Il y a quelques jours de cela, je me suis faite agresser par un mec alors que j’étais tranquillement en soirée avec quelques amies heureusement pour moi un homme que je n’ai jamais vu auparavant m’a littéralement sauver la vie en prenant ma défense autant dire que sans l’intervention de cet homme je serais certainement dans un sale état physique et mental, mais je vais bien grâce à lui. Afin de le remercier, j’ai proposé à cet homme d’aller boire un verre et le soir du rendez-vous était arrivé.
Il m’avait semblé gentil et différent des autres et pour ne pas mentir son physique était avantageux alors que la soirée venait de commencer son comportement était étrange, j’ai d'abord pensé que je me faisais des films et que je devais prendre sur moi pour laisser une chance à un homme d'entrer dans ma vie, mais après avoir essayé celui-ci m'a montré quelques choses dont je suis encore incapable de comprendre.

Sans rien me dire sans me prévenir, il avait décidé de me conduire à l’arrière de la bâtisse pour me montrer sa véritable nature qui est une bête féroce… Prise de peur j’avais d’abord été paralysé et figé sur place, puis la compréhension avait tenter de m’envahir, mais la peur avait finalement réussi à me conquérir totalement et je me suis enfui comme une simple lâche. Prendre la fuite n’est pas dans mes habitudes, mais là ? Cette chose dépassait tout ce que j’ai déjà pu voir dans ma vie et la bête ne semblait pas stable du tout.
Moi qui pour une fois, je me lance dans la découverte d’autres personnes me voilà confronté à une bête.
Sous la peur j’ai donc pris la fuite, mon esprit étant plein et paniqué, mais surtout remplit de question, je n’ai pas pris le temps de m’arrêter pour prendre un taxi afin de rentrer à mon domicile mes pieds et mes jambes ont fait tout le travail. Quand je relève enfin la tête pour regarder l’endroit où ma course panique et marche rapide venait de me conduire, je réalise que je suis n’importe où je regarde autour de moi réalisant que je suis non loin de chez Wolfram parfait ! J’ai besoin de parler et quoi de mieux que son meilleur ami pour parler de ce genre de folie ?
Alors que je marche vers chez lui, je réalise qu’il a certainement d’autre chose à faire étant donné que sa femme est de retour alors qu’elle avait clairement disparu des radars pendant de longs mois. J’arrête ma marche et je soupire doucement, je sais parfaitement à qui j’ai envie d’en parler, je sais avec qui j’ai envie de partager cette information, mais cela n’est pas raisonnable et pourtant quelques minutes plus tard, je me retrouve sur le pallier de la maison qui pendant un temps était la mienne également. Sans réfléchir à la situation entre nous à l’heure où simplement au fait qu’il soit accompagné je toque fortement contre la porte pour qu’il vienne m’ouvrir.

Avant d’être mon fiancé, il était mon meilleur ami mon demi-frère et j’ai besoin de retrouver cela… Au moins quelques secondes. Alors que la porte s’ouvre je la pousse comme à mon ancienne habitude et je rentre sans faire attention à lui et tout ce qui peut se trouver autour << tu ne devineras jamais sur quoi je suis tombé ! Un truc de malade ! Je te jure, j’ai la chair de poule rien que d’y penser ! >> je retire ma veste simplement la posant sur la chaise présente à côté de moi et je pose enfin mon regard sur Hunter qui semble surpris de me voir en même temps, je peux comprendre << Peut être même que ce machin m'a suivit ! Ferme la porte >> lâchais-je alors paniqué le regard évasif sous la peur et les traits du visage tiré par la peur.

HJ: Si jamais quelques choses ne convient pas fais moi signe @Hunter Morrow.

Une petite soirée calme s’annonçait – ENFIN ! Dernièrement, on dirait que je ne faisais que travailler et je ne prenais plus grand temps pour moi. Il fallait dire que mère et Logan passaient leurs temps en dehors de la ville et tout le drame étrange qui s’était révélé à nous lors de notre séjour dans les baraquements s’étaient avérés réellement terrifiant. À croire que je me sentais plus en sécurité au Devil’s Tail que chez moi. Ce soir, c’était Derek qui s’occupait de la gestion et j’espérais ne pas être dérangé. Ainsi, j’avais opté pour une douche rapide une fois de retour à la maison et des séries en rafale jusqu’aux petites heures de la nuit. Un grand bol de frites maisons venaient de sortir de la friture et mes ailes de poulet se trémoussaient sur une plaque. Je portais qu’un bas de pyjama et j’avais les cheveux en bataille lorsque j’entendis toquer à la porte, mes sourcils firent un bond et ma tête se tourna aussitôt vers l’entrée. « Putain, qui viens me déranger… » Dis-je en enfonçant quelques frites garnis d’un tas de ketchup dans le fond de ma bouche. Je me lève et ouvre. « Maj…? » Quelle surprise ! Je n’y comprenais pas vraiment les raisons de sa visite. Cette dernière fit comme autrefois et franchit le pas de la porte sans attendre une invitation de ma part – d’un sens, ça avait été sa maison, je comprenais un peu ce sentiment familier qu’elle devait ressentir une fois dans ma maison – bref, tout en terminant de mastiquer ma bouchée, j’écoute ses paroles qui semblèrent choqués. Que venait-il de se passer ? « Ne me dit pas que Madame Calastagne a encore décidé de sortir en ville avec ses dessous affriolants… parce que là, tu es en train de m’enlever l’appétit. Tu as vu la touffe de poils qu’elle se trimbale sous les aisselles, c’est carrément inhumain… elle mériterait qu’on l’enferme celle-là… » Lançais-je à la blague en voyant que Majandra était sérieuse. Je referme ainsi comme elle m’a demandé. Parlait-elle de Gaston, notre ancien voisin porté disparue (enfin… en réalité, cet homme s’avérait être un démon et sans que nous ne le sachions, moi et Derek l’avions tués… et enterré dans les bois… ouais la belle merde quoi). Ma main se porte sur le revers de la fenêtre de l’entrée pour me permettre d’avoir une meilleure visibilité de la cours avant. « Ce machin… pas que je ne la considère pas ainsi, mais tu n’exagères pas un peu non ? Ce n’est pas la plus dégoutante en ville non plus. Ça parait que c’est pas toi qui a nettoyé les chiottes quand le gros Albert s’est lâché au Devil’s l’autre jour…. » Je croisais les bras. Je savais que mon torse nu pourrait l’allumer, mais bon, elle n’avait qu’à ne pas se pointer sans prévenir… j’aurais mis un tee-shirt…. Ou pas.

Je ne me doutais pas que je pourrais le déranger à dire vrai je n’y avais même pas réellement pensé, il faut dire que mon esprit est rempli à ras bord d'interrogation et de panique. J’avais donc quelques secondes plutôt toquer à la porte de mon ancienne maison autant dire que frapper sur cette porte qui nous a servi bien des fois d’appoint pour nos parties de jambes en l’air quand la porte s’était ouvert, je n’avais pas laissé le temps à Hunter de dire quoi que ce soit que j’étais entrée comme une sauvage dans la maison en bafouillant rapidement un tas de chose concernant ce que je venais de voir.
Je venais à lui dire de fermer la porte pour poser mon regard sur lui et je suis tellement prise dans ma panique que je ne remarque pas sa tenue directement je l’entends me faire des blagues comme toujours et surtout des blagues que je ne comprends pas << quoi ? Non-non on s’en fou de Madame Calastagne ! >> je lève les yeux au ciel en disant alors << elle vit encore d’ailleurs ? >> réalisant que je m’éloigne du sujet et lui aussi d'ailleurs étant donné que maintenant, il me parle d’Albert et des horreurs qu’il nous laisse au Devil’s je me reprends en enchaînant << Non, mais sérieusement Hunter ! Je ne déconne pas là … j’ai vu une bête ! >> déclarais-je plus que sérieuse << après mon service j’ai été à un rendez-vous avec un homme et putain je te jure le mec… Il m’a… Conduite à l’arrière du bâtiment et là je ne sais pas, il a fait quoi avec sa tête, mais il sait transformer avec des yeux luisant bleu ! >> je passe une main sur mon visage << d’un coup, il sait retrouver avec des crocs ! Genre comme les loups-garou ! >> dis-je sans respirer tellement prise par la vérité de cette histoire, je n’en reviens toujours pas ce que j’ai pu voir et dire qu’il était si charmant ! << me prends pas pour une folle Hunt’ s’il te plaît ! Je te jure que j’ai vu un mec charmant se transformer en monstre sous mes YEUX >> dis-je alors certaine de moi. Le monde entier pouvait me prendre pour un dingue, je sais parfaitement ce que j’ai vu.
Je pose une nouvelle fois mon regard sur lui découvrant alors sa presque nudité, je me pince doucement les lèvres revenant à la réalité de la chose, je me racle doucement la gorge en demandant << je te dérange peut-être ? >> après tout rien me certifie qu’il n’y a pas une pétasse dans la chambre qui autrefois était la nôtre. Mon regard glisse doucement sur son corps avant de remonter pour le regarder, il est toujours aussi musclé aussi attirant… Je m'égare complètement, je ne suis pas ici pour baver sur mon ex, mais pour parler d’une réalité ! Mon rencard était clairement un loup-garou !

Je continuais à être surpris par la visite de Majandra, depuis notre rupture, elle ne faisait plus ce genre de bon à la maison. D’un côté, j’appréciais qu’elle pense à moi en premier pour la protéger de je ne sais quelle créature, mais encore, je cherchais à comprendre. Notre relation n’était plus à proprement parlé de convenable. Je connaissais sa rancœur à mon égard et de mon sens, je continuais à agir comme toujours lorsque j’étais à ses côtés. Elle s’éprit d’un énervement sur ce que je lui balançais à la blague. Elle semblait réellement inquiète et nerveuse. « Bon, quand tu me lances que tu as vu une bête, j’ai des centaines d’autres noms d’habitants de Revealdown qui me viennent à l’esprit, alors tu ne m’aides pas à me dire ça… » Je grinçais des dents amusés par la situation. Je l’écoutais commencer à m’expliquer jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle avait un rendez-vous avec un autre dude. « Quoi ??? Quel mec ? » L’arrêtais-je en fronçant les sourcils. Je ne la laisse pas terminer sa phrase que je m’emporte à nouveau. « Ne me dit pas qu’il t’a agressé parce que je vais aller lui défoncer la tronche à ce connard !!! » Et elle se mit à suggérer qu’il avait les yeux d’une créature. Je ferme la bouche, voyant que j’avais un peu été dans l’excès et que je lui démontrais ma jalousie un peu trop vite… « Prince charmant… n’exagère pas non plus hein…. Mais… un putain de loup garou… sérieux ? » J’avais appris récemment l’existence des vampires, des déesses et d’une autre monde où tout le monde était munie de pouvoir surhumain. « Non, mais quoi encore, E.T téléphone maison et le Père Noël existe eux aussi ou quoi… » Je pose ma main sur son bras. « Tu es correct, il ne t’a pas mordu ??? Pas griffé ??? Dit.. parce qu’il va te transformer en chien sauvage toi aussi… » Je paniquais un peu tout en essayant de trouver si tout allait, relevant ses manches, même le rebord de son chandail jusqu’au niveau de son soutien-gorge. Aucune trace, j’étais soulagé. Lorsque Maja s’arrêta, fixant le salon ainsi que mon accoutrement, mon sourcil fit un bon. Qu’est-ce qu’elle insinuait. Ma bouche s’ouvrit soudainement et mes yeux rondirent. « Quoi ? Je ne suis pas en train de me mater un porno !!! Franchement !!! Tu en as des idées toi ! » Mon regard était froncé, lui lançant des pics. Je n’avais pas pu penser qu’elle pouvait dire ça par jalousie que je sois avec une autre femme. Mes ailes de poulet et mes séries, c’était mon programme de la soirée.

Je ne sais pas dans qu'elle délire, je suis, mais je suis clairement en train de raconter à l'amour de ma vie une histoire à dormir debout pourtant, je suis certaine de ce que j'ai vu ! Je sais que cela peut sembler dingue, mais cet homme s'est clairement transformé et je ne sais pas comment réagir face à ce que j'ai pu voir plutôt. Mes émotions s'emmêlent totalement, je suis entre la joie d'avoir découvert cela, mais également apeuré. Ma venue ici n'était clairement pas appropriée, mais j'en ai rien à foutre là de suite je suis perturbé par le machin qui s'est transformé en bidouille ! J'avoue alors à Hunt que je suis sortie avec un homme quoi ? Moi aussi, j'ai le droit de passer à autre chose, mais celui-ci me donne davantage l'impression de se moquer de moi qu'autre chose. Je soupire agacer qu'il ne me prenne pas vraiment sérieusement, mais quand je lui parle d'un autre homme je vois dans son regard un éclair est-ce de la jalousie ? Alors que je suis prise par l'adrénaline et la peur, il me demande quel mec je hausse doucement les épaules << quoi ? Non, mais on s'en fous du ...>> dis je directement parce que sur le moment ce qui me bloquait s'était en quoi il s'était transformé, mais de toute manière je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il me coupe et je lui réponds << Non pas du tout c'est lui qui m'a sauvé d'une agression la semaine dernière, mais tu m'écoutes oui ? >> je ne suis pas agacé, je suis juste effrayé et Hunter est bien placé pour le savoir lui qui me connaît mieux que n'importe qui. << Prince ? Non, mais il était charmant Hunter sérieusement et d'un seul coup paf ! Le machin, il se transforme en truc à quatre pattes comme dans la série qu'on regardait mince, je ne sais plus son nom !! >>. Je passe mes mains sur mon visage mon cœur ne demande qu'à sortir de ma poitrine tellement il cogne dessus, mais Hunter ne semble pas me croire alors je lui donne une douce tape sur l'épaule << S'il te plaît je suis sérieuse ! >> je soupire agacé qu'il me parle d'E.T. ou du père Noël quand je sens sa main sur mon bras directement, je ressens ce contact comme une décharge électrique pourquoi me fait-il toujours autant d’effet ? Ses questions me font quitter mes pensées et je lève les sourcils << Quoi non-non, il m’a pas touché >> je le vois paniqué à son tour et je comprends alors qu’il sait des choses que j’ignore, mais maintenant je voulais savoir. Je le laisse remonter mes manches et mon chandail en ajoutant << il ne m’a pas touché Hunter me fou pas à poil non plus je vais bien ! >> déclarais-je alors avant de lui demander, si je le dérangeais et sa réponse vient à me faire rouler les yeux doucement << un porno ? Ce n'est pas du tout ce à quoi, je pensais Hunt ! >> qu’est-ce qu’il pouvait être con parfois ! Je soupire en le regardant toujours << Genre une pétasse qui t’attends ? >> je me décide à y aller directement pour ne pas tourner autour du pot dix ans avec un peu de chance il n’a pas compris que je suis jalouse. Sans sa réponse je recule et je me pose contre le mur en disant << comment tu sais qu’il me transforme, s’il me mord ou me griffe ? >> je le regarde attendant une réponse, je me calme un peu comme si être ici me soulage comme si être avec lui me fait un bien fou. Je suis presque certaine qu’il va me répondre que cela se passe à la télévision alors ça doit être vraie. Je passe une main sur mon visage puis l’autre comme pour me reprendre << il était tellement gentil… Je… Je comprends pas >>

Je savais que Majandra était sérieuse et paniquée, sauf que je n’arrivais pas à garder mon sérieux. J’avais toujours ce petit commentaire, cette comparaison ou cette blague à balancer dès que je n’en avais l’occasion. Maja me reprenait constamment pour que je reste sur le droit chemin et que je l’écoute attentivement… Rien n’était gagné et ces petits détails venaient me chercher. Elle me balançait qu’elle avait rencontré un mec, qu’elle avait même sortie avec lui après qu’il l’aille sauver. Je commençais vraiment à me demander ce qui se passait. « Tu t’es faites agressée la semaine dernière et tu ne m’as rien dit !!? Mais putain Maj, il s’est passé quoi ? » Je paniquais un peu. Sa situation m’inquiétait et je commençais à croire qu’elle n’était pas en sécurité à vivre seule à Revealdown. Je me sentais limite mal de l’avoir conduite à devoir se prendre un appartement seule. « Tu ne devrais peut-être pas continuer à vivre seule, ou prend l’appartement au-dessus du Devil’s Tail ? Ça fait deux mois que Monsieur Rogers ne paie pas, on va le foutre dehors et prend la place. Tu seras proche de nous s’il t’arrive un truc… » Lui suggérais-je inquiet. Je pose une main sur mon visage, depuis qu’elle m’avait parlé de cette agression, je reprenais un peu plus de sérieux… mais évidemment, ça n’allait surement pas durer bien longtemps. « Et t’a eu le temps de le prendre en photo ? Le loup-garou ? Ça mériterait qu’on diffuse sa photo sur facebook ! »

Lorsqu’elle suggère que je me tapais un porno en solo dans le salon, je m’épris de défensive assez brusquement. Elle m’explique rapidement le fond de sa pensée. Je pouffe de rire en posant une main sur mon visage. « C’est qui qui joue la jalouse-là ? Non, il n’a pas de pouffe cachée sous la table de la cuisine ou dans le garde-robe de l’entrée, t’inquiète pas. » Je continuais à rigoler. Elle me questionne sur mes références aux griffures de loups-garous. « Ben là ! Ça se passe à la télé, c’est que ça doit être vrai ! » Et non, je ne lisais pas les penser. Je me gratte le torse un peu inquiet par ce qu’elle m’annonçait. « La prochaine fois, faudra mieux choisir tes conquêtes Davenport. » Dis-je en lui tournant le dos pour marcher jusqu’à la cuisine. J’ouvre la porte du réfrigérateur et sors deux bières. Je les débouche et lui en tends une sans lui demander si elle ne voulait. « Bon, maintenant, relaxe un peu… ce n’était surement pas celui que tu pensais… tu veux qu’on appelle les flics ? On va faire enfermer cet enfoiré ! » Ajoutais-je en dévoilant ma dentition.

Hunter et le sérieux, c’est réellement quelques choses de problématique, et cela, l’a toujours été, mais pour une fois, il doit comprendre que je ne suis pas en train de plaisanter et que je n'en ai pas envie alors comme bien souvent je le reprend en le remettant sur le bon sujet de conversation surtout qu’il a cette capacité à me faire dévier de conversation moi aussi cela est arrivé bien plus d’une fois. Mais ça ne va pas arriver parce que je suis bien décidé à découvrir ce qu’il me cache, il l’oublie peut-être, mais je le connais bien j’suis donc en mesure de savoir quand il me ment.
J’ai avoué à celui-ci que j’ai rencontré la bête quand je me suis faite agresser l’autre soir et cela le surprend, il est vrai que je ne m’en suis pas vanté << Oh ça va je suis pas morte donc je ne voulais pas que cette histoire inquiète qui que ce soit et encore moins mon père. Je vais bien, je suis juste sortie m’amuser en boite et un connard, c’est penser tout permis en mettant ses mains dégueulasses sur mon corps.>> je soupire doucement en regardant Hunter qui semblait inquiet et mécontent de la révélation que je viens de faire << Il n’y a pas mort d’homme tout va bien >> je plisse les yeux doucement en entendant sa proposition qui me surprend totalement, je me redresse du mur en le fixant marchant vers lui me stoppant à la table de la cuisine << Pourquoi tu veux que je sois proche soudainement ? >> je me doute parfaitement du pourquoi, mais je cherche à l’entendre comme un besoin vital. Je sais que c’est absurde parce qu’il peut me répondre tout et n’importe quoi et me faire du mal sans même s’en rendre compte, mais je suis comme ça légèrement sado sur les bords. Je secoue la tête quand il me demande si j’ai eu le temps de le prendre en photo << quoi ? Non mais tu es malade ou quoi ? Je me suis barré en courant ouais ! J’avais clairement autre chose à faire que de le prendre en photo ! >> la question de Hunt me sidère le temps d’un instant avant de me figer et de cogiter. Une photo ! Putain, l’idée n’était pas conne, elle était même loin d’être conne, je bouge mon doigt de manière à lui faire comprendre qu’il m’a donné une idée << Faut que je revois ce type ! >> je lâche ses paroles de manière directe qui affirme que mon idée est la bonne << je dois le prendre en photo ! >> sans réellement le vouloir, il vient de me donner une idée que je ne suis pas prête d’oublier.
Entendre ensuite qu’il n’y a pas de pétasse qui se planque quelques parts me soulage, mais je sais au fond de moi que je suis tombé le bon soir demain certainement que le lit serait occuper et souiller par leurs ébats rien que cette pensée m’est douloureuse << Je suis pas jalouse Hunt’ autrement je serais déjà allé voir dans la chambre et dans toutes les pièces ! Je veux simplement pas voir une pétasse sortir de la chambre qui autrefois était la nôtre c’est tout >> je tente de cacher ma jalousie en lui faisant croire que je ne suis pas jalouse, mais en réalité la jalousie me bouffe de l’intérieur, puis l’entendre rigoler m’agace parce-qu’il arrive à me faire mal cet idiot même après tout ce qu’il m’a fait ce qu’il nous a fait. Je le regarde d’un air qui signifie “ Prend moi pour une conne Hunt continue “ et je tire le tabouret de la table en disant << Je sais que j’ai pas un qi de surdouée Hunt par contre je te connais et je sais qu’en ce moment même, tu me caches quelques choses alors va s’y crache le morceau qu’est-ce que tu sais sur les loups garou ? >> je le laisse se diriger vers le frigo et quand il sort deux bières, je souris intérieurement quand il me la tend, je la prends << Merci ! >> je vois une gorgée avant de passer ma langue sur mes lèvres en secouant la tête << Non-non les flics ne pourront rien faire, si c’est comme dans les films qui passent à la télé… Faut être plus rusé ! > dis-je en souriant à mon tour de toutes mes dents ajoutant << je lui plaît j’en suis certaine… Si je retourne le voir, je peux en savoir plus sur lui ! >> je suis limite fière de cette idée que j’imagine déjà la suite << je le séduis et je lui pose toutes les questions que je veux savoir ! >>.

HJ: Contente que tu aimes la manière dont je joue Maja

Plus que j'en savais sur cette interaction, plus que je devenais parano. Je m'inquiétais sincèrement pour Majandra - et pas que d'un point de vue jaloux, mais bien parce que j'éprouvais toujours beaucoup d'affection pour elle. Nous nous connaissions depuis qu'on était gosse. Nous avions été élevé tous les deux, je ne pouvais me permettre qu'il lui arrive quoi que ce soit. Inquiet, je me gratte le front, perturbé par tout ce qu'elle m'annonçait. "BEN LÀ ! Ça prend pas un diplôme pour comprendre que t'a été agressé et que c'est pas parce qu'on ne baise plus tous les deux, que je te veux du mal pour autant. Tu es presque ma frangine après tout, une frangine qui fait des fellations de débile, mais quand même." Je souriais sans vraiment me rendre compte du malaise que je risquais de causer. Pour être franc, je l'étais.

Lorsqu'elle s'éprit d'un élan de rage face à ma suggestion, je ne fus guère surpris. C'était évidemment pas la première chose à laquelle on réfléchissait face à un truc pareil, mais ce qui me mis sur le cul - littéralement - c'était que mon amie ne semblait plus si mauvaise soudainement. Mon sourcil s'arque et je croise mes bras sur mon torse nue. "T'es sérieuse Maj ? Woah, je ne pensais jamais qu'un jour j'aurais une idée que tu ne trouves pas complètement idiotes." C'était d'un sens, assez réaliste comme commentaire, bien qu'un peu excessif.

Évidemment, après notre histoire dans les chalets en septembre dernier, la question du surnaturel semblait beaucoup plus plausible pour la plupart d'entre nous. Bien que je n'avais pas discuté à ce sujet avec mon ex, restait que nous avions besoin de cette discussion. J'attrape ainsi la bière que j'avais délaissé plus tôt et bus une gorgée. "Loup-garou, vampire, spectre, anges, sérieux... j'en sais pas grand chose, juste que la majorité de ce qu'on pensait iréel, bah c'est la putain de réalité et on se retrouvera bientôt avec Buffy et la troupe à Scoobies... si ça continue comme ça." Je me tue un instant. Majandra espérait revoir cet homme pour en apprendre plus sur ce qu'il était. Bien que je bouillais à cette idée qu'elle veule le charmer, l'idée n'était pas mauvaise. Je reste tout de même de marbre face à la situation - enfin, c'est ce que je démontre. "Ouais, c'est bon ça ! Tu vas pouvoir le questionner, puis le prendre en photo, on va pouvoir publier ce qu'il est sur les réseaux sociaux ou bien on lui fait du chantage ! Il nous donne 10 000$ sinon il fait la première de Spotted Revealdown !" Lançais-je en me frottant le menton malicieusement.

La bière en main, je regarde Hunter tout en lui partageant mon plan que je trouve très astucieux et stratège. Pour savoir davantage de chose, il faut s’en approcher non ? Il est certain que j’ai peur, mais la peur, je sais la contrôler quand je tente de le faire quand je suis relativement certaine de ce que je fais. Ce que je ne contrôle pas par-contre ? C’est la surprise et c’est exactement ce qui se produit avec Andrew ce soir. Quand il m’explique qu’il ne faut pas être sorti de Saint-Cyr pour comprendre que j’ai été agressé et qu’il ne me veut pas de mal parce qu’on ne baise plus ensemble. Je le regarde sans rien dire par-contre entendre que je suis presque sa frangine me fait grimacer doucement, l’idée de m’être envoyé en l’air avec mon frangin ne me plaît pas réellement. Mais sa remarque sur la manière dont je fais mes fellations me fait lever un sourcil et je me retiens de sourire en coin. Il vient de m’intriguer, il vient de me flatter dans un sens et je me sens limite toute-puissante. Il est certain que ce moment pourrait se terminer en blanc et une bouteille de bière dans sa face, mais non en fait ce soir, je n'ai pas envie de me disputer avec lui. Je suis venue discuter avec mon meilleur ami, je suis venue chercher du réconfort.

- Arrête de dire que je suis genre ta presque frangine, c’est dégueulasse d’imaginer qu’on a baisé entre frère et sœur Hunt’... Par-contre pour ce qui est de mes fellations de débile, j’ai toujours su que tu les adorais.

Je le regarde droit dans les yeux et je porte la bouteille de bière à mes lèvres avant de l’entendre me demander, si je suis sérieuse, il semble surpris que je sois d’accord avec lui pour une fois. Je roule des yeux doucement en ajoutant.

- Bah quoi ? Ouais, parfois, tu n’es pas totalement idiot. C’est rare, je te l’accorde, mais cela arrive. Et puis… Franchement ? J’en ai marre de t’en vouloir… Après tout, tu m’as trompé ouais, personne n’est mort n’est-ce pas ? Je ne vais pas t’en vouloir pour le reste de ma vie. Je suis fatigué de te faire la guerre, puis tu étais mon meilleur ami avant qu’on soit un couple… Tu me manques notre relation amicale me manque. 

Je lui avoue certaines choses sans pour autant lui dire que je l’aime toujours parce que ce détail ne sert à rien, je le sais… Il ne m’aime plus et me le prouve bien assez souvent. Je pose ma bière sur le comptoir attrapant ma veste derrière moi et je prends mon paquet de clopes en l’écoutant.

J’ai toujours adoré Buffy ça tombe plutôt bien ! 

Je souris amuser en le regardant avant d’ajouter à ma connerie. 

Et alors quoi ? Nous, on est l'humain sans défense qui vont se faire bouffer ? 

L’idée d’être la proie ne me tente pas du tout et je doute que la boxe et le combat va me servir à grand chose contre un vampire et tout le bordel.

Tu crois qu’il y a des gens qui chasse ce genre de créature ? Tu vois, j’ai plein de questions ! Je suis contente que tu penses que c’est une bonne idée de le revoir. Je sais déjà comment faire pour le croiser de manière au improviste. Arrête donc, je ne veux pas publier quoi que ce soit, il fait rien de mal enfin jusqu’ici… Quand j’y pense, je me dis que si, il avait voulu me faire du mal je serais mordu ou morte… Il m’a laissé partir Hunt’...

Je me tais un instant en soupirant doucement réfléchissant et puis je tape d’un coup sur la table en disant.

Je me suis comporté comme une conne avec lui ! Pour une fois qu’un mec me plaît faut que ce soit un loup-garou ! 

Je ne réalise pas réellement ce que je viens de dire, mais dans un sens ma phrase est vrai Nandrew est loin d’être vilain et j’ai bien besoin de m’amuser un peu et de me remettre en selle.

Non, mais moi je lui avais balancé ce compliment à la légère, je n'avais aucune arrière pensée jusqu'à ce qu'elle lève son sourcil d'un bond, me sourit en coin et inspire de cette manière si sexy qu'elle seule arrivait à dégager. Je sens ma respiration accélérée et une envie irrésistible de lui sauter dessus sur le champs. Hunt... retiens toi. Même si en ce moment, ce n'est plus ton cerveau qui agit, contrôle toi parce que ça va mal virer cette histoire. Elle me balance mes quatre vérités en pleine figure et me démontre clairement qu'elle souhaite que nous reprenions une relation amicale comme c'était le cas autrefois. "Sorry sorry... j'avoue que ce n'était pas la meilleure des idées de jouer la carte de la frangine. Je suis navré..." J'avance d'un pas et observe la bouteille frolée ses lèvres. Un frisson parcours aussitôt tout mon corps et les poils de mes bras se dressent aussitôt. Je commençais à compléter zapper ce qu'elle était en train de me compter, mon regard ne faisait que la dévorer. Ses lèvres, son cou, sa poitrine. Oh mon dieu Hunt. Arrête !! J'évite alors son regard pour avancer doucement dans la cuisine et faire semblant de nettoyer le comptoir (parce que ouais, c'était le genre de truc que je ne faisais jamais ! - même que du temps où nous vivions ensemble, Maja me prenait constamment la tête avec le ménage - mais je devais occuper mon esprit. Elle continuait à citer que ce mec, ce loup lui plaisait et ça me faisait sortir de mes gongs. "Ouais on sait Maj, on a compris, ce mec, il te plaisait et il s'avère qu'il a la raie du cul la plus poilue de tout Revealdown.... faut croire que tu n'as pas choisi le bon type. Bon ou mauvais, c'est un putain de loup-garou et ça n'augure rien de bon tout ça..." Il y avait surement des gens les chassaient, après tout, qui voudrait laisser un mec pareil en vie. Je soupire doucement en baissant mon regard qui plongea une fois de plus sur sa poitrine. OH MON DIEU. Est-ce qu'elle avait compris que je fixais ses seins ? J'étais un gros pervers là.... Je lève les yeux pour les poser sur les siens et remarquer que... elle elle m'avait remarqué. Dammit. Je m'avance d'un pas, pose ma bière sur le comptoir et l'attrape par la taille d'une main et l'autre derrière son cou, posant mes lèvres contre les siennes et lui volant un baiser des plus sensuels. La chaleur montait à mon corps et je ne me contrôlais plus. Mes mains se posent sur ses hanches tout en glissant ma bouche vers sa nuque, l'agrippant pour la poser sur le comptoir. J'étais complètement fou en ce moment, fou d'elle, mais fou d'agir de la sorte. Étais-je en train de m'imaginer tout ça ? Sans que je ne le remarque, tout ce qui se trouvait autour de nous se mit à léviter, mais moi, ma concentration restait sur la bouche de mon ex copine que je ne pouvais arrêter d'embrasser.  MAIS QUOI ? C'EST QUI QUI ME NARGUAIT AVEC SES FELLATIONS.

Je suis loin d’imaginer l’effet que mon sourire en coin peut lui procurer puisque pour moi, j’ai simplement répondu à son commentaire sur les fellations comme je l’aurais fait, il y a quelque temps avant sa tromperie avant que tout ne déraille entre nous. Cependant, je visualise bien sa respiration s'accélérer et je me demande pourquoi avant de l’entendre s’excuser deux fois de suite et il avoue que jouer la carte de la frangine n’était pas réfléchit. Je lui souris doucement en clignant des yeux << ce n’est rien t’en fais pas >> leurs relations à fait beaucoup parlé les gens de la ville à l’époque et un tas de rumeurs on circuler en disant qu’ils étaient incestueux... Aujourd’hui encore certaines personnes doivent le penser, je n’ai jamais fait attention à ce genre de détail, j’étais heureuse avec lui et nous, nous savions qu’on ne faisaient rien de mal alors cela me convenait parfaitement.
Alors que je lui parle, je remarque qu’il semble un peu perturbé et je me demande ce qu’il lui arrive, mais je continue à lui parler en avouant même qu’il me manque que notre relation amicale me manque. Je sais que Darren aurait lui aussi ouvert le porte et qu’il m’aurait écouté, mais je ne sais pas pourquoi machinalement, je me suis pointé ici… Peut-être parce qu’il y a qu’avec Hunt’ que je me sens réellement bien et en sécurité… Je n’en sais rien.

Puis, je le vois faire un peu de ménage, je lève un sourcil étonné de le voir faire ce genre de chose soit il a changé… Soit quelques choses le tracassent et je suis sur l’option numéro deux << tout va bien ? >>.
Je le fixe un peu inquiète parce que je n’ai pas l’habitude de le voir faire ce genre d’action sans qu’on lui demande. Après tout à l’époque, je devais toujours râler pour qu’il se tape les tâches ménagères.
Puis d’un coup sans que je m’y attende, il exprime d’une manière bien à lui son mécontentement face à mes paroles qui concerne Nandrew. Je penche doucement la tête en le regardant souriant doucement en coin, il me donne le sentiment d’être jaloux << Tu sais que… Là, maintenant, tu donnes le sentiment d’être jaloux ? >>. Je mordille l'intérieur de ma joue au fond de moi j’espère qu’il est encore un peu jaloux, mais j’en doute après tant de temps sans rien, sans un signe excepté le baisé de l’autre fois pourquoi serait-il encore jaloux ? Je le regarde soupirer et je le fixe voyant parfaitement sont regard glissé sans gêne sur ma poitrine. Je mordille ma lèvre inférieure le voyant limite bavé sur mes formes naturelles et quand il relève les yeux, il remarque que je l’ai surpris en pleine action et avance d’un pas mon cœur s’emballe subitement, je le vois poser sa bière pour ensuite m’attraper par la taille, je me retrouve face à lui le regard dans le sien. Une de ses mains se pose derrière mon coup, je suis limite incapable de parler où de bouge d’un coup, je sens ses lèvres sur les miennes et il me vole un baisé enfin voler… Faut le dire vite sur le moment, je n’ai pas répondu puisque j’ai été très surprise, mais mes lèvres n’ont pas mis longtemps à se mouvoir contre les siennes. Après un baisé intense et chaud, il glisse ses lèvres le long de mon coup, je frissonne de tout mon corps, il me fait toujours autant d’effet, non, il m’en fait encore plus. D’un coup avec une facilité déconcertante, il me soulève et me pose sur le comptoir de sa cuisine directement mes jambes encercle la taille de Hunter comme pour qu’il reste près de moi. Je ne réalise pas vraiment ce qui se passe en ce moment même, je ne comprend rien en réalité… Mais je sais que j’apprécie le contact de ses lèvres contre les miennes de son souffle sur ma peau. J’ai chaud subitement, je ressens cette envie que je n’ai pas sentie depuis des mois me prendre doucement. Il est le seul à me faire cet effet cette sensation. Je colle mes seins contre son torse qui est toujours nu et j’approfondie le baisé en laissant ma langue venir caresser l’entre de ses bouches pour qu’il me laisse rejoindre la danse endiablée que nos deux langues réclame. Ce moment est tellement intense, brûlant et profond que je ne me rends pas compte de ce qui ce passe autour de moi, tout ce qui compte est cet homme qui m’a tant fait mal, mais qui me fait perdre totalement la tête.

Inévitable. Comment pouvait-elle se rendre chez moi à une heure pareille tandis que je ressentais de plus en plus la solitude. L’intensité sexuelle me rendait fou tellement je passais mes journées qu’à rêver d’un simple contact et depuis que nous étions gamin, je ne faisais que fantasmer sur elle. Même qu’adolescent, j’avais découvert la branlette avec l’une de ses photos que je cachais dans un livre sous mon lit. Elle me faisait autant d’effets, des années après et je n’arrivais plus à lui résister. Qu’elle me parle de cet homme, de ce loup qui pourrait l’intéresser m’avait rendu complètement hors de moi intérieurement. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’un autre homme puisse la caresser comme je le faisais. Elle ne m’appartenait plus et j’avais été la cause première de l’éclat de notre couple, mais je n’arrivais tout de même pas à me faire à cette idée. De m’approcher d’elle et de l’embrasser, ça avait été plus fort que moi. Je me sentais soudainement excité comme jamais et je la désirais comme jamais auparavant. De reposer mes lèvres sur les siennes, de sentir la peau de son corps chaud me rappelait des sensations que j’avais oublié, mais bon dieu que c’était bon. Sur le comptoir de la cuisine je continuais de l’embrasser, de glisser mes mains sur tout son corps pour enchainer les caresses. Une douceur convenue que je contrôlais plus et toute mon âme semblait se dévouer à cette relation intime. Des dizaines d’objets flottaient autour de nous et semblaient vibrer au rythme de ma respiration saccadée provoquée par le plaisir provoqué par ce rapport sexuel. Cela continuait plusieurs minutes après que mon pantalon aille quitter mon corps et que j’aille retirer tous les vêtements que Majandra avait sur le dos. La sueur créait une succion sur notre peau et sans attendre, je n’arrivais plus à contrôler mon plaisir. C’était le moment. Je venais de laisser échapper ce dernier instant de plaisir, sauf qu’au même rythme que mes cris, tous les objets en suspension se mirent à tourner et aller s’écraser dans tous les sens de la pièce. Mes yeux s’ouvrirent aussitôt, mon corps collé à celui de mon amante. Je tourne le regard vers la pièce désormais sans dessus-dessous. « Je… mais… il vient de se passer quoi là ? » Soufflais-je avec difficulté, passant une main dans mes cheveux humides, les frottant un peu dans tous les sens.

Bien que toujours étendu sur le corps nu de mon amante, mon regard quant à lui analysait la pièce autour de nous. C’était improbable qu’il se soit passé pareil mouvement tandis que nous nous adonnions à un plaisir charnel. Si quelqu’un aurait été dans la pièce à épier notre coït de manière perverse, c’est évident qu’il se serait adonné à du plaisir solitaire plutôt qu’à une explosion des décorations bas de gamme qui trainaient sur les meubles. Après tout, on savait tous que Majhunter en action, ça valait de déplacement. Enfin, je restais bouche bée face à l’état des lieux et me laisse tomber sur le côté, prenant ensuite position assis. Je ressentais encore mon cœur palpité suite à l’exercice que nous venions de faire. Reprenant mon souffle, j’offre un petit sourire à Majandra qui usa d’un peu d’humour pour expliquer la situation. Bien qu’amusante, ça n’avait rien d’une explication plausible. « Mais sérieux… je ne comprends pas, c’est impossible putain ! On dirait qu’une tornade a dévasté la pièce et c’est certainement pas le mouvement de va et vient de Hunty-Junior à l’intérieur de Mama-Jandra qui a pu provoquer une tempête pareille… » J’étais perdu et je continuais à me gratter la tête. Je saute d’un bond au sol – toujours dans mon plus simple appareil pour observer par la porte vitrée qui donnait sur la véranda extérieur. J’allume ainsi la lanterne qui dévoilait un air de détente vide. J’ouvre la porte doucement, sors la tête et lance une petite réplique sur un ton plus élevé. « Si vous trouvez ça drôle de nous épier en train de baiser, sachez qu’on a eu un plaisir dingue à se remettre le coup, prochaine fois, au lieu de jouer les jaloux, bien entré ! » Et je ferme la porte brusquement d’un geste énervé. Je tourne la tête et repris un petit sourire coquin voyant que Majandra se trouvait toujours en tenue d’Eve sur le comptoir. « On dira pas à Derek qu’on vient de le faire là où il coupe les rondelles d’oignons pour mettre dans ses burgers d’accord ? » Je m’appuie contre le comptoir et plisse les yeux. « Tu es vachement sexy tu sais. Mon corps n’aurait pas résisté à un tour du Davenport Mobile bien longtemps encore. » J’avance de quelques pas et la rejoins, posant une main sur sa joue pour lui voler un autre baiser. Maintenant, on doit sérieusement ramasser ? « Jamais une petite baise rapide n’aura créé autant de ménage derrière nous… et on était les rois la dedans avant… tu sais ce qu’il s’est vraiment passé… ? » La questionnais-je.

Je ne sais pas du tout ce qui a pu se produire, je sais simplement que la maison ne ressemble plus à rien et que Hunter lui-même n’a jamais réussit à mettre la maison dans un état pareil pourtant, il est bordélique comme pas possible ! Quand, il se laisse rouler sur le côté, je me redresse un peu en regardant autour j’ai une meilleure vision, mais je n’ai toujours pas la moindre idée de ce qui a pu se passer ici disons que j’ai été très occupé à savourer le contact de sa peau avec la mienne, je crois même qu’une bombe aurait pu s'abattre sur la ville que je ne l’aurais pas entendu tomber. J’ai toujours été ainsi avec Hunt’ quand nous sommes ensemble et que nos corps chante les mêmes accords rien d’autre n’a d’importance pour moi.
Je souris doucement avant de l’entendre parler de Hunty-Junior et Mama-Jandra, j’écarquille les yeux avant d’exploser de rire subitement, j’avais complètement oublié ce délire avec le temps, mais lui non. Il se gratte la tête, il semble réellement perturber par ce, qui sait, produit dans la pièce et j’avoue que je le suis aussi, mais je ne n’ai pas d’explication alors, je ne dis rien, je me contente d’observer et de rire à cause de ses manières. C’est un pouvoir qu’il a toujours eu sur moi, il a toujours eu cette capacité hors du commun de me faire rire et le dicton le signale parfaitement… Femme qui rit femme à moitié dans ton lit.

Je le regarde sauter d’un bond pour rejoindre la baie vitrée alors, qu’il est nu, je ne me prive pas d’observer son postérieur qui malgré les années qui passent est toujours un délice pour le regard. Je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en arrière ce, qui sait, produit ce soir ? Je ne sais pas ce que s’était, mais je sais avec certitude que j’ai adoré ce moment. Je cherche mes vêtements du regard quand je l’entends gueuler de la baie vitrée. Je doute clairement que des jeunes ou autres personnes étaient en train de nous mater, mais pourquoi pas. Quand, il se retourne je suis toujours nue puisque je n’arrive pas à remettre la main sur mon haut et j’ai regardé dans toute la pièce, mais le bordel présent m’empêche d’y voir clair. Il s’approche de moi, je le fixe et je souris rien qu’en voyant son sourire coquin… Mais il me parle de Derek… Au moins les choses sont claires. Je hoche doucement la tête << Panique pas Hunt’, j’en parlerais pas… >> est-ce qu’il regrette ? Je ne pense pas, je sais qu’il n’est pas le genre d’homme a regretté ses actions et son petit regard plissé et son commentaire me le confirme, je souris amuser << Tu es plutôt sexy toi aussi… J’ignorais que je te faisais toujours autant d’effet >> après une année entière, il est normal que j’ai pu en douter. Quand il pose sa main sur ma joue, je frissonne doucement et je le laisse me voler un baiser, je mordille ensuite ma lèvre inférieure le regardant écoutant ses paroles. Il a raison, nous étions les rois des baises rapides et bien plus encore, mais pour ce qui s’est passé ? J’en ai pas la moindre idée enfin…. << J’ai une théorie loufoque, mais j’ai une théorie >> dis-je en sautant doucement du comptoir marchant un peu pour ramasser mon jean, je cherche ma dentelle du regard << Tu m’as dit que les loups-garous, vampire existe… Peut-être qu’il y a des pouvoirs qui traîne en ville enfin, je ne sais pas…. Genre un espace-temps quelques choses du genre… Ouais ok, tu as le droit de te moquer de moi >> je souris en le regardant trouvant ma dentelle sous une casserole, j’enfile celle-ci venant à mettre mon jeans ensuite << Tu n’aurais pas vu mon soutif ? >>

Bien que je ne me souvienne pas d’avoir lancer nos vêtements bien loin, il était impossible pour moi de les retrouver visuellement pour le moment. Le foutoir de la cuisine était inconcevable et je n’arrivais même pas à croire que je devrais tout ranger par la suite. Derek bossait ce soir, j’espérais qu’il n’allait pas rentrer plus tôt pour découvrir ce vrai chaos. Le pire, c’est que je n’avais aucunement envie de jouer à Cendrillon en ce moment et me taper tout ce ménage. Je fronce les sourcils, espérant du coup que Majandra se propose pour aider. Après tout, elle avait participé aux débats elle aussi, même si nous n’étions pas capables de comprendre le phénomène, elle en était pour quelque chose à son tour. Mon cerveau bouillait face à tout ce que je pouvais bien penser, mais Maj réussit à me ramener sur Terre. Je lui souris. Je savais que je lui faisais toujours de l’effet et j’en avais jamais douté une seconde. Je l’avais souvent surpris à observer mon derrière ou en admirant mes abdos comme tout à l’heure. Je la faisais saliver et j’en étais que satisfait. « J’aime rester mystérieux, ne pense pas que vous allez pouvoir réussir à me cerner aussi facilement mademoiselle Davenport. » Je finis par trouver mon boxer qui traine dans l’évier. Je l’enfile d’un mouvement rapide et le reste, ce n’était pas bien pressant. Je m’appuie contre le comptoir et écoute la théorie de mon ex-copine. Était-ce vraiment de la folie, je ne savais plus quoi penser pour tout dire. Mes bras se croisèrent naturellement et je m’exprime de nouveau. « Je me moque pas… c’est certain que c’est quelque chose de surnaturel… rien ne peut avoir provoqué un tel chaos sans que nous nous en rendions compte…. Tu penses qu’il y a une malédiction sur nous ? Pour nous punir d’avoir remis le coup, ils nous obligent à faire du ménage pour le reste de la nuit ! Oh mon dieu, mais c’est tellement horrible !! Pitié, tout, mais pas ça !! » Me mis-je à hurler, agitant les bras en l’air comme si je m’adressais au seigneur. Lorsque Maj me demandait si j’avais vu son soutif, je le cherche du regard. Je pose une main sur mon visage pour camoufler un rire. « C’est pas ça… là-bas ? Sur la statuette en pâte à sel que Derek a fait pour maman à la maternelle… ? » Ouais, on avait gardé un peu de la décoration que Victoria et Logan avaient laissés en quittant la maison. De toute façon, en se construisant, ils voulaient surtout renouveler et moi, je n’avais pas grand décoration à moi.

J’ignore toujours ce qui s’est passé dans la maison, mais je sais que le rangement va être de rigueur sous peu et j’avoue que je n’ai pas réellement de motivation, mais je ne vais pas laisser Hunter tout ranger. Quoique ?
Quand il m’avoue qu’il aime rester mystérieux et qu’il n’est pas facile à cerner je souris en coin, il marque un point, il est même très compliqué a cerné entre son humour et sa carapace, il est bien souvent compliqué de comprendre quelques choses avec Hunt surtout quand il s’agit de sentiment.
Alors, qu’il avoue ne pas se moquer de moi, je recherche doucement entre le bordel mes affaires, j’ai le bas vêtu, mais mes seins son toujours totalement libre puis, j’entends sa théorie de malédiction où je ne sais quoi. Je lève la tête déposant mon regard sur sa personne bon… Ok… C’est étrange ce qui s’est produit, je ne dis pas l’inverse, mais pourquoi serions-nous maudit ? << Arrête de raconter des conneries Hunter... On a rien fait de mal, on est adulte, j’étais consentante et toi aussi porte pas la poisse avec tes conneries. >> être maudit ? Non, je ne voulais pas y croire simplement parce que j’aime toujours Hunt’ et que ce moment de folie m’a fait un bien fou alors, non, je ne veux pas croire que quelques choses va me casser les pieds ! Pas maintenant que je sais ce que je sais ! << Détend-toi je vais t’aider à ranger… Mais j’avoue que ça me fais bien chier >> je souris doucement en coin lui demandant ensuite si, il sait où se trouve mon soutif sa réponse me fait tourner la tête et je découvre mon soutif sur la statuette de ma belle-mère que Derek a faite, il y a bien longtemps << À peine pas glauque le truc >> dis-je en pensant a Derek du coup.
Je passe une main dans mes cheveux bruns pour les remettre en arrière et je mets mon soutien-gorge voilà qui est mieux, tout le monde est à sa place. Je pousse avec mon pied-droit des ustensiles de cuisine et je trouve mon haut que j’enfile rapidement en soupirant ensuite regardant autour de moi << Va s’y fait moi un tour de passe-passe… Que tout soit ranger d’un coup >> dis-je en rigolant bien évidemment, je suis loin de me douter des pouvoirs de mon ex. Je m’approche de lui en souriant venant à dire << Peut-être qu’on n’est pas maudit… Mais que le moment était si intense qu’un genre d’Ora ses crée en parallèle… Mon Dieu faut que j’arrête de regarder les trucs paranormaux à la télé. >>
Je commence doucement à ramasser quelques objets au sol, je l’ai pose sur le plan de travail avant de dire << Tu comptes rester là longtemps où tu vas m’aider ? Et s’il te plaît mets un t-shirt… Histoire que je ne te saute pas dessus >>

La situation me surprenait et m’embêtais bien. Je ne cernais pas la réelle signification de tout ce brouhaha au sein de ma cuisine et je cherchais une explication plausible à ce remue-ménage soudain. Tout comme Majandra, tout ce qui me venait à l’esprit s’apparentait à ce que j’avais vu à la télévision, donc rien de bien constructif pour appuyer nos questionnements. J’aimais bien penser à ce que nous venions de faire, depuis la fin de notre débat, un sourire conquis bordait le coin de mes lèvres et je n’avais qu’une envie, rester coller à elle. « De toute façon, c’était écrit dans le ciel que nous allions remettre ça. » Bien que j’aie l’habitude de balancer tout ce qui me venait à l’esprit de la manière la moins réfléchis possible, cette fois, j’avais analysé ma phrase à deux reprises avant de la dire. J’ai risqué d’utiliser les termes que nous nous serions remis ensemble, mais je savais que d’officialiser à nouveau notre relation après qu’un petit écart de conduite serait un peu trop rapide… bien que j’espérais que cela au final. Depuis plus d’un an, je pensais littéralement toujours à elle. Je faisais tout pour démontrer le contraire, mais jamais je n’avais oublié celle que j’aimais depuis mon enfance. Je m’étais fait un max de fun avec d’autres femmes, mais jamais je n’avais éprouvé un quelconque sentiment amoureux. Les jumeaux à Majandra de retour à leur place, je fis un petit sourire pincé. Bien que j’adore son corps nu, j’avais toujours trouvé tout autant sexy dans la voix en sous-vêtement. Une belle poitrine remontée dans ce soutif en dentelle, ça venait chercher en moins une dose d’excitation à chaque fois. « Ouais ouais, calmez vos ardeurs très chère. » Dis-je en rigolant, allant jusqu’au salon pour remettre un tee-shirt. Je retourne en cuisine. Après ses théories rocambolesques, je continue à réfléchir à ce que ça pourrait bien expliquer et pour rigoler, je lève la main en l’air, pointant le linge à vaisselle au sol et sifflotant un air digne d’un film de Disney (Non, en fait, je chantais totalement une reprise de Cendrillon) et sans m’en attendre, au rythme des « Salagadou, la menchikabou, la Bibidi Bobidi Bou, » le chiffon se mit à lever comme par enchantement en l’air. Je pousse un grand cri et sursaute, attrapant le bras brusquement de ma compagne. « Non, mais qu’est-ce que tu viens de me faire là toi ! Tu te fous de ma gueule c’est ça !! » J’étais dans tous mes états. La panique m’envahissait.

Je tente de comprendre ce qui a bien pu se produire, mais je n’ai réellement pas d’explication, je vois bien que mon ex est perturbé parce qu’il ne comprend pas lui non plus. J’enfile mon haut tranquillement cachant ainsi la totalité de mes jumeaux me demandant ce que ce moment signifiait pour lui… Étais-ce un coup rapide, un coup passager ? Je n'en ai pas la moindre idée et j’espère qu’il va m’aider à éclaircir la situation. Étrangement, je n’espère rien peut-être parce que je me doute que cela soit rien de sérieux… Après tout, il en a eu un tas de femmes et ce soir peut-être qu’il avait juste voulu s’amuser. Sa remarque sur le couvert que nous avons remis me fait lever un sourcil << Ah ouais dans le ciel ? C’était une évidence qu’on couche ensemble donc ? >> je le regarde en lui demandant cela et je me demande intérieurement ‘ Suis-je la seule à ne pas avoir pensé cela possible ? ‘. Je continue de ramasser les objets au sol, je ris en l’entendant me dire que je dois calmer mes ardeurs je me redresse le regardant venant à lui dire << Je dois calmer mes ardeurs, tu ne disais pas ce genre de chose à l’époque… Tu en redemandais toujours >> je souris doucement en coin le fixant attentivement le voyant remettre un t-shirt. Quand il revient, je suis en train de boire le restant de ma bière qui par miracle est intacte sur le plan de travail à côté du micro onde << Allez le tour de passe passe >> dis-je en souriant amusé, je le vois s'apprêter à la chose et je rigole doucement,, voilà ce que j’aime chez Hunter avec lui on peut rire de tout, bon ok parfois ça m’énerve quand il n’est pas sérieux… Mais ce soir, il m’amuse. Alors qu’il joue de sa main pour faire genre qu’il est un grand Monsieur au pouvoir magique, je l’entends me balancer la formule magique de Cendrillon et bon sang, il la chante ! Une fois de plus, je n’ai pas mon portable pour filmer ce que je vois et entends, mais je suis certaine que tout le monde me croira. Je rigole à sa connerie secouant la tête sur le rythme de la chanson au moment où je vois le chiffon se lever dans les airs. Je me fige d’un coup lâchant sans même le vouloir la bouteille de bière que je tenais dans ma main. Je reste stoïque, ma respiration est coupée même le cri et la réaction de Hunter ne me fait pas réagir.
Je l’entends paniquer à mes côtés, il est tellement théâtral comme toujours, moi ? Je suis du genre à buguer et ses clairement ce qui se passe. ! Après quelques secondes, je tourne la tête vers Hunter << Si, c’est une blague je te jure que ce n’est pas drôle >> je n’ai pas envie de rire, j’ai peur oui j’ai peur parce que je ne comprends pas ce qui se passe… Et voir Hunter l’homme qui est censé me protéger paniqué n’aide pas << Comment tu …. enfin … tu …. >> je descends mon visage sur ses mains << C’est toi… tu fais des trucs avec tes mains…. tu >> voilà que je bégaie décidément cette soirée va m’en faire voir de toutes les couleurs.  

Je ne changeais pas. Je restais toujours le même, à prendre les choses avec beaucoup trop de légèreté et je savais que c’était quelque chose qui énervait Majandra du temps où nous formions un couple. Aujourd’hui, nous venions de remettre le coup et d’être un peu trop sûr de moi rendait surement ses sentiments partagés. Je la comprenais d’un sens, mais moi, je n’espérais rien d’autres que cela depuis notre rupture. J’avais merdé, mais je n’allais clairement pas bien à cette époque. Je m’étais créé une forte dépendance aux médocs et j’avais fait une grosse bourde avec cette serveuse.. « Ne me fait pas croire que tu ne rêvais pas de ce moment Miss ? J’ai vu comment tu me dévores du regard depuis 1 an. Tu salives à cette idée, comme tu salivais déjà lorsqu’on était adolescent. » Je souriais un peu charmeur. « Tu sais que tu n’as qu’a demander et madame sera servie ! Allez hop pour un second tour du Hunter mobile ! » et un autre clin d’œil amusé. Je l’observe boire une gorgée de sa bière tandis que moi je panique un peu sur ce qui venait de se dérouler autour de nous. Je cherchais des explications et de suggérer bêtement un sort tout droit sortie d’un film de Disney me laissa sous le choc. Sans attendre, Majandra réagit, bloquant sur ce qui venait de se passer et rapidement, sa bouteille de bière lui glissa des bains prenant doucement sa chute jusqu’au plancher que je suivis du regard et en souhaitant la rattraper d’un mouvement de main à distance, je réussis à la saisir… mais COMMENT ? J’étais à au moins 1 mètres de la bouteille, mais pourtant elle restait figée en l’air. « J’AI RIEN FAIT, C’EST PAS MOI, ARRÊTE !!! MES MAINS ELLES SONT NORMALES !! » Dis-je en levant les mains en l’air comme si un policier venait de me le demander. En usant de ce mouvement, la bouteille fut relâchée de mon emprise et vint éclater au sol, laissant une mousse puissante envahir le contour des restes de la bouteille. Je sautille sur moi-même et recule. « C’est pas moi, c’est pas moi, c’est pas moi. » Je me prends la tête et recule à nouveau, posant le pied sur un chiffon au sol et perdant l’équilibre. Je glisse et fis une chute au sol, me cognant l’arrière de la tête sur le coin du comptoir au moment de mon hécatombe.

Dire que je ne rêvais pas de ce moment serait un mensonge, il a parfaitement raison voilà des mois que je le désire et qu’il m’attire malgré la haine que j’ai pu avoir pour lui… Il a fait une erreur et finalement, j’ai réussi à pardonner par je ne sais quel moyen. Malgré que j’en mourrais d’envie jamais je n’aurais pensé que cela aurait été possible avec toutes les atrocités que nous avions pu nous dire… Et finalement cette attirance, cette alchimie était toujours présente. Comme toujours, il prend les choses avec légèreté, mais pour une fois, j’ai envie de faire comme lui. Nous avons couché ensemble et alors ? Nous sommes parfaitement libres de faire ce que nous avons envie et je ne pense pas que nos amis et nos proches se permettraient de juger quoi que ce soit << Je vais quand même pas et regarder avec dégoût Hunt ! Tu me plaît et je pense que tu me plairas toujours alors, ouais, j’ai bavé, je l’admets, mais cela ne voulait pas dire que je ne t’en voulais pas. Puis, tu sais, j’ai vu plusieurs fois ton regard sur moi et pourtant j’en conclu pas que tu rêvais de mon corps ! >> en même temps, il était doué pour ne pas me montrer d'intérêt en sautant sur toutes ses salopes. Le nombre de femmes qu’il a pu avoir me donne le tournis un instant, mais je me reprends en lui répondant << Quoi, genre j’ai juste à demander peu importe quand et j’ai le droit à mon tour ? >> je le regarde attentivement voilà, quelques choses que je n’oublierais pas, c’est une certitude. Assoiffée par ce moment intime, je prends ma bière et boit une gorgée, je réfléchis à ce qui a bien pu se passer je ne lui fais pas de mes pensé quand sans le vouloir je lâche la bouteille de bière de mes mains, j’écarquille les yeux, je me fige, je prends limite racine dans le sol tellement mes jambes son lourde et impossible à bouger, je lui fais part que ce sont ses mains… BORDEL SES MAINS ! Il panique et je comprends parfaitement d’ailleurs, je panique aussi seulement moi… Je m’écrase lui ? Il hurle. Il relève les mains comme pour déclarer son innocente et la bouteille éclate au sol la mousse se répand doucement autour de la bouteille, je lève la tête regardant Hunter sautiller telle une sauterelle en reculant, je ne sais même pas quoi lui dire… Et mon regard sur lui est clairement perdu et effrayer ? Ouais, j’ai peur… Mais est-ce lui qui me fait peur ? Non, je le connais, je sais qu’il est un homme bon malgré son caractère et ses erreurs << Calme-toi Hunt ! Calme-toi ! Il doit y avoir une explication >> je lui tends la main pour qu’il se calme alors, que je suis incapable de bouger quand je le vois glisser et tomber en arrière, j’écarquille les yeux et d’un coup mes jambes se décolle du sol pour courir vers lui, j’ai bien remarqué sa tête cogner contre l’arrière du comptoir << HUNTER ! >> je crie son prénom à plein poumon, je panique totalement mon corps tremble, je me retrouve à ses côtés le regard paniqué, inquiète mon sang parcours les autoroutes que sont mes veines à vive allure.

Destin croisé, nous voilà que nous remettons cela. Faut dire que lorsqu’on est destiné à une personne – qu’on l’a rencontre à l’école primaire ou lors de sa graduation, tout ce que la vie peut mettre devant nous, tout finit par s’arranger et à lier ces deux êtres. Je sentais que Majandra était l’élue de mon cœur, celle que j’attendais depuis toujours et je me trouvais tellement idiot à l’instant. De l’avoir trompé, de l’avoir détruite à ce point. Je ne pouvais presque pas concevoir qu’elle puisse me laisser une seconde chance. Je lui avais fait mal et je m’en voulais, mais je n’étais toutefois pas capable de m’excuser comme je le devrais. Je restais là à lui sourire, voyant qu’elle avait toujours gardé cet intérêt inhumain pour ma personne. Ça faisait du bien de se savoir aimer, à tout épreuve et que je puisse vraiment penser à la reconquérir. « De toute façon, je ne peux pas t’en vouloir, qui peut résister à ce corps d’adonis ! » J’ouvre les mains, pouces pointant mon torse et approchant mon corps de celle de Majandra. Mon visage près du sien, je lui souffle à nouveau, le regard croisé dans le sien. « N’importe quand, je te l’ai dit. » Et je m’éloigne doucement en souriant d’une manière coquine. Une bouffée d’excitation accompagnait cet élan de spontanéité. Je devais calmer mes ardeurs.

Puis vint l’histoire avec la bouteille de bière, comment pouvais-je contrôler les objets en les déplaçant que par la pensée. Je devenais une version masculine de Jean Grey et ça me foutait la frousse. J’en étais tellement perturbé que je venais de faire une chute, de me frapper le coin de la tête contre le comptoir et me voilà étendu au sol et assez étourdis. J’entendais Maja qui hurlait mon nom – bien que ses paroles me parurent lointaine durant un instant – je revenais doucement à moi et je pose une main sur mon front qui était parsemé de sang. Je baisse ma main au niveau de mon regard et observe une bonne quantité de sang rougeâtre. « Oh Fuck !! Mais ça n’arrête plus bordel ! » Tout me tombait étrangement dessus, comme si une malédiction venait de se produire. « HOLY SHIT, c’est ça Maj ! On est maudit, c’est une putain de MALÉDICTION !! Parce qu’on a couché ensemble de nouveau, tous les malheurs du monde vont s’abattre sur nous maintenant ! Imagine, je vais perdre l’ouïe et toi tu vas commencer à perdre tous tes cheveux, c’EST HORRIBLE, PLUTÔT MOURIR !!! » Je continuais à paniquer, ENCORE…

L’amour est une chose que personne n’est réellement en mesure de comprendre puisqu’il n’a pas de raison, de compréhension, il vit à son rythme sans chercher à comprendre , si il est juste ou non.
L’amour que je ressens pour Hunter est loin d’être correct pour ma personne, il m’a fait du mal et pourtant je l’aime comme au premier jour c'est complètement fou alors que ma raison elle serait d’avis de l’oublier, mais j’en suis incapable. Il est en moi, j’ai besoin de lui comme du sang qui parcourt mes veines et mes artères. Peu importe ce que les gens peuvent penser de mes sentiments pour cet homme et de ma stupidité à m’accrocher à lui, il est celui que j’ai toujours voulu et que je veux encore.
Les années passent pour lui comme pour moi et mine de rien, j’ai conscience qu’il faut que je pense à mon avenir, mais sans lui, je ne vois pas d’avenir… Est-ce que cela fait de moi une personne totalement folle ? Je pense que la réponse tout le monde la connaît.

Pourtant, je sais qu’il pourra me faire le mal qu’il veut, il sera toujours important pour moi et son bien-être sera toujours d’une importance capitale pour ma personne, mais cela, je ne sais pas, s'il s’en rend compte ou pas. Sa remarque sur son corps d’Adonis me fait rire et je lève les yeux au ciel << Corps d’Adonis carrément ! Tu n’aurais pas le sentiment d’abuser un peu ? >> bien entendu il n’abuse pas puisque pour moi, il est parfait. Il s’approche de moi et son visage rejoint limite le mien et il me souffle des paroles que je ne suis pas prête d’oublier, je cligne des yeux en souriant doucement en coin savoir qu’il m’appartient d’une certaine manière me plaît particulièrement, je me sens puissante << Tu sais que je vais retenir ses paroles ? >> je ris doucement en voyant son sourire coquin et je passe une main dans mes cheveux avant que tout tourne à cette situation étrange dont j’ai du mal à comprendre. Comme toujours je suis bien plus calme que Hunter enfin, je montre moins ma panique et mon angoisse pourtant, intérieurement, c’est l’anarchie.

Quand il tombe et se cogne la tête, j’écarquille les yeux et je crie son prénom courant vers celui-ci. Maintenant, je perds mon calme puisque je m’inquiète pour lui. Mes mains tremblent alors, que je tente de regarder sa blessure alors qu’il me raconte encore n’importe quoi et qu’il panique à sa manière bien à lui. Je me redresse pour attraper du sopalin histoire d'éponger le sang, mais celui-ci gigote que ce n’est pas possible déjà que mes mains tremblent et que je ne suis pas loin d’exploser à cause de la peur et de sa panique qui me rajoute du stress. Je me lève pour chercher de quoi le soigner quand je l’entends dire que nous sommes une malédiction, je me tourne, je le regarde et je fronce les sourcils << PUTAIN, mais calme toi ! >> dis-je alors en levant le ton partant dans la salle de bain où j’ouvre le placard, je ne suis pas surprise de voir que mon organisation est toujours présente dans la pharmacie chose qui me fait un peu sourire intérieurement, je prends le nécessaire et je reviens en lui donnant une tape sur l’épaule << Arrête de raconter n’importe quoi ! Une malédiction, n’importe quoi ! >> manquerait plus ça ! Autant que je passe sous un train alors ! Il continue sont délire, j’attrape son menton venant à fixer son regard dans le mien << Hunter ferme là ! Tu racontes n’importe quoi ! Je dirais bien que le coup sur la tête te fait dire des âneries, mais je sais que ses naturelles alors, tais toi et laisse moi prendre soin de toi ! >> j’inspire pour me contrôler pour garder mon sang-froid et je commence à préparer le coton et le désinfectant tout en réfléchissant à ce qu’il vient de dire à notre sujet. Se rend-il compte qu’il me fait du mal en disant cela, je ne pense pas non. Plus calmement je viens à lui dire << pourquoi veux-tu qu’on soit Maudit ? On a rien fait de mal et nous sommes honnêtes l’un vers l’autre alors, pourquoi nous serions maudits ? >> je le regarde le coton prêt à l’emploi << Je n’ai aucune explication pour ce qui se passe avec tes mains, mais je ne vois pas pourquoi notre relation enfin ce que nous sommes seraient une malédiction… Parcontre nous pourrions chercher ce que tes mains veulent dire et pourquoi tu as ce genre de pouvoir… Fin je sais pas >> je soupire ajoutant << J’ai l’impression d’être dans un remake pourri de Charmed >> je grimace doucement venant ajouter << ça va piquer un peu ne fait pas ta chochotte ! >> doucement je pose le coton sur sa blessure et je lui dis ensuite << Mais, si tu penses réellement que nous sommes maudits je peux aller coucher avec un autre histoire de retirer la malédiction >> je souris doucement en coin le regardant cherchant à le faire réagir.

Faut croire que j’ai toujours eu le don pour la vantardise et de comparer mon corps à celui d’un dieu grec en faisait également partie. Mon commentaire fut évidemment stoppé par Majandra, la laissant toutefois démontrer à quel point elle approuvait ce commentaire malgré sa contradiction. Je souris, touché par le regard qu’elle venait de me lancer allant même jusqu’à contracter les muscles de ma poitrine avec charme. « Pour toujours princesse ! » Et je lui échange un baiser langoureux, une main rejoignant ses fesses et l’autre posé sur le revers de sa joue. Mon cœur s’emportait le temps que nos lèvres se caressent et en me retirant, c’est un petit sourire en coin – limite de la timidité – qui rejoint mon visage. Je pouvais la connaître depuis notre enfance, je pouvais l’avoir embrassé des milliers de fois depuis les 10 dernières années, mais pourtant, je continuais à me sentir dans tous ses états à tous les coups.

Vint ensuite ma chute et la panique qui m’envahit face à tout ce qui se passait d’étrange. Majandra me rejoint rapidement et tente de calmer mon élan post-traumatique. Je plisse les yeux secoués et réalise ce que je venais de dire. Bien que je puisse comprendre la tristesse qu’elle pourrait ressentir face à une quelconque malédiction sur notre amour, je ne pus que continuer un peu. « Mais comme tu expliques tout ce qui nous arrive – quinze minutes à peine après que mon biscuit aille baigner dans son verre de lait pour ne faire qu’un…. Avant notre escapade à Plaisir-Land, rien d’être ne se passait… chez moi du moins… » Je la laissais appliquer la compresse pour retirer le sang séché sur le revers de mon crâne. « Tu veux rire, une version pourris. Sache que c’était loin d’être pourris mon truc ! C’était plutôt digne du plus grand film X-Men, voir des Avengers là ! » J’étais à la limite d’être insulté, mais pour une fois qu’un truc intéressant m’arriver. Combien de fois j’avais rêvé dans mon enfance (même la semaine dernière) à avoir des pouvoirs surnaturels… si c’était ce qui m’arrivait, je ne pourrais que m’en enthousiasmer. Lorsqu’elle applique de l’alcool sur ma blessure, je serre aussitôt les dents. « Putain de merde… Oui, je sais tu m’as prévenue, mais on s’y attend jamais quand même…. » Soupirais-je de douleur. Ma bouche s’ouvrit subjugué par le commentaire de Maja. « QUOI ? NON ! Mais tu rigoles merde… à la place d’aller t’envoyer en l’air avec n’importe qui, on peut se trouver une voyante ou une sorcière… ces espèces de cinglés qui mettent leur numéro dans l’annuaire et charge un prix de fou pour pas grand-chose… » Ce n’était toutefois pas une mauvaise idée, autant mieux aller à la source pour obtenir des informations. Encore là, il y avait Freydis – qui nous avait dévoilé beaucoup de détails sur ce monde surnaturelle et ses propriétés, mais je n’avais aucun moyen de la contacter.