— Allez, faut que ça sorte, ça ira mieux après…

Par les déités, comment Ara s’était-elle retrouvée là ? Agenouillée derrière un arbre, dans un mélange de boue et d’alcool, à tenir en arrière les cheveux d’une jeune adulte qui vomissait ses tripes. A quoi pensait la municipalité quand elle avait autorisé ce rassemblement sur la plage du Garnet Lake ? Une grande étendue d’eau traîtresse et de l’alcool en quantité, mais oui bien sûr, de loin la meilleure combinaison pour se retrouver avec un ou deux cadavres sur les bras ! Le tout avec zéro police et un maître-nageur sauveteur et demi.

Oui, seulement une et demi. Ara avait été déclarée volontaire pour le job — plus de la garde de bambins que de la surveillance noyade, considérant qu’elle n’avait pas passé une minute dans sa chaise haute depuis presque deux heures ; et son collègue Nandrew avait été engagé en tant que DJ. Il avait l’air très occupé par sa musique mais Ara caressait l’espoir que, si la situation le nécessitait, il n’hésiterait pas à plonger lui-même récupérer un égaré en danger dans le lac. Après presque quatre ans à travailler avec lui, elle devait admettre qu'il était très compétent.

Malgré les nombreux défauts logistiques et le manque global de sécurité de l’endroit, même Ara ne pouvait ignorer la beauté des lieux. Des centaines de lampions avaient été accrochés partout et diffusaient une douce lumière ambrée, seulement concurrencée par la lumière de la lune, ronde et magnifique dans un ciel sans nuage. Les lumières dansaient sur la surface du lac qui semblait scintiller de mille feux.

La musique était juste au bon niveau, enivrante sans être assourdissante, et plutôt de bon goût il faut le dire. Il y avait une centaine de personnes qui se déhanchaient sans relâche sur la piste de danse et presque cinquante autres dans l’eau ou au bord qui riaient et s’éclaboussaient gaiement. Quelques couples aussi, auquel Ara essayait d’accorder le minimum d’attention, au risque de brûler ses rétines de quelques spectacles qu’elle n’avait pas envie de voir. Nandrew savait ce qu’il faisait pour que tout le monde passe un bon moment.

Ara remis sa protégée, visiblement libérée du poids qu’elle avait sur l’estomac, entre les bonnes mains de ses amis. La maître-nageur rejoint sa chaise haute et passa un regard scrutateur sur la foule à sa pied. Tout semblait se passer pour le mieux. C’était le genre de soirée dont on se souvenait pour la postérité.

Considérant tout cela, ce n’était pas si terrible au final.

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Voilà une fête en ce beau temps à l’extérieur, je n’étais pas sauveteur. Malgré que je n'hésiterais pas, si jamais elle avait besoin de moi. J’étais là comme DJ, depuis déjà de très bonnes heures. Je donnais tout ce que j’avais et je regardais, ses lumières et ce décor magnifique qui avait. Cela était vraiment super, avec les autres qui dansaient et autres. Je regardais parfois ma collègue travailler du coin de l’œil. Il avait quand même quelques problèmes reliés à cette soirée, j’espérais qu’elle allait tout de même bien finir. Je surveillais également ses filles qui venais trop proche de moi, je n’aimais pas cela. Car cela me rappelait le viole de mon amie, alors que je travaillais comme DJ dans le passé. Je regarde longuement la Lune et je soupire, j’aimais tellement ce genre de fête. Même si, je n’avais pas grande pause.

Je buvais depuis tantôt de l’eau et bière et je mangeais également. Cette soirée se passait bien pour une fois, j’étais heureux également. Alors que j’allais changer de musique et tout, je me plie soudainement en deux et je gémis. Bon d’accord, je devais aller pisser au plus vite, je crois j’arrange alors le tout. Pour ensuite courir jusqu’à un arbre assez loin, n’ayant pas le temps de me rendre. Je fit alors ce que j’avais à faire, pour ensuite sentir mes crocs venir d’un coup. Je grogne aussitôt et ma voix change alors, non ce n'était pas vrai. Mais il se passait quoi avec moi d’un coup, je sens aussitôt une personne venir vers moi. J’étais de dos et j’allais rester dos à elle, je crois bien, je me demandais ce qu’il se passait d’un coup avec mon loup. Je sens aussitôt que c’était ma collègue.

Je... Reste où tu es s’il te plaît, je suis occupé et je ne vais pas trop bien...

Je rougis assez d’un coup j’étais mal, en plus d’avoir soudainement mal à ses cicatrices d’un coup. Il fallait que la soirée commençais trop bien aussi, je soupire. Après quelques minutes j’avais enfin fini, mais je lui faisais toujours dos. Je grimace de nouveau, je devais vraiment penser à autre événement que ceux du passé cela m’aiderais. Comme cette fête que j'anime présentement, je regarde longuement vers la source d’eau d’un coup. Je sens aussitôt mes yeux briller, je les ferme aussitôt pour ensuite baisser le regard. J’avais vraiment chaud d’un coup, cela devait être ses pulsions. Plus la colère que j’avais à l’intérieur de moi d’un coup, qui a fait apparaître le loup en moi. Je viens aussitôt me mettre à genoux. Pour ensuite essayer de me calmer tranquillement.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

La fête battait son plein. L’ambiance changeait petit à petit. Les esprits s’unifiaient dans la gloire du moment présent. Les corps se déliaient, se libéraient des contraintes du regard des autres. On attendrait bientôt le point d’osmose, cette euphorie où la foule s'agrège en un seul organisme vivant, où la majorité est inhibé sans l’alcool sans être malade, où les pieds des danseurs semblent habillés des ailes d’Hermès.

Depuis son trône, Ara scrutait la foule de son regard averti. Comme elle jalousait ces fêtards. Une fois n’est pas coutume, elle était restée à l’eau ce soir. Les fameuses « bonnes pratiques au travail » ne l’avaient jamais vraiment empêchée d’en faire à sa tête, certes, mais les circonstances du soir et particulièrement le manque de sécurité l’avait découragée d’émousser son attention. Appelez cela un sixième sens.

Non, il y avait un temps pour faire la fête, et un temps pour faire son taf, et quitte à faire quelque chose, autant le faire bien. Bien que la qualité de la musique soit preuve suffisante que son collègue partageait les mêmes valeurs, elle l’avait déjà vu s’enfiler quelques bières pendant la soirée. Somme toute, pas grand chose tout de même même. Pas assez pour justifier qu’il abandonne son poste aussi vite et se mette à courir ainsi pour rejoindre la lisière des arbres. Une grosse envie de pisser ? Diarhée explosive ? Avait-elle seulement envie de savoir ?

Ara débattit cette dernière question un long instant avant de redescendre sur la terre ferme et de se diriger d’un pas rapide vers l’endroit où elle avait vu Nandrew disparaître. Il avait encore son pantalon, c’était déjà ça. Quelque chose n’allait pas… Elle s’approcha doucement, mais l’ayant visiblement sentie venir, le DJ s’exprima en premier.

Je... Reste où tu es s’il te plaît, je suis occupé et je ne vais pas trop bien...

— Nooon, sans blague ! Et moi qui pensait que t’étais soudain pris de passion pour l’étude de la physico-chimie des mousses et autres lichens.  

Ara avait répondu au tac au tac. L’agacement est palpable sous la couche de sarcasme plus épaisse que la nappe de nutella sur les tartines du dimanche matin. Elle s’était arrêtée à son injonction cependant, désormais environ à un mètre de Nandrew.

— Dégagez, y a rien à voir ! beugle-t-elle à quelques mignons non loin qui, possédés par leur curiosité morbide, regardaient la scène de loin. Son ton peu aimable suffit à les faire décamper.

C’est à cet instant que la musique s’arrêta. Oh, c’était pas bon ça, pas bon du tout. Si Nandrew ne remédiait pas à la situation dans les 2 prochaines minutes, cette fête passerait de l’état d’osmose précédemment décrit à un pure spectacle de chaos et de débandade. Hé, elle était maître-nageur, pas babysitter, infirmière, DJ et videur. Allez, on se reprend petit gars !

— Sérieux, mec, reprends toi. Au boulot.  Bois un coup d’eau et on est reparti.

Alliant la parole à l’action, Ara s’approcha d’un pas encore, lui tendant une petite bouteille d’eau. Cela ne dura qu’un instant, mais elle vit la lumière bleu inhumaine qui animait les iris du DJ. Elle avait déjà vu ces yeux. C’était un hybride de Tharek… un dangereux qui plus est.

— Shiiit… murmure-t-elle, plus pour elle même que pour son comparse.

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Je grogne aussitôt à ses paroles, pour ensuite sourire légèrement. J’avais le droit de pisser après tout. Mais bon au moins, elle était resté assez loin pour que je sois seul. Je me retourne légèrement, alors que j’étais toujours à genoux. J’avais remarqué, qu’elle avait averti ses jeunes cela était bien. Car oui, effectivement il n’avait vraiment rien à voir. J’aperçois que la musique s’arrête bon d’accord, j’avais sûrement fait une mauvaise manipulation. Oui je devais me reprendre, surtout redevenir complètement humain. Je devais aller reprendre mon travail de DJ. Je prends alors la bouteille d’eau, pour ensuite en boire une gorgée. Je la referme aussitôt j’allais boire le reste plus tard, je crois bien. Car je ne voudrais pas revenir ici de nouveau, enfin pour le restant de mon travail.

C’est vrai que c’est des plantes assez intrigantes, mais fallait trop que j’aille pisser. Merci de les avoir fait dégager déjà... Merci pour la bouteille d’eau également.

D’un coup, j’avais remarqué qu’elle avait vu mes yeux super, je n’avais pas trop aimé sa réaction. Je la regarde d’un regard froid, bon voilà elle allait penser quoi de moi maintenant. Je me relève pour ensuite, lui faire face et je regarde autour de moi. Oui, je devrais y aller avant que tout le monde par, je regarde droit devant moi. Je me sentais plus calme, c’est déjà cela et mes yeux étaient revenu à la normale au moins.

D’accord, tu as peur de moi, je crois bien ou bien, tu ne m’aimes pas plus que cela ?

Je la regarde, pour ensuite aller à mon poste. Arrivé devant celui-ci, j’éloigne toutes ses filles qui étaient un peu trop proche à mon goût. Pour ensuite aller de nouveaux, m’occuper de tout cela. Je me demandais ce que mon amie, allait me dire où faire maintenant et si elle allait venir me voir ou pas. Je recommençais à faire ma tâche, même si j’étais prêt à venir aider mon amie ou bien sauver une personne. Je sentais aussitôt mes crocs disparaître cela était bien, je devrais dire. Je recommençais d’un coup, à faire lever la foule devant moi. C’était déjà bien, j’avais encore de l’énergie à l’intérieur de moi. Cela était bien, car il m’en fallait. Je continuais encore et encore mon travail, jusqu’à temps qu’elle décide de venir me voir. Ou bien, qu’elle aille besoin de moi d’un coup. D’un coup, je sens une personne me prendre la jambe voir même un peu plus haut. Je grogne alors intérieurement pour ensuite hurler, à cette fille de me lâcher. J’avais pris soudainement peur vu mon passé, cela se voyait dans mon visage d’un coup, mais je continuais à faire mon travail.

Poussez-vous de moi !

Oui, je voulais qu’elles se tassent du moins pour danser il avait assez de place tout de même. Je surveillais constamment la source d’eau, au cas qu’il aurait une personne qu’elle n’aurait pas vue qui pourrait se noyer. Je buvais aussitôt de l’eau, qui avait dans ma bouteille d’eau. Mais pas trop non plus tout de même, car là je ne pouvais plus quitter mon poste à part si il avait une noyade ou autre. Je me demandais bien, comment ma collègue allait me percevoir maintenant.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

Il fallait qu’il aille pisser. Mais oui, bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’aluminium ! Ara avait vu ses yeux, elle n’était pas dupe. Elle savait ce qu’il était et, pire encore, elle savait qu’il avait perdu contrôle. Elle en avait des sueurs froides rien qu’à penser à ce qu’il aurait pu se passer s’il n’avait pas réussi à se reprendre.

D’accord, tu as peur de moi, je crois bien ou bien, tu ne m’aimes pas plus que cela ?

— Tu me connais, je n’aime pas grand monde.

Ara avait répondu d’un ton sec, assuré et quelque peu méfiant. Elle n’en montrait rien mais bien sûr qu’elle avait peur, quelle question ! Elle avait beau être elle-même une hybride, avec plusieurs centenaires à la ceinture, dans un combat face à un loup, elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle aurait pu le distraire un peu par son contrôle des eaux, et peut-être finir par l’avoir avec son poison, mais le temps que celui ci fasse effet, il l’aurait déjà ouverte en deux depuis longtemps. Sans parler de tous les autres humains innocents qu'il aurait aussi ouverts pendant ce temps.

Nandrew la dévisagea froidement avant de s’éloigner pour reprendre son poste. Ara hésita un instant sur la marche à suivre. Devait-elle le retenir ? Lui demander de partir ? Faire évacuer la fête ? Non non. Cela ne ferait qu’aggraver la situation. Si son contrôle sur son loup était déjà déficient, elle allait éviter de l’énerver ; et faire évacuer ne ferait qu’attiser la confusion générale. La musique reprit soudainement et la sortie de sa transe. Elle rejoint rapidement sa chaise, surveillant de nouveau la fête à ses pieds.

Son esprit était ailleurs pourtant. Nandrew était devenu le centre de son attention. Elle le gardait toujours au coin de l’oeil, tendue comme un arc et prête à intervenir au moindre signe du loup. Ara le voyait jeter des regards réguliers vers le lac. Assurait-il une surveillance des eaux ou la surveillait-il elle ? Et c’était quoi cette réaction tout à l’heure ? Que se serait-il passé si c’était un non-initié qui avait entrevu ces iris bleu électrique ? D’autres avaient-ils  découverts sa condition ? Était-il resté aussi calme parce qu’il savait ce qu’elle était ? Le sang de sirène était apparemment infecte pour les vampires, qu’en était-il pour les loups ? Dégageait-elle une odeur particulière qui lui aurait permis de l’identifier ? S’il savait, depuis quand ? Quatre ans qu’elle travaillait en tant que maître nageur avec lui et elle ne s’était jamais douté de rien. S’était-il transformé récemment ? Diantre, si c’était un jeune loup, le danger était plus que réel…

Plusieurs demoiselles affamées lui tournaient autour tel des vautours. Allez savoir pourquoi, les DJ avaient apparemment un certain pouvoir d’attirance sur la gent féminine. Qui plus est, celui-ci avait la musculature d'un maître nageur pour aller avec. L’une s’approcha visiblement d’un peu trop prêt et il la repoussa violemment, lui hurlant de se pousser. En moins de temps qu’il faut pour le dire, Ara avait bondi hors de son siège, avait saisi la damoiselle par les épaules pour l’éloigner au maximum, et s’était interposée entre eux le regard furieux. Après avoir dispersé les midinettes en chaleur, elle se rapprocha du DJ, suffisamment prêt pour lui parler en confidence d’une voix presque inquiète, suffisamment loin pour pouvoir éviter un coup de griffe ou de dent malvenu.

— Si tu ne peux pas le garder sous contrôle, soit honnête avec moi, il faut qu’on évacue. Ces gens sont sous notre responsabilité. C’est trop dangereux.

Et dire que tout avait si bien commencé…

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Bon d'accord cela était confirmée elle se méfiait de moi, je le sentais. Après tout ils en n'en avaient beaucoup comme elle, qu'ils ne savent pas que j'étais un loup et non un humain. Je devrais peut-être m'habituer même si cela me faisait mal, encore plus si‘ils ne s’habituent pas à moi. De plus, elle n'avait pas crue que j'étais allé pisser et pensait que cela était simplement, pour cacher mon côté loup qui arrivait. Alors que celui-ci était arrivé bien après, j'avais soupiré. Après quelques minutes, elle était venue m'aider avec ses filles alors que je continuais, je l'écoute me parler. Je l'observe un moment et je me mords la lèvre, non cela n'était pas mon loup même si parfois, j'avais des problèmes à le contrôler. Mais là, c'était mon passé qui a refait surface je bois aussitôt de l'eau. Pour ensuite dire d'un ton vraiment froid et terriblement détruit d'un coup tout en continuant ma tâche.

Oui, je peux le garder, c'est cette fille qui m'a fait rappeler un moment dans le passé! Je travaillais à la discothèque comme DJ, tout allait bien mais soudainement alors qu'il était très tard dans la soirée, c'était enfin ma pause. Je descends alors de mon poste question d'aller boire un peu et de me reposer et autres. Mais soudainement en chemin, je me fis alors projeté contre un mur par une assez belle fille qui allait au même lycée que moi. Je remarque rapidement ce qu'elle voulait quand je trouvais qu'elle allait beaucoup trop vite. Je la repoussais, mais elle me reprend et m'offre alors un verre. Mais soudainement, je ne me sentais vraiment pas bien il avait du rhum dedans. Je grimace en douleur pour ensuite me tenir le ventre non cela n'allait vraiment pas. Celle-ci me traîne alors jusqu'au stationnement et profite de mon état, pour m'apporter à sa voiture. Après quelques minutes, je me laissais un peu aller mais cela était une grave erreur. Je la repousse fortement, mais celle-ci sort un objet pointu et me le plante dans la cuisse elle m'empêche de sortir, mais je finis par sortir en douleur et très mal en point. Je me jette en douleur au sol pour ensuite ramper vers le bar, je n'arrivais pas à le croire qu'elle m'avait faite cela. Je saignais énormément en plus, elle m'avait détruit ma vie car elle m'avait violé. Une fois rendue à l'intérieur, j'allais m'allonger pour ensuite me soigner comme je pouvais et je m'aidais de mon loup également. J'avais terriblement mal tellement que je croyais mourir et sur le point d'être malade. Alors voilà, c'est cette amie qui m'a violé et m'a donné un de, c'est verres avec ce que je ne tolère pas. Cette fille ici m'a fait rappeler ce moment...

Alors oui, je voulais continuer cette fête rien de plus. Je continuais ma tâche pour soudainement avec une main, venir toucher cette cicatrice. Je gémis d'un coup, j'avais soudainement ses autres pulsions. Je regarde aussitôt intensément, celle-ci d'un regard assez joueur malgré moi. Je me demandais bien, ce qu'elle allait me sortir d'un coup celle-ci. J'espérais qu'elle allait être plus gentille, car cela faisait quand même un bout qu'on se connaissait. Mais là aujourd'hui, sans le vouloir elle connaissait mon autre partie de moi. Me regarde attentivement devant moi et autour de moi, je sens aussitôt des larmes couler. J'aurais tellement aimé vivre ce genre de soirée, avec une personne qui tenait à moi rien de plus. Je viens rapidement essuyer mes larmes pour ensuite me concentrer sur mon travail, tout en étant attentif aux paroles de mon amie.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

Toute une série d’alarme se faisait entendre dans sa tête. Appelez ça un sixième sens, l’expérience, un tantinet de paranoïa peut-être, toujours est-il que la sirène voyait la sécurité de cette soirée lui couler entre les doigts. Quand Ara avait vu le DJ hurler sur cette fille et s’en dégager, elle avait bondit de sa chaise pour s’interposer. Elle n’avait jamais vu son collègue agir aussi impulsivement, être ainsi en proie à de telles émotions débordantes. Certes, la personne qui perdait d’ordinaire son calme sur la plage, le Taz de Poseidon Beach, c’était plutôt elle. On ne rigole pas avec la sécurité ! Là bas comme ici, ce qu’elle voulait maintenant, c’était une entière honnêteté. Soit il se contrôlait, soit ils évacuaient tout ce beau monde.

Sa réponse la surprit profondément. Nandrew, délaissant sa musique quelques instants, se lança dans un très long monologue, sur une expérience de viol qu’il avait vécu plusieurs années auparavant, qui le laissa en larmes. Ara resta interdite et immobile. Elle avait voulu une entière honnêteté ; avait-elle accidentellement utilisé ses pouvoirs de vérité sur son collègue ? Pourquoi… Comment… se serait-il lancé dans une telle narration ? Il y avait aussi la nature de la révélation. Eût-elle eu à parier, elle n’aurait jamais imaginé que Nandrew portait sur ses épaules ce genre de trauma.

Et maintenant, que faire ? Elle lui aurait bien posé la main sur l’épaule en signe de compatissance ; mais s’il n’aimait pas être touché, ce qu’elle comprenait maintenant, ce n’était pas vraiment le bon choix. Quoi d’autre ?

— Je… vais faire extra gaffe, d’accord ? Aucune d’elles ne t’approchera, je m’occupe de les garder à distance. Il ne t’arrivera rien ce soir. Toi, tu… tu contrôles la bête ok ?

Pas exactement les plus belles paroles de réconfort, mais on fait avec les moyens du bord. Après être restée plantée là un instant de plus, assez inconfortable, elle fit signe de partir.

— Et commence la musique calme, qu’on en finisse. C’est plus qu’assez d’émotions pour un soir. Rajouta-t-elle avant de descendre de la plateforme du DJ.

Elle commencerait par utiliser du scotch sécurité pour délimiter une zone dans laquelle ne pas pénétrer autour du DJ. Ensuite, elle prendrait les quelques midinettes entre quatre yeux pour leur expliquer les règles et leur insuffler la peur du démon en cas de transgression. Enfin, elle rejoindrait son poste, et veillerait à ce que cette fin de soirée se déroule du mieux possible. Que pouvait-elle faire de plus ?

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Après quelques minutes j'écoute ses paroles d'accord, je devais lui faire confiance maintenant. Je lui souris légèrement, tout en essayant de reprendre mes esprits. Oui, je devais reprendre le contrôle de tout cela et de me focaliser que sur ma tâche. Oui, cela était une bonne idée de commencer la musique calme. Je viens alors changer les lumières pour du bleu et je mets aussitôt la musique. Je souris aussitôt et je restais concentré à ma tâche. Pendant que je voyais, faire celle-ci avec le ruban et ensuite parler avec ses filles. Je me demandais si après, je n'allais pas aller un peu dans l'eau. Car oui, j'avais assez chaud d'un coup cela allait sûrement me rafraîchir. Je regardais longuement les autres danser. Je me sentais déjà plus calme cela était bien pour la suite des choses, je crois bien. Après quelques longues minutes, c'était fini j'allais alors m'assurer si tout allait bien à la sortie. Pour ensuite retourner vers mon poste et je range pendant quelques minutes quelques trucs. Pour ensuite aller vers la source d'eau.

On n’as eu vraiment une belle soirée là, je crois me baigner un peu.

Je regarde longuement la source d'eau, pour ensuite enlever mes vêtements que je ne voulais pas mouiller. J'allais aussitôt dans celle-ci tout en avançant tranquillement. Je gémis aussitôt, quand je sens l'eau toucher à mes cicatrices et autres surtout. Je viens aussitôt nager tranquillement, j'étais si bien. Je me demandais bien si celle-ci allait venir à mes côtés. Je regarde longuement le ciel et la lune. J'étais assez à l'aise dans l'eau pour tout dire malgré, que j'étais quand même légèrement fatigué. Mais je serais mieux de me détendre avant d'aller dormir. Car j'allais mieux dormir ainsi surtout que je dormais déjà assez mal à la base, je voudrais bien dormir pour une fois. Je viens aussitôt me mettre sur le dos et je nage d'un coup. Je sentais sûrement, légèrement le chien mouillé si on voulait. Mais j'avais vraiment besoin de ce moment, pour me détendre surtout après cette soirée.

Finalement elle a bien terminer, je mérite bien cela ce moment dans l'eau.

Je la regarde longuement, je me demandais bien qu'allait être la suite de cette fête. Je nage de nouveaux, pour ensuite venir sur le bord un moment. Je regarde aussitôt intensément celle-ci, pour ensuite me faire mal d'un coup. Car j'avais senti, légèrement mes pulsions venir et je ne voulais pas cela.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

Il fallut encore plus de deux heures pour débarrasser les lieux. Deux heures à surveiller, écarter, guider, gueuler un peu. Ara était épuisée, physiquement et émotionnellement. Depuis qu’elle avait vu l’éclat bleu dans les yeux de Nandrew, elle n’avait fait que craindre une transformation subite, et se repasser encore et encore les différents scénarios à sa portée pour le contenir un maximum. La présence d’hybrides à Elvendyr n’était pas nouvelle, elle en était bien la preuve, mais c’était de loin les loups qu’elle redoutait le plus. Trop rapides, trop puissants. Rien que l’idée d’avoir travailler aux côtés d’un loup pendant quatre ans à son insue l’ébranlait profondément.

Nandrew rangeait son matériel. Ils étaient quasiment seuls maintenant. Ara rassemblait les bouteilles de bières abandonnées à droite à gauche. Du personnel viendrait demain tout nettoyer, mais c’était la moindre des courtoisies d’éloigner au moins le verre du lac — et puis, elle n’avait pas envie de devoir soigner des gens qui se seraient blessé dans le lac en marchant sur des éclats de verre.

On n’as eu vraiment une belle soirée là, je crois me baigner un peu.

Ara laissa échapper un petit rire railleur, mais l’air béat du jeune homme lui intima qu’il était sérieux. Certes, le cadre était idéal, les lumières magnifiques, et il n’y avait pas eu de débordement majeur. Mais avait-il passé une bonne soirée ? Vraiment ? Pas une once d’inquiétude, d’anxiété pour lui ? Quel genre de drogue consommait-il pour être aussi calme — parce qu’il fallait partager.

— Je te préviens, je ne suis plus en service et j’en ai fait bien assez pour aujourd’hui. Tu te nois, tu te nois. Tant pis pour toi.

Fidèle à ses mots, il entreprit de se dévêtir et d’entrer dans l’eau. Il l’avait bien mérité ? Elle lui lança un regard intrigué. Maintenant immergé, il l’a regardait aussi, d’une manière qui l’a mettait légèrement inconfortable. Il la fixait intensément, comme un chien reluquerait une entrecôte saignante — il voulait la manger ?! Non, non. Espérait-il qu’elle le rejoigne ? Etait-il en train de… Non, était-il en train de flirter ? Etait-ce ce que faisait les jeunes de nos jours ? Vous menacer d’un massacre de masse, d’une mort atroce déchiquetée par des crocs acérés, puis se mettre au naturel et vous regarder fixement ?

Oh, lover boy, va donc te rhabiller.

Elle était sur le point de lui asséner une remarque bien acerbe, bien froide, quand… Encore ! Cet éclat bleu dans son regard. Elle se figea, soudainement la boule au ventre. Instinctivement, sa main s’était tendue à son côté. L’eau autour du loup s’était comme épaissie. De là où il était, c’était probablement presque imperceptible, mais l'orée du lac était désormais agitée de courants qui le retiendraient dans le lac. Il l’avait bien mérité cette baignade, et maintenant, qu’il en profite, il n’était pas près de sortir.

— Alors ? C’est quoi l’histoire ? Quand t’a-t-on transformé ? Tu as une... meute ?

Elle obtiendrait des réponses. Si celles-ci lui convenaient, peut-être, peut-être le laisserait-il sortir. Il était dans son élément, après tout, l’entraîner vers les bas fonds et l’y garder ne serait pas bien compliqué… Le loup manquerait-il à quelqu’un ?

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Non mais pour qui elle me prenait je savais nager après tout. L’eau, c’était mon élément, car j’étais aussi sauveteur. Je n’avais aucunement besoin d’aide pour ce côté-là. Je reste surpris à ses dernières paroles,non mais elle avait quoi à me parler ainsi celle-là. Bon très bien, j’avais compris son message qu’elle voulais me transmettre. Je soupire pour ensuite nager de nouveau et je profitais de celle-ci. Soudainement, je sens que l’eau avait changé je me demandais ce qui était passé. Mais d’un coup, j’avais allumé je grogne aussitôt. Pourquoi elle m’avait fait cela elle voulait ma peau alors qu’elle sait, ce que j’étais vraiment. Je baisse soudainement le regard pour ensuite rester à la surface tout en nageant. Je regarde longuement le ciel bon voilà la question de la meute et comment j’étais devenue un loup. Pourquoi elle m’a emprisonné ainsi, je regarde autour de moi. Je ne devais pas me noyer tout de même. Enfin j’espère qu’elle n’allait pas aller jusque - là. Je sentais d’un coup que notre relation allait changer maintient je crois bien. J’étais assez vexé de comment qu’elle agit avec moi maintenant qu’elle sait que je suis un loup. Visiblement, elle les connaissait ou bien elle avait attendue beaucoup parler d’eux.

Laisse-moi sortir d’ici pourquoi est tu ainsi avec moi maintenant ! Oui pour la meute. Quand j’apprenais à gérer mon loup et tout en étant jeune, j’ai tué mes amis un soir alors qu'on se baignait dans un lac. Depuis ce temps, je restais à la maison faire mes études le temps que j’avais appris à mieux gérer mon loup. Aussi, bon je me suis faite enlever et je me suis enfuie alors après un temps. Il s’est passer pleins de chose mais voilà en gros tu peux au moins me libérer de cela maintenant? J’espère juste que tu ne veux pas nous faire du mal.

Je rugis d’un coup car je n’étais pas trop content, j’avais bien mes raisons après tout. Je continuais à nager et nager elle voulait visiblement tester mes limites, je dirais bien. Je regarde soudainement ma cicatrice sur mon bras et je regarde longuement le ciel. Je me mords la lèvre pour ensuite venir soudainement passer une main sur mon visage. Je ne savais plus trop quoi penser d’elle d’un coup. Jamais je n’aurais pensé, qu’une soirée de travail allait se l’ait se finir ainsi. J’allais vraiment m’en souvenir de celle-là d’un coup, je dis quelques mots en russe pour ensuite lui faire dos d’un coup. J’avais hâte de voir ce qu’elle allait me dire maintenant face à tout ce que je lui ait dit. Je me demandais bien, si je lui posais des questions de ce genre ce qu’elle dirait. Je la regarde aussitôt d’un regard qui voulais tout dire, même si je continuais à nager encore et toujours. J’avais un léger doute sur la suite d’un coup, mais cela n’était sûrement pas bon signe.

On n’est collègue après tout lâche moi ce n’est pas de ma faute si tu ne m’aimes pas !

J’étais terriblement nerveux d’un coup tellement, que je me fis d’un coup dessus. Il ne manquait plus que cela, mais au moins j’étais dans l’eau ce n’était pas si pire. Je grogne soudainement agacé pour ensuite lui faire dos d’un coup.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

Autant pour la discrétion. Voilà que Nandrew se débattait dans les flots comme un lion en cage — un loup en cage ? Elle qui pensait qu’il ne se rendrait compte de rien le temps de sa petite interrogation… Il nageait frénétiquement vers la lisière, se débattait et rugissait. Grossière erreur de calcul, elle était dans une belle impasse maintenant. Dans l’eau, elle pouvait le contrôler un minimum. Elle ne pouvait pas vraiment le libérer, parce que plus rien ne l’empêcherait de se jeter sur elle et de la déchiqueter. Fuir n’était pas non plus une option viable : ils travaillaient ensemble depuis quatre ans, il savait où la trouver s’il voulait se venger. Quant à le noyer…

Que… Quoi ? Il avait tué ses amis au bord d’un lac ? Venait-il de lui balancer cela à la figure nonchalamment avant de passer à autre chose ? Comme une garantie pour qu’elle le libère ? Et il s’était fait enlevé aussi ? Le cerveau d’Ara tournait à cent à l’heure. On aurait pu faire un roman avec sa vie, entre la transformation en loup, le meurtre de ses amis, son enlèvement, son viol… Ara n’avait pas vraiment envie d’être une aventure de plus, une victime à ajouter à son tableau de bord.

— Tu as… tué tes amis ? répéta-t-elle, un peu incrédule.

Ara secoua la tête. Concentre toi. Ce n’était pas le moment de s’arrêter sur des “détails”. Avec chaque instant, il devenait plus instable et colérique. Il fallait qu’elle l’apaise, et rapidement, sinon ses options allaient s’amenuiser drastiquement. Elle en avait déjà si peu.

— Tu n’es pas en danger, ok ? Je fais rien, je ne te veux pas le moindre mal. Je t’ai aidé plus tôt ! Pourquoi t’aurais-je aidé si je te voulais du mal ? J’ai juste… peur. Instinct de préservation. L’aveu était douloureux. Certes, tant qu’il était dans l’eau, le loup n’était pas une grande menace, mais il pouvait le devenir s'il se libérait... Je sais ce que les loups peuvent faire, je l’ai vu de mes propres yeux. Toi, tu es méfiant avec les filles qui t’approchent de trop près. Moi, j’ai... peur des loups. Tu peux comprendre, j’en suis sûre ?

Il venait de lui confesser avoir tué ses amis après tout. Il fallait qu’elle joue l’apaisement. C’était sa seule chance de repartir, et surtout rester dans le futur, en un seul morceau.

— J’ai vu tes yeux à l’instant et j’ai juste paniqué. Discutons tranquillement quelques minutes, rassure moi un peu, et je suis sûre que le courant disparaîtra très vite par lui-même.

En signe de sa bonne foi, elle s’assit en tailleurs non loin de l’eau. Malgré ce qu’il lui avait maintenant dit plusieurs fois ce soir, il ne semblait pas très en contrôle. Autant lui faire croire qu’elle ne l’était pas non plus. Ces courants, ce n’était pas une attaque contre lui, juste une manifestation de sa peur. Soudainement, elle sentit la composition de l’eau changer autour de l’eau. Ara crut d’abord que, peut-être, sa magie à lui faisait effet, qu’il se libérait de ses liens… puis elle comprit. Son visage passa par la surprise, puis une sorte de dégoût.

— Par les déités, est-ce que tu viens de pisser dans le lac ?!!

On était bien loin des ondes romantiques de tantôt.

❝PEEKABOO, HERE'S THE BIG BAD WOLF ! ., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Oui, je les avaient tués, mais cela n’était pas vraiment de ma faute, car c’était mon loup. Mais je regrette terriblement tout de même des avoirs noyer. Mais oui elle devait vraiment changer de sujet, car je n’aimais pas parler de cela. D’accord alors elle fait cela, car elle avait peur de moi c’était bon alors. Même si cela me déstabilise un peu. Mais je comprenais pourquoi elle faisait cela. Je détourne le regard non j’aurais dû me taire finalement. Je me sentais assez mal d’avoir réveillé ses souvenirs en elle. J’étais vraiment désolé pour elle également. Mais oui, j’étais également méfiant avec ses filles on n’avait tous nos peurs après tout.

Oui, pour mes amis, je les aie noyés dans le lac mais c’était mon loup qui la fait. Je suis désolée pour toi vraiment, mais oui, je comprends...

Oui d’accord on n’allait parler tranquillement, cela était une bonne chose. Je me retourne pour ensuite, m’avancer tranquillement vers la berge. Mais je restais tout de même dans l’eau, à une bonne distance de celle-ci. Cela était vraie que mes yeux pouvaient faire assez peur, déjà pour leurs couleurs.

Oui, c’est bon parlons ensemble... Désolé pour mes yeux...

Je deviens complètement rouge à ses paroles, je ne savais plus trop quoi dire. J’étais terriblement mal, cela n'était pas ma faute elle m’avait rendu terriblement nerveux d’un coup. Je détourne alors le regard et je me mords soudainement la lèvre.

Oui, mais désolé je ne pouvais pas trop contrôler cela d’un coup...

On ne pouvait pas changer de sujet maintenant, je regarde longuement autour de moi ses lumières. Je soupire d’un coup, j’aimerais tellement trouver la personne que j’aime un jour. J’aurais besoin de cela, ont n'aurais dit actuellement. Je regarde longuement celle-ci, pour ensuite gémir légèrement d’un coup. Je me demandais bien si elle aimerait mieux ma forme de loup. Je décide de jouer le tout pour le tout d’un coup. Alors je me transforme aussitôt, pour ensuite la regarder de mes yeux bleus. Je baisse aussitôt mes oreilles et je viens lécher frénétiquement mon museau. Je nage alors sur place, j’avais envie d’aller la rejoindre d’un coup. J’espère que je n’allais pas plus la faire fuir. Je fis aussitôt luire mes yeux bleu et je baisse le regard, elle devait être le premier qu’elle voit ainsi. Si elle voulait que je redeviens humain, je pouvais très bien le faire après tout. Je me secoue légèrement, pour enlever l’eau de mon pelage. Aussi, c’était pour lui montrer que je voulais sortir d’ici. Je commençais à avoir assez froid malgré moi et j’avais besoin d’être réchauffé rien de plus. Surtout que si je redeviens humain, j’allais encore avoir mon sous-vêtement sur moi. Il allait être détrempé et j’aurais rien sur le dos encore, car j’allais être mouillé. J’aurais surtout besoin, d’une bonne douche chaude rendue chez moi. Même si je serais seul dans ma maison encore et là même chose dans mon lit. La présence d’une personne auprès de moi me manquait assez pour tout dire. Même si j’avais en quelque sorte peur, à cause de mon passé. Je n’aimais vraiment pas que cela me bloque non plus. J’attendais toujours ses réactions en silence.

- ️ FICHE  BY DISTURBED -

Surréaliste. Toute cette soirée, cette nuit maintenant, avait été surréaliste. Les différentes confessions de Nandrew tournaient en boucle dans sa tête. Venait-il de lui confesser nonchalamment qu’il avait assassiné ses amis au bord d’un lac ? Avec ce même loup dont il la menaçait depuis tout à l’heure, alors qu’ils étaient au bord d’un lac… Et elle devait lui faire confiance ? Le libérer de sa prison aqueuse… et autre… Il n’avait pas pu se contrôler ?  A ce stade, elle n’aurait même plus été surprise si des horloges s’étaient mises à fondre sur les arbres.

Le coeur d’Ara battait maintenant la chamade. Pouvait-il sentir sa peur ? Chaque parole qu’il prononçait, même avec sa candeur caractéristique, lui faisait croire un peu plus en la mort atroce qui l’attendait. Elle restait parfaitement immobile, toujours assise en tailleur. Il fallait désamorcer cette situation. Ils travaillaient ensemble, ils étaient vouer à se fréquenter, à se revoir. Que pouvait-elle faire à part jouer la temporisation ? Essayer de le calmer pour se quitter en bon termes ? Avait-elle seulement un autre choix ?

Soudain, elle le vit se contorsionner et se tordre, laisser place à cette bête qu’elle avait tant craint toute la soirée. Nandrew, sous sa forme de fauve, barbotta gaiment vers elle. Ara croisa son regard bleuté et sa respiration se bloqua un instant sous son sternum. Le loup avait tué ses amis… Il n’avait pas pu se contrôler…

Oui ! Oui, elle avait le choix putain ! Ara se leva d’un bond, elle jeta ses mains en avant, propulsant par la même d’importantes quantités d’eau qui projetèrent le loup aussi loin que possible dans le lac. Les courant sous son contrôle s’agitèrent de plus belle. Pour combien de temps ? Peu importe ! C’était quelques secondes de gagné ! Elle avait déjà tourné les talons et courait maintenant aussi vite qu’humainement possible vers sa voiture. Ara se jeta dedans et verrouilla les portes. Après à peine une seconde de répit pour reprendre son souffle, elle mit le contact et démarra en trombe.

Demain matin, première action du jour : reprendre le planning de surveillance des plages pour ne plus jamais se retrouver seule en équipe avec le loup. Elle dormit les verrous fermés, et un oeil ouvert.

~ THE END ~