Que pouvais-je bien faire en cette soirée qui annonçait bientôt l’arrivée de l’été. Je me doutais bien que mon petit speech à Magnolia Light risquait d’avoir mené à des représailles particulièrement chez les habitants de San Phoenix qui jonglaient déjà dans une guerre contre mon peuple. Certes, je n’étais que messagère dans toute cette épreuve, mais je prenais un vilain plaisir à torturer psychologiquement – enfin physiquement également – les pauvres survivants du village du feu. Juste à savoir que Freydis et Silena étaient présentes lors de mon assaut, je savais que j’avais réussis à alimenter une haine encore plus lourde à mon égard.

Connaissant le caractère impulsif de ce cher Layden, je ne pouvais que me rendre jusqu’à la fameuse salle de gym du village où la majorité des débriefings se faisaient. Des sbires à moi passaient souvent faire du repérage au sein de San Phoenix et malheureusement pour eux, je possédais déjà une longueur d’avance. Je savais également que Silena manigançait quelque chose avec des armes spéciales pour éliminer notre race, mais je savais également que cette technologie n’était pas encore d’appoint. Je ne pouvais que continuer à les charrier.

M’arrêtant ainsi face au bâtiment où je gardais un certain regard par la fenêtre, je les observais réunis pour discuter. Ma ouïe de vampire me permettait une pleine connaissance des discussions à l’intérieur. Tout ça me semblait réellement intéressant, ne restait plus qu’à les surprendre une fois leur rencontre terminée.. mais pour l’instant, je restais dans la brume.

@Layden @Silena @Freydis

Que dire de cet assaut de vampire qui avait eu lieu à Magnolia Light à part le fait que je n’y étais pas? J’avais cette rage qui s’accumulait de ne pas avoir eu l’occasion de lui refaire le portrait. Encore une occasion où je n’ai pas su me montrer à la hauteur alors quoi de mieux que de prendre cette haine pour la mettre à profit. Je m’installais dans la salle de gym où je prenais un malin plaisir à frapper se sac lourd suspendu. Les cheveux trempés de sueur suivait le mouvement de mes coups alors que je ramenais mes bras vers mon torse. Mon souffle se faisait court face à l’épuisement de cette entrainement qui durait depuis déjà quelques temps. Je voyais son visage si clairement dans mon esprit lors de cette attaque à Crismondale qui devenait facile de le projeter sur ce sac qui se tenait devant moi. Coup après coup, je relâchais cette haine et lors du coup fatale, ma main devint flamme et le sac s’enflamma sous mes yeux. Ce dernier se décrocha du sol avant qu’un jet d’eau sorti de nul part ne vint l’éteindre. Freydis avait heureusement empêché que le système d’arrosage en cas d’incendie ne soit déclenché.

Je retira alors mes gants de sport que j’avais à la main avant de prendre place sur un des banc, dos aux fenêtres.

- Faut croire que tu as l’habitude de nettoyer derrière moi, rigolai-je.

Je pris ma bouteille d’eau prenant soin de prendre quelques gorgées pour m’hydrater. Je remarquais alors que je n’étais pas seul dans cette salle de gym alors qu’il y a quelques minutes j’avais complètement fait abstraction de ce qui m’entourait. Silena se tenait non loin de nous et face à son regard, une certaine culpabilité s’installa chez moi.

- Ca va Sil, je vais le réparer le sac ne t’inquiète pas, affirmai-je.

Désirant aller constater les dommages sur le sac je fus choqué d’y constaté la déchirure dans celui sans conter le tissus brulé. Je grimaçais en silence avant de murmurer quelques mots qu’il sera difficile de le réparer, voir quasi impossible.

- Tout contre fait, j’irai en acheter un autre.

Une part de moi mourrait d’envie de connaître les détails de cette attaque à Magnolia Light mais honnêtement je me demandais si s’étais une bonne idée autre le fait que d’alimenter ma fureur. Freydis et Silena y étaient, elles avaient tout vu. Pendant un instant je fixais le sac qui venait de rendre l’âme alors que je tentais de comprendre. Comprendre où j’avais échoué.

La nuit vient de tomber sur San Phoenix. L’humidité, tant qu’à elle, continu de s’accrocher, refusant obstinément de tirer sa révérence pour laisser enfin place à la fraîcheur bienfaitrice du crépuscule. Dehors, le ciel constellé de nuage fait obstruction à la toile céleste et nous laisse en plan devant un immense tableau d’un noir funèbre. Les fenêtres des maisons environnantes sont toutes ouvertes, sans exception, laissant entendre le vrombissement des ventilateurs faire écho dans les rues du centre-ville, offrant à ses occupants un semblant de brise dont ils sont tenus de se contenter. J’avance d’un pas nonchalant, en direction de la salle de gym. Mes pieds connaissent parfaitement le chemin et enlignent les pas d’un rythme presque automatique. C’est là-bas que j’ai acquis toutes mes connaissances en ce qui concerne les créatures de la nuit, de même que les différentes techniques de combat que je sais utiliser à ce jour. Et tout ça c’est grâce à mon frère, Layden. Il a utilisé son énergie débordante, son talent de leader et d’entraineur, ainsi que sa haine envers les vampires, pour créer un groupe capable de protéger les Natifs contre leur menace.

Je suis habillée de façon plutôt légère. Un haut avec des bretelles fines, laissant mes épaules dénudés, ainsi qu’un short et une paire d’espadrille avec lesquels je serai en mesure de faire un petit entraînement si l’envie m’en prend. Néanmoins, ce n’est pas là le but de notre petite réunion privée de ce soir. Il s’agit plutôt d’un rendez-vous visant à discuter des armes qui nous servent dans notre lutte contre les vampires. Elles nous sont indispensables. Surtout à ceux qui, comme moi, ne sont pas en possession d’un pouvoir offensif. Je peux me régénérer à une vitesse inimaginable, cepandant je n’ai aucune particularité spéciale qui puisse me permettre de venir à bout d’un vampire sans utiliser une arme. Mon frère, par exemple, il sait générer et manipuler les flammes. Et comme les vampires craignent le feu, son don à lui seul se trouve à être une arme. Un atout incroyable dans la lutte contre les créatures de la nuit. Atout qui lui vaut néanmoins parfois quelques faux pas. Comme ce soir, en l’occurrence….

Ça ne fait pas longtemps que j’ai franchi la porte de la salle. En entrant, j’ai repéré Layden un peu plus loin occupé à malmener un sac de gym avec ses poings… J’ai alors à peine le temps de déposer mon sac sur une chaise que je vois le gros sac s’enflammer et se détacher de son encrage, pour aller finir sa chute sur le plancher. Rapidement, je repère le sceau juste à côté de la serpillère – destiné à nettoyer la salle à la fin de la journée. Heureusement pour moi, ce dernier est déjà rempli d’eau savonneuse. Je m’en empare et m’élance rapidement vers la source des flammes, avant de vider le contenu juste au-dessus. Les flammes meurent et laissent découvrir un coussin de gym noircit et fumant, tristement plus à même de pouvoir remplir sa mission. Je crois qu'il vient d'encaisser son dernier coup avant de tirer sa révérence! Mon frère rigola alors sur le fait que j’ai pris l’habitude de nettoyer derrière lui.  

- Heureusement que je suis à l’épreuve des flammes… Rigolai-je en déposant le sceau vide par terre, adressant un clin d’œil à Layden qui venait de prendre place sur le banc longeant les fenêtres.  

Silena fit alors irruption dans la salle, s’avançant vers nous, sous la cascade d’excuses un peu maladroite de mon frère. Je lui fit un signe de tête en guise de bonjour... Nous ne sous sommes pas revu depuis le guêpier de Magnolia Light. Ce souvenir me laisse un goût amer en bouche.

BRAIN DAMAGE

Your sun is setting and the day is late As we walk over this wasteland of hate. There's people getting angry in these darkest hours ; There's blood on the streets and the streets are ours.

San Phoenix, bastion d'une humanité faiblissante sous les coups des monstres qui sévissent une fois le jour tombé, n'est plus aussi fiable qu'autrefois. Dans ses ruelles dépeuplées par la peur et les rumeurs, Silena peut presque sentir la foi de sa nation s'ébranler. Entendre, dans ce silence que ne brise que le son étouffé de ses pas contre les pavés, les maux que ses semblables scellent dans leur mutisme craintif. L'espoir se monnaie chèrement, en ces temps sombres – elle, qui n'en a jamais été avare, y trouve la raison de s'y accrocher avec toujours plus de ferveur. Il fallait croire que tout n'était pas vain, que leur lutte les mènerait vers un avenir qui vaudrait leurs efforts, leurs sacrifices. Que leur obstination triompherait de ce destin que leur promettaient des hybridations toujours plus nombreuses, des batailles perdues et des crises inattendues. Lorsque tout semble perdu, il est facile de courber l'échine – de noyer les certitudes de cette fatalité qui pèse, lourde et inéluctable, sur leurs existences, de se complaire dans l'idée que l'ignorance chasse la vérité, que le rêve élude le cauchemar. Le plus dur n'est pas d'abandonner ; c'est de se relever lorsque nos déboires nous meurtrissent et nous raillent, de croire lorsque le désespoir imprègne les esquisses d'un futur qui se dessine dans nos morts et notre impuissance. Si elle n'a pas toujours approuvé les manières de Freydis et Layden, Silena respecte leur détermination à se battre contre les probabilités, de déchaîner sur un ennemi plus puissant leurs foudres humaines. Il s'éclaire dans leurs desseins le besoin de protéger ce qu'ils ont de plus cher, qu'importe le coût, qu'importent leurs vies qu'ils mettent en jeu – ce besoin, elle l'estime, même si elle persiste à réprouver certaines de leurs actions. Ils sont des soldats, l'un des bras armé de cette nation qui se meure.

Ils incarnent la guerre.
Elle, la stratégie.
Et ce soir, les deux s'allient pour triompher.

Devant ses iris caféinés s'étale enfin la forme massive de la salle de gym, où Freydis et Layden l'attendent déjà probablement. Elle y pénètre discrètement, juste à temps pour voir l'aîné de la fratrie perdre le contrôle ; sous ses yeux les flammes surgissent, meurtrières et incontrôlées, calcinent, en quelques secondes, le sac d'entraînement. Une bonne revanche pour ses phalanges usées par les coups, sans doute. Son regard impénétrable s'échoue sur la silhouette – fine, mais musclée – de Layden. Puissant, mais sentimental. Déterminé, mais impulsif. Il ne sait pas faire abstraction de ce cœur qui prend trop de place, sape trop de sagesse ; ne sait pas contrôler ces colères corrosives qui consument son âme revancharde, cette soif de vengeance qu'aucune victoire n'est venue tarir, mais que de trop nombreuses défaites ont envenimé. Lorsque leurs regards se croisent enfin, peut-être qu'il lit dans le sien l'image qu'il lui renvoie ; elle, en tout cas, perçoit, au fond de ses prunelles noisette, une lueur de culpabilité. « destine tes flammes aux vampires plutôt qu'aux sacs, Layden. Moi et mon porte-monnaie t'en serions infiniment reconnaissants » raille t-elle – sarcastique certes, mais plus taquine que mauvaise. Elle répond au salut muet de Freydis tandis que son frère se confond en excuses, qu'elle balaie d'un geste de la main ; « laisse, j'enverrais quelqu'un s'en occuper demain. » Nous avons plus important à faire. En quelques foulées, elle se rapproche du duo. Ils n'ont pas toujours été d'accord, ne partagent pas – encore aujourd'hui – la même vision des choses. Cependant, ils ont en commun cette volonté de vaincre ; eux, par la guerre, elle, par la science. « j'ai travaillé sur des armes alimentées à l'énergie solaire qui devraient reproduire l'effet dévastateur du soleil sur les vampire. Ceci ... » joignant la parole aux gestes, elle extirpe de son long manteau une arme à feu, améliorée à partir de quelques designs volés à l'autre monde sur lesquels elle travaille depuis qu'elle a traversé le passage désigné par Tallie. Elle la tend à Layden, afin qu'il puisse l'examiner. « est un de nos prototypes, que j'espère produire en masse une fois qu'elles seront pleinement fonctionnelles. Cette arme n'est pas létale pour les humains – tout ce qu'on peut craindre d'elle, ce sont de vilaines brûlures dans le pire des cas » L'idée était que, même si les vampires parvenaient à s'en emparer, ils ne pourraient pas les retourner contre eux. « je pense toujours que la violence ne résoudra pas notre problème mais ... nos citoyens méritent d'avoir au moins une chance de se défendre » soupire t-elle. Elle a toujours pensé déraisonnable que les natifs d'Obsidian Kingdom partent en guerre sans armes appropriées. Et, depuis l'épisode Illyria, elle comprend mieux que jamais la fragilité humaine ; ils n'ont pas d'armes naturelles pour lutter contre les capacités hors-norme des vampires. « néanmoins, un problème persiste. Nous sommes trop lents, notre temps de réaction est largement inférieur à celui d'un vampire lambda. La plus performante des armes ne vaut pas plus qu'un simple bâton si nous n'avons pas le temps de nous en servir. » Leur principal défaut. La faille dans laquelle leurs ennemis s'infiltrent pernicieusement, la faille qui cause à Layden ses plus grandes défaites. « au vu des derniers évènements, j'espère que vous n'allez pas tenter d'attaque directe. Nous avons besoin que vos soldats restent en vie. Il est temps de défendre, plutôt que d'attaquer. » elle les regarde, tour à tour. « c'est triste à dire, mais offensivement, nous n'avons aucune chance. Or, si nous parvenons à faire de San Phoenix une forteresse impénétrable, nous leur ôtons une source de nourriture. »

Curieuse de nature, j’appréciais prendre le devant et aller par moi-même voir ce qui se tramait dans les autres territoires. Je m’en prenais continuellement à Obsidian Kingdom depuis des années – sauf que dernièrement et avec l’ouverture du portail vers la Terre, j’avais fait des arrêts à Topaz, à Revealdown et dernièrement j’avais dévoilé la grandeur de mon plan aux natifs et humains qui s’étaient déplacés face à la fontaine de Magnolia Light. Comme je m’étais amusé de tout ce chaos, tout ce drame. J’en étais resté conquise et même si au final, Shaenna avait surgis et avait réussis à déplacer tout le monde du territoire. Un peu chiant, mais jouissif quand même. Un humain et un élément de la Terre sacrifié plus tard, le plan de notre grande déesse Amara continuait à prendre de sa valeur. Je savais que Freydis était immortelle dût à son pouvoir de régénération cellulaire, mais l’éliminer aux yeux de tous fut sans aucun doute mon moment préféré depuis le début de mon existence. Dommage que personne n’avait de ces petits bidules qui prenaient des images sur Terre parce que j’en aurais demandé une.

Enfin enfin… je me retrouvais devant la salle de gym tandis que j’écoutais avec passion la conversation qui se tramait à l’intérieur. Ma super-ouïe de vampire me permettait de rester dans l’ombre et d’être au courant de ce que planifiait le petit groupe de San Phoenix. Silena. Cette petite peste. Toujours en train de manigancer quelque chose comme moi. Je la détestais. Même que je m’amusais beaucoup moins avec elle qu’avec Freydis et Layden par exemple. Pourquoi ? Je ne pourrais dire, sauf que je savais qu’elle méritait de recevoir une bonne leçon. Croisant les bras, j’en apprenais de plus en plus sur ces armes. Assez dangereux pour ma race. C’était limite inquiétant.

Charmante était ma sœur, je ne peux m’empêcher de sourire à sa remarque alors que la seconde d’après j’avais enlevé mes gants pour boire mon eau. Je mourrais d’envie que mes flammes puisse bruler la peau de la petite blanche neige. Mais l’arrivé de Silena me fit sortir de mes rêverie. Silena avait resserré les troupes et cela ne faisait que me rappeler le but de cette réunion, parler stratégie. Mes yeux avaient alors quitté le sac brûlé pour se concentrer sur Freydis et Silena. Une fois rejoins je croisai mes bras prête à leur donner toute mon attention. Quel était la prochaine étape? Le plan d’attaque? Quel serait leur nouvel atout, il fallait les surprendre à leur tour. J’avais surtout envie de répliquer à l’affront qu’avait fait Illydria. Mais il fallait avant tout connaitre nos nouvelles armes. Qui était la mieux placé pour cela? Nul autre que Silena elle-même. L’experte dans le domaine ne perdait pas son temps, elle mettait déjà sous nos yeux un premier prototype. L’arme touchait mes mains et je prenais soin d’admirer quelques instants les détails. Je rechargeais l’appareil tout en tendant l’arme pour analyser son maintien. Sa stabilité était impressionnante, sans être trop lourde, je me contentai alors de trouver l’objectif parfait pour émettre un premier tir. Mais pourquoi ne pas utiliser déjà les cibles présentes dans la salle? Beaucoup moins de challenge. Les fenêtres ouvertes me permettaient d’utiliser au-delà de la zone. Mon regard se projeta sur les arbres et leur tronc, les bâtiments et leur structure, lorsqu’enfin j’aperçois cet objet circulaire en guise de symbole sur le mur en face. Alors que Silena expliquait pour la millionième fois être contre la violence, je visais le centre de ce symbole et appuya sur la gâchette. Le son résonna dans la salle de sport et je ne serais pas surpris que cela en contrarie certaine. Un rayon de lumière puissant se retira de l’arme, d’où la brulure que parlait Silena. Je n’avais surtout pas annoncé mon coup et je dis bien peut être que ce geste en aurait fait sursauter plus d’une. Après tout je n’étais pas l’endroit idéal. Je fini par redresser la tête tout en regardant si j’avais atteint mon objectif. La suite me fit comprendre que oui puisque ce même objet qui fut la cible vint se décrocher du mur pour s’écraser contre le sol. Un rayon si puissant comme un projectil. Je me retournai vers les filles tout en espérant que personne n’aura été blessé dans cette démarche, ou même que l’objet n’avait pas une grande valeur. J’espérai surtout que le bruit de sa chute n’est pas été entendu pour ne pas attirer l’attention.

- J’aurais peut-être dût prévenir, grimaçai-je avant de remettre l’arme à sa créatrice.

Il était remarquable comment parfois je pouvais songer à la création d’un plan sur plusieurs mois, ou du jour au lendemain je pouvais agir spontanément sans réfléchir. Impulsif. Je me raclai la gorge alors qu’après cette mésaventure, Silena aborda maintenant des points négatifs. Des points qui semblait négatif certes, mais très bien réfléchit. Elle n’avait pas tort mais défendre il n’y avait rien de satisfaisant. J’avançai d’un pas pour me faire entendre par Silena, tout en tendant une main devant moi pour expliquer mon avis.

- Donc tu proposes qu’on reste là sans rien faire? On ne peut pas non plus isoler tous les habitants de San Pheonix... L’idée qu’ils puissent ressentir se brulement dans la gorge par le manque de sang me satisfait. Et je sais que tes armes sont des plus fortes, mais tu crois sincèrement qu’attendre sera suffisant?, affirmai-je. Il faudrait au moins leur tendre un piège?, proposai-je.

Il est vrai que si je devrais protéger les lieux, autant au moins amener le poisson à nous avec un appât. Mais quoi?