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 THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter

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Hunter Morrow

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Hunter Morrow

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MessageSujet: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyJeu 24 Oct 2019 - 19:36

Tant de questionnements sans réponse nous furent laissés à l’esprit lors de cette étrange réunion. Comment des vampires, des anges et de la magie pouvait bien exister. Encore pire – comment pouvait-il y avoir une autre dimension annexée à notre monde. Putain, c’était de la folie. Je me croyais dans une série télé ou un film de superhéros. Ne restait plus qu’à espérer que Thanos et son gantelet n’existe pas pour vrai. Parce qu’on était bien mal barré…. Bien qu’en remettant le puzzle en place – toute cette intrigue autour de Shaenna et sa p’tite sœur, ça frôlait la folie à son tour. Enfin…. En plus ça, venait l’assassinat de notre voisin Gaston qui s’était comporté comme un vrai psychopathe sortie tout droit d’un asile – pire que ne pouvait l’être Norman Bates et sa schizophrénie. Je ne décrivais même plus les merdes qui nous tournaient autour depuis quelques mois. Comment pouvais-je encore fermer les yeux et dormir comme un bébé ? Les cauchemars hantaient mon esprit et la majorité du temps, je me réveillais en hurlant. Des sueurs froides qui perlaient sur tout mon corps.

Ce soir-là, la soirée s’avérait être bien calme. Je ne bossais pas au Devil’s Tail, ni Derek. C’était Majandra qui se chargeait de ce quart de travail et je préférais même ne pas mettre un pied sur place tandis qu’elle bossait. On s’était fait livré du poulet frit et nous buvions quelques bières devant un film d’horreur à la télé. Quoi, c’était Halloween bientôt, il fallait se mettre dans l’ambiance. « Une autre bière bro ? » Dis-je en sautant d’un bond par-dessus le dossier du sofa pour rejoindre dans la pénombre de la cuisine le réfrigérateur. J’ouvre ce dernier, laissant échapper un filet de lumière qui dévoilait une partie de la cuisine. J’attrape deux bières, me retourne pour constater la présence d’une silhouette derrière la porte patio. Quelque chose m’observait. Au même endroit où Gaston s’était retrouvé quelques temps plus tôt. « OH PUTAIN DEREK !!! IL A QUELQU’UN DEHORS !!! » Hurlais-je en échappant les deux bouteilles au sol. Par chance, plus de peur que de mal, elles n’éclatèrent pas, sauf que mon attention ne restait pas sur cet accident, mais bien sur la présence de cette personne à l’extérieur. J’attrape un couteau (#flashback!) et je cours vers la porte. Je pose une main contre la poignée pour la verrouiller et de l’autre main allume la lumière extérieur qui dévoilait une terrasse comprenant qu’une table, un barbecue et quelques babioles. « Il est revenu. C’est lui Derek, je le sais, je l’ai vu. Il avait ce même regard de psychopathe … tsé…. Ses yeux qui sortent de leurs orbites ! » Je tapotais le bras de mon frère qui venait de me rejoindre.
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Freydis

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyVen 25 Oct 2019 - 0:02

The prophecy of no where

ft. Derek & Hunter
(C) CSS by Disturbed.




- Vous avez la sommes que je vous ai demandé?

Demanda mon interlocuteur en fronçant gravement les sourcils. À travers les quelques rides qui tracent son expression facial, je crois dénoter une certaine méfiance. Nous ne nous connaissons pas, alors il a toute les raisons du monde de se montrer aux aguets et de s'assurer d'obtenir son dût. Je hoche la tête, puis m'interrompt aussitôt en me rappelant qu'il ne peut pas voir mes gestes, car le vieil homme qui me fait face est aveugle. C'est sans doute la principale raison pour laquelle il se comporte de la sorte. Son handicape lui a certainement valu d'être la cible de bon nombre d'escroqueries.

- Vingt-cinq unités, comme demandé, Confirmé-je en déposant quelques pièces sur la table basse qui se trouve tout juste entre nous.

L'homme tend les mains devant lui et manipule une à une chacune des pièces, afin de les identifier et ainsi s'assurer que le compte est bon. Un sourire arc enfin le coin de ses lèvres, m'indiquant qu'il est enfin rassurer d'avoir affaire à une personne honnête. Je sens la tension dans ses épaules se détendre d'emblée.

- Alors, vous voulez retrouver quelqu'un.

- C'est exacte. C'est un Terrien... en fait "des" Terriens, ils sont...

L'homme le coupe aussitôt dans mon élan.

- Un Terrien! Oh mais vous ne m'aviez pas précisez ce détail tout à l'heure! C'est beaucoup plus difficile et épuisant d'aller sonder au delà d'Elvendyr! Ce n'est pas n'importe qui qui en est capable.

- Oh... pourtant, on m'a dit que vous étiez en mesure de le faire... Une pointe de déception siège dans ma voix, alors que mes poumons se vident, affaissant ainsi mes épaules. Donc vous ne pouvez pas m'aider?

- Ce n'est pas ce que j'ai dit...

- Que voulez-vous dire? Dis-je en fronçant les sourcils et en rapetissant mon regard. Cette fois c'est à mon tour de faire preuve de méfiance à son égard.

- Je veux dire que les tarifs sont plus élevés pour aller sonder l'autre monde.

J'aurais dût me douter qu'il était question d'argent. Je roule alors les yeux et serre mes mâchoires avant de demander:

- À quel montant faites vous allusion?

Un silence s'installe entre nous avant qu'il ne se lance.

- Le double.

- Pardon...? Vous vous moquez de moi!? Cinquante unités pour ce service! Craché-je d'un ton acerbe en plaquant mes mains sur la table d'un air indigné. En prenant appuie sur le meuble, je me relève et prends soin de ramasser mes quelques pièces. Excusez-moi, mais j'ai changé d'idée. Je vais me débrouiller... merci! D'un geste sec, j'envoie la poignée de pièces dans mon sac et balance celui-ci sur mon épaule, en alignant mes pas vers la porte. Imbécile! Il me croit naïve, ou complètement désespérée. Ou bien les deux! Et bien il se trompe. Je saurai m'en occuper seule... après tout, je sais déjà où les Terriens travaillent. Ça fait déjà ça de gagné!

- Mais attendez, Mademoiselle... que dites vous de quarante. Il s'est levé d'un bond et avance en catastrophe dans ma direction, mais je ne l'écoute même pas. J'ouvre la porte, tout juste au moment où il me lance de façon désespéré: Trente! Trente unités. Je vous demanderai seulement un petit extra de cinq unités pour le décalage des mondes. Qu'en dites vous?

Je serre mes doigts sur le bois de la porte pourrit, aussi intensément que mes dents se serrent entre elles. Son petit numéro m'a vraiment insulté, mais je dois tout de même me rendre à l'évidence que son aide me ferait gagner énormément de temps. Alors je tourne les talons et valide avec lui:

- Trente unité. Pas plus... et vous les aurez seulement une fois le travail terminé! Lancé-je en soutenant son regard absent. Le vieil homme hoche la tête silencieusement et retourne à la table. Il reprend sa place usuelle et dépose naturellement ses mains sur la petite table.

- Venez, m'invite-t-il en désignant l'espace en face de lui. Je le rejoins et m'agenouille à sa hauteur, de l'autre côté de la table basse. Vous avez une carte des lieux? Ça me faciliterait grandement la tâche.

Je fouine dans mon sac et sors un papier plié. Une carte que j'ai trouvé sur un site touristique lors d'une de mes visites de l'autre côté du passage. Je l'avais rapporté chez moi, pour l'étudier, histoire de me retrouver un peu dans cette ville complètement sortie d'un autre univers. C'est avec beaucoup d’excitation que j'avais ausculté la carte un soir, chez moi, à la lueur des chandelles. Certes, je ne saurais pas encore me retrouver parfaitement en ces lieux, mais je me sentais déjà beaucoup moins dépourvu! Je déplie le papier et dépose la carte à plat sur la table en prenant soin de glisser mes mains sur sa surface pour la lisser un peu.

- Bon, alors vous aller me donner un nom. Le nom de la personne que vous cherchez et vous allez penser à cette personne. Aux traits de son visage. Je dois savoir à qui j'ai affaire avant d'entreprendre mes recherches.

- Hunter Morrow.

Je ferme les yeux et tente d'imaginer les traits de l'homme avec le plus d'exactitude qu'il m'est possible de détailler. L'aveugle pose ses mains de chaque côté de ma tête et d'un coup, comme si une vague m'avait frappé, je le sens pénétrer mon esprit. Il s’immisce dans ma tête et cherche à capter l'image de Hunter. Étrangement, il m'est difficile de garder le focus, car mes pensées bifurquent vers son frère, ce grand brun au regard doux qui m'a invité au Devil Tail. J'ignore toujours son nom... c'est la raison pour laquelle j'ai choisit de retrouver Hunter.

Je ne peux m'empêcher de penser à cette dernière fois qu'il m'ait été donné de le voir. Juste avant que je ne me retrouve possédée par un spectre et qu'on ne me tranche sauvagement la gorge. Je ne pourrai jamais oublier ce regard qu'il m'a lancé avant mon black-out. Et là, maintenant, je n'ai plus qu'assez de vivre dans le noir. Je veux savoir! Sont-ils toujours en vie? Comment vivent-ils les suites de cet épisode traumatisant et à quel point pèse sur leurs épaules le poids de ses découvertes. À ce qu'il paraît, beaucoup de Terriens ont été pris pour des fous après avoir appris l'existence de notre univers parallèle. Certain sont encore enfermé à l'heure qu'il est! Mon coeur palpite dans l'attente d'une réponse, alors que je tente de focaliser autant que possible mon esprit vers le portrait de Hunter que je me suis dressé mentalement. Soudain, l'aveugle rompt notre lien physique et mentale. J'ouvre brusquement mes yeux, un peu haletante face à la puissance de cette étrange connexion. Les mains de l'homme courent sur le papier, alors que sa tête se penche lentement de gauche à droite au fil de ses explorations. Ses yeux son ouverts, mais son regard est vide. Son esprit est ailleurs. Il parcours l'autre monde à la recherche d'Hunter. Puis, tout à coup, d'un geste sec il s'arrête. Une de ses mains tripote un endroit sur le papier, puis son index désigne un lieu bien précis.

- Là... il est juste là. Dit-il en tapotant l'endroit sur la carte.

Je m'empresse de sortir un crayon de mon sac et fait un point à l'endroit indiqué. Puis je me tente à demander:

- Alors vous l'avez vu? Il va bien!? Est-ce qu'il est avec son frère? Il est brun, avec une barbe et ses yeux sont bl... L'aveugle m'interrompt en levant une main pour m'inviter au silence.

- Je ne peux que retrouver les vivants, alors oui, il est bien en vie... mais je ne vois pas en détail tout ce qui entoure la cible. Ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. Vous allez devoir allez chercher vous même ses réponses. Me dit-il en repoussant un peu la carte vers moi.

Je comprends qu'il est temps pour moi de partir. Je paye l'homme pour ses services et me presse à l'extérieur. Je suis en territoire de la Terre. En visite commerciale pour rapporter quelques récoltes automnales à San Phoenix, mais je prévois faire une petite halte sur terre avant de revenir chez moi. Je me rends donc à la Place sacrée de la Terre pour appeler un voyageur. Ce lieu est l'endroit de choix pour passer facilement et rapidement d'un Territoire à un autre (ou d'un monde à un autre) et ce, par le biais d'un ange. Chaque territoire d'Elvendyr possède une Place sacrée et comme son nom l'indique, elle est directement liée à Magnolia Light. Grace à ce lien puissant avec le royaume de l'Ether, il nous est possible d'y appeler un ange simplement par la pensée. Tout au long de la journée, des anges appelés "voyageurs" transportent les Natifs aux quatre coins d'Elvendyr, moyennant quelques unités.



[****]



En peu de temps, me voilà désormais en sol Terrien, sous une pluie torrentiel, face à une maison très différente de la mienne. Beaucoup plus... moderne... C'est peut-être sa maison?! Me dis-je en rangeant la carte (sur laquelle j'avais montré ma destination désiré à l'ange avant qu'il ne me téléporte) dans mon sac. Puis j'avance d'un pas un peu hésitant sur le pavé menant à la porte et une fois à sa hauteur de cogne trois coup. et. c'est. le. silence. Rien! Je recommence. Toujours rien. Je me mords la lèvre et tourne un peu sur moi même, l'air embêtée en regardant les autre maison alignées de l'autre côté de la rue. Il m'est absolument impossible de rebrousser chemin et retourner à Elvendyr. Pas sans avoir mener ce périple jusqu'au bout. J'ai besoin de leur parler. De lui parler. De le savoir en vie! Alors je contourne la maison en me levant un peu sur la pointe des pieds espérant voir du mouvement à l'intérieur. Rien. TOUTEFOIS... j'entends du bruit. Je m'approche et apperçois à l'intérieur un drôle de rectangle accroché au mur. Sa surface lumineuse laisse voir des personnes qui bougent à l'intérieur... c'est absolument fascinant!

Je me rapproche un peu, mais je m'interompt en entendant un cri. C'est Hunter qui hurler à l'intérieur. Il semble en mauvaise posture! MERDE! QUOI ENCORE!!! Je me précipite vers la porte vitrée dans le but de lui porter secours, imaginant déjà les pires scénarios possible, mais cette dernière refuse de s’ouvrir. REMERDE! Les cris de l'intérieur continue de retentir, mettant tout mes sens en alerte... je dois absolument lui venir en aide! Au grand mots les grands moyens. J'empoigne fermement une chaise sur la terrasse et la lève au dessus de ma tête en me dirigeant vers la baie vitrée, prête à la lancer en travers......


Dernière édition par Freydis le Mar 12 Nov 2019 - 19:46, édité 1 fois
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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyVen 25 Oct 2019 - 10:25


But don't be afraid of these thunderclouds.
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C’est ça, espèce de petite conne, cours et accours vers l’endroit où tu ne trouveras plus aucune issue et te fera empaler par le crochet du vilain sanguinaire… et moche de surcroit ! Pourquoi il faut toujours qu’elles soient des blondasses écervelées et dotées d’aucun instinct de survie ? Ce n’est pas le premier film où une jeune fille se fait assassiner de la sorte, mais l’opening reste toujours le même : à moitié à poils, psychopathe masqué à ses trousses, la bimbo de macadam vient se réfugier sur le toit de sa demeure et une effusion d’hémoglobine plus tard ; on se dit qu’elle se l’est mérité ce coup grappin entre les boobs pour avoir été aussi stupide et incompétente !

Bouteille de bière plus très froide entre les paluches, la gueule bourrée de chips, le cul confortablement emmitouflé dans les moelleux coussins du canapé, je m’insurge et expire moult insultes à l’écran plasma qui nous diffuse l’un de ces plus grands classiques d’épouvante. À l’approche du 31 octobre, ces soirées films d’horreur et bières, sont une tradition et ce depuis que nous sommes mômes ! Scream, Nightmare On Elm Street, Saw et même ces saloperies de Sharknado, il n’y a pas un film qui nous a échappé cette semaine et notre marathon, ce soir, se termine sur ce navet qui remporte la palme d’or en ce qui concerne le Mauvais Goût et nom d’une pipe à shit mais qu’est-il arrivé à cette actrice autrefois si jolie et qui hantait mes plus lubriques pensées lors de mes petites soirées passées en compagnie de Gisèle LA Fidèle (aka ma main droite) ?! Découragé, je postillonne un dernier chapelet de jurons et avale la dernière lapée de houblon qui désormais me communique dans le gosier un arrière goût de pisse de chat.

Malgré le fiasco, je dois avouer que de passer une soirée tranquille et posée en compagnie de mon frère, ça fait du bien ! Après l’évènement Gaston Le Cannibale, de trop près précédé par l’épisode The Lord of the Rings en crossover avec Blade, dont le traumatisme véhiculé depuis le sacrifice habite encore chacune de mes journées, ainsi jouir des petites choses banales du quotidien, c’est un bon répit et bon moyen pour remettre les pendules à l’heure ! Du moins, c’est ce que je veux bien me laisser prétendre, mais en réalité, à chaque secondes de chaque instant, je sens remonter en moi la cruauté de son absence. Toujours. Toujours présente et oppressante, elle hante mes nuits et perturbe mes jours, lorsqu’à bras grands ouverts, j’attends l’étreinte de son monde désormais fait d’ombre et ténèbres.  

Freydis.
Celle qui m’aura été trop éphémère de son vivant et douloureusement trop régulière en cette période de deuil.

Les tambours de l’orage, la question de mon frère, sont les saillants crochets qui me ramènent à la réalité. Je bats des paupières, me secoue les méninges, feints une moue qui se situe entre le sourire et l’acquiescement :

- Une autre bière n’est certainement pas de refus, frangin !

Concentré dans la purge cinématographique que nous nous infligeons,  les yeux rivés sur la télé, je sursaute à l’exclamation de mon frère qui soudain apeuré en échappe les deux bouteilles alors que moi dans le canapé le bol de chips reposant sur mes genoux virevolte désormais dans les airs en une pluie de croustilles clairsemées et sur moi et partout sur le sol.

- Putain, Hunt’, mais arrêtes tes conneries !

Frôlant la syncope, je me relève d’un bond et traîne des pattes jusqu’au niveau de mon jumeau de frère qui vient d'attraper un couteau de cuisine. On a passé l’âge des jumpscares et histoires de peur… merde ! L’air bougon, je tourne la tête vers la baie vitrée et le reflet qui s’en réfléchit m’apparait désormais plus horrifiant encore avec ce coup d’éclaire qui déchire le ciel en arrière plan et laisse entrevoir dans l’éclat de lumière argenté la silhouette d’une meuf un peu échevelée, armée d’une chaise, qui s’apprête à faire exploser notre fragile lucarne !

- BORDEL ! OH, DIABLE, C’EST ELLE… C’EST LA FILLE DU PUITS DANS LE CERCLE !
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptySam 2 Nov 2019 - 9:19

Face à cette chose qui se trouvait devant notre maison, je me rappelais d’un souvenir lointain. Celui de ma mère, qui nous hurlait après, à moi et mon frère de ne pas regarder de film d’horreur à une heure aussi tardive avant le coucher. Je me souvenais que j’hurlais que ça ne me faisais pas peur, sauf que je me rappelais que la majorité du temps, je finissais à aller me cacher dans la chambre de Derek parce que j’avais trop peur qu’un monstre vienne me dévorer durant la nuit. Faible ? Pas du tout. J’étais un homme quand même et le pacte de sang que j’avais fait avec Derek à l’époque stipulait que JAMAIS au grand JAMAIS, il ne pourrait dire ça à qui que ce soit. Et ainsi, devant cette créature, je me retrouvais face à ma peur d’enfant, incapable d’agir. Derek me rejoignit et face à un coup de foudre au loin dans l’horizon, on put constater un visage féminin recouvert de longs cheveux foncés qui se collaient à son visage. Mon frère hurlait à son tour en craignant que c’était cette fille dans le cercle. « OH MOTHERFUCKER ! ON VA CREVER !!!! » Et aussitôt, je constatais qu’elle tenait une chaise en main, prête à faire exploser notre porte vitrée ENCORE. « Non, mais c’est une putain d’blague Dé ! C’est quoi leur foutu problème à toujours vouloir faire exploser la porte, merde ça coute cher et on vient juste de la remplacer ! » Criais-je paniqué – limite blasé par ce qui allait se produire. Je pris ainsi mon courage à deux mains et avance d’un pas, agitant les bras dans tous les sens. « HEY LA TIMBRÉE, FOU L’CAMP ET LACHE NOTRE FUCKING PORTE-PATIO PUTAIN DE MERDE !!!! » Je savais qu’on avait pas les moyens pour un autre remplacement. Prochaine fois, on range l’ensemble de patio ou bien on l’attache avec des chaines au sol. C’était incroyable…. Malgré ce brin d’énervement, mon cœur continuait à s’emballer. J’avais peur et je ne voulais pas me faire tuer non plus. Je lève ainsi mon couteau pour le démontrer dans la pénombre et lui pointe du doigt. « On est armé et on sait s’en servir sale laideron ! » Et j’avance d’un pas pour allumer la lumière extérieure. C’est à ce moment que le visage de Freydis se dévoilait. Mes yeux s’écarquillèrent d’un mouvement et je recule d’un pas, tentant d’entrer en contact avec Derek pour partager ma surprise. Ma main tapa le bras de mon frère sans que je ne l’observe, n’arrivant pas à dévier mon regard de cette femme. « LÀ LÀ, c’est Night of the Living dead en personne Derek, FOU LE CAMP SALE ZOMBIE DE MERDE, VA BOUFFER D’AUTRES CERVELLES, DE TOUTE MANIÈRE, ON A RIEN DE BIEN INTÉRESSANT, J’AI MÊME PAS MON DIPLÔME !!! » Ajoutais-je en espérant que ça la fasse fuir. « EN PLUS, JE BOUFFE TELLEMENT DE POULETS FRITS QUE IL Y A RIEN DE SEIN À L’INTÉRIEUR DE MOI, C’EST CLAIR. TU RISQUES DE TE TAPER UNE SURDOSE DE COLLESTEROLE, VA VOIR ESTHER AU BOUT DE LA RUE, ELLE EST VEGAN, ELLE DOIT AVOIR LA CHAIR AUSSI DELICIEUSE ET SAINTE QU’UNE BONNE SŒUR. » Je m’emportais en hurlant à travers la maison et en continuant à faire des mouvements dans tous les sens. Pas question que je lui ouvre.
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMar 12 Nov 2019 - 1:04

The prophecy of no where

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Les mains solidement cramponnées au siège, je brandis l'objet et m'élance vers la baie vitrée, en grognant entre mes dents à la manière d'une bête fauve enragée. Les cris de Hunter font vibrer la surface lisse du verre et viennent mettre en état d'alerte chaque cellules de mon corps! Bien qu'il me soit difficile d'arriver à décoder le jargon particulier du Terrien, à en juger par  le ton de sa voix masculine qui grimpe drôlement haut dans les aiguës, il m'apparaît évident qu'Hunter se trouve présentement en mauvaise posture! D'emblée me voilà basculé en mode défenderesse-guerrière-invétérée-botteuse-de-culs.

Présentement, à l'extérieur, la pluie a absolument tout détrempé; Mes vêtements me collent désormais à la peau et mes cheveux, raides comme des baguettes tombent en travers de mon visage humidifié. Je ne suis clairement pas à mon meilleur, et la baie vitrée ne manque pas de me l'exposer en me renvoyant ce reflet peu flatteur que j’aperçois. Et merde! Ce n'est pas du tout de cette façon que j'avais imaginé les choses... mais enfin, on s'en contentera! Et puis, pour l'heure, l'important c'est surtout que je lui sauve la peau!

Mes doigts se resserrent fermement sur leur prises, si bien que mes phalanges pâlissent sous l'effet de la tension. Alors que je suis tout juste à la bonne hauteur, fin prête à balancer cette fameuse chaise en travers de mon reflet merdique... contre toute attentes, JE M’INTERROMPS, au dernier moment, soudainement, abruptement. Mes pieds freinent, mon corps s'immobilise et pendant l'espace de ce qui doit être sept ou huit secondes fugaces, je reste là... figée, bouche bée, yeux écarquillés, à me demander si mon esprit est en proie à un délicieux délire, guidé par ses fantasmes les plus inavoués, ou si je peux réellement me permettre de savourer cette victoire contre la providence. Devant moi, tout juste de l'autre côté de la surface translucide sur laquelle se profile mon reflet déconfit, se détaille les silhouettes de deux hommes. Mon regard s'attarde sur celui qui est à peine plus petit, mais dont la carrure est cependant plus robuste. Bizarrement, le sentiment d'urgence qui m'habitait il n'y a pas deux minutes, laisse aussitôt place à un chaleureux soulagement bienfaiteur, qui m'enlace doucement et fait fondre tout mes doutes et appréhensions. Je sens un poids immense me libérer enfin! Il est en vie! J'ai tout à coup envie de sourire! Je pense même qu'un petit rictus a arqué naturellement le coin de mes lèvres et ce, malgré la délicate situation – soulignons d'ailleurs qu'Hunter continu de s'égosiller. « On est armé et on sait s’en servir sale laideron ! »qu'il beugle vraisemblablement en brandissant un couteau de cuisine. Étrangement, il regarde lui aussi au travers de la baie vitrée... ce qui me rend incrédule quant aux raisons qui me poussent à brandir cette chaise de la sorte... est-ce que je me tromperais de cible?

Je fronce les sourcils, en proie à de nombreux doutes, lorsqu'au même moment, une forte lumière se manifeste à environs un mètres au dessus de ma tête. À la fois aveuglée et déstabilisée, je relâche un peu ma prise sur la chaise, qui (désormais glissante à cause de la pluie) me glisse malencontreusement des mains et tombe sur le pavé en un bruit fracassant. Dans toute ma confusion, je perds légèrement l'équilibre et titube vers l'arrière, avant de retrouver une stabilité relativement précaire qui me permet d'éviter la chute. Mes bras se placent instinctivement devant mon visage et tentent de faire entrave à cette aveuglante clarté tout droit sortie de nulle part et à laquelle mes yeux n'arrivent pas à s'acclimater. Je cligne des paupières à plusieurs reprises et lance quelques regards furtifs autour de moi, craignant être la proie d'un assaut surprise, mais tout semble pourtant si calme autour de moi. Je ne vois pas la moindre trace de la menace à laquelle Hunter fait allusion... jusqu'à ce que je réalise qu'il est possible que je sois finalement la cause de sa frayeur.


Petit à petit, sous le grondement du tonner et les braillements étouffés de Hunter qui baragouine un discourt tout à fait incompréhensible, cette idée fait son chemin dans ma tête et devient bien vite une évidence. Au vue des circonstances entourant notre dernière rencontre, il m'apparaît tout à fait légitime de leur part d'être choqués par mon apparition inopinée sur leur propriété... surtout s'ils m'ont vue me vider de mon sang quelques jours plus tôt. Bien entendu, je m'attendais à des questionnements, de l'incompréhension... mais je n'avais pas envisagé une réaction aussi forte! C'est ma faute, j'aurais dût mieux préparer mon arrivé! Espérant calmer l'atmosphère, d'un geste lent et remplis de précaution, je lève un peu mes mains, paumes à découvert espérant qu'ils comprennent mes bonnes intentions.


- Hé, ce n'est que moi, je ne vous veux aucun mal. Je suis de votre côté... (enfin, pas tout à fait de votre côté puisque je viens d'Elvendyr, mais bon, j'y arriverai plus tard...) vous n'avez rien à craindre, et votre bonne sœur Esther non plus... Dis-je d'une voix claire et forte, afin d'arriver à me faire entendre. Puis j'attends, attends, attends, quelques minutes qui semblent interminables sous le voile oppressant de la pluie, alors que je suis toujours intimidé par ce méga projecteur lumineux braqué droit sur ma petite personne. Impossible de douter du coupable! On peut éteindre ce machin?! Je n'arrive pas à vous voir... Demandé-je en pointant en direction de la lumière aveuglante.


Je me sens ridicule.
Au risque de me répéter, ce n'est pas du tout de cette façon que j'avais imaginé les choses!
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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyJeu 14 Nov 2019 - 13:58


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Fucking ironique !
Nous étions là, Hunter et moi, confortablement assis sur nos jolis et fermes postérieurs, à se gaver de chips comme des affamés et à boire de la bière comme des trous. Nos yeux rivés à l’écran, regardant jaillir à la caméra une effusion d’hémoglobine après l’autre et voyant s’empiler, comme une montagne de plats Tupperware, les cadavres ensanglantés de ces greluches écervelées. J’étais là, peinard, posé, un brin blasé, à juger et mépriser ces meufs impotentes et complètement hystériques qui accourent toujours vers le cul sac et par occurrence la mort inévitablement violente. Qui aurait pensé ? Qui aurait crû, qu’un jour, Hunter et moi, allions faire face à pareil contexte de vie ou de mort ? Qui aurait crû, qu’un jour, Hunter et moi, deviendrons ces deux stéréotypes sexistes et ignominieux ?

Avec les vocalises que pousse mon frère, à le voir gesticuler comme il le fait présentement, indubitablement, c’est la Drew Barrymore de notre remake de Scream et qui se fait tuer dès l’opening du film ! Moi, j’suis l’amie figurante, un peu chaudasse sur les bords, qui a du sexe avec le quater-back et qui une scène plus tard va aussi crever. Bordel, à suivre les statistiques, je suis la Paris Hilton de la réédition d’House of Wax ! C’est une conspiration ! Ça chlingue et pas qu’un peu, c’te bourbier ! Puisque nous sommes en une ère où ce sont les femmes qui commandent, est-ce que ça me surprend réellement, de savoir que désormais, se sont les dudes qui meurent en premier ? Visiblement pas. Et l’envie de me faire la malle à l’étage supérieure pour tenter d’échapper au vilain pas beau par le toit, je l’avoue, elle me taraude énormément ! L’instinct de survie, les réflexes sensés, dans un contexte pareil de vie ou de mort, pouf ! ils n’existent plus. Et nous voilà qui s’affolent comme des poulettes sans tête…

Vulnérable, telle une groupie qui se retire le soutif pour le balancer à la trogne de Bon Jovi, ma paluche droite cherche à tâtons un objet que je pourrais improviser comme arme et impudemment balancer à la trogne de la Mystérieuse Bekcy Échevelée. Mes doigts tremblant effleurent un bidule quelconque qui traîne sur une étagère quelconque, sitôt, je m’en empare à pleine paume et viens le brandir au niveau du couteau tenue par la main de mon frère.  C’est avec incrédulité que mon regard s’abaisse sur l’arme ; une foutue sculpture en terre-cuite qui arbore l’effigie d’un coq. Bordel de jarretelle, j’croyais que mon frère s’était débarrassé de toute la déco de maman !? Castré fois 1000 avec ce truc, je veux manifester à voix haute mon indignation, mais mon frère qui présentement fait un petit caca nerveux au sujet de la porte-patio me ramène immédiatement à l’ordre.

- On devrait juste condamner cette porte, frangin ! que je trouve bon d’ajouter, comme si mon commentaire était la quintessence même du bon sang alors que mon jumeau de frère s’élance vers l’interrupteur pour mettre à jour la silhouette de la Mystérieuse Bekcy Échevelée.  

Le choc est monumental, à tel point que dans l’ornière en berne, mon cœur chavire et doucement tangue vers la nacre des émois cristallisés. La voir, ç’a l’effet d’un coup de hache en plein front. C’est la mort instantanée. Mes organes internes oublient, un à un, leurs fonctions vitales ; mon sang arrête de circuler dans mes veines, ma cervelle bloque toutes notions cognitives, mes poumons ne filtrent aucune air, mon pancréas, l’intestin grêle, le foie, même cette petite garce de rate, tous partis en vacance à Puerto Vallarta et fort probablement vendus pour pas cher au trafic d’organes ! Bref, je ne les reverrais jamais ! C’est impossible. Non. Tout simplement impossible !

Freydis…  Après la foudre retombée là dans mes yeux, c’est l’esprit qui soudain se bouleverse et me communique cette sensation de vertige embêtant. De concert avec la chaise qui retombe lourdement sur les planches imbibées d’eau du balcon, le coq en terre-cuite quitte doucement ma main et vient s’éclater la crête boudinée contre les dalles en céramique de la cuisine. Vacarme qui me fait sursauter et pour la deuxième fois c’est la voix affolée de mon jumeau qui me ramène comme qui dirait à la vie et me fais me reculer de quelques pas. Ma carcasse malmenée s’éveillant entre fièvre, misère, tourmente, l'adrénaline me mordillant désormais les veines arrachant les premiers soubresauts d’horreur et terreur.

- Arrêtes, Hunt’ ! C’est pas un zombie, ça !

Mes opalines dérivent à nouveau sur la source de tout mes maux, qui se tient de l’autre côté de la vitre et ne cessent de fixer la chimère. Elle n’est pas réelle. Ce n’est pas Elle. C’est impossible. Non. C’est absurde ! C’est simplement impossible !

- Regardes ces beaux grands yeux verts, ces lippes pulpeuses, sa soyeuse –bien que décoiffée- sombre chevelure qui encadre cette séduisante figure d’incube sulfureuse. Observes bien ces mignonnes épaules et cette charmante clavicule… détailles la plastique et la porcelaine de cette singulière silhouette de déesse. C’est pas un zombie qui serait aussi bien foutue et roulée, Hunt’ !

Affirmatif, je suis en train de baver pour une revenante…
Une revenante qui possède le miel de Sa voix à Elle et qui nous observe de Ses deux précieuses pierres de jade.

- C’est une Shapeshifter !

Mais la violente détresse cède paresseusement son règne. Le doute, fragile, gracile, peut-être naissant, mais que désormais j’enchaine à mes silencieuses et capricieuses misères monotones… pour combler l'abîme qui trop rapidement c'est installé après son départ.

- Prouves-nous que tu es toi en n’étant pas… toi… du moins… ce toi d’avant et ce pas toi d’après ! que je gueule alors que je m’approche de quelques pas de la porte-patio : et hors de question qu’on éteigne la lumière… parce que si c’est pas toi mais un autre toi…

Sur cette phrase inachevée, mes lippes se scellent alors que mes diaphanes de givre plongent en les immensités chatoyantes de ses prunelles mordorées.

Elle n’est pas réelle.
Non, ça ne peut être Elle…
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Hunter Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyDim 17 Nov 2019 - 9:49

Rapidement, ma folie passagère se calme face aux douces descriptions qu’énumèrent mon frère jumeau à l’égard de Freydis qui semble se retrouver réellement à l’extérieur de notre maison – en vie, mais surtout, sans rien à voir avec ces zombies de la télésérie populaire « The Walking Dead ». Par chance, parce que je n’arriverais jamais à vivre dans un pareil univers. Mon pied semble vouloir se glisser doucement sur la céramique pour tenter d’aller la libéré de sa froideur extérieur, mais rapidement, le discours de Derek change et vint fouetter ma panique comme jamais. « UN SHAPE – FUCKING – SHIFTER !!!! Comme à la télé putain Derek ! » Et aussitôt je me tourne pour attraper la sellière trainait sur le comptoir. – Sellière contenant à peine 20 grammes de contenu, mais qui pourrait sans doute nous sauver la vie… - enfin… ça fonctionne ? Je me mets à asperger la porte de quelques petits mouvements de main, laissant les quelques grains frôler le tapis d’entrée qui disparaissent de notre vue en moins de deux… « Je suis certain que ça fonctionne contre eux ! Mais on ne va pas en avoir assez, merde Derek c’était quoi le but de mettre autant de sel sur tes frites !!! » Nous serions vaincu par la dépendance malsaine de mon frère pour cet accompagnement malsain. « Ta pas compris à ta dernière pierre aux reins ! Tu vas tous nous avoir tuer !!! » Continuais-je à paniquer… comme toujours. Derek suggérait à ce sosie de Freydis de nous justifier sa présence, qu’elle était la vraie. Je repris rapidement. « Oui !!! Prouve-nous le, parce que sérieusement, la copie est loin d’être réussis ! Ta vue ce nez, on dirait qu’il nous impose sa présence, rien à voir avec la vraie Freydis !! Et ses oreilles, pffff ! » Continuais-je en en ajoutant une couche. J’étais réellement convaincu que Freydis n’était plus de ce monde. Le surnaturel s’avérait être encore si nouveau pour nous que je ne pouvais concevoir que c’était réel… qu’elle puisse avoir survécu à une explosion de sa trachée devant public. D’ailleurs, il y avait beaucoup de témoin ce jour-là, impossible pour elle de nous balancé quoi que ce soit dont nous n’étions pas tous déjà au courant. « Allez la connasse ! Tu ne sais plus quoi dire heinn !! On l’a eu Dé! » Dis-je en levant la main pour recevoir un valeureux high five.
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMer 20 Nov 2019 - 2:19

The prophecy of no where

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Me voilà démasquée! Hé oui, la vérité vient d'éclater au grand jour – ou du moins, sous la clarté de ce machin perché au dessus de la porte. Avec ce puissant projecteur tout droit braqué sur moi, et en l'absence d'autres individus susceptibles de pouvoir porter le blâme, je dois me rendre à l'évidence... Tout compte fait, il se pourrait bien que je sois la source de toute cette agitation. Moi, et moi seule! Il n'y a pas de créatures à débusquer, ni même de combat à mener – si ce n'est celui qu'il me faudra manœuvrer avec finesse si je veux arriver à rectifier ce fâcheux malentendu. Ça m'apprendra! Je ne devrais pas agir de façon aussi irréfléchi et ce, même si des gens auxquels de tiens sont impliqués. Quelle écervelée! Pourtant, ce n'est pas de cette façon que l'on m'a entraîné... je devrais me montrer beaucoup plus rigoureuse et rusée.

Enfin, le mal est fait, comme on dit...

De ma position, je suis sérieusement gênée par l'éclat chatoyant qui inonde ma vue. Je n'arrive désormais plus à voir les Terriens de l'autre côté de la baie vitrée. Et même lorsque je porte mon bras au dessus de mon regard, pour faire obstacle à la lumière, tout ce que j'arrive à voir, c'est l'effet miroir de la cours qui se reflète sur la surface lisse du verre. Je tente alors quelques mots qui se veulent aussi rassurant que possible, lancés à tout hasard, alors que je fixe un point précis sur la baie vitrée. Là où je l'imagine. Chaque détails de son visage m’apparaissent... de l'arrête fine de son nez, à l'angle de sa mâchoire, en passant par le bleu tout à fait déstabilisant de ses yeux, autour desquels se forment quelques fins sillons contagieux lorsqu'il sourit. Ce sourire... Il y a longtemps que je ne l'ai pas vu.

Après quelques poignées de secondes, qui trébuchent maladroitement dans les sinuosités de mes appréhensions et semblent prendre un mesquin plaisir à allonger mon supplice, voilà que sa voix retentit de l'autre côté. Le verre lui fait obstacle, mais j'arrive tout de même à apprécier cette intonation. Il pourrait bien me raconter n'importe quoi, je boirais ses paroles jusqu'à en être ivre, uniquement pour avoir le bonheur d'entendre son accent et savourer l'effet qu'il me créer dans l'estomac. Attirée, intriguée, interpellée, je fais quelques pas vers la baie vitrée, jusqu'à me retrouver si près que ma respiration crée un cercle de buée sur le verre. Mes paumes s'appuient doucement sur sa surface étonnement froide et aussitôt, un long frisson me parcours l'échine! Je ne saurais dire si c'est dû à la fraîcheur de se contact ou au fait qu'il m'est désormais possible d'avoir un contacte visuel avec mes interlocuteurs, car je me trouve désormais dans un angle qui échappe à la lumière du projecteur.

Voilà qu'il rejette ma requête et me demande de prouver que je suis bel et bien celle que je prétends être! Mon regard se rapetisse et je me mordille la lèvre en sondant les moments décousu qui nous ont menés là où nous sommes ce soir.

- J'adorerais avoir des détails inconvenants à exposer, (un sourire enjôleur arc un coin de ma bouche) mais on n'a pas eu énormément d'occasion de d...

Son frère m’interrompt brusquement, brisant par le fait même ce petit numéro de charme dans lequel je m'étais engagé. Merci de briser l'ambiance! Je détourne le regard, franchement embêtée par les braillements (limite supportable) de Hunter ainsi que ses insultes à mon égard. Ma patience s'effrite à vue d'oeil, MAIS au vue des circonstance j'arrive à faire preuve d'indulgente. Alors lorsque je suis certaine qu'il a terminé son mélo-drame, je me râcle simplement la gorge et continu:

- Et bien... que dire? Commencé-je en soupirant. Bien vite, je pense à un élément. Le Devil tails! C'est là qu'on s'est rencontrés! Face à leur regards peu convaincu, je continu: Je suis entrée dans les toilettes des hommes... mais ce n'était pas un accident! C'était tout à fait volontaire... pas pour faire du voyeurisme, mais plutôt pour les deux baraqués qui étaient là! Tu sais, ceux qui t'on refait le portrait. Dis-je à Hunter en le narguant d'un petit sourire malin. T'inquiète, j'accepterai avec plaisir de te partager deux ou trois trucs pour rendre tes coups moins mous! Je lui glisse un petit clin d’œil moqueur avant de retourner à mes explication... Enfin bref... ces gars là, et bien, il se trouve que c'étaient des vampires, Je leur affiche un petit sourire innocent... Vous devez avoir ramassés une quantité impressionnante de poussière ce soir là, hein?

Je prends le temps de les laisser intégrer l'information.

- Il n'y a pas de quoi, avancé-je en leur souriant, puis je lance un regard oblique vers le verrou en concluant: Alors, vous m'ouvrez?
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMer 27 Nov 2019 - 12:51


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Surréaliste. Elle se matérialise là sous nos yeux, la distance nous s’éparant, elle ne se résume qu’à un minable et fragile mur de verre. La folie, elle n’a pas sa place ici. Convaincu et vaincu. Elle n’est pas mirage. Elle n’est pas écho aux lourds attelages qui tambourinent et martèlent le rythme dissident entre les cloisons osseuses de mon crâne. Ma carcasse de glaise emmitouflée dans une immobilité inébranlable, je reste devant elle et l’observe de mes céruléennes anesthésiées de stupeur. Elle se détache de la pénombre extérieure, s’embrase au moindre éclair venant fissurer les cieux consumés, noire et pourtant lumineuse. Faite de grâce, de splendeur, d’envoutement, elle ne peut être un spectre ou une morte vivante. Convaincu et vaincu. Oh que si, je le suis !

Hypnotique et séraphique. Ce duplicata est parfait et inaltérable. Un calque exactement bien redessiné sur une feuille de papier carbone et dont l’artiste à de quoi rougir de fierté avec un talent aussi inné. Les commentaires soufflés des lippes de mon frère jumeau me font rapidement froncer les sourcils et sitôt le doute s’empare de moi. Son mufle et ses organes auditifs sont-ils les infimes détails qui viendraient mettre en lumière la supercherie de son double à elle ?! Sceptique, mes yeux se plissent en de fines mirettes attentives alors que je me rapproche de plus belle de la baie-vitrée. Notre énigmatique visiteuse en fait de même, si bien qu’au-delà de la buée provoquée par les vapeurs de sa respiration, je parviens à mieux détailler ses traits. Négatif, ces lobes d’oreilles sont aussi orgasmiques que tout le reste, me donnent envie de les mordiller d’ailleurs alors que ces narines dilatées sont les plus adorables narines dilatées qu’il m’a été offert de reluquer avec autant d’opportunisme. Je veux partager cette découverte à mon frère, mais la voix de notre vagabonde et mystérieuse Becky échevelée parvient à fendre le vacarme ambiant. Convaincu et vaincu. Oh que si, je le suis !

De cet instant, je ne retiens d’Elle que le demi-sourire et l’œillade enjôleuse qu’elle me livre avec fatalisme. Enfer et damnation, je ne suis pas blindé pour ça ! Rêveuse allure d’outre-tombe qui brille, se pâme et s’étale en les mailles duveteuses de la séduction. Piège assassin en lequel je tombe indubitablement, sourire idiot creusant les fossettes à la commissure de mes lèvres alors que j’entends presque mon Derek Junior s’éveiller à l’image d’un « bouing » sonore d’un ressort  bien tendu dans mon froc. Mon petit soldat en processus de garde-à-vous, je rabats systématiquement mes paluches entrecroisées vers le bas de la ceinture, les yeux aussi ronds que des balles, j’essaie de réfléchir à un petit quelque chose qui obligera Derek Junior à retourner faire un bon gros dodo… ma prière est exhaussée, lorsqu’arrive en trombe Hunter, armé d’une salière, qu’il commence à poivrer notre paillasson et notre seuil. Hébété, je le jauge d’un regard qui veut secrètement dire : « yo, frangin, ne gaspilles par les derniers milligrammes de sel qu’il nous reste ! J’vais bouffer mes céréales et mon café avec quoi demain ? Du sucre ? Eeewwww ! »  Mais la connerie de mon frère apporte ses fruits, car au bruit d’un coussin péteur, je sens Derek Junior se dégonfler et être bercé de nouveau en les bras de Morphée.

La voix de notre mystérieuse visiteuse Bekcy se fait de nouveau entendre et les propos qu’elle soulève, je dois l’admettre, sèment la cata dans mes convictions. Personne, hormis nous trois, n’est au courant des détails de notre première rencontre, mais l’avancée de ses phrases atomise littéralement le petit hamster qui se faisait déjà aller les 4 pattes dans la grande roulette qu’est mon cerveau.

- DES VAMPIRES ?!

Je tourne la tête vers Hunter.

- DES VAMPIRES ?!

Putain de bordel de merde, s’était des vampires ?!
Encaissant le choc de cette révélation choc, je soupire un bon coup et fais mentalement le bouche-à-bouche à mon petit hamster décédé. Allez, Mogwai, c’est pas le temps de me lâcher, j’ai besoin de toi ! (Oui, j’ai baptisé ma cervelle et alors ?!)

- D’accord. D’accord, voilà ce qu’on va faire. Hunter, cherches et ramènes nous de la corde… ou si tu as une chaîne, c’est encore mieux ! La preuve qu’elle vient de nous fournir est certaine, mais elle demeure discutable. Il peut arriver que les shapeshifters impriment les souvenirs de leurs victimes dans leurs caboches alors on n’est jamais trop prudent… Quant à moi, je prends cette chaise et la dépose juste là au milieu du salon et je m’arme de se tisonnier pour assurer nos arrières.

Putain, mais pourquoi je décris tout ce que je fais ? Ils ne sont pas aveugles, ils comprennent ce que je branle. (Mogwai, pour le coup, tu crains un max ! ) En tous les cas, le temps que mon frère se rapplique avec les outils nécessaires, je me rapproche de la porte-patio, main moulée contre la poignée, je lance un regard au-dessus de l’épaule de mon frère et attends le signal.

- Assures mes arrières, frangin ! On lui ouvre et on la ligote à cette chaise pour ensuite écouter ce qu’elle a à nous dire !

Mogwai me faisant réaliser que notre mystérieuse visiteuse orgasmique peut nous entendre, je soupire et me retourne vers elle.

- On va t’ouvrir, mais pas de folie. Tu es gentille et viens poser tes jolies miches sur la chaise. Une fois ligotée, on va pouvoir discuter…

(Quant à toi, Derek Junior, par de galipette, d’accord ?)
Et j'ouvre doucement la porte…
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMar 7 Jan 2020 - 20:40

Je ne tenais plus sur place. Je paniquais juste à l’idée qu’elle puisse entrer à l’intérieur de notre maison, nous attaquer, pire faire exploser cette délicieuse porte-patio qui m’avait soutiré près de 800,00$ la semaine dernière. On ne gagnait pas tous le salaire d’un médecin… enfin, je voyais que Derek voulait la croire… mais que le doute planait toujours dans son esprit. (D’ailleurs je savais que Mogwai était plus intelligent que cela… enfin… je le pensais avant…) Lorsque Freydis (ou Fake-Freydis) nous déblatérait une histoire de vampires lors de notre rencontre au Devil’s Tail, mon arcade sourcilière fit aussitôt un bond et mes yeux s’écarquillèrent à un point où je ne me ressemblais même plus. « Des vampires.. » Soufflais-je en me moquant. « C’est ça… et quoi encore, tu es notre putain de sœur ? » Bon.. il était vrai que cette petite scène à Elvendyr, ça nous avait donné beaucoup de contenue pour y croire. Mais voulais-je vraiment me faire à cette idée ? Je ne pensais pas encore être prêt. « C’est clair que tu n’es pas la vraie Freydis.. parce que notre Freydis, elle avait l’œil et elle aurait vu que j’avais une droite d’enfer ! » Je marquais une pause, un peu trop sûr de moi. « Et puis, ça faisait une semaine que je disais à Derek qu’il devait passer le balai dans les toilettes et qu’il ne le faisait pas… alors, rien de très surprenant non plus. » Mon frère prit le devant. Il suggérait d’attacher Fakedis sur une chaise et de la questionner avant d’entrer dans son jus. Surement une bonne idée. « Je ne sais pas ce que tu vas nous inventer… mais avec la bullshit qu’on a entendu ce soir-là à Velveeta ou je ne sais pas trop quelle ville…. Je peux dire qu’on a été assez mené en bateau.. » C’était tout à fait humain, de vouloir nier tandis que tout était devant ses yeux. Je fronce les sourcils en reculant, me déplaçant vers le sous-sol pour suivre les directives de Derek. Je me tournais toutefois à plusieurs reprises durant mon trajet, pointant mes yeux et Fakedis pour qu’elle comprenne que je la surveillais… et que je ne rigolais pas. Je revins quelques minutes plus tard tandis que Derek l’avait fait entrer. « Bro… j’ai pas trouvé, ni de corde, ni de chaine, sauf que j’ai la banderole de bon anniversaire pour les 80 ans de Mémé qu’on a installé au bar cette été…. » Je lève les épaules, tirant sur la corde pour démontrer qu’elle semblait de qualité.
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMer 22 Jan 2020 - 17:06

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Dé. Derek. Je prononce ce prénom et son acronyme dans ma tête. J'imagines les lettres qui le composent, et je contiens une folle envie de les dessiner avec mon doigts dans la condensation créer par ma respiration. Je répète son prénom, encore et encore, comme une écho ayant trouvé sa place dans ma boîte crânienne. J'en apprécie sa sonorité, ainsi que la façon dont il se moule à mes lèvres lorsque je le murmure d'une demi-voix, dont je suis la seule perceptrice. Tout les prénoms que j'ai pu anticiper jusqu'ici ne sont plus qu'un lointain souvenir. Derek, ce prénom sied parfaitement à l'homme qui me fais face... et qui (à ma plus grande satisfaction), ne semble pas indifférent à mon petit numéro de charme. Ses yeux ronds et son langage corporelle... en proie à certaines tensions parlent d'eux même. Deux mondes distinct nous séparent quotidiennement, et pourtant, en cet instant précis cette mince cloison qui nous divise m'est absolument insupportable. Presque autant que la présence d'Hunter... qui se présente un peu à la manière d'un cheveux sur la soupe! Est-ce trop demandé que d'obtenir un peu d'intimité pour célébrer ces retrouvailles!? Bon d'accord, si je m'en remets au bon sens, il se trouve que JE suis l'intrus indiscuté de cette soirée. Et puis, c'est quand même son nom que j'ai utilisé pour retrouver son frère... alors logique qu'il se retrouve dans le décor. À mon grand damn.

Tien, le voilà d'ailleurs en train d'étouffer impunément jusqu'à la toute dernière petite braise de désir qui aurait pu voir le jour, en s'interposant pour saupoudrer quelque chose qui s'apparente à du sel, sur le seuil de la porte. Je le regarde s'exécuter en fronçant les sourcils d'incompréhension et d'agacement mêlé. Puis lorsqu'il me met la pression pour prouver ma véritable identité, j'évoque notre première rencontre au Devils Tail et j'explique ainsi les raisons de ma présence dans les toilettes des hommes. Bien évidement, le mot "vampire" ne fait pas partie de la réalité des Terriens, contrairement à nous les Natifs, qui devons conjuguer quotidiennement avec leur menace. Nulle besoin de convaincre un Natif que les vampires existent, il le savent... car ils le voient. Sur Terre, les vampire sont beaucoup plus rare... pour les humains, ils ne sont que légende. Néanmoins, je ne pensais pas me heurter à cette dureté d'esprit chez les frères Terriens, étant donné qu'ils ont été témoin du guêpier de Magnolia orchestré par Illyria. Ce soir là, ils ont vue des vampires sortir leurs crocs et faire couler le sang de nombreux innocents. Ils ont vue des spectres de dématérialiser, et l'un d'entre eux prendre possession de mon corps pour m’emmener jusqu'à mon bourreau. Comment continuer à douter!?

Enfin, je laisse Hunter s'insurger contre mes révélations et les réfuter une à une, pendant que Derek, de son côté, encaisse le choc avec plus d'aplomb. J'entrevois derrière ses céruléennes l'esquisse d'une idée tracer rapidement son chemin. Et le voilà qui échafaude un plan à haute voix, invitant son frère à trouver une corde pour m'attacher à une chaise pendant que je leur fournirais d'avantage de preuves, sous la menace du tisonnier dont ils vient de s'armer. D'après ce que j'entends, ils me prennent pour un soit-disant "shapeshifter"... et j'ignore ce que c'est! Apparemment qu'ils impriment les souvenirs de leur victimes. Étrange quand même que j'ignore l'existence de telles créatures. Le monde Terrestre à peut-être beaucoup changé depuis que mon père est venue vivre à Elvendyr. Jamais il ne m'a parlé de ces Shapeshifters. J'ai beau ne pas être ce qu'ils prétendent, n'empêche, je félicite l'ingéniosité de Derek.

Ça y est, Hunter est disparu au sous-sol à la recherche d'une corde et Derek est prêt à m'ouvrir. Son regard se plante dans le mien tandis qu’il tend la main vers la poignée, espérant ne pas signer son arrêt de mort de par le simple geste qu'il s'apprête à faire. Il me somme de ne rien tenter, d'être gentille et de poser mes miches sur la chaise au centre de la pièce. Je hoche doucement la tête, recule d'un pas et lève mes mains à la hauteur des oreilles, paumes à découvert, en guise de coopération. La porte glisse doucement dans son sillon, pendant que mon coeur tambourine face à l'excitation. Je déglutis dans ma gorge un peu sèche et d'un geste précautionneux, je retire mon sac en bandoulière de sur mon épaule pour le lui tendre en travers de l'embrasure de la porte. Par ce geste, j'espère lui montrer que je n'ai rien à cacher et que je souhaite collaborer. Puis, enfin, je m'approche d'un pas, réduisant la distance qui nous sépare à une insupportable limite imaginaire correcte. Et une fois à l'intérieur, en face de lui, je m'entends lui suggérer.

- Si je m'apprêtais à laisser entrer un inconnu suspect chez moi, je le fouillerais d’abord, je m'éclaircis la gorge face à la subjectivité de cette déclaration et baisse un peu les yeux vers ses mains. Juste pour m'assurer qu'il n'ait pas une arme dissimulée... Je m'incline un peu vers l'avant et me dresse sur la pointe des pieds pour lui confesser: D'ailleurs, il y a un cran d'arrêt dans ma botte. Ce serait judicieux de me le confisquer.

Bien évidemment, cette petite fouille corporelle sera interrompu par nulle autre que Hunter, brandissant une banderole coloré déniché au sous-sol.

- C'est ça qui est sensé me retenir à cette chaise? demandé-je d'un air peu convaincu en pointant les fanions. Écoutez, je ne veux pas remettre en question vos méthodes, mais si ça peut vous aider, j'ai moi-même une corde dans mon sac...

Mon regard dévie vers le sac en bandoulière bourré d'effectifs que je viens de cédé à Derek. Tout bon Natifs voyageurs qui se respecte ne part pas les mains vides lorsqu'ils parcourent les différents territoires. À l'intérieur du sac en question, il y a entre autre des vêtements de rechanges, une corde, un petit grappin, une carte de Reveal Down, une poche contenants des unités de mon monde, une miche de pain emballé dans un bout de tissus avec un couteau, des allumettes, ainsi qu'un bout de papier sur lequel j'ai griffonné quelques informations.
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyVen 24 Jan 2020 - 11:06


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Le poing toujours moulé à la poignée de la porte patio, il s’écoule une seconde où les tintamarres extérieurs nous enveloppent et emportent avec eux le peu de granule de sérénité qu’il nous restait (ce qui relève d’un exploit olympique, lorsqu’on pense à la tornade Hunter Morrow qui une fois de temps en temps se fait redoutable et sans scrupule). Dans le fond sonore des cieux obscurcis, se froissent de plus bels les échos du tonnerre, alors que se charge d’électricité cet air humide qui sans pudeur s’immisce dans le cocon de notre demeure  et laisse par huileuses jetées entrer ces cordes d’eau et son flot cristallin. C’est hyper dramatique, très lourd, comme ambiance, comme pour souligner l’émouvant de la chose et soudain j’ai l’impression de m’être collé la truffe à l’un des plus grands classiques de Shakespeare ou pire encore d’être l’une des têtes d’affiches apparaissant dans les slow motions du générique des Young and the Restless. (Je me demande d’ailleurs ce que deviennent Sharon et Victor Newman ?) Comme un automate, d’un mouvement las d’abrutissement, je referme la porte, recelant derrière elle ainsi les impérissables langueurs de l’orage qui fait rage à l’extérieur et nous ramène une sensation d’acouphène bien mérité après tout ce charivari…

« Si je m'apprêtais à laisser entrer un inconnu suspect chez moi, je le fouillerais d’abord... »

Fou---fouiller ?! Comme dans le sens où ces paluches d’ours qui me servent de mains devront venir toucher ce mirifique corps de rêve qui a été façonné par les dieux et balancé sur terre pour pousser les faibles hommes comme moi à se damner ?! Fouiller, comme dans le sens où je devrais toucher de mes propres mains la réincarnation d’Aphrodite ? Putain de bordel de merde, Mogwai, espèce de petit merdeux d’enfoiré, t’es en train d’inviter dans ma tête cette saloperie de Cheval de Troie… ce genre de mielleuses réflexions envoutantes envahissantes, ça fout l’hécatombe dans la gibelotte de ma cervelle et c’est sérieusement pas le moment pour une telle embuscade mentale !

« Juste pour m'assurer qu'il n'ait pas une arme dissimulée... »

Ahhhhhh, maiiiiiisssss ouaiiiisss, bah vvvvvouiiiii, ça fait du sens ! On n’est jamais trop prudent. C’est vrai. Biennnnn sûuuuuuuuurrrrrrrrrrrr ! (Regarde ça, Mogwai, j’suis en vérité tellement pas sûr, que le chapeau d’anniversaire juché sur la lettre « U » du mot « sûr » c’est fait la malle dès le deuxième « U » apparu. Fuck !) Mais puisque la survie de mon frère, (j’vous jure que c’est que pour ça, ouais, ouais !), dépend de ce sacralisé sacrifice,  j’suis prêt à embrasser à pleines paumes ce corps de déesse et frétiller du bas-ventre. Je me rapproche de l’apocalypse à petits pas incertains, levant doucement les mains vers mes délicieuses et séduisantes dix plaies d'Égypte et accepte enfin la fin. Paumes et doigts moulés sur les courbes chaloupées de son adorable taille de guêpe, les frémissantes fragilisés remontent doucement sur les flancs et puis les côtes. La prouesse de mes voluptueuses caresses m’achève, car si le désir s’exalte par la respiration et le miroitement de mes sentinelles de givre, il se concrétise à fleur de peau et se communique par le frisson sur mes carnes serviles.

« D'ailleurs, il y a un cran d'arrêt dans ma botte. Ce serait judicieux de me le confisquer. »

Roooohhh ! La vile et tentatrice petite bombasse ! Elle sait. Elle sait que présentement, aveuglément, elle me fait déambuler en plein déséquilibre sur les fils et les cordes électriques. Qu’elle me charge d’ailleurs de cette énergie puissante et qui m’envoi valser encore plus hauts que les étoiles. J’hallucine ! J’hallucine 36 chandelles, de nos visages ainsi rapprochés, de sa respiration qui effleure la lisère de mes lippes crispés, mes yeux ainsi plongés dans le jade mordoré de ses pupilles, je ne peux contrôler la langoureuse caresse frémissante des tentations augustes. Vile et tentatrice petite bombasse, elle sait, voit, l’effet dévastateur qu’elle a sur moi ! Afin d’exorciser la pré-tentatrice, je m’écroule quasi rotules parterre et m’empresse d’aller récupérer ce fichu cran d’arrêt de mes deux ! Bordel, même ses mollets et chevilles sont fabuleuses ! Vous y croyez, vous ?! Ouais, moi non plus !

Et la voix de mon frère HEUREUSEMENT retenti dans mon dos, explose dans une pluie de confettis, cette espèce de bulle de séduction m’enveloppant alors que je me redresse sur les jambes comme un singe sortant de sa boîte à malice, l’air de lui hurler à la tronche : « non, c’est pas ce que tu penses. Jai un alibi, j’étais au cinéma !!!!!! C’est pas moi, c’est elle, s’teuplait me laisse plus jamais seul avec cette veuve noire au regard de velours et aux chevilles merveilleuses !!!! » En désespoir de cause, je contracte et décontracte mes muscles fessiers, me sentant à nouveau fort coincé dans mon froc, improvisant même cette grotesque petite chorégraphie de bollywood pour laisser respirer ce Derek Junior à la con et remontant au niveau de mon frère jumeau comme un naufragé en pleine mer. Mes claires prunelles affolées biglent d’instinct sur la banderole d’anniversaire de mémé, à le voir tirer sur cette dernière pour assurer de sa qualité, alors que l’autre pernicieuse derrière OSE douter de la « dureté » du truc, je m’empresse de beugler un désespéré :  

- C’est assez dur. Oui ! C’est solide ! Franchement solide ! Ça… ça fera l’affaire !

Ni de une, ni de deux, j’arrache des mains de mon frère la banderole colorée, pour rapidement m’empresser de me la ceinturer autour des hanches, à l’image ridicule d’une couche de lutteur sumo… une fois ma dure labeur effectuée, je baisse les yeux vers mon œuvre et lorsque je réalise que j’ai le mot « mémé » de juché sur mon service trois pièces, je m’empresse de déballer l’incestueux paquet cadeau et de réaménager tout ça ; 80 ans d’imprimé entre les cuisses, ouais, good, ça fera l’affaire ! Exalté, je murmure à mon jumeau un suppliant :

- Hunt’ attaches la toi-même avec sa propre corde. Moi, jjjjj—je peux pas ! Je le sens au fond de mes tripes. Tu saisis ?

Ne lui laissant même pas le choix, je viens récupérer la corde et la lui remet entre les mains alors que moi en retrait je m’occupe de réorganiser notre salon en redoutable salle interrogatoire, attrapant deux chaises que je dépose devant notre « prisonnière », allant même jusqu’à dresser la table à manger entre nous (parce que plus il y a de meubles entre elle et moi, mieux je me sentirai) et lui positionnant au dessus de la tête cette lampe sur pied.

- Tu es certain qu’elle est bien ligotée, frangin ? On… on peut procéder ? que je souffle, en prenant place sur l’une des chaises et tâchant au mieux de ne pas croiser l’envoutant regard de mon maléfice.

Telle Gleen Close, en mode Fatal Attraction, je croise la jambe gauche sur la droite et me cale confortablement dans mon siège.

- Vas-y. Racontes-nous ce que tu as à dire…
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Hunter Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMar 28 Jan 2020 - 19:53

Bon, la banderole anniversaire semblait être une bonne idée au départ, sauf qu’après une manœuvre pleine de malaise par mon frère, il me fit comprendre que ce n’était surement pas assez pour la retenir. Ce que je n’arrivais pas à saisir de la situation, c’était qu’il me tendit une corde provenant du sac de voyage de Freydis. « WHAT THE FUCK! » Dis-je en pointant la corde avec insistance, comme si la corde était un personnage à part entière. J’arque un sourcil, ne recevant aucune explication plausible et soupire face à la requête de mon frère…. « Ouais ouais… c’est ça… c’est une tâche beaucoup trop DUR pour toi frèrot… » Dis-je en m’attelant de ce nouvel objection, donnant une petite tape sur le bras de Derek au passage. J’attrape la corde pour la saisir durement autour du corps de Freydis désormais assise sur la chaise, tandis que Derek s’occupait de refaire la décoration. « Fait attention pour ne pas lui faire d’égratignure !! » Hurlais-je en voyant ce qu’il faisait à ma table de cuisine. « J’ai pas dépensé 2000,00$ là-dedans et un ensemble de sous-verres Star Wars pour que tu me fasses une grande scratch en plein centre. Même Dark Vador ne mériterait pas un tel traitement. » Je roule les yeux face à l’attention qu’il semblait porter à notre prisonnière. Tandis que Derek prenait les devant pour débuter l’interrogatoire, j’attrape le bol de chip sur le comptoir pour enfoncer quelques tortillas trempés dans la sauce à nacho, laissant dégouliner un long filet jusqu’à mon tee-shirt. D’un simple revers de main, je l’étends d’avantage … et ce… sans m’en rendre compte. « Ouais, on t’écoute la bargeau ! » Je continue à manger et créer un bruit avec ma bouche que personne ne réussirait à imiter…. Et c’est sans avoir terminé ma bouchée que j’ajoute… «  Tu es mieux de nous résumer tout ça, parce qu’on n’a pas que ça à faire. Je t’informe que j’ai loué la collection des Sharknado et on n’a jusqu’à mercredi pour éviter les pénalités ! »   J'étais en manque de Tara Reid là !
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Freydis

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyJeu 20 Fév 2020 - 21:55

The prophecy of no where

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Derrière mes paroles subjectives se déguisent un besoin ardent de proximité à peine dissimulé. Et je l'assume pleinement, je ne fais pas dans la demi-mesure! Pour tout dire, j'en ai marre que le souvenir de sa présence se contente de visiter mes pensées et titiller mes rêves, à la manière d'un fantasme inatteignable, qui s'évanouit à néant dès lors que la réalité me rappelle. Cette fois-ci, c'est les yeux ouverts que je souhaite embrasser l'authenticité de ce moment, pour ne plus jamais plus jamais plus jamais laisser les parallèles de nos mondes me faire tergiverser à nouveau. Je dois absolument valider, hors de tout doutes qu'Il n'est pas, encore une fois, le fruit de mon imagination qui se languit. Que ses mains viennent chasser tout mes doutes et incertitudes...

Mes émeraudes mordorés, incapables de soutenir plus longtemps l'intensité de son regard, dégringolent lâchement vers ses mains, pour en guetter le moindre mouvement, jusqu'au plus fin tremblement. Je devine alors la nervosité qui le survolte, facilement décelable à la crispation des muscles de ses avants-bras, ainsi qu'à la façon dont ses doigts s'agitent avec fébrilité. Les mots n'ont soudain plus raison d'être. Ils s'avèrent inutiles, voir accessoires, car nos corps semblent parfaitement en moyen de se communiquer l'un à l'autre. Répondant à l'appel du destin, qui nous ramène immanquablement l'un vers l'autre, voilà que la distance qui nous sépare se rétrécit. Puis je vois ses mains se tendre vers moi, freiné par une certaine hésitation... et je meurs d'envie de rompre ce qu'il reste d'espace entre nous, pour lui faciliter la tâche. Prendre ses mains et les déposer moi-même sur mon corps.

Mais je n'ai pas besoin d'en arriver là. De prendre les devants. Je sens bien vite la chaleur ardente de ses paumes embrasser l'endroit le plus étroit de ma taille, et au contacte contrastant de nos températures respectives, mon échine se raidit. Je n'avais pas réalisé jusqu'ici à quel point mes vêtements étaient détrempés et froids. Envieuse, ma peau les maudits de la priver ainsi impunément de son contacte direct. Animé d'un effort surhumain, je redresse la tête et écarte légèrement les bras, alors que ses palpations évoluent vers mes côtes presque à la manière d'une caresse. J'observe son cou, la proéminente de sa pomme d'adam, l'angle de sa mâchoire caché derrière la broussaille de sa barbe et ses lèvres ses lèvres ses lèvres ses lèvres qui semblent si douces. Puis, je m'incline vers l'avant pour me rapprocher de son oreille et romps enfin le silence qui nous enlace avant qu'il ne devienne trop lourd de tentation et que je ne me laisse prendre au piège. Après tout, cette fouille avait un but (autre que de profiter des caresses et de la chaleur de son contacte)... et aussi frustrant soit-il d'interrompre un moment aussi intense, je crois qu'il s'avère important de leur inculquer certaines bases fondamentales afin d'éviter qu'ils soient complètement avaler par notre monde sans pitié!

Je le vois alors s'écrouler à mes pieds et s'empresser de mettre la main sur l'arme dissimulée à l’intérieur de ma botte. Au même instant, la voix de Hunter nous fait sursauter et nous ramène ainsi à la froide réalité. Derek se relève brusquement et s'empresse de s'éloigner tout en s'adonnant à une espèce de séance d'étirement mêlée à des mouvements de rotations du bassin... mais la banderole d'anniversaire entre les mains de son frère lui vole bien vite la vedette. Et lorsque je réalise qu'ils comptent me ligoter avec ce truc, j'ose proposer mon propre matériel pour mener à bien leur interrogatoire. Cependant, ma proposition semble froisser Derek, qui s'indigne presque aussitôt en arrachant l'objet des mains d'Hunter, vantant d'emblée la dureté du dit truc. J'ai comme l'impression qu'un message très clair m'est personnellement adressé lorsqu'il s'entortille la banderole autour des hanches... du genre  « pas touche, t'as compris ! », en lassant le fanion quatre-vingt suspendu entre ses cuisses.

Je me pince les lèvres, arquant un coin de ma bouche en sourire à peine navré, alors que Derek chuchote quelque chose à son frère. Quelque chose qui échappe à ma vigilance. J'en profite alors pour faire un tour visuel de la salle (que je n'ai pas encore eu le loisir d'analyser convenablement, vue les circonstances de mon arrivé). Le grand rectangle lumineux attire de nouveau mon attention. L'image qu'il nous renvois est demeurée figé. Je m'approche à pas feutrés.

- C'est incroyable, que je souffle en effleurant sa surface lisse du bout des doigts... tout juste avant de me faire intercepter par Hunter. Corde à la main, il m'entraîne prestement vers la chaise sur laquelle il ont prévu de me consigner pendant l’interrogatoire. Dommage... j'aurais bien aimé que cette tâche soit accomplis par l'autre jumeau!

Mes iris suivent chacun de ses mouvements, chacun de ses gestes, l'observant réaménager méticuleusement la pièce pendant qu'Hunter noue minutieusement la corde autour de moi, de façon à m'immobiliser contre la chaise. Bientôt, une lampe est perché au dessus de ma tête et une table se dresse entre les jumeaux et moi. Armé d'un bol de chips, Hunter prend place aux côtés de Derek et c'est la bouche encore pleine qu'il me demande d'abréger mes explications.

- Ok les gars... mais vous allez devoir vous montrer moins rigides, plus réceptifs... et moins--- moins bruyants, d'accord? Mon regard s'attarde assez longtemps sur Hunter, pour qu'il comprenne, hors de tout doute, que ce dernier conseil lui est personnellement adressé. Alors bon, je... je viens d'une dimension parallèle à la Terre! Voilà c'est dit! Mon monde s'appelle Elvendyr et il est en quelque sorte superposé au votre. Il existe un passage pour faire la traversée, une sorte de brèche et elle se trouve ici même, dans votre ville. Bon d'emblée, le choc est grand. Je me mords la lèvre et hésite un instant avant de poursuivre: Nos mondes sont peut-être reliés, mais ils sont pourtant bien différents l'un de l'autre. Par conséquent, là d'où je viens, nous possédons des capacités qu'ont dit ''élémentaires''. Des dons si on veut. Le mien consiste à guérir automatiquement de n'importe quelle blessure, aussi fatale soit-elle. Je me régénère... même d'une entaille profonde à la carotide. Vous voyez où je veux en venir? Mon regard voyage d'un frère à l'autre, puis remarquant leur mine déconcertée, je secoue la tête et reprends: Écoutez, le mieux, c'est de vous montrer! Prenez quelque chose de pointue ou de coupant et faites moi une entaille au bras. Vous allez voir! Ça y est, ils me regardent comme si j'étais une aliénée tout droit sortit d'une maison de fous. Allez! Je ne vous demande pas de me poignarder à la poitrine... juste une petite entaille.

Je fais un bref signe de tâte en baissant les yeux vers mon avant-bras.
C'est pas gagné!
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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMer 26 Fév 2020 - 11:45


But don't be afraid of these thunderclouds.
♫♪♫
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Ne la regarde pas dans les yeux. Ne la regarde surtout pas dans les yeux ! Confortablement installé sur mon trône de flic amateur, mes doigts nerveux pianotent machinalement sur les pans de la ceinture de cette couche de lutteur sumo que je me suis improvisé et que maintenant j’empoigne à pleines paumes comme si ma vie en dépendait. Pour survivre à cet interrogatoire que nous orchestrons, j’adopte la stratégie du clébard qui vient de commettre une bourde et évite tout contacte visuel avec son maître qui le réprimande. Je sais qu’Elle est là, je sais qu’Elle me regarde, je sais qu’Elle s’adresse à moi, mais si j’évite de La regarder dans les yeux, c’est comme si rien de tout cela ne pouvait m’atteindre et coulait sur moi comme sur le dos d’un canard. Parlant de canard, j’ai comme l’étrange feeling que j’en suis un ; en surface, je semble paisible, serein, comme qui dirait ; je go with the flow, mais en-dessous de l’eau, mes petites pattes palmées pédalent de vives allures pour ne pas me faire couler et puis sombrer ! J’vais devoir m’y faire à son charme dévastateur, car j’ai comme l’impression que nos chemins vont se croiser de plus en plus souvent… si je dois subir les 10 plaies d’Égypte à chaque putain de fois, je ne suis pas sorti de l’auberge.  Ça serait con, que je ne puisse pas profiter un peu de sa beauté divine et qu’à chaque putain de fois je salue cette déesse en me convulsant tel un bacon et parterre et à ses jolis et charmants petits petons ! Outre ce détail, mon frère jumeau ne sera pas toujours dans les parages pour rectifier le tir… (Sous-entendrais-je que j’ai l’espoir un jour de me retrouver seul à seule avec cette plantureuse demoiselle à la beauté séraphique ?! Meuh non ! Où allons-nous trouver de pareilles hypothèses ?!)

Grille-pain.
Lumière (Non, pas de lumière.  Ça reste subjectif !)
Porte de garage.
Paris Hilton.
Parils Hilton qui mange des anchois.
Paris Hilton qui mange des anchois avec Hunter.
Hunter qui se coule un bronze après une soirée beuverie bien arrosée.
Une soirée beuverie bien arrosée en compagnie de Paris Hilton qui mange des anchois et d’Hunter qui me parle qu’il va chier mou le lendemain matin.
AH ! Alléluia ! Ces répugnantes images mentales apportent leurs fruits, mes tensions charnelles enfin se débandent et je me sens moins étouffé dans mon froc !  Je risque à tout hasard un regard circonspect sur la frimousse de la belle au bois volant, détaillant sa porcelaine sous un tout nouveau jour ; ses adorables ailes de narines qui batifolent en parfaite symbiose avec le sensuel mouvement de ses lippes pulpeuses qui nous susurrent à l’oreille ces mots aussi suaves qu’une brique de savon. PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! NON ! ÇA NE MARCHE PAS !
June qui mange des anchois avec Paris Hilton.
Paris Hilton et June en bikinis qui lustrent ma vieille bécane avec du savon et écrasent leurs boobs sur mon pare-brise pour laver ma voiture par une belle journée d’été.
Mes traits glaireux à cette pensée se constipent de dégoût, me secouant les méninges pour m’extirper de ces affres alors qu’au moins pour une deuxième fois cela porte ses fruits.

Ne risquant plus aucun regard sur notre prisonnière ligotée, enfin ses révélations trouvent chemin jusqu’à mes conduits auditifs et le gros doigt de pied de Dieu en personne me poke la cervelle! L’illumination est telle qu’on devrait se truffer les pifs de lunettes fumées pour ne pas s’éblouir et s’aveugler par tel éclair de géni ! Bouche grande ouverte à l’effigie d’un gargantuesque petit « o » avec chapeau, j’ai presque envie d’hurler que Labatt 50 c’est la meilleure alors qu’à l'interstice de ces déclarations des liens se tissent dans cette gigantesque toile d’araignée.

Naïf.
Crédule.
Enfantin.
Le problème est que dans mes réalités cruelles, j’suis trop lucide. Le problème est que, ce soir, j’ai envie de me laisser accroire, de boire Ses paroles et oser espérer. Qu’Elle nous mente, nous dise que tout va bien et que tout va bien aller. J’ai besoin de ce mensonge. J’ai besoin de croire à cette illusion. C’est un oasis, dans le désert brûlant de ma chienne de vie. Oui. La magie a détourné le faux de la Grande Faucheuse et l’a sauvée d’une mort certaine. Oui. Bien sûr. Bien entendu. Pourquoi pas ?! C’est mieux ça que tout le reste. J’ai besoin d’y croire. Vous ne savez pas comment j’ai besoin d’y croire en ce moment…

- Juste une petite entaille, uh ? que je fais écho, plantant mes céruléennes dans le blanc des yeux de mon frère, comme si notre lien télépathique inexistant nous conférait le plus sépulcrale des cocus alors que tout ce que j’entends… c’est la mastication de croustilles pulvérisées entre ses canines assassines.

- On ne perd rien d’essayer. N’est-ce pas, frangin ?

Ragaillardis d’une volonté désespérée, je me lève, remonte courageusement ma couche de gros bébé jusqu’en haut de mon nombril alors que je disparais un court instant à la cuisine pour aller récupérer le couteau que mon frère a abandonné là sur le comptoir pour s’emparer de son snack. Revenant au niveau de notre orgasmique prisonnière, je fléchis les rotules, m’accroupie à ses côtés et tends la main en direction de cette manche de veste que je m’apprête à retrousser sur son avant-bras. Mon instinct de survie me bloc, m’arrête dans la foulée, sachant très bien que mon Pompéi intérieur ne pourra pas survivre à un châtiment supplémentaire et succombera à ce « j'aime, j'aime tes yeux, j'aime ton odeur. Tous tes gestes en douceur. Lentement dirigés sensualité » qui naturellement s’émane des pores de peau de cette déesse.

Aspirant de grosses valises d’air, j’agrippe du bout des doigts le morceau de tissu, entame l’infernal retroussage de manche… mes colbats qui plongent dans les émeraudes chatoyants, m’enivrent et m’enfièvre…
Ouh stop un instant
J'aimerais que ce moment
Fixe pour des tas d'années
Ta sensualité

HUNTER, JUNE, PARIS HILTON QUI MANGENT DES ANCHOIS !
PORTE DE GARAGE.
LUMIÈRE. (NON ! PAS LUMIÈRE, C’EST SUBJECTIF !)
… Lentement dirigés sensualité.
HUNTER ET JUNE QUI DANSENT LA MACARENA.
Fiouf ! Il s’en est fallu de peu, mais j’ai survécu… cette belle peau satinée enfin se révèle et je n’en ressens aucun maléfice ou presque. Bouillant, tremblant, la soie du couteau se pose sur l’avant-bras de l’orgasmique prisonnière et exerçant la pression nécessaire la lame rutilante transperce la carne comme du beurre. Une rigole pourpre aux lueurs carmines se prolonge sous le passage de la lame, ce qui d’instinct stoppe ma petite charcuterie et me fait me reculer d’une maladroite foulée en laissant retomber larme parterre.

- ELLE… ELLE SAIGNE ! BORDEL MAIS POURQUOI J’AI FAIT ÇA !? POURQUOI T’AS PROPOSÉ QU’ON TE FASSE ÇA ?!

J’ai pas 50 nuances de ce machin friqué qui adore donner la fessée.
J’suis guimauve comme mec et j’adore les câlins !
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Hunter Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMar 3 Mar 2020 - 20:57

Un chip après l’autre se faisait tremper dans la sauce à nachos pour finir au fond de mon gosier. Putain que j’adorais le goût de ces croustilles et putain que je suis ravi que Derek porte toute son attention sur notre mystérieuse visiteuse nocturne. Comme ça, pas besoin de partager, je pouvais manger le sac en entier et tant pis pour le frère. Il mangera les miettes…. S’il en reste. Enfin, j’écoute les douces explications de Freydis qui me lance un étrange regard. Mon sourcil bondit aussitôt au rythme de mes épaules. « Mais quoiiiii! » Lançais-je. « Je ne suis pas bruyant…. Merde.. » Soufflais-je pour moi-même en enfonçant un autre chip dans ma bouche. Elvendyr, élémentaire, pouvoir, tout ça, ce n’était étrangement pas que du charabia. Ce rêve, cette nuit où nous nous étions réveillés en pyjama au cœur d’un étrange village. Tout ça était vrai ? Freydis expliquait comment elle avait survécu et supportait nos interrogations. « Tout est vrai… je me croirais dans la peau de Dean Winchester en ce moment… shit… » J’étais tellement abasourdi que mon écoute devenait si prenante et mon bras faiblit, arrêtant de manger jusqu’à en laisser tomber le pot au sol. Toutes les chips s’aventurèrent un peu partout sur le sol et je fis un pas vers l’avant. Elle voulait qu’on l’a poignarde. « HOLLYYYYYYYYYYYYYY SHIIIIIT! Tu veux vraiment qu’on t’éventre, non, mais Carrie et Jigsaw devront se rhabiller… c’est du lourd là… » Je lance un regard avec mon frère qui se dirige au comptoir pour aller ramasser un couteau. Évidemment, c’est entre les bouts de chips cassés qu’il doit faire son trajet jusqu’à notre invité. C’est vraiment surprenant, mais mon intérêt à me bourrer la face semblait s’être dissipé. Derek applique une pression sur la peau de Freydis, laissant échapper ce chaud liquide rougeâtre. La panique qui s’emparait de mon frère n’avait rien à voir avec moi qui agitait les bras dans tous les sens, déposant mon pied à plusieurs reprises dans les restes de chips que j’écrasais en milles morceaux. « TES PAS SÉRIEUX DEREK, C’EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME DE LA COUPER POUR VRAI !!! C’EST ÉVIDENT QU’ELLE NOUS MÈNE EN BATEAU. C’EST IMPOSSIBLE QU’ELLE GUÉRISSssss…… » Et ma bouche se referme aussitôt. C’était sous mes yeux, je venais de voir sa peau se refermer. Tout ce qu’elle nous avait dit était vrai. Me vint alors la seule réaction possible. Un signe de croix, une faible prière et un ÉNORME HURLEMENT qui fit vibrer les parois des fenêtres de la maison. « TES UNE PUTAIN DE SUPERHÉROÎNE !!!! Dit moi que tu connais superman, je t’en prie !!! Je rêve de faire un tour sur Krypton ! » Je me fous carrément une baffe à moi-même et c’est alors que je me mets à courir partout dans la maison. J’ouvre l’armoire du meuble de télévision, puis la table à café. Je lève un objet en l’air. Il s’agissait d’une pierre verdâtre. Je cours pour la coller au visage de Freydis. « Je savais que c’était une aubaine, 327,00$ pour un morceau de Kryptonite véritable !!! Je te l’avais dit que ce n’était pas une arnaque. » Je fixe Freydis, l’air découragé. Sourcil arqué, je tente à trois reprises de la toucher avec la pierre, mais rien. Un sourire malaisé suivit et aussitôt je tente de fuir le regard de Derek. « Il a une explication. C’est tout simplement qu’elle est immunisée…. Hein, c’est ça… Ta plutôt une tête pour jouer dans un autre truc. AH OUI, avec la forme de ta tête, c’est clair que tu es une CONEHEAD !!! Tout s’explique… » Je m’emportais… ENCORE… et TOUJOURS. Rien avoir avec tous les sujets qui pouvaient passer à l’esprit de mon jumeau hein… C’est qui la lumière dans la famille (Et ouais, c’est subjectif !)
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyMar 14 Avr 2020 - 15:14

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La vérité n'aura jamais eu meilleur goût qu'en cet instant précis où mes lippes s'agitent maladroitement, dévoilant petit à petit les reliefs de ces morceaux de casse-tête qui constituent le mystère qui m'entoure. Progressivement chaque fragment trouve sa place et s'imbrique un par un dans leur esprit, jusqu'à dépeindre un imposant tableau d'apparence sans doute encore plutôt abstraite. L'oeuvre finale peut s'avérer inquiétante pour le commun des Terriens et bien sûr, je me suis parée à faire front à tout types de réactions de leur part. Néanmoins, pour le moment, je n'ai pas à gérer de crises majeures, ni même de réactions démesurées. Outre cet l'instant d'égarement ayant valu à Hunter d'envoyer l'ensemble des croustilles s'étalées un peu partout sur le carrelage, les frères semblent en parfait contrôle de leur moyens. En faite, peut-être que ces révélations s'avèrent pour eux aussi libératrices qu'à moi et qu'elles leur valident simplement que les événements troublants dont ils aient pu être témoins au cours des derniers mois ne sortent pas tout droit de leur esprit fêlé. Qu'ils ne sont, somme toute, pas fou! Enfin, j'ai tout de même quelques réserves concernant l'un des deux jumeaux...


D'ailleurs, le voilà qui s'excite comme un gamin, en déguisant ma suggestion d'une petite entaille au bras, en invitation sanglante à m'éviscérer. Je me rends alors compte qu'Hunter fait souvent mention de personnes et d'éléments qui me sont inconnu: Cendrillon, les shapeshifters, Dean Winchester, Carrie, Jigsaw et j'en passe. Je m'efforce de trouver un sens à ses paroles, mais au final, j'en suis venu à la conclusion que ce sont probablement des adages typiquement Terrien... auxquels je demanderai un jour ou l'autre explications.

Mais pour le moment, l'ensemble de mes interrogations concernant nos disparités de langages se sont dissipées en millier de petites particules, un peu à la manière d'un vampire touché en plein coeur. Mes mains sont moites contre leurs appuis, alors que mes émeraudes suivent la silhouette de Derek, couteau à la main, qui vient s'accroupir à mes côtés. Et je dois avouer que je me sens totalement ridicule de sentir mon pouls s'emballer de la sorte à l'idée de me faire taillader! Mais alors là doucement, détrompez-vous, je ne fais pas dans ce genre de perverties, néanmoins, pour le moment, je suis preneuse du moindre contacte. Surtout si cette fameuse coupure enraye une bonne fois pour toute cette idée que je puisse être une Shapeshifter ou je ne sais quelle autre menace... peut-être sera-t-il alors enclin à d'autre types de rapprochements, au moins mille fois plus chauds que cette lame qui s'appuie froidement contre mon derme. Somme toute, je me serai tout de même contenté de sentir ses doigts dénuder la peau de mon avant-bras, songeant malicieusement au délice que ce pourrait être en d'autre circonstances...

Un ruisselet vermeille émerge de la plaie peu profonde et glisse le long de ma peau olivâtre. Immédiatement, Derek s'interrompt et trébuche maladroitement vers l'arrière en laissant tomber le couteau, vociférant à tue-tête que je saigne et qu'il ne comprends pas pourquoi je leur ai formulé cette requête tordu. Son visage est livide et me renvois le reflet de la culpabilité qui l'habite et le ronge. D'un sens, je ne peux m'empêcher de trouver sa réaction disproportionné disons... mignonne... enfin, voyez-vous, il y a bien longtemps que plus personne ne s'affole lorsque je me blesse. C'est, pour ainsi dire un dommage collatérale de mon don. Tout mon entourage sait que je guéris rapidement et qu'aucune blessure ne saurait m'être fatale, or au fil du temps, mes meurtrissures ne sont devenu qu'un banal contretemps auquel peu de gens portent attention.

- Évidement que je saigne, je ne s--- Commençai-je avec un sourire moqueur.

Hélas, je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'Hunter se met de la partie, agitant les bras dans tout les sens et piétinant sans ménagement les chips éparpillées sur le sol. Et puis, brusquement, il abandonne son état de panique démesurée et le troque plutôt pour une tête déconcertée. Ses yeux ronds fixent l'endroit où se trouvait l'entaille. Je baisse les yeux et observe à mon tour: la peau de mon avant-bras est désormais redevenu lisse et immaculée. C'est alors qu'il se met à agir de façon étrange: sa main droite touche son front, son thorax et chacune de ses épaules dans un signe qui m'est inconnu, marmonnant quelque chose qui échappe à mon entendement. Enfin, il pousse un hurlement curieusement aiguë. Les traits de mon visage se plissent en une dizaine de petites lézardes, alors que mes yeux se ferment et que mon nez se plisse, manifestant ainsi le désagrément que cette intonation inflige à mes pauvres tympans. Et le voilà qui décrète que je suis une putain de super héroïne (puis c'est quoi ça au juste!? pourquoi utiliser ces mots complètement insensés pour me représenté), tout juste avant de me demander si je connais un sois-disant superman (superman...!?), espérant concrétiser son rêve de faire un tour sur krypton... Et c'est repartie! Encore une fois je ne comprends pas grand chose à son jargon! Mais je suis presque certaine qu'il vient de m'insulter! C'est bien ce qu'il a dit, non, "une putain de super-héroïne"... mais comment peut-on inclure les mots putain et héroïne dans une seule et même phrase et les agrémenté de l'adjectif "super"?

- J'ignore comment tu peux faire un tel rapprochement... c’est grossier! Je plisse mes yeux pendant qu'il cherche manifestement à mettre la main sur quelque chose, ouvrant et refermant des portes sur son passage. Je profite alors de cet instant de calme pour incliner la tête en direction de son frère, pour demander: J'aurais sérieusement besoin d'un interprète parce que rien... et je dis bien, absolument rien de ce qui sort de sa bouche ne fai---

Un truc froid se plaque contre ma joue et me freine net dans ma conversation. Automatiquement je tressaute et mes sourcils se froncent, alors que je baisse les yeux vers le machin verdâtre que Hunter me colle sans ménagement au visage. Ok je ne suis pas au bout de mes peine avec lui! Mais pourquoi donc il jubile ainsi en me touchant avec cette pierre verdâtre? Un morceau de kryptonite véritable selon lui! Krypton... Kryptonite... mais c'est quoi cette histoire?!

- Écoutes Hunter, je n’ai jamais mit les pieds sur krypton moi non plus et je ne sais pas ce que tu espères accomplir avec ce machin, mais visiblement ça ne semble pas fonctionner... alors, on peu poursuivre? Pas que ça me déplaise d’être frigorifiée et ligotée de la sorte, mais j’aimerais peut-être ne pas y passer nuit!

Dis-je sur un ton plutôt ironique. Ce dernier réfléchit et en conclu que je suis immunisée et que selon la forme de ma tête j'ai plutôt un look à jouer dans "conehead". Il vient vraiment de faire un commentaire déplacé à propos de la forme de ma tête!!? Mes dents se serrent, mon regard se plissent et je le fusil de mes émeraudes en furie. Sans trop y réfléchir ma jambe s'élève pour lui balancer mon pied direct dans l'entre-jambe. J'avance le haut de mon corps. Tout juste ce que mes liens serrés me permettent comme mouvement:

- Si jamais il te reprend l'envie de te moquer de mon physique ou de me traiter de putain à nouveau, par Helix je le jure, je t'enfonce ton morceau de kryptonite véritable dans le gosier, compris... on verra bien si tu es immunisé toi aussi!

Je laisse ma tête basculer vers l'arrière et mes poumons se vident. Enfin, je lance un regard oblique vers Derek, qui semble encore troublé par l'avalanche qui déboule sur lui et qui l'amène (sans doute) à suffoquer sous tout cet amas de révélations.

- On peux reprendre où on en était? Je vous ai montré pourquoi j'ai échappé à la mort l'autre nuit... alors? Avez-vous d'autres questions? Quelque chose qui soit pertinent...?

Dois-je mentionner en tournant vivement la tête vers Hunter, loin d'être à même de digérer ses odieuses affirmations.
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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyLun 20 Avr 2020 - 18:34


But don't be afraid of these thunderclouds.
♫♪♫
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- Évidement que je saigne (…)

C’est le jeu de la patate chaude, ou presque, tout contre mon sternum et plexus scolaire ! En le treillis recourbé de mes côtes, à même la jungle de mes entrailles, c’est la catastrophe, l’escalateur entre l’infarctus, la nausée et la crise de nerfs ! Les malaises se passent sans aucune gêne le bonsoir et le flambeau. Je le sens dans mes tripes, dans ma caboche, que je vais m’évanouir ou tomber dans les pommes. Livide comme la face cachée des lunes de mon frère jumeau, c’est pas la vue du sang qui m’horrifie, mais la vue de son sang à Elle ! Évidement qu’Elle saigne ! Je m’attendais à quoi, putain !? Qu’une orgie de papillons s’extirpe de sa plaie et prenne son envole ?  Que le farfadet des Lucky Charms retentisse sur son bel avant-bras et nous tende sous le pif un Ziploc bourrelé jusqu’à rebord de marshmallow en forme de trèfles à 4 feuilles ?! Qu’une pluie de paillettes et de confettis jaillisse de l’entaille comme un geyser  de la Joie et nous convainc tous les trois que le Lapin de Pâque, le Père-Noel et la reine d’Angleterre existent ?! J’suis pas dans une saloperie de fantaisie, (certes un fantasme), mais pas une fantaisie… ici… là-dedans… c’est la foutue de vraie vie et bien évidement qu’Elle saigne ! C’est confirmé, approuvé, étampé, faxé et expédié par Ses bontés divines de belles Lippes pulpeuses et mielleuses !

Asphyxié dans le carcan de démesurée de la culpabilité, ma paluche d’ours tremblante et moite cherche en vain à venir desserrer le nœud d’une cravate que je n’ai visiblement pas pour laisser filtrer quelques goulées d’air dans mes poumons, alors que mon frangin se la joue la p’tite molle de mister Pringles en piétinant comme un éreinté les débris de chips éparpillés au sol et ne manque pas d’en ajouter une couche en me hurlant dessus le pourquoi j’suis si près de me chier dessus (RIP ma couche improvisée de gros bébé lutteur sumo, si c’est le cas !) :

- Arrêtes de me crier dessus, je ne m’entends même plus flipper ! Râle-je, désemparé, empoignant la banderole d’anniversaire de mémé à plaines paumes, pour m’empêcher de sombrer dans sa névrose contagieuse alors que je suis si près de m’élancer à genoux aux pieds de mon fantasme pour lui intimer le plus larmoyant de mes mea culpa.  

J’vous jure, si près de lui offrir un rein ou une rate dilaté pour m’excuser, que je ne remarque même pas ce miraculeux d’impossibilité qui dans mon dos se cicatrise alors que les lucarnes ébahies de mon jumeau de frère ouvrent grands les volets… ce qui m’amène à faire volteface sur ma Bonté Divine de Déesse aux belles fesses et aux orgasmiques mollets, reluquant chaque recoins de son si mignon et séduisant petit gabarit avec la concentration de celui qui essaie de trouver Charlie… mais ne trouve bien évidement que dalle. Quoi, qu’est-ce que j’ai loupé, encore ?! Ne me dites pas qu’Elle a flashé ses boobs et que comme une grosse merdasse j’ai tout raté ?!

Mais le hurlement de fan girl poussé depuis le larynx de notre hystérique national me confirme dans l’oreillette qu’il ne s’agit pas de ça, mais d’un petit quelque chose de délicieusement magique, mystique et qui bien sûr ne la rend que d’autant plus orgasmique ! Nom d’un chien ! À tous ceux qui osent me dire que la perfection réincarnée n’existe pas, non seulement je vous envoie chier sur les tulipes, mais vous supplie de reluquer ce joli et rare spécimen de ligoté à notre chaise de cuisine ! Cette fille, c’est LA Ducati rouge sang que tous les caucasiens rêvent de chevaucher ! Cette fille, c’est ZHE Mustang 1967 que tous les hasbeen rêvent d’avoir dans leurs garages ! Cette fille, c’est la perle rare en l’abîme de l’océan ! Cette fille, Elle s’appelle freaking Freydis, motherfunkers ! et volontiers je prends tout ça pour emporter, avec fromage, pickles, jalapeño et un léger soupçon de moutarde au miel je vous prie !  

Transcendé de bonheur, je veux me rapprocher de ce Kinder Bueno pour venir zieuter le phénomène féerique, mais les délires kryptonniens de mon jumeau de frère me coupent comme qui dirait l’herbe sous les pieds et de concert avec notre prisonnière, je ne peux que suivre d’un regard mi-figue mi-raisin le bordel monstre qu’est en train de foutre frangin dans toute la maisonnée, en ne cessant de me répéter que nooonnn, il n’osera pas faire ça ? Meuh, non, il n’oserait pas !

Mes célestes azurées louchant en les sentinelles émeraudes de la Belle Miraculée, sourire goguenard étirant doucement la commissure de mes lippes et dont Elle peut lire en sous-titre un évident ou presque « Crois-moi, tu ne veux pas savoir ou connaître toutes les conneries qu’il est capable de nous sortir en une journée ! »  Et comme pour bien mettre en évidence ce songe, je vois la tête blonde jaillir dans mon coin d’œil et commettre l’irréparable. Mort de honte, yeux exorbités tel un Charlie Chaplin des temps modernes, je me baffe à la figure le plus outrancier des facepalm alors que la pierre colorée d’un vert bien écœurant et qui fait très Covid-19 vient se poser sur l’adorable pommette de notre freaking Freydis, motherfunkers !

- Pour l’amour du Ciel, Hunter ! Mais qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi !?

Dixie le gars qui a la banderole d’anniversaire de mémé entre les guiboles… parlant d’entre guibole, radioactive (et avec raison), récalcitrante (et toujours avec raison), mon à la fois cataclysme et fantasme cède à la folie de mon frangin, envoyant valser ce si beau pied de ballerine dans les deux cerises de mon frère et accomplir un touchdown des plus spectaculaires. Témoin des baloches atomisées, explicitement, sur mes lèvres, nous pouvons y lire  un « ouch » tout à fait approprié alors que pour une fois je suis heureux de ne pas bénéficier de ce pseudo lien sensitif entre jumeau… m’enfin, Elle m’atomise bel et bien les burnes, mais pas de la même manière…

Laissant frangin bien chounier notre mère, de crainte d’y passer moi aussi, je lève doucement les paluches de chaque côtés de mes larges épaules alors que mon gabarit de panda à couche se traîne et fait les 100 pas du salon à la cuisine.

- Ok. Time out ! À ce rythme, vous allez tous les deux me rendre chèvre. Vous êtes pire que des gamins, j’vous jure !

La barbe qui frise le ridicule, les mirettes bridées en de filleules lucarnes, la glaise de mes traits décomposés dans un masque désapprobateur… Oh-ho… quand la fibre paternelle revient à la vie et à ce point serré me tricote les sourcils ; c’est que ça va pas, mais alors pas du tout ! Qu’ils osent me dire que c’est lui ou elle qui a commencé, je m’en tamponne bien haute la banderole d’anniversaire : je vais les flanquer chacun dans un coin du mur et les faire réfléchir à leur mauvais comportement ! Puisant dans une réserve de sang-froid que j’ai je-ne-sais-où récupérée, je disparais quelques instants à la salle de bain, pour aller récupérer et serviette et mon peignoir licorne (merci June), pour ensuite ricocher sur le congélateur, attraper un sac de petits pois congelés et revenir dans le champ de vision des deux terreurs.

- Hunter, t’es out et sur la touche ! Toi et tes baloches boursouflés vous allez vous écraser sur le canapé pour ne plus vous faire entendre et oublier ! Tu ne rouspètes rien et t’appliques ça sur les burnes, dis-je, lui laissant sans aucun ménagement tomber sur ses vieilles cuisses le petit sac gelé de légumes alors que je me tourne en direction de mon fantasme que je pointe et de l’index et d’un Derek Junior tout vaillent dans son froc… rienàfoutre, j’ai le plastron de mémé entre les cuisses !

- Quant à toi ! T’es toute trempe et fais peine à regarder. Je vais te libérer,  tu vas oublier l’interlude de la Kryptonite, pour bien sagement te sécher et enfiler ceci à la salle de bain, dis-je, pour avec plus de tendresse et douceur déposer mon peignoir et serviette sur les belles et merveilleuses cuisses de la jolie brune : la salle de bain est au bout du couloir à droite.

Indications données, alors que je m’empresse de lui dénouer ses liens et bien fort lutter pour prendre sur moi et ne pas succomber ENCORE une fois à son charme.

- En ce qui me regarde, je vais nous préparer du café… pour dans le calme, la bonne humeur et la sainte fichue PAIX discuter vampires, élémentaires et who the Fuck is Helix ?!

Pas son amoureux, j’espère !?
Un plan cul, c’est pas grave, ça se tasse…
Mais un lien love ? C’est pas de la tarte de le rompre !
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MessageSujet: Re: THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter THE PROPHECY OF NOWHERE. ft derek - freydis - hunter  EmptyDim 17 Mai 2020 - 9:15

Ma panique ne faisait que s’aggraver et je continuais à me comporter comme un idiot plus que le temps avançait. Certes, de la comparer à une Conehead n’avait pas fait les effets voulus et c’était là que j’allais en souffrir. La voyant s’avancer vers moi, me balancer mes quatre vérités, Freydis n’attendit plus pour stopper mes insultes et me valser un coup de genou en plein dans les parties intimes. Au moment du choc, mes pupilles rondirent d’un bond, mon visage changea au blanc et ma gorge se noua d’une douleur spontanée et horrible. Je ressentais le choc électrocuté chaque parcelle de mon corps, des pieds jusqu’au cerveau et je pose aussitôt mes mains droit sur mon entre-jambe, reculant au même moment pour faire dos au divan du salon. Ne remarquant pas ce ce dernier, tout mon corps se balançait droit sur le dossier et je fis une roulade le long du sofa pour attérir à ses pieds, les pattes dans les airs et les yeux pleurant d’une souffrance inhumaine. « AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! » Criais-je en me tortillant. Ma tête avait percuté au passage le rebord de la table à café dont les recoins étaient en vitre et une légère entaille s’était formée sur le côté de mon front. Je continuais à hurler tous les jurons possibles en serrant ce qui restait de mes burnes pour laisser Freydis et Derek réagir. Je ne suivais pas trop ce qui se passait bien que j’avais cerné quelques mots sur la salle de bain, Helix et du café. Après quelques minutes, je finis par me relever et aperçois Derek revenir avec de la glace. Je lui arrache littéralement le sac des mains et le pose sur mon douloureux entre-jambes. « C’est une putain de cinglé ta chix Dé ! Et comme elle peut nous sortir de ces trucs bizarres, c’est quoi ça Helix ? Elle doit nous parler de la série bas-de-gamme qui était diffusé sur le câble il y a quelques années ? Si ça se trouve, on a à faire à un vrai accro ! Quoi encore, elle va nous dire qu’elle est une fan de Twilight…. » Je roule les yeux. Freydis était à la salle de bain pour l’instant, c’était parfait pour discuter un peu de ce que nous venions d’apprendre. « Tu crois qu’elle est plutôt Team Jacob ou Edward ? Parce que si elle nous la sort Edward, je ne pense pas que je pourrais continuer à accepter sa présence à la maison. » Je croise les bras en levant les yeux au ciel. Un long soupir accompagne ce mouvement et aussitôt je la vois revenir. « J’espère que ça t’a fait du bien Blanche-Neige ! Si je ne me trompe pas, Majandra doit avoir laissé une de ses boîtes de tampons dans la commode près du bain, hésite pas à en profiter, c’est libre-service, parce que là, moi qui pensait qu’elle était folle lorsqu’elle était SPM, tu joues dans la cours des grands toi aussi… » Je remarque son regard et je commence aussitôt à craindre pour mes bijoux de famille que j’écrase avec la sac.. me recroquevillant sur moi-même du bas de mon sofa. « Mais tu fais comme tu veux hein… pitié, pas bobo…. » Mes yeux plissent de douleur, essayant de lui provoquer une certaine empathie. « Ah au fait, Derek veut savoir qui est réellement Helix, parce que je sens qu’il en morfle à mort de savoir qu’il vient peut-être de perdre toutes ses chances avec la JOLIE PERSONNE que tu es…. » Et j’exprime alors un grand sourire qui se voyait très forcé, levant au même moment les épaules que je compressais vers moi, main sur la glace qui aidait à contenir la douleur de mes parties. PUTAIN QUE LA DOULEUR ÉTAIT HORRIBLE.
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