façon subtil pour illuminer le site? Il ne fallait pas oublier qu'un corps se situait à leur pied. Layden voulait surtout éviter de mettre le feu à la forêt. Shayane se laissait envahir par la surprise, la peur, le stress. Un cri de loup se faisait entendre. Nell glisse aussitôt sa main dans son sac à la recherche de son portable.

Pour en revenait au duo sur le sol, prêt du corps sans vie, Lazarus fini par tendre sa main valide piteusement vers la jumelle, mais au lieu de cela il effleura du bout des doigts une chose métallique. Quant à Silena, elle posa genou à terre pour mieux chercher à tâtons cette fameuse arme. Ses doigts effleurent la main perdue de Lazarus.

- Lazarus... si tu tiens un jour à revoir ta précieuse main... je te conseille de me livrer cette arme, murmura Silena. Et, si jamais une idée farfelue traversait ton esprit, souviens-toi que j'ai tous les instruments disponibles pour la disséquer ou la soulager de quelques doigts.

Derek s’approche de la lisière de la forêt pour attraper une branche d’arbre suffisamment assez large. A l’aide d’un bout de tissu qu’il vient de déchirer de contre son flanc et d’un coup de Zippo, une torche flamboya. À son tour, Nell active la fonction "lampe de poche" de son téléphone. La lumière froide et bleuté de son appareil se mélange à la chaleureuse clarté de la torche de Derek et offre au reste du groupe un plus grand panoramique visuel. Mais cette lumière bien qu'étrange intrigua Layden. Leur technologie avait quelques chose de charmant et pratique. Nell pivote avec sa lumière et croisa des visages apeurés, désorientés, confus... jusqu'à ce que le halo s'arrête sur Lazarus et Silena à quatre pattes se chamaillant tout près du corps décapité.

- Mais qu'est-ce que vous fabriquez?, demanda Nell en s'approchant lentement des deux individus. Ne touchez à rien, il faut tout laisser en place pour que les policiers puissent faire correctement leur enquête... OH! Qu'est-ce qui est arrivé à ta main!!?

Horrifié par le bras de Lazarus dépourvu de sa main. Nell fouille aussitôt dans son sac pour y chercher quelque chose... mais elle réalise bien vite que quelques choses clochent. Pas de sang, pas de plainte... juste un moignon là où devrait théoriquement se trouver la main de Lazarus.

- Comment tu t'es fait ça?, demanda Nell. Ça fait mal? Tu me laisse examiner un peu ta plaie?

Perplexe, elle étudie le visage de Lazarus qui ne trahit aucune expression de douleur. Tout ces agissement allait attirer l'attention sur le bras dépourvu de sa main de Lazarus. Mais surtout, il devenait presque impossible de la ressouder maintenant. Sinon comment expliquer se geste au humain? Un tour de magie? Est-ce que seulement ils y croyaient? La magie existait dans leur monde, elle était seulement… différente et truqué.

Mais contrairement à Derek, Layden n'avait pas le luxe de pouvoir se déchirer une parti de son T-Shirt car ce dernier était torse nu. Il ne fallait pas oublier qu'avant tout se drame, Layden avait sauté tête première à l'eau. Si seulement il pouvait tout simplement lever sa main et ainsi, en sortir une flamme. Simple comme bonjour, mais pas dans se monde.

Il devenait difficile de savoir quoi faire, quel question poser, mais surtout il prenait un retard énorme quant au risque de survit de leurs amis possédés. Il fallait agir. Layden en avait que faire du moignon de Lazarus. Layden se tourna vers Garrett qui semblait encore se remettre de ces émotions.

- Vous! Concernant votre femme, vous avez remarqué une attitude étrange chez elle, des symptômes, un évanouissement? Visiblement, elle et les autres ont été la cible d'une possession. Majandra c'est évanouie pas plus tôt qu'aujourd'hui… Est-ce que c'était arrivé auparavant?, questionna Layden avait de poser son attention sur Nell concernant Majandra.

Ce lieu, il ne dégageait rien de bon. Qui sait, peut être que cette possession à eu lieu ici. Sinon, y avait-il un autre lien entre eux?

Heureusement, avec la tombé de la nuit, il y avait une légère brise d'air frais, ce qui ne faisait pas tord avec la chaleur insoutenable de la journée. Layden posa les yeux sur l'homme au sol. D'ailleurs qui était-il? Un de leur amis, mais à voir seulement la peur sur leur visage à la vue du corps, Layden ne pouvait qu'en venir à une conclusion.

- J'en déduis qu'il s'agit du propriétaire du site?, demanda Layden en pointant du menton le corps au sol, éclairé par une légere clairté via la torche de Derek.

Avec tout ça, Layden en oubliait l'arme. Qui avait l'arme, Lazarus ou Silena? De toute façon, Layden avait confiance en Silena, elle devait forcément avoir la situation en main.

Emily Reddick avait respecté sa mission. La brunette choisissait de revenir auprès du groupe. La ligne fixe était coupée et il était impossible d'utiliser le portable par manque de réseau. Red oubliait de le signaler. Elle observait ce qui se passait. Shayane venait de traduire une phrase en... la propriétaire de l'Alabama Bar ne reconnaissait pas la langue de base. Shayane parlait à la femme armée. Était-elle amies ? Blackwood semblait si affectée par cette scène. La femme qui tenait une arme annonçait un coupable parmi chaque participant à cette aventure. Elle évoquait le meurtre du type de l'accueil. Qui était-elle pour affirmer cela ? Em' la pensait responsable de tout ce cinéma. Cela ne pouvait qu'être que cette barge. Des murmures se faisaient entendre.

Hey Derek, pas moyen d'appeler quelqu'un, les lignes sont coupées.

Reddick ne perdait pas de temps. Elle ne s'éternisait pas à réfléchir à cette énigme très poussée. La trentenaire avec déjà été accusée d'un meurtre des années plus tôt pour passer trois en prison alors qu'elle n'était pas coupable. Alors, faire des hypothèses et balancer un nom dans le vide, cela ne représentait pas une priorité pour Emily. La belle préférait s'effacer. Puis, la folle armée menaçait tout le monde. Qu'allait-elle faire ? Red hésitait à user de la force. Bizarrement, des personnes changeaient de regard. C'était troublant, leurs yeux se remplissaient de noir. La suite devenait incompréhensible. Red restait sans voix. Elle ne pigeait pas l'enjeu de toute cette mise en scène. Le noir total et Derek ramenait la lumière. Un hurlement, un loup. Bref, cette virée tournait au vinaigre ! Quel week-end de merde, pensait la brune.

La panique m’envahissait. Juste l’idée de voir ma femme agir de la sorte me rendait nerveux. Ce n’était pas du tout son style. Abby était depuis notre rencontre si douce et posée. Elle n’irait jamais braquer une arme sur des inconnus – et des innocents surtout. Je me mordillais la lèvre juste à la vue de cette scène. Malheureusement, lorsque je fis un pas vers l’avant, je constate que ma femme semblait craintive à mon sujet également vu qu’elle semblait pointer l’arme en ma direction également. « Non, mais arrête ma puce… » Mais lorsqu’elle balançait des mots d’une langue qui m’était inconnu – et qui me donnait littéralement des frissons dans le dos – je figeai sur place. Shayane réussit à traduire ce qui s’était dit… c’était impossible. Elle ne pouvait pas être elle-même. Tout se déroulait tellement vide, mais ses paroles étaient fausses. Je tourne le regard vers Silena suivant les paroles de tout le monde. Elle suggérait qu’il s’agisse d’une possession. Bien que je ne croyais en rien au surnaturel, je pouvais dire qu’en ce moment, j’étais convaincu qu’elle avait raison. « C’est ça… il n’a nul doute que c’est ça… » Je tournais le regard vers mon amie Shay qui tentait de me soulager. La scène qui suivit fut pire… Accompagnés de d’autres survivants du campement, ma femme disparue dans la brume. « ABBYYYY!!!! » Me mis-je à hurler pour me jeter en sa direction. Je me tourne dans tous les sens. Que s’était-il passé. Elle ne pouvait pas s’être volatilisée comme ça. « Faites quelque chose, aidez-là merde ! » Et aussitôt, un homme se mit à me hurler que j’avais tout orchestré…. Impossible. « Non, mais c’est quoi ton problème l’idiot ! » J’étais prêt à lui sauter dessus. Je pouvais me battre pour celle que j’aimais, mais l’agitation de tous semblait m’aider à calmer l’ambiance – jusqu’à ce que tout s’éteint. Noir total. Je cherche à mon tour à voir ce qui se trame. Derek allume un torchon, puis Nell la lumière de son portable. Je fis de même. Je vois le jeunôt me poser des questionnements sur Abby. « Non ! » Répondis-je sèchement sur la défensive. « Tout allait bien, elle était comme dans la vie de tous les jours. Et je vous rappelle que mise à part son petit discours en Latin, ce n’est pas la seule à avoir disparue. Abby n’a aucun rapport avec tout ça. Ce n’est qu’une victime…. »

[Ainsi face à la question de Layden sur le propriétaire du site, Kayden – le fils de Garrett approuvait ces dires. Il fut l’un des trois témoins de la présence de cet homme plus tôt sur le site.]

Je soupirais en fixant le reste du corps au sol. « Il faut les retrouver, nous ne pouvons pas partir sans eux. » Ajoutais-je, sachant que je n’étais pas la seule personne ayant des proches parmi les victimes.

untildawn

ÉVÉNEMENT MULTIJOUEUR

Tandis que tout le monde paniquait et tentait de retrouver une source de lumière, l'alarme de tous les véhicules du site se mirent instantanément à retentir. De gauche à droite, on voyait des jets de lumière surgir et disparaître au loin et par intervalle. Cela dura quelques secondes seulement. Tout s'arrêta d'un coup. C'est alors qu'un silence de mort s'installa.... puis avant même que quiconque ne dise quoi que ce soit. On se mit à entendre des chuchotements inaudibles un peu partout dans la forêt et autour d'eux. Combien étaient-ils deux, trois, dix ? C'était à en frémir de terreur.

Tandis que ces sifflements continuèrent à parcourir la forêt, des flambeaux se mirent à s'allumer deux par deux, duo, les uns après les autres pour laisser découvrir un sentier qui conduisait jusqu'à la profonde forêt.

LE PROCHAIN POSTEUR SE VERRA POSSÉDÉ DURANT UN COURT INSTANT. CE DERNIER DEVRA INCITER DANS SES MOTS LES AUTRES PARTICIPANTS À SUIVRE CE SENTIER.

Suite à cette possession, il retourne à la normale, mais les voix continuèrent à travers les bois.

joueurs concernés

LE TROISIÈME POSTEUR un choix s’impose à vous. Est-ce que vous choisissez de :

(suggérer d'y aller, mais armer d'arme contondante situé près du chalet. )

ou il serait préférable d’opter pour cette option

(suggérer d'y aller, mais sans arme, vu que ça ne risque de servir à rien.)

N’oubliez pas que vos actions sont d’une impotence capitale et apportent une évolution sérieuse à votre Histoire. Restez scrupuleux avec cette décision.  

Et surtout bonne chance ! (Le choix majoritaire emportera sur la décision à prendre).

« QUOI ! » Hurlais-je à mon frère. Ouin. D’accuser cet homme et de paniquer comme ça, ce n’était pas la meilleure des idées, mais je me fichais pas mal de ce que les autres pouvaient penser. Certes, je venais de voir mon ex-petite amie, ma cousine et d’autres copains disparaitre sous mes yeux. Quelque chose d’anormal se passait, c’était clair désormais. Tout ce qui s’était passé dernièrement – ce rêve à Elvendyr, ces supposés vampires, anges et tout, c’était la réalité. Je grinçais des dents. Je n’étais pas prêt à y croire, mais tout semblait si clair en même temps. Tout plein de trucs me venaient à l’esprit à l’instant… de situations inexpliquées qui semblaient désormais tellement clairs…. Enfin. La lumière coupa et nous nous retrouvons rapidement dans le noir. Je passe une main sur les poches de mon short, mais mon portable ne s’y trouvait pas. « Shit. » Crachais-je en rogne. Au moins, Derek agit rapidement, tout comme Nell et Garrett. Emily venait de nous informer que toutes les lignes étaient coupées. Je m’inquiétais de plus en plus..

Vint ensuite le moment le plus effrayant de toute mon existence !! Les alarmes des voitures qui retentirent en unisson, ces chuchotements qui me donnaient qu’une envie, uriner de peur dans mon froc, puis ses flambeaux qui s’allumèrent les uns après les autres pour former un chemin jusqu’à je ne sais trop où dans les bois. Mon regard tourne d’une tête à l’autre. « Non, mais c’est quoi ça putain de merde ! » Ajoutais-je avant que mes yeux virent au noir à mon tour.

Sans contrôle de mon être. Ma voix ressemblait désormais à celle d’un robot. Je prononçais ses quelques paroles sans aucune émotion – chose qui ne me ressemblait pas du tout. « Suivez le chemin jusqu’à votre destinée. Nous vous guidons jusqu’à eux, jusqu’à nous. Sans ça, vous ne réussirez pas à vous en sortir indemne. » Puis, je reviens ensuite à moi. Je cligne des yeux, arque le sourcil intrigué par le dévisagèrent de tous. « Non, mais ne me regardez pas comme ça putain ! »