❝ The wolf with a broken heart., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Voilà une belle journée qui s’annonçait, il faisait vraiment beau. J’étais là à surveiller l’étendue d’eau. Aujourd’hui, j’avais assez de travail je pouvais dire. De même de sauvetage à faire, je me devais de rester concentrer. Mais cela était difficile, avec ce qu’il était arrivé avec ma collègue l’autre soir. Aujourd’hui, elle allait sûrement m’éviter et tout selon moi. J’étais assez mal de tout cela, je ne savais vraiment plus comment réagir auprès d’elle. Je me demandais bien, si elle allait finir par venir me voir. Car je ne serais vraiment quoi lui dire après l’événement. Je viens soudainement enlever mon t-shirt, j’avais assez chaud pour tout dire. Je n’avais pas pris beaucoup de pauses déjà, depuis le début de la journée. Je commençais à avoir assez soif et faim d’un coup, même si j’avais déjà assez bu sous cette chaleur. Aussitôt, je vois quelqu’un en difficulté je saute alors hors de ma chaise. Pour ensuite prendre ma planche, je siffle aussitôt. Je cours aussitôt, pour ensuite nager dans l’eau, elle était terriblement loin. Après de très bonnes minutes, je l’apporte aussitôt vers la plage. Elle allait visiblement bien, c’était cela qui comptait. Une fois prit en charges par mes collègues, je décide d'aller dîner. Une fois passé aux toilettes j'allais aussitôt prendre mon lunch. Pour ensuite manger tranquillement en silence, je regardais parfois à l’extérieur. Cela faisait du bien, d’être un peu à l’intérieur par cette chaude journée. Je me demandais vraiment quelle sorte de journée, j’allais avoir. Une fois que j’avais fini de manger, il me restait un peu de temps alors j’allais aussitôt m’allonger sur le divan. Je dort soudainement dans celui-ci cela allait me faire du bien, je crois.

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Les automnes en Floride, c’était quand même quelque chose. Un jour, vous êtes trempé jusqu’à l’os par des pluies torrentielles ; le lendemain vous mourrez de froid ; et le jour d’après c’est l’été sous les tropiques. La roulette russe du climat.

Il faisait magnifiquement beau aujourd’hui. Plus de 25 degrés, un ciel bleu qui se déroulait à l’infini, jusqu’aux confins de la terre, pour se mêler à l’océan pacifique. Les vagues étaient belles, des rouleaux bien réguliers d’apparence inoffensifs. Bien sûr, ces eaux étaient trompeuses. C’était un piège, et les surfeurs s’étaient jetés en nombre dans la gueule du loup.

A la même époque l’an dernier, il n’y avait pas un tiers des surfeurs qui fréquentaient la plage ces jours-ci. Cela représentait une charge de travail significative et, étant donné que l’on était tout juste hors saison, l’équipe de maître-nageur était en effectif réduit pour gérer cette affluence. Cela voulait dire des heures de travail plus longues, et moins de flexibilité sur le planning. Il devenait donc difficile pour une certaine sirène de, dirons-nous, éviter certains de ses collègues ? Un en particulier.

Après la fête au bord du lac Garnet, Ara s’était précipitée jusqu’à sa voiture et avait roulé en trombe jusqu’à chez elle et n’avait dormi que d’un oeil. Le lendemain, elle s’était empressée de modifier le planning pour s’assurer qu’elle ne se retrouverait jamais en service avec son homologue lupin. Elle avait tenu presque deux semaines sans même le voir, un bel exploit qui prenait fin aujourd’hui. La journée étant bien chargée, elle avait réussi à l’éviter et à ne lui adresser la parole du bout des lèvres que pour les courtoisies et banalités d’usage, et jamais seul à seul.

Nandrew était actuellement en pause dans leur local. Ara était entrée sur la pointe des pieds, bien déterminée à récupérer ce dont elle avait besoin, pour soigner les bobos de ses derniers blessés, et à disparaître aussi vite que possible. C’était bien sûr sans compter sur le fait que l’armoire à pharmacie avait été rangée avec les pieds, et que simplement en ouvrant la porte, la totalité de son contenu se déverserait sur le sol dans un vacarme assourdissant. Là, indubitablement, il était réveillé.

— C’est bon. Je gère. Dit-elle d’une voix ferme, essayant de sauver la face.

❝ The wolf with a broken heart., Nandrew Hasek feat. Ara Morrigan. ❞

Je dormais encore toujours, j’étais tellement bien. Surtout que j’étais dans le silence complet, cela m'aidait à dormir. Soudainement, j'avais cru entendre quelqu’un. Mais d’un coup, je me réveille brusquement et en sursaut d’accord visiblement, je ne m’étais pas trompé. Je grogne soudainement à l’intérieur de moi. Pour ensuite regarder autour, je m’étire du même coup pour ensuite la regarder attentivement. Cela a été un réveille assez brusque, je devrais dire. Je soupire à ses paroles. D’accord, elle allait s’arranger seul je n’allais pas l’aider. Non mais pour qui elle se prenait d’un coup avec moi. Je me lève pour ensuite passer auprès d’elle. Je regarde alors longuement, au travers la porte vitré.

D’accord, c’est bon, je vais te laisser seul ramasser. Mais tu pourrais au moins t’excuser de m’avoir réveillé ainsi, cela ne réveille pas trop bien.

Je me recule légèrement pour prendre une bouteille d’eau. J’étais toujours dos à elle. J’avais de la difficulté à lui faire face, à cause qu’elle a été assez dur, je trouvais auprès de moi. Cette fin de journée allait être terriblement longue, je le sentais. J’allais alors à l’extérieur pour ensuite m’asseoir dans les escaliers. Je regarde aussitôt l’horizon de l’eau. Je me demandais bien si un jour elle allait m’accepter comme il se devait. Car non, je ne crois pas que j’allais réussir à tenir le coup. Je regarde longuement derrière moi, pour ensuite aller à mon poste. Une fois de nouveau assis, j’ouvre ma bouteille d’eau pour ensuite boire quelques gorgées. Je me demandais bien, si elle allait décider de venir enfin me parler correctement. Je regarde longuement la mer, pour être de nouveau attentif à ce qui se passait. Je me regarde un moment, pour ensuite me lever. J’allais alors démêler ma trousse de premier soin, mais je restais tout de même attentif à ce qui se passait. Je me relève pour ensuite regarder longuement un de mes bras. J’avais de nouveau de l’énergie, pour le peu de temps que j’avais dormi à l'intérieur.

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