Baby, do you know what that's worth?

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Malencontreusement m’extirper des entrailles de la terre, échapper aux étroits et blafards couloirs autant défraîchis qu’ils peuvent empester le chimique et l’antiseptique. Quitter les sous-sols de la morgue, remonter à la surface et retrouver un monde palpitant par la force des choses qui stressent et pâment le bon peuple dans les tracas marécageux d’un quotidien besogneux où les journées se voient beaucoup trop courtes pour ne savourer ne serait-ce qu’une lapée de café. Moi qui accompagne la nuit et le sommeil éternel de mes cas juchés sans aucune pudeur sur l’inox gelé de ma table d’autopsie, il faut dire que je me vois quelque peu dépayser à chaque fois que mon chiffre de nuit se termine et que je dois rentrer chez-moi au petit matin. Il y a toujours trop de mouvement. Trop de vie. Trop de vie humaines encore intactes et ouatées dans les existences désœuvrées du moindre mystère et inutile à la mort attenante qui peut à tout moment les frapper.  Comme ce gros tas répugnant qui se moque de l’infarctus et avale avec gourmandise cette bouchée de gâteau au chocolat qui n’aura pour dessin que de lui boucher que davantage les artères. Ou cette petite vieille et son trop blanc caniche avec bouclette rose sur le crâne, qui se baladent gaiement sur le trottoir et disparaissent dans l’antre enténébrée d’une ruelle à l’allure pas du tout sécuritaire et ou un punk impécunieux risque de la tabasser pour lui voler son sac à main…

À louvoyer ainsi avec les ombres, elles finissent toujours par m’étreindre et me gagner. Le danger, le crime, je les vois partout et telle est ma plus grisante des perditions. Je ferme un instant les yeux et respire par grandes houles l’air chaud et salé de cette ville soleil. Mon âme. Je vendrais mon âme pour un café !

♪ Vamos cógele, ritmo a cintura, rodilla al piso
Baja y pasa el limbo ♫

Je reconnais là très bien la sonnerie de mon téléphone portable. J’empresse d’engouffrer ma main dans l’estomac bien rond de mon sac bandoulière, cherchant désespérément l’engin au cœur du bordel que je peux trimballer là-dedans. Rapidement je trouve mon téléphone, rapidement, je regarde qui c’est sur l’écran et rapidement je plaque l’appareille à mon oreille.

- Mamá---

- Alors, Charlene ? La vida à RevealDown est si loca, que tu oublies d’appeler ta pauvre madre ? Por qué, Charlene, Poooor quééé ?!

Mierda ! J’avais les mains si creuse enfouies dans le ventre du macchabée que je disséquais, hier, que j’ai complètement oublié d’appeler ma mexihrétienne de mère. Ce qui est un crime, dans sa bible à elle.

- Mamá, non. Je---

- Tu sais que ton hermano, lui, il pense à m’appeler et prendre de mes noticias !? Tu sais que Giuseppe, lui, malgré la distance, à todos los días, il pense à appeler sa pauvre madre ?! Por qué, Charlene, Poooor quééé ?!

Je déambule dans les rues du centre-ville, sans trop regarder où je vais, interceptant du coin de l’œil un resto-café où je pourrais enfin y vendre mon âme de pécheresse pour enfin savourer une gorgée de café après l’éprouvante nuit blanche que je viens de traverser et le tout bien entendu assisté de ma mère, à l’autre bout du fil, qui m’assommera avec son discourt de pauvre madre esseulée et à me comparer sans cesse à mon empoté de frère… Lee !

- Est-ce que tu as une relación sexual, là-bas, pendant que tu mènes ta vida loca, Charlene ? Est-ce que pendant que tu fais la salsa et la rumba diagonale avec un étranger, tu penses à te protéger ?!

J’immerge comme une malpropre dans la ribambelle de gens qui font la queue au comptoir, trop scandalisée et perturbée par le discourt de ma mère, pour réaliser que je dépasse tout le monde et viens même m’interposer entre un client (Julian) et la caissière chargée de prendre les commandes.

- Hum. Bonjour, madame. Euh. Puis-je prendre votre commande ?! Que m’interroge la vendeuse.

- Giuseppe, lui, il se protège. Que me brame ma mère.

- Va te faire foutre, Pétasse-hontas, la queue, c’est pour tout le monde ! Que me gueule un client pas content.

- Je ne me fais pas livrer à domicile les ITS ou les brioches au four ! JE ME PROTÈGE ! Que je gueule, essoufflée, en panique, me rendant tout juste compte que ma déclaration est faite à l’oreille de tout le monde et pas seulement ma mère…

MIERDA ! Je voulais seulement un café !

J'avais la tête comme une pastèque n'ayant peu dormi depuis que je suis arrivé j'avais peu de patience, mais surtout, j'étais d'une grande flemme. Pourtant, ce n'était pas faute de tenter, mais j'avais besoin de faire des recherches, j'y passer tout mon temps dans leurs archives depuis que j'étais en ville.

Mon dieu une semaine que j'étais là et la charmante dame de la mairie me connaissais déjà pas mal, du moins pour comment je travailler et passer mon temps.Je cachai un bâillement de la main avant de me dire qu'il serait temps que je fasse une pause et donc besoin d'un café et rapidement, aussi je soupira doucement tout en rangeant mes archives dans les bons livres ou classeurs.

Que je mis sur la table ou la bibliothécaire pourrait donc par la suite les ranger sans trop me maudire du moins je l'espère, je prends ma veste sur la chaise et l'enfile aussitôt pour prendre la direction de la sortie.Je marche dans la rue sans trop savoir où je vais parce que je ne connais pas encore cette ville et j'avoue que l'orientation et moi s'est pas encore ça, ah tiens, je vois une enseigne pas loin de moi aller hop j'y vais.

Au moment ou j'arrive deux personnes sont avant moi et le temps que je commande au moins cinq personnes se mettent derrière moi, je vais pour commander quand une femme s'installe comme ça tranquillement. Autant, je reste polie et gentil, autant une des personnes derrière aime beaucoup moins l'idée, il insulte même la demoiselle qui au téléphone et malpolie passe devant moi... Je fais une moue avant de prendre sur moi et dire.

« -Alors autant je suis d'accord sur le fait que la demoiselle me dépasse et soit pour le coup pas super polie autant être insultant ça le fait pas. Donc reste poli... »

Je me tourne vers la vendeuse en lui faisant un sourire :

« -Pardon, madame. Prenez donc la commande de la demoiselle... »

Et je finis jamais ma phrase tellement choqué par les paroles de la demoiselle, que je regarde avec des yeux d'incompréhension. Bah, ça alors je savais que les gens pouvaient de mauvais poil, mais là, c'est pire que tout ça braille et raconte sa vie... Mon dieu, je suis tombé où moi ?!

Baby, do you know what that's worth?

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Je suis habituée de faire rire de moi. Je suis habitué de me faire reluquer de travers, comme si j’avais roté sur la tombe de ma grand-mère fraichement enterrée. Je suis habituée de faire jaillir une panoplie d’émois sur les faciès d’autrui qui me jaugent comme si j’étais une bête de foire. Je suis acclimatée à la dérision et à l’absurde. Mes frêles petites chairs dorées sont telles des plastrons anti-balles contre n’importe quelle insultes ou parjures.

J’suis une putain d’erreur humaine indestructible et qui s’immisce dans la matrice de l’homme, pour simple but de faire rire et sourire. J’ai un bon sens de la répartie et de l’humour.

Ouais, je peux être bien des choses… mais apparemment, dans une nouvelle ville que je ne connais pas et qui ne me connait pas en retour, je me retrouve pas plus bas que terre, lorsque je réalise la boutade que je me suis moi-même balancée à la figure. Démunie devant ma révélation choc, je ne peux m’empêcher de lancer un petit regard navré à la serveuse alors que derrière moi le grand brun que je venais de dépasser a la gentillesse de prendre ma défense et de remettre sur la touche les enfoirés mal baisés qui m’ont aussi gratuitement défendus…

En temps normal, cette marque de gentillesse et de compassion à mon égard m’auraient liquéfiée de reconnaissance. Pour l’heure, je ne suis que parjure et orgueil mal dirigé.

Raide comme un « I » et tendu comme la corde d’un string, je coupe sec à la conversation avec ma mère et, pendant que je fous mon satané téléphone dans mon sac, je fais volteface sur le grand brun à l’air gentil et respectueux.

- Excuse-moi, héro de mes deux ! Qui t’as dit que j’avais besoin de ta permission pour me commander ce putain de café ? Qui t’as dit que j’avais besoin d’un mec pour me défendre et envoyer bouler ces nazes ?! Mierda, mais pour qui est-ce que tu te prends, HIN ?!  

Je lui plaque mon index sur le milieu du torse et le confronte d’un regard mauvais.

- Ne sommes nous pas en Amérique et en 2019 ? L’ère où la donzelle avait besoin d’un mec pour respirer, se faire respecter et puis pour… pour… pour chier, bordel, c’est révolu ! On est dans un pays libre et surtout plus dans les années vingt alors ton âme chevaleresque, tu la gardes pour ta grand-mère, d’accord ?

Sur quoi, je retourne vers la caissière, papillonne des cils et lui roucule…

- Je vais te prendre un double expresso, s’il te plaît.  

Il faut me pardonner mon père, car je ne sais pas ce que je fais…

Damn it... j'y crois pas, j'avais était sympa et la d'un coup je me prends une remontrance bien sévère par la brunette... okay alors autant je suis calme, posé pas chiant et aussi du style à pas me prendre la tête. Mais là, je crois que la fatigue et le raz de bol reviens en force...

« -Oh vous allez vous calmez oui ! D'un, je suis loin d'être un héros et ensuite si vous avez un sacré ego démesuré ce n'est pas ma faute... Capish?! Ensuite, j'ai voulu être poli, maintenant si vous n'êtes pas contente, c'est la même chose la prochaine fois, je ferais comme les autres avec vous, en vous disant que y'a une queue. »

Petite pause pour reprendre mon souffle et lui dire alors :

« - bien si mademoiselle, je n'ai pas besoin d'aide veux bien. Qu'elle ce grouille pour prendre son café avant que je m'agace réellement parce que j'ai également besoin de caféine et rapidement. »

Je m'agace et pas qu'un peu, je souffle pour reprendre une contenance avant de finir par remettre ma veste correctement et finir par faire tomber les documents que j'avais réussi à coincer dans la poche intérieure.

« -Oh merde... »

Je soufflai un peu avant de me baisser et ramasser les papiers, j'étais bon pour ranger de nouveau les actes de naissance, mariage et diverses autres choses que j'avais trouvé un bordel sans nom bien sûr. Déjà que retrouver mes parents biologique, c'était un bordel... Heureusement que ma mère celle qui m'a élever me soutient mentalement et part des textos.

Baby, do you know what that's worth?

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Ça revient comme une envie de chier. Une vie de chier qui ne passe définitivement pas et qui s’avère être une diarrhée bien liquide. Rien pour ravaler tout ça au creux de notre bid et ça n’a pour but que de ressortir comme un putain de geyser ! Et je parle ici de la culpabilité et de son fumet le plus exécrable. Je me dis que je suis peut-être allée trop loin. Je me dis que ce n’est pas de sa faute, au gars, si j’suis sortie par l’utérus d’une mère poule vraiment trop seule et vraiment trop surprotectrice…et mexicaine… et chrétienne, en surcroit. Le gars, le pauvre gars, il n’a rien demandé et j’suis là à l’envoyer sur les fleurs sans aucune raison valable… si ce n’est qu’une trop grande fatigue causé par un cas d’autopsie vraiment trop complexe pour mon pauvre cerveau éteint à une heure si tôt ce matin.

Il me balance au pif mes quatre vérités et je n’ai pour minable réaction que de simplement cligner des yeux pour manifester que son message est reçu 5 sur 5. Derrière, il y a la serveuse qui me balance mon café sur le comptoir et avec effroi je réalise que cette midinette incompétente me l’a pas donné dans verre pour emporter et ce qui déclenche les brises glaciales de mon plus profond soupire d’exaspération. Sur le point de lui ventilements lui demander de rectifier cette ingrate erreur, je vois du coin de l’œil le grand brun à ce point si insurgé qu’il vient à en échapper sa paperasse sur le sol…

Culpabilité de mes deux qui me pousse à me retourner vers lui…
Culpabilité de mes deux qui me pousse à me pencher à avant de lui…
Culpabilité de mes deux qui me pousse à vouloir l’aider à ramasser ses trucs…
Culpabilité de mes deux qui me pousse à lui dire un honnête :

- Excusez-moi. Vraiment. Je n’étais pas en droit de vous balancer tous les maux de ma vie chaotique. Vous avez l’air d’un type bien…

À peine que je lui confesse mon grand pardon, que j’attrape du bout des doigts l’un des documents et que par inadvertance viens poser mes sombres prunelles sur une liasse de papiers qui attire aussitôt mon attention… j’ai entre les mains une photo de ma mère en compagnie de ma grand-mère et en-dessous de celle-ci on retrouve la date à laquelle le cliché a été pris et également l’endroit où elles étaient à cette époque…

- Qu’est-ce que… nom de dieu… mais…

Horrifiée, je me redresse, gardant en main le document attrapé quelques instants plus tôt et entame une lecture rapide des papiers qui reposent dans la chemise cartonnée. Pour l’amour du ciel, mais il a en sa possession non seulement les branches de mon arbre généalogique, mais également le tronc et les racines !!!!!!!!!!

Une alarme sonne dans ma tête et je me recule de ce psychopathe obsédé par deux grands bonds.

- Espèce de salaud pervers-obsédé-malade-et-vicieux ! Où tu as eu ses documents et pourquoi tu les détiens !?

Je lui balance à la figure le dossier et commence à m’inquiéter pour ma vie… là.

- Tu veux quoi ?! Tu savais que j’allais être ici parce que tu m’espionne et m’épie, c’est ça ?! Qui ? Qui sont tes sources !? Oh ! Mon ! Dieu ! Tu veux me tuer ou me séquestrer pour me faire ton esclave sexuelle, c’est ça ? Tu veux de l’argent et mon kidnapping est une rançon ? Ma famille est pauvre et tu n’en retireras absolument rien ! C’est mon frère qui t’a mis dans ce coup pour me faire une blague ? Dis lui que c’est pas drôle et qu’il va cher le payer !

Je le contourne et regarde la plèbe de air tourmenté.

- APPELEZ LES FLICS, C’TYPE À L’AIR SYMPA… IL… IIILLLL N’EST PAS SYMPA ET VEUT ME TUER !!!! À L’AIIIIIDDDEEEE-EEEEEUUUHHH !!!!

J'ai comme une envie soudaine de lui mettre une baffe, pourtant je suis pas violent et encore moins du style à frapper une femme mais bon parfois ça ferait du bien, et voilà que du coup je fini par faire tout tomber. Pas le choix je dois ramasser et puis merde à l'autre qui me gueule dessus ou du moins tente de s'excuser, à sa manière je gromelle un « pas grave. » avant qu'elle vienne me voir et m'aide à ranger les papiers.
Avant de ce mettre à bafouiller un truc et crier je la regarde un peu en mode : « mais qu'est-ce qu'il lui arrive à cette pauvre fille ?! » avant de me relever et mettre les papiers dans ma veste, tout en regardant la serveuse d'un air incrédule elle lève les épaules en guise de soutient.
Bah merci le soutient de merde quoi...
Je fini par gueuler un :

« -Mais tu va te taire oui... J'en ai rien contre vous et j'en aurai jamais. »

Oui je sais pas quoi lui dire vraiment, avant de finir par la laisser gueuler dans son coin, tout en la regardant faire son cirque... elle me ferait presque de la peine. Oui voilà c'est ça elle me fait de la peine quand elle à enfin fini de faire son cirque je fini juste par lâcher un :

« -Et bah c'est pas trop tôt que ta fini ton bordel. Donc que tout le monde le sache je ne suis ni un psychopathe ni un tueur en série, ni rien dans le style que la demoiselle à dit. Je suis juste le type qui cherche ses racines parce qu'il à était adopter. »

Voilà ça c'était fait... j'avais dis tout haut ce qu'au début je ne voulais absolument pas faire, mais quand on à pas le choix bah on fait avec quoi. Je leva les yeux au ciel avant de regarder sa réaction. Bordel cette nana si elle était de ma famille j'avais pas fini d'entendre parler d'elle... pauvre de moi je l'assomerais au pire des cas ou je laisserais sans doute les flics la calmer parce que pas le choix.

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J’aimerais savoir ce que vous feriez, si vous étiez à ma place !?
Un gars que je ne connais ni d’Adam et ni de Ève a en sa possession des papiers plutôt personnels sur ma famille et ainsi que des détails sur les racines de mon arbre généalogique que même moi je n’étais pas au courant. C’est assez perturbant et troublant, non, pareille vision ? Alors je vous repose la question. J’aimerais savoir ce que vous feriez, si vous étiez à ma place !? Peut-être que je saute vite aux conclusions et que j’assume trop prématurément que ce grand brun est un psychopathe, mais aucune autre excuse ne parvient à véritablement me faire une raison.

Yeux plissés, à bout de souffle, (et c’est d’ailleurs la seule raison qui m’a empêché de continuer de gueuler comme une perdue), je zieute l’étranger et ne peux m’empêcher de hausser un sourcil à ses dernières confessions.

- Adopté ? Tu cherches tes racines ?

Ah, bon ?

- Hum. D’accord. Supposons que je te crois. Qu’est-ce que tu es capable de me dire sur la famille qui t’a adopté et pourquoi ta mère biologique ne t’a pas gardé ? Mieux encore dis moi comment elle s’appelle ?


Mug en mains, je regarde les places vides dans le petit café et juge bon de lui aviser :

- On a des choses à discuter toi et moi. Tiens, choisis la table que tu veux. Je vais me rafraîchir aux toilettes et je te rejoins...

Je la regarda... okay elle me gaver royalement et pas qu'un peu, elle était bipolaire cette nana et j'aimer vraiment pas ça... aussi je soupira un peu avant de reprendre :

« -Bah oui tu crois que je fais ça pour le plaisir ? Faire des recherches c'est pas franchement mon délire si tu veux tout savoir, je suis plus dans un autre corps de métier perso. »

Je range les papiers dans ma veste en râlant de nouveau et levant les yeux aux ciels avant de reprendre à nouveau :

« Toute manière que tu me crois ou non c'est la même chose, je cherche juste mes racines et je connais pas grand chose... et mais t'arrête de parler autant sérieux ? Ta que ça a faire de parler autant et surtout aussi vite ? Putain si tes de ma famille ça va pas le faire et je vais finir par te faire enfermer dans un hopital psychiatrique. »

Elle me propose de ce poser à une table de discuter :

«-Tes sérieuse ? Après la scène que tu viens de me faire tu crois que je vais te parler genre comme ça tranquillement ? Ouai bah passe toi la tête sous l'eau et si y'a besoin je demande des glaçons pour que ça calme ta mauvaise humeur. »

Je souffla avant de la laisser partir, tout en me posant à une table loin des regards j'avais eu assez de personne qui avait poser leurs regards sur moi pour le moment, ressortant mon dossier pour le ranger à nouveau et je regarda ce foutue prénom : « Martina » j'en savais pas plus c'était le seul truc que j'avais à l'époque de mon adoption et que j'avais garder. Et que j'étais né à Revealdown ensuite plus rien, maigre départ non ? D'autant que papa et maman n'en savaient pas plus également.

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Il est présomptueux, hautain, impoli et grossier. Je ne mérite pas son respect, mais un minimum de considération à l’égard de l’aide salutaire que je m’apprête à lui fournir, et sur un plateau d’argent, ç’a pour mérite ne serait-ce qu’un tout petit remerciement. Qu’il me prenne pour une disjonctée de la toiture, ça, c’est mon problème, mais qu’un étranger requière des informations sur ma famille sous le prétexte d’être à la recherche de ses racines, c’est somme tout étrange comme hasard de lui tomber dessus comme ça dans un petit café d’une ville paumée…

Coincée dans les toilettes pour femmes, je termine de me passer de l’eau sur ma figure bouillante et ferme les robinets. Je regarde la mine renfrognée que j’aborde et m’enquière de simplement tirer la langue devant le reflet de mon minois qui se présente dans la glace. Sang-froid récupéré, je soupire un bon coup, attrape mes effets personnels et m’extirpe du petit coin pour venir rejoindre le dégénéré de premier calibre.

- D’une première petite chose, sois poli si t’es pas joli. D’une seconde petite chose, tu ne peux pas espérer qu’un étranger retenant des informations capitaux au sujet de mes proches, je l’accueille à bras grands ouverts. Comment la situation se présente, admets que c’est assez louche et suspicieux ! Je veux simplement protéger ma famille de futurs dingos. J’suis médecin légiste et j’en vois des vertes et des pas mûres ! Alors tu la mets en veilleuse et t’écoute ce que j’ai à te dire ou tu préfères te casser les dents sur les marches de ton ego-blase démesuré ?

Sans même lui demander la permission, je pose mes propres affaires sur la table et jette un œil sur les papiers de l’homme.

- Je connais Martina. C’est une Mendoza. Martina Mendoza. Que j’affirme, l’air mine de rien, comme si je parlais de la météo.

Je lui souris, me relève, attrape mes affaires et avant de quitter la table, je lui souffle à l’oreille.

- Tu t’avises de me faire interner, cousin, je peux te promettre que même depuis ma cellule je trouverai le moyen de te rendre la vie insupportable.

Et sans même lui donner plus d’informations sur les fameuses racines qu’il cherche, je marche vers la sortie et m’apprête à sortir de ce café de mes deux !

Je ne l'aimer pas, j'avais envie de lui mettre mon poing dans la figure pourtant j'étais pas du genre à taper une femme bien au contraire, putain en plus c'était ma cousine apparemment et bah je suis pas dans la merde. Ça promet la famille si tout le monde lui ressemble...
Elle est partie dans les toilettes et reviens pas mieux, bon ça va être sympa ça... Elle me dépite un charabia et je la laisse parler, je fini juste par dire :

« -Oh on va descendre d'un ton oui ?! En général je suis plutôt calme et ma mère ma toujours dis si ta envie de faire de meurtre, retient toi et dis ce que tu pense... Ensuite je débarque dans votre ville, qui apparemment et perdue en pleine cambrousse et je tombe sur des gens bizarre et j'ai aucune réponse normal quand je demande un truc sur ma famille à force ça devient chiant. »

Elle se pose je la regarde d'un œil intrigué qui me parle de Martina et que c'est une Mendoza... bah voyons, comme si je savais qui c'était moi et surtout qui était cette famille. Je suis pas devin à ce que je sache, si c'était le cas j'aurai fais ce métier en plus d'être pompier...
La folle furieuse se relève et se barre avant de me glisser dans l'oreille que si j'ose la faire enfermer elle va trouver le moyen de me faire la vie insupportable... OKAY d'accord !! je la regarde sortir, j'ai pas envie de me prendre la tête honnêtement...

Je la laisse se barrer, je range le bordel de nouveau avant de noter à côté du prénom Martina, « Mendoza » j'en apprendrais plus demain ; la je vais finir mon café téléphoner à mes parents une fois à l'hotel..


Dix minutes plus tard :

L'autre folle elle m'avait taper sur les nerfs, mais je devais pourtant me calmer je poussa la porte de l'hotel avant de regarder l'air. Okay demain je prendrais un sac au moins ça sera moins chiant à porter et puis si je retombe sur l'autre folle, je lui taperais dessus avec. On me fait pas chier pour rien et surtout on se prends pas pour la reine d'angleterre pour rien...