MESSAGES : 87 BARGE DEPUIS : 16/02/2020 ROYAUME : Il est mon royaume
Sujet: Stairway to Heaven (Aldrick) Mar 23 Juin 2020 - 18:01
The Howl and The Wolf
I am a Queen. I am a Singer. I am a Musican. Maybe, I am a Goddess of Music ? I don't know. I don't know who I am. I don't know why I'm here ...
La scène est composée sobrement. Pour une fois. Enfin, je crois. J'ai installée mon habituel synthé, de quoi faire du beatbox, ma guitare acoustique. Et je pense que c'est tout. C'est déjà pas mal n'est-ce pas ? Les câbles s'entre-mêlent, comme toujours. La salle est bondée. Comme toujours. Pas pour moi. Pour l'alcool. La musique, ça adoucit les mœurs. Ici, ça hurle. Les bouteilles volent et les liquides gazeux alcoolisés tombent sur des gens. Le Devil's Tail s'ambiance à sa manière, faisant suer les patrons et serveuses. On rit aux éclats, on hurle pour communiquer. Je m'installe sur mon tabouret, les pieds sur les barreaux, la guitare posée sur les genoux, la hanse autour de moi. Une table face à moi, je commence à faire quelques accords sur le beatbox posé dessus.
Personne ne réagit. Je continue et y ajoute des accords de guitare. Ils hurlent toujours.
Pas grave. J'ai une autre corde à mon arc. Ma voix. Mais chut ... faut pas l'dire ... J'ouvre ma bouche et un son en sort. Le son évolue à son rythme, aux vibrations que je lui donne. Le son percute certaines oreilles. Silence. Les sons enregistrés par les enregistrements devant moi, je commence à jouer de la guitare et chante une chanson, comme si de rien était. Comme si j'avais rien fait. C'est pas moi. J'suis innocente. J'suis sur scène. Je fais quelques accords et ça s’harmonise bien. Si si j'vous jure !
Concentrée sur ma musique, faignant de ne pas avoir fait en sorte d'avoir calmé quelques bougres dans la foule, je commence à faire quelques vocalises douces et entraînantes avant de commencer la musique un peu plus entraînante. Two hearts, one valve pumpin' the blood, we were the flood, we were the body and two lives, one life stickin' it out, lettin' you down, makin' it right. On dit que la musique adoucit les moeurs, je deviens alors peu à peu une musique de fond pour des ivrognes qui se laissent bercer et tomber le cul sur des chaises, à cuver leur alcool, ou pour des amateurs de fléchettes et de billard. Les bagarres ont laissé place à quelques claques dans le dos et on se pose pour discuter. Oui. On se pose. Pas besoin de trop d'agitation, juste ... un peu de calme.
Parmi les têtes qui se dandinent, parmi les discussions et les rires qui commencent peu à peu à s'élever - et dont je ne calme pas même si je peux faire taire quelques vocalises - mon regard se pose sur une armoire à glace. Une armoire à glace aux cheveux bruns. Au regard sombre. Une armoire à glace que l'on pourrait qualifier de grosse peluche adorable et douce. Un sourire en coin se forme sur mon visage. Mes doigts valsent sur les cordes, tandis que de temps en temps, mes mains quittent l'instrument pour changer quelques accords du synthé, tout en restant dans le rythme.
Ma tête vacille, au son de la musique et peu à peu, les accords changent pour un autre son de mon répertoire. Je continue mon petit concert à ma manière, sous les applaudissement des clients, faut bien amuser la galerie non ? Les vrais concerts me manquent, c'est vrai, mais je dois admettre qu'ici, je me sens revivre d'une certaine manière. La musique, c'est ce qu'il me reste. Ce qui me permet de vivre, de survivre, d'être heureuse et de respirer ...
Pause.
Je descends de scène, la musique du bar tourne et j'en profite pour prendre un verre de limonade frais qu'on me sert. Je le vide d'une traite et pose le verre sur la table, échangeant quelques rires avec les sevreurs. Je prendrais peut être plus tard un verre de bière. Mais là, j'ai besoin d'air. Je décide donc de sortir pour souffler, juste un peu.
J'inspire et expire, profitant du moment pour quelques étirements. Je lève la tête au ciel, devant les étoiles et souris, béa. Et non, je ne ferais pas le coup du "je t'ai entendu" ... on va dire qu'une fois ça suffit n'est ce pas ?
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Aldrick
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Mar 25 Aoû 2020 - 12:17
Un vaste océan d’espace et de temps servilement se ploie devant elle. Elle est la Reine qui à ses pieds viennent s’incliner matière et atmosphère. Maîtresse de son univers, jamais elle ne se lasse et sans fatigue elle laisse s’épanouir l'immensité de ces œuvres qu’elle créer à l’aide de sa mélodie et de cette voix céleste qui comme un envoutement, fatal, irrésistible, t’étreint et t’enivre. Tu les sens s’éveiller et s’agiter tout contre tes flancs. Ça te couvre, nourrit en toi ces tendres et brûlantes ardeurs qui n’attendaient qu’elle pour éclater et te consumer. Que tu l’écoutes ou la regardes, c’est comme ça et tu n’y peux absolument rien, les nuits sempiternelles semblent vouloir mourir. Et lorsque s’appose sur son beau sourire ce philtre harmonieux et les lénifiants décibels, soudain la vie te semble plus belle et comme qui dirait plus supportable. Le rêve de votre rencontre dans ton esprit brumeux toujours revient à la charge et agite l’immuable sarcophage qui autrefois protégeait ton erratique. Mais ça ne te fait pas peur. Cette fragilité naissante est bizarrement pour toi la chose la plus réconfortante qu’il t’est été donné de ressentir et il y a de cela fort longtemps. Ce sentiment de plénitude et de bienêtre ? Il n’y a qu’en sa présence que tu la découvre. Et ça te plaît !
Ce qui te déplaît, en revanche, ce sont les présences de ces deux nigauds prostrés là-devant toi. Avachis comme des cochons sur leur table, ils meuglent, rigolent, causent, rient, boivent et s’agitent en tous les sens. Si bien qu’ils t’empêchent de voir, d’entendre ou même d’admirer le petit bout de femme qui en douceur livre une partie de son âme sur scène. C’est pour elle que tu es ici. Elle t’a invité et tu as répondu présent. Qu’est-ce que ces deux manants sans savoir vivre ont à faire dans l’équation ?! Hélas, rien du tout. Tu n’es pas doué avec les calcules, mais ta manière de voir les choses aide à soustraire ce petit problème de la « phrase mathématique » sans peine et sans misère. Tes deux pattes d’ours mal léché allant sans aucun ménagement saisir les nuques fragiles que tu broies au creux de tes paumes, ne les laissant même pas une seconde pour geindre quoique ce soit, car les torses mollement tombent et les têtes inconscientes lourdement s’écroulent sur la table après les avoir sauvagement fracassées l’une contre l’autre. Le champ de vision maintenant libre, tes prunelles ambrées croisent les mordorées de la musicienne et dans l’enchevêtrement de vos êtres qui enfin se repèrent, tes songes folâtres s’attisent comme la braise alors que ton hémoglobine en tes veines n’est rien de plus qu’un violant flux de laves carminées.
Ce moment doux comme un éphémère littéralement te transperce alors que rapidement tu perds et le fil du temps et toutes notions. Tu vas même jusqu’à froisser les sourcils, lorsque tu la descendre de scène et disparaitre dans la mer trouble de la plèbe. Quoi, elle a déjà finie ?! Meh, non, c’est absurde ! Les deux piafs devant toi ronflent toujours et ne sont même pas encore sortit des limbes ! Embêté, emmerdé, avec la paresse d’un pacha invétéré, tu te lèves, fraies un chemin dans la foule et cherche du regard l’illustre petite tête blonde… que tu finis par trouver au salut du zinc et comme une flèche tu ricoches vers la musicienne. À peine ton imposant gabarit parvient à rafler son niveau, que tu la vois tout bonnement comme ça se lever et puis tout simplement s’en aller !
C’quoi le délire ?! C’quoi c’te métaphore du chat et la souris ? Embêté, contrarié, tu grognes un bon coup, envoie valser un badaud qui traîne sur ton chemin et parviens enfin à repousser la porte poisseuse de la taverne. Déboulé sur le trottoir, enfin tu la retrouve et la capture avant qu’elle ne te file à nouveau entre les doigts. Le coup de l’épier depuis un bosquet te semble pas propice, cette fois-ci, pour ouvrir la discussion.
Tous les deux sous l’emprise des géants de la nuit, tes ambrées se lèvent vers le dôme constellé et plus fort que toi tu lui confie :
- Cette constellation m’a toujours évoqué l’image d’une vile et vieille dame au dos bossu et œil de verre. Dans le genre hideuse et vilaine sorcière. Vous en pensez quoi ? que tu lui demandes, impassible, désignant la péliade scintillante de ton robuste et long index.
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Ombelline Landry
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Mer 2 Sep 2020 - 11:05
The Howl and The Wolf
Je te vois. Ton regard. Ton attitude. Je te vois. M'observer. Me garder dans ta ligne de mire. Je te souris. Amusée. Charmeuse. Désireuse.
Perdue.
Je suis perdue. Dans mon coeur. Dans ma tête. Je chante pour me cacher. Je chante pour penser à autre chose, mais j'peux pas. T'es toujours là. Dans ma tête. Devant moi. T'es là.
Mes doigts continuent de s'amuser sur les cordes de la guitares, mes pieds s'amusent avec les pédales de mon beat box, pour faire jouer les sons indépendamment. Je feins son regard sur moi, je feins qu'il s'approche en bougeant deux demeurés alcoolisés, mais je le vois. Ma voix continue de vibrer, de chanter. Tout parait si limpide, si flou. Les chansons s'enchaînent, les applaudissement aussi, il y a comme un sentiment de bien être qui nous envahi tous. C'est agréable. Je ne veux pas me donner un style, un pouvoir qui n'est pas le mien, mais j'aime cette ambiance qui s'instaure au son de ma musique. Là, j'ai pas besoin de tricher pour voir que les gens s'amusent.
Je finis par m'arrêter. Je suis au bout du rouleau. Je descends pour m'enfuir, loin des regards, attisant une paire d'yeux qui m'intéresse. La Chouette joue avec le Loup. Un coup d'oeil en sa direction et je me faufile. Une fois seule, je regarde les étoiles. Je souris, confiante, appréciant le son qu'un Loup produise. Je ferme les yeux et écoute, le sourire toujours aux lèvres. Le son de ses cheveux au vent, le son de son souffle. Il me semble agacé. C'est mignon. J'aime son pas. Je rouvre mes yeux et apprécie le son de sa vie. Elle m'électrise, elle m'apaise, elle me rassure ... et surtout, elle me séduit. Je tourne mon visage vers lui. J'eus un rire, amusé « C'est vrai que sous cet angle on dirait une vilaine sorcière ... mais on dirait plutôt qu'elle a un petit chat sur son dos » fis je en pointant mon doigt en la direction de la constellation
« Attendez ... » doucement, je prends sa main, me mets donc entre lui et son bras pour le diriger. Je rougis, me rendant compte de cette approche sournoise. Je lâche sa main avec douceur et me tourne entièrement vers lui « C'est gentil d'être venu me voir ». J'humecte mes lèvres, des rougeurs naissantes sur mes pommettes que je ne veux pas cacher « au passage, preux chevalier, je ne connais pas votre prénom. Je m'appelle Ombelline » finis je par me présenter.
Je ne sais pas trop ce qu'il se passe, là, maintenant, mais j'aime beaucoup. C'est doux, c'est léger, c'est agréable. Je ne sais pas si c'est réciproque, je l'espère tout de même, mais ... bon sang on dirait une adolescente qui découvre l'amour, les émotions, les sentiments. En même temps, c'est ce qui m'arrive. Je ne pensais pas que ça allait être plus vite que prévu, mais j'avoue sans honte que ça me fait du bien, d'être sur un nuage
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Dernière édition par Ombelline Landry le Ven 11 Déc 2020 - 17:29, édité 2 fois
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Aldrick
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Dim 20 Sep 2020 - 9:23
Le vide qui cherche son plein. La tempête qui tente à un peu de calme. Les agitations de la vie elle-même qui recherchent un peu de sérénité et de légèreté. Ces reflets d’éther et de paradis perdu, il y a de cela fort longtemps qu’ils ont arrêtés de miroiter à tes yeux. Ce soir, pourtant, leurs réminiscences semblent revenir et de milles éclats reluire. Tes émeraudes à la fois tendres et suppliciées par la slave d’une tourmente ancienne restent suspendues à la voûte céleste, cherchant parmi les clairsemées lumineuses, ce que le petit bout de femme évoque et te pointe de son doigt. Un chat ? Voilà des années maintenant que tu as trouvé refuge au fond de ce firmament crépusculaire, y recueillant les pleurs de diamant comme s’ils étaient le joyeux le plus précieux, mais jamais à tes yeux l’image d’un chat ne c’est cristallisé et t’as beau essayé de le repérer… ce petit fourbe sait bien rester cacher !
Elle doit deviner ta confusion. Elle doit voir que tu ne vois rien. Elle doit sentir le trouble qui soudain te remplit, car doucement elle se rapproche de toi, se glisse devant toi, pour…
Gloup ! Comme des soucoupes, tes yeux grands s’ouvrent alors que ton erratique loupe un battement et que l’air si vite est chassé de tes poumons. Le dos bien droit, l’échine tendue comme la corde d’un piano qui est si près de se rompre, les mordorées ici-bas déchues sur la main menue de la musicienne qui comme un doucereux larcin effleure, frôle et se pose sur ton épiderme frissonnant. Les muscles puissants et saillants de ton avant-bras, comme soulignant le passage du frisson qui soudain t’enivre, alors qu’entre sa paume et ses doigts clairement elle peut sentir rouler tes tendons et nerfs sous tes carnes frémissantes. Quelque chose de ferme ou peut-être d’aérien. Une sensation d’égarement dans les onctuosités alors que plus que tu ne l’aurais espéré ce contact si éphémère t’offre une vision d’éternelle alors que désormais tu ne focus que sur elle.
- Je vois. Maintenant je vois, que tu parviens à te manifesté et ce qui est totalement faux. Emmitouflé bien creux au fond de l’intimité de vos dermes qui pour la première fois se découvrent, t’as comme qui dirait envoyé bouler les géants de la nuit et histoire de constellation. Tu ne les regardes même plus. Tu la regarde elle. Et sa main menue moulée sur ton bras, surtout.
Et lorsqu’elle fait volteface sur toi, maladroitement, empoté de bienêtre, tu essaies de retrouver tes esprits, fais mine de reluquer le ciel de tes lucarnes inquisitrices alors qu’un demi sourire niait prend naissance sur le coin de ta gueule.
- Vous m’aviez invité, non ? que tu affirmes, comme s’il s’agissait de la quintessence même de l’évidence alors que tu te dis que tu devrais peut-être revoir ton sens du dialogue un peu parce que franchement t’as toujours l’air un peu menaçant ou condescendant. Ce qui n’est pas tes intentions, t’as simplement trop passé de temps seul avec toi moi-même et dans les bois. Tu te racle la gorge, pèses tes mots, cette fois :
- C’est avec plaisir ! S’était un très beau spectacle. Vous composez toutes ces chansons ?
Tu remarques les lueurs carmines qui doucement se répandent sur ses pommettes, les reflets d’argent et d’or qui inondent son tendre regard posé là sur toi et te rappellent la céleste enceinte qu’il y a de cela quelques secondes à peine vous contempliez. Le vide qui cherche son plein. La tempête qui tente à un peu de calme. Les agitations de la vie elle-même qui recherchent un peu de sérénité et de légèreté. Ces reflets d’éther et de paradis perdu, il y a de cela fort longtemps qu’ils ont arrêtés de miroités à tes yeux. Ce soir, pourtant…
- Enchanté, Ombelline.
Tu lui présentes ta grosse paluche, idée de bien officialiser les présentations, alors que joueur tu plisses les mirettes et lui proposes :
- Et si vous essayiez de le trouver, mon nom ? Je suis curieux de savoir comment peut bien s’appeler une tronche comme la mienne.
Idée de vous perdre et vous oublier un peu dans le souffle du soir qui nous enveloppe, tu l’invites à déambuler avec toi sur le trottoir, mains dans les poches de ta veste, le regard rivé sur l’horizon, tu découvres les agglomérations humaines, comme tu te plais à redécouvrir cette nuit les ornements de cette chère Ombelline.
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Ombelline Landry
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Jeu 1 Oct 2020 - 7:10
The Howl and The Wolf
Une bulle s'est formée dès l'instant où je me suis emparée de sa main rugueuse et épaisse. Mon regard se pose sur le sien, je me mords la lève inférieure et des rougeurs apparaissent suR mon visage. Là, je lève son bras vers la constellation, blottie contre lui, sous son bras, respirant ce parfait frais et envoûtant, pour lui montrer ce chat, qui n'existe que dans mon imagination. Mon regard se pose sur lui et je souris, naïve, candide. « C'est vrai. Mais vous auriez pu ne pas venir » fis je en rougissant violemment. Gênée, je cache mon visage dans mes cheveux et évite son regard en regardant brièvement le ciel étoilé. « Peut être, allait savoir » fis je, mystérieuse. Il m'arrive même de composer un son ou un morceau à l'arrache sur scène, sans en avoir anticiper les notes. Je dois dire que cela m'amuse même.
Le calme m'envahit, même si les vibrations sont au rendez-vous. Je peux dire que ça change de la violence d'il y a encore quelques mois, voire un an. Le calme est dans la maisonnée et dans mon être. Je n'ai d'ailleurs pas encore eu de nouvelles de mon avocat concernant l'affaire. J'espère que tout va bien, faut dire que cette histoire me stresse. Je vais devoir encore une fois être confrontée à lui pendant plusieurs rendez-vous au tribunal.
Mais pour le moment, là n'est plus à ce genre de pensées. Je suis bien accompagnée, d'un homme ressemblant à un ours, avec un coeur adorable. Inutile de connaître la personne pour savoir, il n'y a qu'à regarder ses yeux et écouter la vibrations de sa voie pour savoir que ce n'est pas une mauvaise personne. Le coeur pourtant serré, je me dis toujours que j'aurais pu éviter cette situation. Je déglutis avec un sourire amusé, refusant de sombrer « Enchanté cher ami » fis je en prenant sa main avec un air faussement solennel. Je ne souhaite pas me moquer, juste que je trouve cette situation agréable et assez drôle.
Nous finissons par marcher dans la nuit noir, bien que je fus un instant hésitante, regardant derrière nous avant de lui emboîter le pas. La nuit m'effraye par moment, comme des impressions que les ombres du passé me poursuivent. Mon médecin parle d'état de stress post traumatique par moment, comme si un rien peut me faire rappeler ce que j'ai subis. Je m'accroche au sourire de l'homme pour ne pas y penser, je m'accroche à la légèreté de la nuit, frissonnant à cause de la brise, croisant ensuite mes bras pour m'y réchauffer « Alors ... j'ai peut être quelques idées. Peut être Jason ... ? » demande je avec un sourire « Ou peut être Dwayne ? Bon, parce que vous me faites penser aussi à Dwayne Johnson, ancien catcheur et acteur » fis je en souriant amusée « Je veux trouver par moi-même et vous me dites si je suis proche ou loin » fis je, appréciant ce jeu qui m'enjaille.
Suis-je une enfant ? Une femme enfant, s'il vous plait. Merci. Je me mets face à lui et marche à reculons pour réfléchir au potentiel prénom. « Alors ... » je me mords la lèvre supérieure « Sean ne t'irait pas, ni Xander ... Ça commencerait pas par un R... Oups !!! » Oups ? Bah oui, oups, je viens de glisser et je suis en train de tomber en arrière....
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Aldrick
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Mer 21 Oct 2020 - 7:56
Cette manière furtive et distincte qu’elle a de regarder derrière elle. Petite souris qui ne veut plus rester à la surface et que seuls les abysses apaisent. Ses sombres pupilles un instant éclairées par l’étrange et étincelante lueur. La Peur, flamme mystique, qui se veut braise quand elle tombe et qui se voit incendie lorsqu’elle se révèle. Tu en es toi-même un instrument de prédilection. Elle te consume, cette Peur. Chacun de tes soupirs n’a d’égale que celui d’un soufflet, tes douleurs qu’effroyables combustibles et ton esprit que malheureuse fournaise. Braises rougeoyantes qui coup de tisonnier après coup de tisonnier s’éveille en l’âtre des yeux. Cierges patibulaires qui dans la profondeur sépulcrale étreint en hâte la liesse des émois et laisse briller dans l’obscurité une réminiscence intriguant. Ton implacable instinct se veut sentinelle, alors bien sûr que tu veilles sur son âme qui durant une simple fraction de seconde se fêle sous le fardeau de diable sait quelle supplique ancienne. Condamnée en les geôles de son âme. Animale blessée et en cage qui à toujours tourne en rond dans sa cellule. Le regard rivé sur cette même et unique vue qui jusqu’à la fin la hantera…
Alors à ses côtés, tu longes le trottoir, la fraicheur de la nuit s’invitant entre les pans de ta veste et te léchant les carnes de sa langue reptilienne. Impassible, ambrées découvrant ce monde que peu à peu tu apprivoises, tu écoutes les déductions, l’ombre d’un tendre sourire flottant doucement sur le seuil de tes lippes. Tu ne saisis pas les références, mais de la voir se prêter au jeu t’amuses et te fait un instant oublier le joug qui sournoisement et en permanence flotte au-dessus de ton crâne appesanti de torpeur. En biais tu l’observes, remarques que la fraicheur de la nuit la fait frémir et puis tressaillir. Dans l’intention de retirer ta veste pour la glisser sur ses frêles épaules, tu ralentis la cadence de tes pas, ce qui lui donne l’occasion de te doubler et se placer en avant de toi. Tes ambrées plongées en ses prunelles caféiées, t’as à peine le temps d’anticiper ce qui va venir, que tu la vois se prendre l’arrière du talon sur une dalle mal scellée et chavirer sur l’arrière. Alors lestement tu te hâtes, usant à peine de ta célérité lupine, pour d’une ample foulée gagner son niveau, l’avaler de ton imposante armature humaine lorsque tu courbes l’échine et en douceur vient ceinturer sa taille de ton bras protecteur et puissant.
Plus qu’il n’en faut, tu la presses et la resserres fort contre toi. Nez à nez, cœur contre cœur, maillon par anneau, maille par chaînon, tu te sens désormais vouloir t’enchaîner à elle.
- Vous êtes, ma foi, une catastrophe ambulante, chère Ombelline, que tu lui affirmes doucement, prunelles fielleuses bien ancrées en les siennes : il faut regarder où vous mettez les pieds.
Dispersant ci-et-là les prémices du doute, envahis d’un désir que tu ne peux conquérir sans détruire, tu te racles la gorge, détournes le regard, redresses l’échine et la libères de ton étreinte. Déboussolé par la brise qui soudain se lève et vous tourne autour, tu te dépêtres de ta veste et enfin la glisse sur ses épaules menues.
- Aldrick. Je m’appelle Aldrick.
Sourire et une main timidement tendue vers elle.
- Vous avez risqué votre vie, pour tenter de le deviner.
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Ombelline Landry
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Ven 11 Déc 2020 - 17:34
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Un jeu. Deux sourires. Une ambiance douce et chaleureuse. Un cœur qui bat la chamade dans la poitrine d'une femme, est un cœur heureux ... surtout dans le mien. Je me suis longtemps dite qu'en revenant à RevealDown, je pourrais retrouver une vie plus sereine, plus tranquille. C'est dingue comme en l'espace d'une rencontre, tout peut changer. Depuis que j'ai croisé son regard, depuis qu'elle a prit dans ses grandes mains, mon petit pied ... tout a changé. Papa me disait que je suis devenue plus distraite que d'ordinaire et c'est en voyant ce petit sourire au coin de mes lèvres, qu'il a compris. Je suis redevenue une adolescente amoureuse. Je ne sais pas vraiment si c'est de l'amour, ce que je ressens ... mais je peux dire que l'homme qui me fait fasse, tandis que je recule pour deviner son prénom, me fait rire, me rassure et m'intrigue.
Et tandis que j'allais deviner un autre nom, mon pied glisse et mon corps tombe à la renverse. Si mes yeux n'ont pas eu le temps de voir ce qu'il se passe, mon don. L'a compris. En l'espace d'un souffle, d'un papillonnement de cil, d'un simple mouvement, l'homme me rattrape dans ses bras larges et ses grandes paluches, avec une douceur extrême. Il a l'air d'un gros nounours qui tente de rattraper une plume tout en essayant de ne pas la briser. Je souris à sa réflexion, me tenant à lui. Le temps s'est arrêté, nos corps sont l'un contre l'autre, nos regards plongés dans l'autre et ... le bout de notre nez sont même collés l'un à l'autre ! Je ressens les vibrations de deux cœurs battant à l'unissons, avec la même intensité, les mêmes ratés et les mêmes galopés.
La petite souris que je suis, dont les mains sont posées sur ses épaisses épaules, frottes son bout du nez contre le sien, le fronce et souris, telle une enfant, avant qu'un éclat de rire cristallin retentie dans le calme de cette nuit froide et noire, éclairée par de simples lampadaires « Je n'ai pas besoin de regarder où je suis, puisque vous serez toujours là pour me rattraper » fis je avec un sourire bienveillant et un calme. On pourrait se sentir vexer face à cette remarque, mais étant de nature TRES maladroite ... je trouve cela très drôle. Et surtout ... assez mignon, puisque ... personne, autre que lui, n'aurait pu me rattraper et me serrer comme lui le fait.
Une légère gêne s'immisce entre nous, une gêne qui me fait sourire et rougir, tandis qu'il nous redresse, avec la même douceur avec laquelle il avait lorsqu'il m'a rattrapé. Redressés, je remets une mèche derrière mon oreille et croise mes bras, tandis qu'une brise me fait frissonner de froid. Et puis, sans que je ne l'ai vu, l'inconnu me pose sa veste avec délicatesse sur mes épaules, tout en me délivrant son prénom.
Aldrick.
Je ferme les yeux, m'emmitouflant dans sa veste désormais bien chaude, dont une odeur forte et agréable me monte au nez. Une légère odeur de sapin, de forêt, l'entoure. Je rouvre mes yeux et les plonge dans ceux d'« Aldrick » fis je en souriant « C'est un très beau prénom ». Il me tendit alors sa main que je regarde et la prends, pour la serre avec ma main. « Je suis enfin honorée de faire la connaissance de mon sauveur » malicieuse, je lâche sa main et recommence à marcher, jetant un oeil vers lui pour voir s'il me suivrait. Après tout, j'ai sa veste sur les épaules non ?
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Aldrick
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Cette soudaine proximité, entre vos visages et corps, elle peut paraître avoir du sens que pour vous deux. Un secret de polichinelle que vous vous partagez, sans même vous en rendre compte. Bizarre comme le silence et l’errance peuvent faire preuve d’une telle et si douce éloquence ! Voire clémence et évidence. Avec elle, c’est pas pareil. Avec elle, tout est différent. Le temps, le monde, l’air que tu respires et qui dans l’alvéole de ton poitrail se veut moins oppressant. Comme si elle parvenait à forcer les verrous de ton âme claquemurée. En d’autres temps, en d’autres mœurs, une telle fragilité de ta part t’aurait effrayé et reclus vers la promiscuité de tes réconfortantes ténèbres. Ces ombres fuyantes et familières, en cette nuit glacée, qui semblent emprunter de nouvelles couleurs et nuances. Ce reflet d’encre, qu’habituellement tu écris avec la sève de tes veines…
Ce soir, cette nuit, alors que vos truffes s’effleurent et se taquinent, alors que tes ambrées auscultent et contemplent ses prunelles chocolatées, un peu de lumière semble vouloir épouser les mortuaires noirceurs. Un rayon lunaire frisant avec pudeur les houleuses et sinuosités sirupeuses de ton sempiternel minuit alors que les miroirs de vos âmes s’apprivoisent timidement. Et tu sens ce petit quelque chose venir appréhender et dégringoler à la fenêtre de ton cœur. Une clarté d’opale aussi éblouissante que prodigieuse. Mystérieuse et captivante, comme la lune. Elle aveugle ta mémoire, émousse tes souvenirs, parvient même à te faire sourire et sournoisement frémir. Fragile, parce que tu te sens si près d’elle. Ce petit bout de femme maladroite et d’une candeur contagieuse. Oui, avec elle, les choses ne sont plus pareilles et tu embrasses la naissance de cette aube, comme enfin l’on aperçoit la lumière au bout du tunnel.
Cette nécessité de vouloir faire attention et prendre soin d’elle te consolide vers la bienséance et c’est en vrai gentleman que tu te comportes… allant même jusqu’à la pelotonner tout creux dans le fourreau de ce manteau que tu déposes avec délicatesse contre ses frêles épaules alors que vous reprenez votre balade où elle a été interrompue. Le délicieux vertige de la chute avortée laissant vriller quelques frissons épars sur ta robuste échine. Le feu aux joues, tu souris bêtement lorsqu’elle complimente ton prénom… comme qui dirait fier et heureux qu’il lui plaise. C’est tout con, mais tu cherches à plaire et combler le moindre lambeau de ses attentes. Ta loyauté lupine, sans doute…
Ta grosse paluche de panda enveloppant et recouvrant entièrement sa minuscule menotte, vous consolidez les présentations en bonne et due forme. Et à la petite fée des bois de remboiter le pas sur le trottoir et marcher vers nulle sait où et cela t’est égale ; tant et aussi longtemps que tu passes un peu de temps avec elle.
Quelques enjambées de géant et tu la rattrapes aisément, paluches trapues bien creux enfoncées en les poches avant de ton jean alors que tu explores les environs d’un regard d’enfant…
- Toutes ces lumières ! Ça doit prendre une quantité de bougies et lampes à l’huile incroyable. Vous devez les allumer à tous les soirs ?! que tu t’étonnes, très sincère et curieux.
- Et ce machin vert, orange et rouge, suspendu au-dessus de la chaussée. C'est quoi ?
Des feux de circulations, Rick. Ce sont des feux de circulations. Tu vas t'y habituer. Si elle est là avec toi, tu vas finir par t'y habituer...
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Ombelline Landry
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Jeu 14 Jan 2021 - 20:55
The Howl and The Wolf
Toi contre moi. Moi dans tes bras.
Nos regards plongeant l'un dans l'autre. Le temps s'arrête alors, juste pour cet instant, va savoir combien de temps. Faudrait peut être que je rentre ranger mes affaires non ? Je sais pas. Peut être. Ou alors je reviendrai demain va ! Oui, se sera mieux. Je pense. Là, maintenant, je profite de cet instant en suspend, de ce moment irréel, totalement hors du temps. Un sourire en coin s'affiche sur mon visage, tandis que ses joues deviennent rouges pourpres. Lui, ce grand homme bourru, avec ses cheveux en bataille, sa barbe hirsute, rougis en présence d'une femme comme moi, aussi innocente qu'un papillon quand il éclos. Hum ... parle-t-on aussi des miennes de joues ? Et de mon regard qui brille d'émotion? D'ailleurs, peut-on parler de ces émotions qui me prennent le cœur ? Des émotions qui font palpiter un cœur brisé d'une femme brisée, oui, on peut le dire. D'une femme qui a prit peur de l'amour, mais qui se jette à cœur perdu dans une nouvelle aventure. Suis-je maso ? Non, curieuse, c'est tout. Ce que je ressens là, ce n'est pas du tout ce que je ressentais avant. D'autant que les vibrations néfastes de mon ex bourreau, ne sont pas du tout les mêmes de cet homme. Ces vibrations sont si pures, fortes, sauvages ... je dirais même ... animales ! Et pourtant, lorsqu'on regarde cet homme de plus près, de sa carrure, de sa chevelure qui part dans tous les sens et sa barbe hirsute, peut-on parler d'animal ? J'en sais rien. Mais il y a quelque chose en lui qui m'inspire une très grande confiance.
Nos corps se lèvent doucement, tandis que mes mains sont toujours accrochées à ses bras. Nos regards ne se lâchent pas, jusqu'à ce que nos corps se détachent. Je souris, timide, sous le charme, mettant une mèche derrière mon oreille, laissant mes rougeurs amplifier mes pommettes. Je ne me cache pas. Bien au contraire, je me dévoile à lui, dans un silence pudique.
On dirait deux enfants, deux enfants qui ne connaissent rien à l'amour, ou plutôt qui n'y connaissent rien à ce qu'ils ressentent là, maintenant. Je peux deviner qu'il n'est pas habitués à mes manières franches et douces, à mon sourire, à mes compliments. Mon sourire radieux se dessine tandis qu'il rougit à mon compliment. Je le trouve si ... mignon et adorable. Je me détache alors de lui, pour poursuivre notre route éphémère, allez savoir où elle nous emmènera ?
Aldrick me rattrape en un clin d'œil et je le regarde, surprise par autant d'interrogations, souriant et me demandant s'il est sérieux ou s'il me fait une petite scène. Je m'arrête une fois encore et lui fais face, curieuse de voir qu'il est sérieux « Mon cher Aldrick ... d'où venez vous pour ne pas connaître ... ces lampadaires et ces feux de croisement ? » demande je avec sérieux, curieuse de connaître un peu plus cet homme face à moi.
Et tandis que mon sourire s'illumine sur mon visage, une ombre y passe et ce sourire s'efface. Quelque chose attira mon attention. Je me retourne subitement, ayant senti une sorte de perturbation dans l'air. Des ondes que je connais, que je pourrais reconnaître même parmi plusieurs autres ondes. Des ondes que personne ne voudrait ressentir ... Il est là. Je le sais. Je déglutis, subitement nerveuse et me tourne vers lui, vers la source de mes émois d'adolescente, de ces sentiments et émotions qui explosent dans mon cœur. Je déglutis, perturbée, soudainement angoissée et, d'une main tremblante, met une mèche derrière mon oreille. « Désolée je ... j'ai cru avoir entendu quelque chose » fis je avec un sourire gêné, tentant de faire comme si de rien était ... hors ... il y a quelque chose. Je ne pensais pas qu'il était là. Qu'il puisse être là. Pourquoi me lâche-t-il pas ? Pourquoi est-il là ?
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Aldrick
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Dim 24 Jan 2021 - 10:19
Il se balance sur un ondoyant et fugace équilibre. Le temps. Ces secondes qui au ralenti s’égrainent ou s’étiolent au soupire des vents. Suspendu et moins urgent. Le temps. L’âme batifole, papillonne, légère et indolore. Quelque chose qui s’arrête de tourner et se fige dans la prose. Elle. Ce moment. Toi. Vos souffrances, vos errances et les tourmentes de toute une vie. Fragilisé, pâmé à la merci de l’Éternité qui en cette fraiche nuit semble t’ouvrir les bras vers un avenir plus sûr et réconfortant, tu te surprends à te laisser bercer par ces sentiments de plénitude et sérénité qui depuis que tu l’as rencontré Elle te caressent d’une infinie douceur. Tu ne croyais plus cela possible et pourtant en ce temps suspendu, comme sourd, une myriade d’éventualités et d’évidences se présentent à toi. Tu les perçois vibrant contre le verre reluisant de tes lucarnes de l’âme, ces houles de délicieuses sensations et anticipations qui comme l’écho des vagues tu peux sentir rouler jusque dans le bruissement des feuilles et les ombres de la nuit.
Quelque chose qui s’arrête de tourner et se fige dans la prose. Elle. Ce moment. Toi. Deux âmes fêlées, d’une immaculée innocence, qui dans les ténèbres s’ébrouent et s’étreignent pour ne former qu’une seule Histoire. Comme deux morceaux de puzzle enfin retrouvés et rapiécés. Inséparables et indissociables. Un lien puissant qui se tisse et frémit à la virtuosité d’une note de musique désespérément attendue et qui se libère comme un poème. Ce tohubohu d’émois et sentiment qui donnent un écho à son cœur et balafrent vos torpeurs similaires de choses un peu moins amères. La Vie détient le pouvoir de tuer la beauté du monde, mais ce petit brin de femme maladroite et timide a la capacité de le ressusciter en un rien de temps. C’est facile et naturel. Avec elle. Pas de forcing. C’est ainsi, parce que c’est comme ça. Tu ne peux l’expliquer. Et pour l’amour du ciel, que tu en as assez qu’être cette brume et écume des mers qui sans relâche s’échoue sur les rives de l’Existence. Tu as envie de vivre ce quelque chose de plus beau, avec elle. De partager des instants et moments. Comme celui-ci.
- Chère Ombelline. Je viens d’un monde où ces feux de croisement et lampadaires n’existent pas, que tu lui avoue, en toute honnêteté, sourire bonenfant flottant sur tes lippes, empruntant les nuances de l’humour et plaisanterie… histoire qu’elle ne te prenne pas pour un barjo.
C’est surtout que tu n’as pas envie de lui mentir et d’être transparent avec elle. Plus tard, tu pourrais peut-être lui raconter d’où tu viens et ton histoire. Pour l’Heure, tu laisses les choses aller et t’impressionner. Vos regards d’enfant perdu sur tout ou absolument rien, découvrant le monde pour une seconde fois, vos pas nonchalants vous guident et rapprochent vers ce qui te semble être un rêve éveillé.
Ce rêve. Cette sérénité… Envolés. Comme s’affolent les battements de son cœur, dans le nid de sa poitrine. Ton ouïe fine toujours attentive à l’hymne que peut bien chanter ce précieux palpitant que tu as tant envie de prendre soin comme la prunelle de tes yeux. Ce cœur de verre qui soudain semble se fissurer et presque briser sous lourd poids de tu ne sais quel charge ou bagage. Ça te fige, comme se figeait le temps, les ambrées retrouvant un moment la promiscuité de tes usuelles ténèbres alors que tu auscultes la pénombre. Tes oreilles distraites par les réminiscences de son passé et le hurlement horrifique de son âme. Elle a peur. Tu le sens et l’entend. Alors que cherches, pour voir…
- Quelque chose ? Ou quelqu’un ? que tu demandes, un froid polaire te glaçant les veines et la voix, tes ongles s’enfonçant en les carnes bouillantes de tes paumes, à mesure que tes poings se serrent.
En biais, tu la regardes. Châtré par ce besoin de veiller et de la protéger, tu te rapproches d’elle, ton bras fort venant s’enrouler autour de ses épaules frémissantes ; tu la rapproches et la blottie tout contre toi.
- Vous voulez faire demi-tour et rentrer, Ombelline ?
Ou vous pouvez rester et tu casses la gueule à son petit connard de croque-mitaine !?
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Ombelline Landry
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Mer 24 Fév 2021 - 11:15
The Howl and The Wolf
La paix réside enfin dans mon cœur. Sentir mes émotions me regagner aussi vite qu'un feu de cheminée me fait du bien. Je pensais que jamais je réussirai à retomber amoureuse, car il faut le dire. J'ai été frappée en plein cœur par le coup de foudre pour cet homme si intriguant. Tout était si doux, si apaisant, jusqu'à ce qu'une ombre n'arrive sur le coin de ce tableau rempli de bonheur. Mon cœur valdingue, la peur est présente, mais elle s'en va. Pourquoi ? Parce qu'Aldrick est là. Ma main se glisse dans la sienne et nous regardons ensemble le même coin d'ombre où une silhouette nous observe. « Quelqu'un » fis je, assombrie, les sourcils froncés. Les secondes passent, un silence glacial est présent et nous observons toujours, cette silhouette. Aldrick me demande si je souhaite rentrer. Mon visage se tourne vers lui « Non. Je dois l'affronter ».
Je lâche sa main, regarde avant de traverser et m'arrête au milieu de la route. Déterminée à en finir avec lui. J'ai peur, je suis en colère. Mais je sais qu'Aldrick sera là. Je sens ses vibrations près de moi. « Sors de là Jason, tu trompes personne » fis je autoritaire, les bras croisés. L'homme sort donc de l'ombre, avec son sale sourire narquois sur le coin du visage « T'es contente du divorce ? Tu t'es déjà trouvé un mec ou alors ... c'était de lui qu'Alice venait ? » aussitôt insultée, je décroise mes bras et le fusille du regard. La rage et la haine en plein ventre, je sers mes poings « Comment oses-tu parler en son nom ? Espèce de meurtrier ? T'es content d'avoir payé ta caution pour venir me menacer et me torturer ? Pas d'chance pour toi, demain j'appelle les flics et nos avocats. Tu ne respectes pas ton injonction qui dit de t'éloigner de moi. Je te trainerai devant la justice Jason. Tu iras derrière les barreaux pour l'avoir tuer » mon index accusateur le pointe. Je ne suis plus la Ombelline qu'il a connu. Il le voit. Il me craint. Tant mieux. Je me retourne, prête à retourner auprès d'Aldrick, mais Jason me rattrape et me chope le bras « Je vais te détruire Omb', je vais t'anéantir, tu ne gagneras pas » prise d'émotion, un cri strident sorti du fond de ma gorge le poussant à me lâcher. « Gardes tes menaces pour le tribunal ! »
Je reviens aussitôt auprès d'Aldrick « Allons nous en ... je veux récupérer mes affaires et rentrer chez moi » lui demande je sans prêter plus d'attention à cette vermine. La seule chose que je désire, c'est de le mettre en prison, mais là tout de suite, j'ai envie de récupérer mes affaires et de rentrer chez moi. Et encore, être seule chez moi commence à m'angoisser. Et s'il venait pour me torturer et me tuer ? Va falloir que j'appelle Papa pour dormir chez lui cette nuit
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Aldrick
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Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Lun 8 Mar 2021 - 7:01
Les mordorés rivées vers la profondeur nébuleuse, tu vois se délier et puis lentement se délivrer des ténèbres cette étrange et lugubre silhouette. Il n’est point de leurre ou mauvaise impression. Tes instincts ne te trompent jamais et tu sais déjà que l’arrivée inopinée de ce gars te dérange et comme qui dirait est de mauvais présage. Tu n’aimes pas ce que tu vois et surtout tu n’aimes pas ce que tu entends !
Boom ! Boom ! Boom ! Bruit irrégulier et saccadé. Dissidence et singulière martèlement d’un cœur apeuré et tourmenté qui se déraille comme une boussole peut parfois se briser et perdre le nord en le vaste maze des existences châtrés. Il cogne si fort contre les flancs, ce cœur, que tu crois durant les premières secondes qu’il s’agit du tien, mais la petite menotte se lovant et recroquevillant dans l’alcôve de ton imposante paluche d’ours te révèle la source même abritant ce péan aussi alarmant. C’est Elle et un peu de ses sirupeuses calamités noires qui la morcèlent et écartèlent. Faut dire que tu n’as plus grand-chose à apprendre de ces supplices qui en les affres de ta propre vie se désirent coutumes et sur la dentèle de tes amertumes à toujours ces criardes veinures. Tu ne broches pas, lorsqu’Elle t’affirme vouloir rester et le confronter. Tu ne partages pas son avis, penses même que c’est une très mauvaise idée, mais tu ne bronches pas et reste à tour de nuit et de guet derrière Elle. En retrait. Soucieux et attentif sur les événements à venir.
Les voix qui s’élèvent. Les cœurs qui se révèlent. Les vies qui se décèlent. Non, vraiment, ce gars, tu ne peux le blairer, le sentir et ou voire même le calculer. Tu ne l’aimes pas. C’est quelqu’un de mauvais et de toxique. C’est là, dans le miroitement de ses mirettes et la promiscuité de ce goguenard sourire flottant là sur des lippes courroucées comme une menace latente ou appétence à l’infamie. Bien que tu ne captes pas tout ce qui peut bien se jouer ici, là, maintenant et tout de suite, tu comprends que cet homme est l’auteur d’une histoire sordide et tragique. Alors il t’en faut beaucoup pour ne pas t’interposer et te faire remarquer plus que nécessaire. Le moment serait mal choisie et surtout imparfait. Mieux vaut rester où tu es et laisser glisser ton regard sur la silhouette et assimiler les plus infimes détails. Sombre et perfide contemplateur d’un théâtre qui déjà réclame la tombée de rideau alors que le petit brin de femme te partage son envie de vouloir rentrer chez-elle.
Tu opines du chef, tasses dans un recoin de ton flou esprit le souvenir de ce qui vient de se produire et marches enfin à la suite de ses pas. Sibyllin et silencieux, comme s’imposent et survient tes envies de rixes et ton besoin de veiller sur Elle…
- Je vous raccompagne au bar. Delà vous pouvez joindre quelqu’un pour qu’il puisse venir vous chercher et passer la nuit avec vous ? Je vous déconseille d’être seule, Ombelline.
Tu te serais bien proposé, mais ton emploi du temps rencontre une petite situation ou problème que tu dois régler fissa et cette nuit qui plus est. Tu n’es pas quelqu’un de violent, malgré ta carrure et les préjugés de ta nature la plus profonde. Seulement voilà qu’il t’arrive de perdre la carte et de laisser s’éveiller la bête qui d’un sommeil périlleux repose dans la jungle de tes entrailles. Il y a deux atrocités que tu ne supportes et ne tolères pas.
Et cet homme t’a révélé qu’il a fait d’une pierre deux coups. Une femme. Un enfant. Des cibles qu’il ne faut surtout pas prendre en joue. Ou sinon ça va barder…
- Il faut une sacrée force de caractère, pour tourner le dos à ce qui nous effraie le plus ici-bas. J’ignore comment vous y parvenez. Que tu révèles à catimini, le cœur serré et douloureux dans le poitrail.
Est-ce qu’un jour vous seriez mieux que ça ? Ces deux cœurs vivant sous les décombres, telles stèles humides et froides qui conservent dans le noir ces souvenirs d’outre-vie qui à toujours vous hantent et en lesquels inextricablement vous vous rattachez ?
Tu ignores la réponse. Tes pensées comme obsédées à l’idée fixe de corriger et inculquer une bonne leçon à cette raclure de macadam qui aura eu le malheur ce soir de croiser ton chemin.
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Ombelline Landry
MESSAGES : 87 BARGE DEPUIS : 16/02/2020 ROYAUME : Il est mon royaume
Sujet: Re: Stairway to Heaven (Aldrick) Mar 18 Mai 2021 - 21:35
The Howl and The Wolf
Fuir, loin d'ici, c'est tout ce que je désire. J'aurais aimé qu'il soit ailleurs qu'ici, qu'il ne m'est jamais retrouvé. La carrure imposante d'Aldrick arriva à point nommé. Je ne sais ce que j'aurais fait sans lui, réellement. Je suis encore trop fragile pour l'affronté en bon et dû forme, bien que j'aurais sans doute pu user de mon don contre lui. Cependant, je me le suis interdite. D'utiliser ce pouvoir contre qui que ce soit, ne serait ce que mon ennemi. Me tournant vers Aldrick, je lui demande de partir, j'ai besoin de fuir, là de suite, je pense que je vais dormi chez mon père pendant quelques jours. Heureusement qu'il est dans la même ville que moi, ceci est un gros avantage, je dois bien 'l'avouer. « J'appellerai mon père pour qu'il vienne me chercher à la maison, je vous remercie infiniment de m'aider je ne sais pas ce que j'aurais fait sans vous. J'aurais pu éventuellement me débrouiller, je me serais sans doute pas promener seule, mais qui sait, il m'aurait sans doute retrouver, chez moi, et cette alternative me fait affreusement peur. Demain, j'ai des appels à faire » et je ferai tout pour l'éloigner de moi. Même s'il faut qu'il aille en prison ! Je regarde Aldrick et rougis violemment à son compliment. Je me mets à hausser des épaules « Je dois dire que je n'ai pas le choix. Je dois affronter mon passé et mes ombres pour espérer vivre dans la lumière. Cet homme m'a arraché mon bébé d'un coup de couteau et je ne veux surtout pas sombrer. Cela lui ferait bien plaisir » voire même trop. Mon visage s'assombrit et nous arrivons peu à peu au bar
Il ne nous fallu pas moins de quelques instants pour rassembler mes affaires et j'eus une autre idée : celle d'appeler mon père pour qu'il vienne carrément me chercher au bar. je restais avec Aldrick et les frères Morrow, papotant de tout et de rien. Ils m'ont permis de laisser ma voiture dans le parking, pour que je puisse la récupérer demain matin. Enfin, quelques minutes plus tard, papa arriva et nous aida à récupérer mes instruments dans son berlingo. Il regarda les propriétaires du bar pour les remercier tout en remerciant aussi Aldrick pour l'aide apporter. Il n'hésita pas à me lancer un léger regard avant que nous partons tous les deux pour chez lui. Cependant, je ne puis m'empêcher de déposer un chaste baiser sur la joue barbue d'Aldrick, signe d'affection et de remerciement « J'espère que nous nous retrouverons dès que possible ... peut être à ce bar ou ... à ce lac où ma cheville m'avait fait défaut » avais je dis avant de prendre la route pour rentrer chez mon père.
Si l'on m'avait dit que mon père avait décidé de sauter les pieds joins et avec joie dan de nouveaux sentiments et une nouvelle aventure amoureuse ... je ne l'aurais jamais cru