Sujet: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Jeu 13 Fév 2020 - 19:39
Mon regarde venait de se poser sur la photographie sur mon bureau. Certes, j’aurais pu orner mes murs de tous les souvenirs partagés avec tous mes enfants, sauf que ce n’était pas réellement de mon style. Déjà qu’on ne me faisait pas l’éloge du père de l’année, je me devais de conserver mon statut de père salaupart de l’année… enfin. Tout ce qu’on pouvait dire sur moi m’atteignait beaucoup – plus que je ne le démontrais. Ma réputation, c’était la chose qui guidait ma vie faut croire et d’être une fois de plus sous les projecteurs me désolait à un point. Oui, j’adorais être sur le devant de la scène, mais uniquement lorsqu’il s’agissait de démontrer les remarquables explois que j’avais fait – ou que face à mes hôtels, mais là, c’était suite au décès de ma septième épouse Abigail Jenkins – assassinée par des spectres lors de notre week-end dans les bois. UN SPECTRE ! Oui, vous avez bien entendu.. Évidemment, on avait camouflé l’affaire en incluant qu’un tueur en série s’était introduit dans nos chalets pour s’en prendre à quelques-uns d’entre nous… après tout, nous ne pouvions pas admettre que le surnaturel existait – pire qu’il avait fait des victimes. La population n’y était pas prête de toute façon et même moi, je n’y croyais pas qu’à moitié…
L’enterrement de Abby fut pénible, mais les mois passèrent et nous voilà tous encré vers la réalité qui faisait son bout de chemin.. Moi-même, j’avais dû reprendre les reines du Vintage assez rapidement après ce cauchemar. Ab était mon grand amour (oui oui j’y crois) et je n’étais pas prêt à replonger encore. Je savais bien que si je ne continuais pas à jouer le workaolic, c’était mon hôtel qui en écoperait. Le Vintage était ouvert depuis quelques mois seulement – j’étais encore à faire mes preuves en ville.
Je devais ainsi rencontrer une jeune chanteuse de New York qui avait postulé pour l’événement de samedi prochain. J’avais épluché son C.V et écouter ses covers. C’était plutôt bien. Je voulais en savoir d’avantage à son propos. Je lui avais donné rendez-vous et ma secrétaire m’informait qu’elle était présente. Je me lève, attache le bouton de mon complet et la rejoint dans le hall d’entrée. « Mademoiselle Parker ? Je suis Garrett Carpenter, le PDG. Vous allez bien ? » Dis-je en lui tendant la main.
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Phoebe Parker
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Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Ven 14 Fév 2020 - 3:56
Garrett & Phoebe
« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains. » Good Omens
GARRETT CARPENTER SE REMARIE
INCENDIE A L'HÔTEL DE SIDEBAY, CALIFORNIE
INCENDIE A L'HÔTEL DE SIDEBAY : GARRETT CARPENTER SE CONFIE
INCENDIE DE SIDEBAY : LINCOLN CARPENTER RESPONSABLE ?
GARRETT CARPENTER : LES PÉRIPÉTIES AMOUREUSES D'UN MILLIARDAIRE
QUATRIÈME DIVORCE POUR GARRETT CARPENTER : QUE S'EST-IL PASSÉ ?
GARRETT CARPENTER : SERIAL LOVER ?
KAYDEN CARPENTER FAIT SON COMING-OUT EN PUBLIC : LA RÉACTION DE SON PÈRE
GARRETT ET KAYDEN CARPENTER : ILS NE SE PARLENT PLUS
Garrett Carpenter. Marié plus de fois que Ross Geller lui-même, fidèle dévot à la repopulation sur Terre ( on ne compte plus combien de marmots on vu le jour à cause de lui ), plus que potentiellement homophobe, ce type a fait la une des journaux au moins une fois par semaine du temps où j'étais à New York, et rarement pour les bonnes raisons. Le pire dans l'histoire ? Je chantais dans un de ses hôtels, de temps en temps. J'étais à Broadway et je m'y plaisais, mais il était bon que les gens puissent nous voir parfois ailleurs qu'à Broadway. La chaîne hôtelière THE VINTAGE était une grosse entreprise, bien côté. Il paraît que toute presse, bonne ou mauvaise, est bonne à prendre. J'en suis venue à croire que c'était la vérité, étant donné que plus la presse étalait les déboires sentimentaux et autres catastrophes familiales du grand manitou, plus l'hôtel de Manhattan où je me produisais recevait de clients. Était-il bon, surtout à l'époque, que mon nom puisse être, de près ou de loin, associé à ce type ? Je ne sais pas. Savoir aurait été le travail d'un agent, mais vous me connaissez... je n'ai jamais apprécié qu'on me dise ce que je pouvais ou ne pouvais pas faire, et pire encore, ce que je devais faire. Pas d'agent, pas de prise de tête. De toute manière, regardez où j'en suis aujourd'hui. Agent ou pas, les choses n'auraient pas été différente. J'aurais tout plaqué, sur un simple bouquet d'hibiscus et une carte. Je n'ai jamais rencontré Garrett Carpenter, et j'espère n'avoir jamais à le faire. Je ne peux éprouver pour ce type qu'un dégoût profond et à différentes échelles. La bonne nouvelle, c'est qu'on ne rencontre généralement pas le big boss d'une entreprise pareille, encore moins à RevealDown. Garder le manoir est une épreuve de chaque jour. Si je n'ai pas pu faire de concession sur mon temps de douche de 15 minutes ( la survie de la moitié de la population de RevealDown en dépend ; l'autre moitié dépend de la dose de café que j'aurai pu ingurgiter le matin ), j'en ai en revanche fait sur tout le reste. J'éclaire le manoir à la bougie autant que possible, j'attends d'avoir de grosses vaisselles avant de faire couler de l'eau, et j'attends d'avoir une pile de linge faramineuse avant de lancer une machine. Cela fait quatre ans que je vis à RevealDown, et trois ans que je paye pour le manoir. Elween, ma grand mère, avait voulu payer la première année, le temps pour moi de me retourner. Elle aurait probablement continué si je le lui avait demandé, mais cela m'aurait semblé injuste. Et ça n'est pas franchement ma façon de faire non plus ! Il y a trois ans, je vous aurais dis que je ne fais pas de folies : je ne pars pas en vacances, je ne paye pas d'escort boy pour m'amuser, je ne vais pas en boîte de nuit, je ne fume pas, je ne bois pas, bref rien qui puisse être répréhensible à mes yeux. En revanche, j'aime acheter des livres, des DVDs, des CDs. J'aime avoir cinq paquets de café en avance chez moi, plus un au caramel et un à la vanille, trois sortes de chocolats en poudre aromatisés différemment et avoir tout un assortiment de plantes, de gélules, d'huiles essentielles ou de teintures mère au cas où. Je résiste d'ailleurs difficilement à l'achat de nouveaux thés ou tisanes. Croyez-le ou non, ce sont devenu des dépenses frivoles. J'ai toujours cinq paquets de café d'avance chez moi, mais j'ai abandonné les aromatisés, que ce soit en chocolat ou en café ! J'ai toujours mes plantes, tisanes et autres herbes ; mais pas question d'en racheter tant que le besoin ne s'en fait pas ressentir. J'achète peut-être quatre bouquins par an, je me débrouille pour trouver les autres en epub gratuit, et je n'achète en CD que les nouveautés de Barbra. En bref, c'est la galère. Moi qui n'ai jamais été une grande fan des chiffres et des tenues de comptes, j'en suis venue à passer des soirées entières à tout comptabiliser, prévoir des budgets pour chaque choses, ce genre de joyeuseté. En bref, postuler à nouveau pour un job dans un des hôtels du gars le plus volage de la terre est devenu une nécessité. "GARRETT ET PARKER, DE NOUVEAU RÉUNIS". Mais bon, comme dit, je n'aurai de toute manière pas à le rencontrer. -Mademoiselle Parker ? Je suis Garrett Carpenter, le PDG. Vous allez bien ? ... ... ... A moins que... -Ravie de vous rencontrer, répondis-je en lui serrant la main. Merci de me recevoir. Comment je vais ? Je suis fauchée et il y a deux minutes encore, j'aurais juré ne jamais avoir à croiser votre tronche de cake ailleurs que dans un journal. Tout roule !
Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Mar 18 Fév 2020 - 20:38
Il fallait dire qu’avec le nouveau Vintage Hôtel, l’empire Carpenter continuait à exploser dans les médias. J’avais pris la décision de m’éloigner de la mauvaise presse new yorkaise suivant la fameuse grande première où ma réaction au coming out de Kayden fut … légèrement exagéré… mais depuis je tentais de reprendre le coup. La vidéo filmée sur place faisait toujours le tour des réseaux sociaux, mais c’était beaucoup moins intense dans une petite ville comme Revealdown qu’en plein cœur de Manhattan. Une année s’était écoulée depuis ce dernier scandale et commençait enfin à ne plus m’en parler. Kayden s’était installé d’ailleurs à Revealdown et notre relation s’améliorait doucement. Nous ne nous étions jamais considérés comme très proche, mais j’acceptais doucement ce qu’il était – intérieurement. De toute façon, personne n’avait semblé étonné du coming out de mon fils – excepté moi… Abby était là pour me supporter et me calmer lorsque je m’emportais trop, sauf qu’aujourd’hui, elle n’y était plus et je me retrouvais comme autrefois – complètement dépourvue de repère. De plus, notre fille Lili était encore qu’un bébé et pour la première fois de ma vie, je me retrouvais l’unique responsable de mon enfant. Je devais faire ce que je n’avais pas fait pour tous les autres – m’en occuper, sérieusement. Une chance, ma fortune me permettait d’engager des nounous sérieuses et je pouvais continuer à bâtir mon empire à Revealdown malgré mon nouveau rôle de père célibataire. Enfin, aujourd’hui, j’étais là pour engager une jeune femme pour les spectacles qu’organisait l’hôtel. Il fallait dire que j’avais fait construire le plus chic et luxueux établissement de toute la ville. Bordé par la plage avec une vue époustouflante sur la mer, je savais faire fureur. Ainsi, ma main était en train de serrer celle de la brunette face à moi que je trouvais très jolie. « C’est un plaisir – j’ai écouté quelques chansons que vous avez écrite, puis des vidéos de vos spectacles. En plus d’être d’une beauté inconcevable, vous avez une énergie à en faire fondre n’importe qui. Votre présence sur scène.. il fallait que je vous engage. » Dis-je en désignant la zone administrative d’un signe de la tête. « Suivez-moi jusqu’à mon bureau, nous allons pouvoir discuter en privé. » Je débutais le pas à ses côtés. « D’ailleurs, j’ai appris que vous avez déjà joué à mon hôtel de Manhattan ? C’est surprenant que je ne vous ai jamais vu. Il faut dire que la gestion du Vintage de New York m’a légèrement dépassé, c’est disons, plus actif que ne peut l’être celui-ci, à Revealdown ou celle de Sidebay l’était. » Je riais doucement. Après tout, ça me plaisait beaucoup et je savais que Lena, Finn et Constance faisaient un travail merveilleux là-bas.
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Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Mer 19 Fév 2020 - 6:25
Garrett & Phoebe
« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains. » Good Omens
Une chose que je ne comprenais toujours pas depuis quatre ans que je vivais ici, c'était la raison pour laquelle deux hôtels de luxe étaient implantés à RevealDown. C'est vrai quoi, on est dans une petite ville après tout ! Ou moyennement petite en tout cas. Ce qu'il faudrait ici, c'est au moins une auberge, abordable, cosy, sympathique. Pas des hôtels 4, 5, 10, 36540 étoiles, dont la chambre la moins bien placée de tout l'hôtel coûte minimum $500 la nuit ! En gros, si vous êtes un touriste et que vous voulez venir à RevealDown... allez à Jacksonville. -C’est un plaisir – j’ai écouté quelques chansons que vous avez écrite, puis des vidéos de vos spectacles. En plus d’être d’une beauté inconcevable, vous avez une énergie à en faire fondre n’importe qui. Votre présence sur scène.. il fallait que je vous engage. Okay, alors on va remettre les choses au clair : j'avais passé trois ans à Broadway, donc pas franchement de possibilité de vidéo mises en lignes. Ou en tout cas, rien de qualité. La règle était - supposément - stricte à Broadway, comme dans tous les théâtres d'ailleurs : NO PHONES. Peut-être pouvait-on trouver quelques vidéos de moi en dehors de Broadway. Pour être honnête, je n'avais jamais été vérifier. Les chansons que j'ai écrite ? Je n'en n'avais pas tant que ça à mon actif. J'en avais peut-être chanté trois sur scène. Cannonball, Proud et Sentimental Memories ( que j'avais écrite après que Caleb, mon premier et seul copain, ait tout bonnement disparu de ma vie parce que Monsieur n'avait pas accepté que je lui parle sur un ton qu'il n'avait pas apprécié. Longue histoire. Gênante. Dérangeante. On fait tous des conneries, okay ? La mienne, ça a été de sortir avec ce type ). Le reste de mes chansons étaient des covers. Quand aux chansons que j'écrivais... il y en avait quelques unes qui attendaient le bon moment pour être chanter, d'autres qui n'avait qu'un début, un milieu ou un fin, mais pas le tout en même temps. Mais bref. C'est pas ça le soucis. Le vrai soucis, c'était que Pervers Carpenter ait gardé ma main un peu trop longtemps dans la sienne. Soit tout le long de son mini éloge, qui n'était même pas réellement aux faits de ce que je faisais ou écrivais. A tous les coups, sa secrétaire s'était renseignée pour lui et il avait à peine écouté les infos. Je retirais ma main d'un geste sec, me sentant presque sale. Sérieusement ? D'une beauté inconcevable et d'une énergie à faire fondre n'importe qui ? 1/ ça marche vraiment ce genre de discours ? 2/ je crois que je vais vomir. -Suivez-moi jusqu’à mon bureau, nous allons pouvoir discuter en privé. Dites moi, j'ai un esprit particulièrement mal tourné ou discuter en privé après beauté inconcevable ça vous semble aussi vouloir dire je vais vous sauter dessus une fois à l'abris des regards ? -D’ailleurs, j’ai appris que vous avez déjà joué à mon hôtel de Manhattan ? C’est surprenant que je ne vous ai jamais vu. Il faut dire que la gestion du Vintage de New York m’a légèrement dépassé, c’est disons, plus actif que ne peut l’être celui-ci, à Revealdown ou celle de Sidebay l’était. Oui, surprenant... Surprenant que le gros ponte de l'entreprise hôtelière VINTAGE n'ait jamais vu un sous-fifre d'employé quand il était trop occupé à draguer tout ce qui a un trou, à se marier quatre fois, à réduire toute la communauté LGBTQ+ à l'équivalent de tare, à boire du champagne à outrance et à organiser des fêtes ayant pour but de dire « regardez moi, je suis milliardaire ». Vraiment. Extrêmement. Surprenant. -Monsieur Carpenter. Au risque de vous surprendre, je ne suis pas venue ici pour me faire harceler sexuellement par mon potentiel futur patron. Cette ville a pratiquement basé son économie sur les nights clubs en tout genre. Si vous êtes en chien, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller assouvir vos besoins là bas. Si vous ne voulez pas que les prochains gros titres des journeaux soient : GARRETT CARPENTER PERD SON PÉNIS : ALLÉLUIA ! IL S'ÉTAIT DÉJÀ TROP REPRODUIT. Vous trouvez le terme harcèlement sexuel trop fort ? Que j'ai tiré des conclusions trop hâtives ? C'est probablement ce qu'aurait pensé n'importe quelle autre fille. « Peut-être que je me fais des idées ? Peut-être que j'interprète mal la situation ? Autant lui laisser une chance, s'il me met la main aux fesses, là peut-être que vraiment il m'aura harcelée, et encore, c'est pas dis, peut-être qu'il aura juste été maladroit ! » Ouais. Et bah, moi, j'ai la chance de ne pas dépendre de ce boulot. J'ai déjà trois taffs. Et j'en ai strictement rien à foutre de ne pas être embauchée. Ou d'être blacklistée, je suis sûre qu'il a les moyens de le faire. Il peut même me traîner devant les tribunaux pour diffamation et menace si ça lui chante : rien à carrer. Je lui passais sous le nez et allais m'asseoir dans un des fauteuils face au bureau, croisais les jambes et enchaînais, comme si je ne venais pas de lui promettre de lui couper, puis lui hacher ses parties génitales, et même potentiellement de lui faire avaler le tout : -Donc, vous disiez ?
Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Jeu 5 Mar 2020 - 0:03
Faut dire que de s’implanter à Revealdown n’aurait surement pas été le choix de tout le monde, mais pour moi, pour mon passé, c’était l’endroit parfait. Les plages et le décor de cette petite ville de Floride, c’était à tomber à la renverse et d’ouvrir face à la plage permettait à l’économie locale de grossir – chose qui me tenait à cœur plus que tout. Avec le touriste en fluctuation constante, je savais que je pourrais rapidement rentabiliser mon achat et peut-être permettre à cette ville de se faire une place de choix sur la map. Un lieu paradisiaque pour des vacances, Miami n’aura qu’à bien se tenir. Certes, mon manque de tact allait me retomber sur la face. Je ne savais pas que mes paroles pouvaient déranger à ce point, mais malgré les recherches et les informations remises au sujet de la jeune Parker, je n’aurais jamais cru qu’elle puisse me prendre de piquet à ce point. Je pince les lèvres doucement en avalant de travers. Je devais calmer le jeu. « Mon but n’était certainement pas de vous faire peur, encore moins de vous faire des avances très chère… je sais être charmeur et je m’excuse si certains de mes propos vous semblèrent déplacés, mais en aucun cas je n’ai souhaité projeter ce genre d’image. Je peux concevoir que mon passé n’a pas toujours été rose, mais sachez que j’ai toujours respecté les femmes que j’ai rencontré et jamais je n’aurais osé franchir le pas et être inapproprié, si le désir n’y était pas. Cette situation reste bien délicate, mais sachez que vous avez du talent et ma fille Lena dirige toujours l’événementiel à New York et elle m’a encouragé à vous rencontrer lorsqu’elle a appris votre arrivée à Revealdown. » Je toussote doucement en arborant un sourire malaisé. J’étais un homme très professionnel et je savais le rester, peu importe les situations. Ma réputation était la chose la plus importante dans ma vie et je tenais à ce qu’on ne la salisse pas… J’avais mes principes. Je tentais de me reprendre, ne réalisant pas que mes paroles auraient pu choquer cette jeune femme de la sorte. « Sincèrement, je m’excuse, si je vous ai offensé avec mes paroles, j’ai sans doute tendance à un peu trop complimenter les gens… » J’ouvris le dossier de candidature de Phoebe. « Laissez-moi vous offrir un soir de spectacle et vous déciderez par la suite, si vous préférez renouveler l’expérience ou pas. On s’entend que vous aurez la chambre, la nourriture et le bar à volonté et un rabais très intéressant à notre spa pour vos moments de détente. C’est des avantages que nous offrons à nos employés en espérant qu’ils se sentent à la maison au Vintage. » Ajoutais-je en lui souriant doucement. J’espérais vraiment l’avoir mis plus en confiance maintenant.
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Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Jeu 5 Mar 2020 - 10:40
Garrett & Phoebe
« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains. » Good Omens
Très sincèrement, si je dois être honnête, je me serais attendue à me faire virer de son bureau en quatrième vitesse. Faut dire qu'en général, accuser quelqu'un, à tort ou à raison, d'un comportement déplacé passible d'un séjour en prison n'est jamais particulièrement bien reçu. Dans ma tête, il n'y avait que deux cas de figure possible : 1/ quitte à être démasqué, autant aller au bout des choses, passer de harcèlement à agression, en considérant que de toute manière, il est bourré de fric donc qui va-t-on croire ? Le milliardaire capable de racheter le tribunal tout entier, ou la chanteuse qui, en d'autres termes, est une artiste, ce qui dans les esprits les plus étroits et les plus malsains en revient à dire hippie et Marie-couche-toi-là. 2/ prendre la mouche, désigner la porte et donner trois secondes top chrono pour évacuer le bâtiments avant qu'une bande de gros bras de la sécurité ne me tombe dessus comme un essaim de frelons. Aucune de ces deux versions ne se produisit. -Mon but n’était certainement pas de vous faire peur, encore moins de vous faire des avances très chère… je sais être charmeur et je m’excuse si certains de mes propos vous semblèrent déplacés, mais en aucun cas je n’ai souhaité projeter ce genre d’image. Je peux concevoir que mon passé n’a pas toujours été rose, mais sachez que j’ai toujours respecté les femmes que j’ai rencontré et jamais je n’aurais osé franchir le pas et être inapproprié, si le désir n’y était pas. Cette situation reste bien délicate, mais sachez que vous avez du talent et ma fille Lena dirige toujours l’événementiel à New York et elle m’a encouragé à vous rencontrer lorsqu’elle a appris votre arrivée à Revealdown. Est-ce que je m'attendais à ça ? Non. Est-ce que je culpabilisais pour autant ? Non. Est-ce que je lui présenterai mes excuses pour l'avoir prétendument mal jugé ? Hell to the no ! Par contre... il a cru qu'il m'avait fait... peur ? Il y a actuellement le gif d'une hyène tirée tout droit du Roi Lion en train de se bidonner qui flotte au dessus de ma tête. -Monsieur Carpenter... Croyez moi, il faut bien plus que ça pour me faire peur. J'ai compté au moins trente façon différentes de vous refaire le portrait et de vous mettre hors-jeu, lâchai-je avec autant de légèreté que si nous avions une conversation normale. Je n'ai eus que la courtoisie de vous mettre en garde en amont. Je haussais les épaules. Ce n'est pas une chance que je donne à tout le monde... Maintenant, si vous voulez, à l'avenir, ne pas franchir la limite ou vous montrer inapproprié envers vos employées féminines de manière générale, je ne saurais que trop vous conseiller d'éviter les compliments du style beauté inconcevable ou énergie à faire fondre. Vous êtes supposé engager sur le talent ou les compétences pour le poste à pourvoir, pas en fonction de votre appréciation personnelle et de vos critères de beautés. Oh, et une poignée de main ? Dix secondes, maximum. Vous faites pareil avec les hommes ? Quoi que, hey, je ne suis pas en position de juger. Peut-être qu'il est bisexuel, ou gay refouler. Il peut totalement faire la même chose avec les mecs ! ... D'accord, maintenant j'imagine la même scène avec un mec, en partant du principe que Carpenter est hétéro... ce serait comique. Il en aurait des employés et des investisseurs mal à l'aise ! -Sincèrement, je m’excuse, si je vous ai offensé avec mes paroles, j’ai sans doute tendance à un peu trop complimenter les gens… -Oui, c'est sûrement ça... minaudai-je. S'il a deux sous de jugeote, il va comprendre la bonne dose de sarcasme dans ma réponse. S'il est particulièrement con, il va penser que j'ai marché dans son baratin. -Laissez-moi vous offrir un soir de spectacle et vous déciderez par la suite, si vous préférez renouveler l’expérience ou pas. On s’entend que vous aurez la chambre, la nourriture et le bar à volonté et un rabais très intéressant à notre spa pour vos moments de détente. C’est des avantages que nous offrons à nos employés en espérant qu’ils se sentent à la maison au Vintage. Alors, je veux pas faire ma chieuse mais... expliquez moi. J'habite à RevealDown. J'ai à boire et à manger chez moi. Pourquoi je voudrais passer une nuit au Vintage ? Et par tous les Enfers, pourquoi voudrais-je que de parfait inconnus me tripotent le corps avec de l'huile ? Mais il est complètement malade ce mec ! -Monsieur Carpenter, j'apprécie l'offre mais je n'en n'ais pas besoin. Déjà, parce que j'habite à littéralement cinq rues d'ici. Et ensuite, je vous l'ais dis, si vous allez trop loin dans vos propos, j'encastre votre tête dans la porte et fin de l'histoire. Encore une fois, cette dernière phrase fut prononcée avec un tel naturel qu'il aurait légitimement eut le droit d'avoir peur. J'accepte le poste. Okay, je ne cherche pas réellement à ne pas me faire embaucher, mais il va vraiment m'accorder le poste alors que je lui ai dis que j'avais au moins trente façons différente de le mettre hors d'état de nuire et qu'une fois que j'en aurais fini avec lui, sa tête servira de poignée de porte ?
Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Mar 10 Mar 2020 - 20:36
Je considérais qu’engager une femme comme Parker au sein de mon équipe s’avérait être assez risqué. Elle n’avait pas la langue dans sa poche et ne prendrait surement pas grand réflexion pour m’intenter un procès si j’osais dire une phrase de travers, sauf que j’aimais les défis. J’appréciais son aplomb et de ne pas l’engager après une pareille franchise risquait plutôt de compromettre mon intégrité et ma réputation plus qu’autre chose. Je tentais de conserver mon franc et grand sourire pour lui démontrer que ses paroles ne m’atteignaient pas. J’avais vécu bien pire faut croire, des langues sales, des menaces. Mon père n’était pas un psychopathe invertébré pour rien. Cet ignoble homme avait passé mon enfance à nous battre, moi, mon frère et mes sœurs, à abuser d’elles et à tenter à tout prix d’utiliser son influence pour nous soutirer notre fortune. J’avais pris une décision à l’époque – de fuir et ce n’était pas pour rien. Aujourd’hui, les choses semblaient enfin se placer. L’incendie de l’hôtel du Vintage accompagné de la mort suspecte de mon paternel, puis dernièrement, la crise autour de l’homosexualité de Kayden et le décès de ma femme Abigail lors d’un événement importun dans les bois… je ne soufflais presque plus. Sans compter que je devais m’occuper d’un bébé naissant pour la première fois de toute mon existence (et pas que j’avais genre 8 enfants…) Enfin, je passais une main sur le rebord de mon complet, ajustant ma cravate pour finir par lui répondre. « Si vous tenez à me refaire le portrait, que j’abuse de mon statut haut gradé, c’est sans doute que je l’aurais mérité. Pour le moment, ne lançons pas la première pierre trop rapidement. Je vous offre un salaire au-delà de la compétition ainsi que tous les avantages que j’offre à tous nos employés, que vous souhaitez en profiter ou pas, sachez qu’ils sont disponibles et que ce sera un plaisir pour moi et toute l’équipe de vous les offrir. » J’appuie sur l’intercom de mon téléphone de bureau. Mon assistante Kelly-Rose Spencer répondit. « Kelly-Rose, pouvez-vous préparer un contrat pour mademoiselle Parker. Merci beaucoup. » Dis-je en échangeant un sourire poli avec Phoebe pour gribouiller quelques notes dans le dossier de cette dernière. « Si je peux me permettre une question, qu’est-ce qui vous a incité à vous installer à Revealdown ? Vous avez de la famille en ville ? » C’est le genre de questionnement que j’avais toujours aimé savoir – en plus de considérer l’influence qu’elle pouvait avoir au sein de la ville et ses habitants..
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Phoebe Parker
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Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Mer 11 Mar 2020 - 12:55
Garrett & Phoebe
« On comprendra peut-être mieux les affaires humaines s'il est clairement dit que ce ne sont pas des gens fondamentalement bons ou fondamentalement mauvais qui sont à l'origine des plus grands triomphes ou des plus grandes tragédies de l'Histoire, mais des gens fondamentalement humains. » Good Omens
Étrange que ce Carpenter... Qu'il soit suffisamment lâche pour reculer et prétendre être innocent passe encore, tous les hommes le sont. Qu'il garde à ce point son calme et m'offre tout de même le poste en revanche... La seule explication logique serait un piège. Rien de bien inquiétant, en somme. Vous savez ce qu'on dit... « Quickest way to find out anybody's plans : get yourself captured. » -Si vous tenez à me refaire le portrait, que j’abuse de mon statut haut gradé, c’est sans doute que je l’aurais mérité. Et bah v'là autre chose... Pour le moment, ne lançons pas la première pierre trop rapidement. D'abord on parle, ensuite en cogne ? Pas très marrante comme façon de faire, mais pourquoi pas... Je vous offre un salaire au-delà de la compétition - on ne va pas se mentir, c'est un peu pour ça que je suis là - ainsi que tous les avantages que j’offre à tous nos employés, que vous souhaitiez en profiter ou pas, sachez qu’ils sont disponibles et que ce sera un plaisir pour moi et toute l’équipe de vous les offrir. Houuuu que c'est mielleux... mais ça n'est pas la vérité. Si on veut être honnête, c'est avant tout commercial. Les employés les plus débiles idolâtrent leur patron en le pensant bon et généreux, et le fait d'expérimenter les services de l'hôtel leur permettent de promettre monts et merveilles aux clients, en pouvant même affirmer qu'ils l'ont vécut eux-mêmes. C'est plutôt bien trouvé. Miser sur la simplicité d'esprit de ses semblables pour en tirer davantage de profits... Pas mal. C'est quelque chose que j'aurais pu faire. -Kelly-Rose, pouvez-vous préparer un contrat pour mademoiselle Parker. Merci beaucoup. Il m'adressa un sourire poli avant de griffonner dans son dossier. On parie qu'il note quelque chose du style « prompte à créer des problèmes » ? Je ne serais même pas étonnée qu'il prévoie un meeting avec ses avocats pour assurer ses arrières ! -Si je peux me permettre une question, qu’est-ce qui vous a incité à vous installer à Revealdown ? Vous avez de la famille en ville ? Lorsque je suis arrivée en ville, mon installation au manoir O'Malley a fait jaser. De toute évidence, Elween O'Malley était plutôt bien connue dans le coin et voir une parfaite étrangère habiter chez elle avait fait jaser, et ce malgré le fait qu'elle avait quitté la ville depuis dix ans. Les questions avaient fusées. Les commères avaient voulu commérer. J'avais eus droit au rituel de ce genre de ville, et surtout de ce genre de quartier : les voisins essayent de s'inviter chez vous à grands renforts de petits plats, vous questionnent jusqu'à l'épuisement, essaye de vous dire ce que vous devriez faire ou ne pas faire avec votre chez vous et essayent même de vous caser. Vous me connaissez. Ils étaient repartis, eux et leur plat, d'où ils venaient. Une voisine était rentrée de force chez moi, avide d'informations. Elle en est ressortie avec un tisonnier dans le pied. -Non, je n'ai pas de famille dans le coin. Et en théorie, ce n'était même pas un mensonge. J'ai simplement eus envie de changer de décor. Vous savez ce que c'est avec les grandes villes... La vérité, c'est que je n'aurais probablement jamais quitté New York si les circonstances avaient été différentes. Malgré les bas, cette ville avait répondu à toutes mes attentes. D'un autre côté, je devais avouer que le calme de RevealDown était agréable, lui-aussi...
Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT) Mar 1 Sep 2020 - 19:36
Après avoir repris le dessus sur mes mots, je sentis l’ambiance un peu plus détendue tout d’un coup et ça, j’appréciais. Je ne souhaitais certainement pas faire peur à cette jeune femme, ni même recevoir une plainte pour harcèlement sexuel non plus. Je pouvais être d’humeur charmeur à mes heures, mais je tentais également de rester le plus courtois possible. J’avais appris à comprendre où étaient les limites. Kelly-Rose vint ainsi me tendre le formulaire d’embauche que j’attrapais en me levant doucement. Un petit sourire en coin à celle que j’employais et je la laissais retourner à ses occupations. Je repose mon attention vers la brunette devant mon bureau massif. « Pour voguer entre Manhattan et les petits villages comme ici et Sidebay en Californie, je peux considérer que je vous comprends parfaitement mademoiselle Parker. Rien ne vaut le calme de ce type de petite ville. Bienvenue à Revealdown. » Je glisse le formulaire sur mon bureau pour qu’il plombe l’espace de ma future employée. Je lui tends une plume – qui valait à elle-seule quelques centaines de dollars. On pouvait sentir le poids de l’argent juste à la lourdeur de celle-ci. « Vous pouvez remplir ce formulaire, vos informations personnels, numéro de sécurité sociale. Après avoir signé celui-ci, ainsi que le contrat de travail, j’irais vous faire une visite des lieux. En espérant que vous vous sentirez bien dans notre équipe et s’il y a quoi que ce soit, ma porte vous reste ouverte. » Dis-je, sachant que j’étais le PDG – mais que j’avais une équipe qui s’occupaient plus précisément de chaque membre du personnel. Mon responsable événementiel était un homme très talentueux, je ne le connaissais que très peu, mais j’avais déjà confiance en lui.
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Sujet: Re: FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT)
FAMILY, ITS THE BEST PART OF LIFE. (PHOEBE + GARRETT)