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 every me and every you. (TENNESSEE)

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Salem

nothing's gonna change my world
Salem

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MessageSujet: every me and every you. (TENNESSEE) every me and every you. (TENNESSEE) EmptyLun 30 Nov 2020 - 16:12


'Cause there's nothing else to do.
♫♪♫
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Ne sont pas là des charmes indicibles, Salem ? Non mais regardes moi un peu la gueule qu’a cette forêt terrestre ! J’hume par le travers de tes narines, les odeurs et parfums qui comme un encensoir s’exaltent des ornements et de la nature sauvage. Quelle pestilence enivrante ! Quel parfum frais et galvanisant. Ces effluves douces et tendres, pareilles à la carne rosie des nouveau-nés ; son goût suave qui sur la langue et au creux de la gueule roule et dulcifie l’œsophage  comme une nappe de miel. Par-dessus ton épaule, ou derrière l’acier de tes Azurs, je m’émeus du théâtre qui naturellement s’installe et avec indolence s’éveille. Ces myriades de couleurs et de sons qui se répondent. S’apprivoisent. S’épousent. Se couchent et se prolongent en l’ébène fauve qui court au travers des troncs lorsque les zéphires du jour s’évanouissent au loin. D’un genre poétique, tu sais que je puise ma verve et mes amours chimères en ces féériques demi-lunes et semi crépuscules ! Moi, la pauvre et captive créature, la salle bête, lovée sur le lit de tes entrailles, encagée sous le robuste treillis recourbé de tes côtes, je demeure spleenétique et jaloux  alors que tu me damnes et m’éprouves ! Pourquoi ? Tu n’en serais pas moins amer ou délétères. Delà où tu m’enterres, me noie, mélasse poisseuse et rubigineuse qu’est ton humide intérieur, à mes yeux d’ambres tout s’y voit d’aspect spectral, de résonnance sourde et lugubrement si fade ! Sempiternelle nuit d’opale et de brume. Je m’écume et m’ébroue à l’idée d’explorer et des mes serres de cerbère lacérer les pourtours de ce nouveau-monde… les alentours d’arbres, de pelouse, de tapis de feuilles mortes et lit de racines !  Les merveilles de cette nature, prestige de mon cœur, mais tu me damnes, Salem, à en savourer les bienfaits avec les oreilles du Sourd et le regard d’un Aveugle… Daltonien. T’en as pas marre de me traiter comme un chien ?

Ta gueule !
À tour d’ombre et de soir, immuable, implacable, je me tiens au sein des vertes frondaisons et fourrés. Présence prédatrice qui lugubrement erre et règne au cœur de la faune et la vie qui craintives se veulent bien petites et se reculent vers les réconfortantes ténèbres. Ces regards d’invisibles témoins qui m’auscultent et m’étudient. Proies, bestioles, nos amis les animaux, dont sur les myocardes violacés d'effroi palpitent l’instinct de prudence et de survie, curieux malstrom de cymbales et minuscules tambours cognant contre le nid des poitrines, qui nimbant les profondeurs de ce bois, d’abondance et d’existence. Opérette, cantique, souffle, cri, chant, soupire, harmonie, qui bien sûr m’enivre et aliène le loup !  Mais n’étant pas là pour me caresser l’Angoulême, je me laisse  bercer par le  murmure de la brise qui parmi les tiges frêles s’élève de bruissements et flâneries comme le ferait un bien sombre présage. Même si charmante, cette forêt terrienne a un petit-je-ne-sais qui gangrène et malmène.

C’est là, tapit dans la brume, écartelé aux alentours des hauts troncs, comme instable et fantomatique. Une danse mortuaire. Une valse funéraire. Un suaire de lumière, un écrin de lune, qui de son opalin éventail éventre la nuit et érige les rayons d’asphodèle.

Las, je ferme les yeux, me fiche une clope entre les lippes et m’empresse d’emboucaner mes prestes pensées à grandes bouffées de nicotine.

- C’est donc vrai ; la vie se meurt à la naissance de l’automne. Sors de ta cachette, grand-frère, j’ai humé ton aftershave et ta putréfaction alors qu’à peine tu foulais le seuil de ce bois !

We're getting too old for this, my smooth and sweet Tennessee whiskey. Et j’suis trop d’une humeur de chien pour ce hide and seek game.

T’es toujours trop vieux et trop rochon pour accepter d'avoir un peu de fun, Salem.

Ta gueule !
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MessageSujet: Re: every me and every you. (TENNESSEE) every me and every you. (TENNESSEE) EmptyVen 18 Déc 2020 - 13:16



We're the two faces of the Moon

Salem
& Tennessee
La faim. Cette sensation qui rend complètement fou. Personne n'y échappe. Personne ne sait la contrôler. Même le plus pur des agneaux devient loup quand la douleur qui lui tiraille les entrailles devient insupportable. Instinct primaire de survie.

Elle coure, elle coure, la petite proie ... La petite proie du bois joli. Son souffle désorganisé est une douce mélodie aux oreilles de la créature. Il a compté jusqu'à dix, pour lui laisser une longueur d'avance. Pour lui donner l'impression d'avoir un espoir d'en réchapper. La chasse n'est que meilleure quand la cible se livre à une lutte sans merci. Instinct primaire de survie.

Tennessee n'est plus. Le monstre qu'il répugne et réprime d'habitude a pris le dessus. C'est à chaque fois le même refrain. Refusant catégoriquement de se nourrir quotidiennement, il se laissait périr jusqu'à ce que la folie l'inonde et le submerge. Un sentiment de culpabilité moindre quand c'est la Bête qui parle. Un moyen aussi de se dédouaner, de ne pas basculer entièrement du côté sombre de sa condition. Maître de lui-même jusqu'à ce qu'il ne puisse plus. Lorsque le corps lâche, lorsque l'esprit déraille, même le plus déterminé d'entre nous craque. La faim dirige nos vies. Instinct primaire de survie.

Triste ironie de le voir ainsi, complètement asservi par ses pulsions de chasseur. Il se délecte de la traque, prend du plaisir à torturer cette femme qui était là au mauvais moment et au mauvais endroit. Le vampire n'a pas de préférence, pas de fantasme. Il prend ce qui vient. Seul échantillon manquant de sa liste de victime : Les enfants. Unique échappatoire de son panel monstrueux. Une réminiscence de son passé qui le pousse à ne pas commettre l'impardonnable. A ne pas devenir comme Elle. Instinct primaire de survie.

L'ennui prend souvent le dessus, rapidement. La lassitude d'une poursuite dont il connaît déjà l'issue le fatigue. Un craquement. Un cri. Puis le silence. Lourd. Morbide. Comme si toute la forêt se vidait de son âme le temps d'un instant. Requiem silencieux pour pleurer la victime, juger la Bête. Peut-on seulement juger quelqu'un qui se nourri ? Ne peut-on pas simplement dire : Instinct primaire de survie. 

A mesure qu'il s'abreuve au cou de sa proie, Tennessee reprend conscience. Il se reconnecte à son humanité qui s'est effacée cette nuit. Plus il apaise sa soif, plus son dégoût augmente. C'est à ce moment qu'il se déteste le plus. Mais il reste stoïque, carapace solide qui lui permet d'avancer sans vouloir s'immoler après chaque meurtre. Se redressant une fois le repas terminé, il observe la jeune femme inerte. A peine la trentaine. Un bourgeon qui n'aura jamais l'occasion d'éclore. Peut-être avait-elle une famille, des rêves, des ambitions ... Peut-être que quelqu'un l'attendait dans son foyer, mort d'inquiétude face à son absence inhabituelle. Peut-être que ...

Le vampire détourne le regard de son "chef d'oeuvre", un haut le cœur le prenant à la gorge. Stop Tennessee. Stop. La même rengaine, encore et encore. Ce qui est fait, est fait. Ne pas imaginer leur vie, c'est son mantra. Déshumaniser ces êtres pour ne pas flancher. Ce n'est qu'une carcasse, un en-cas. Ses pas s'éloignent au plus vite en direction de l'orée du bois. La nature se chargera du corps. Une synergie dont il se passerait bien ...

Ses capacités au paroxysme après s'être sustenté, le vampire s'arrête net suite à une odeur particulière. Il renifle l'air une dernière fois pour s’imprégner de ses nuances. Un autre fils de la lune, un sale clébard sans l'ombre d'un doute. Mais pas n'importe lequel. Ce parfum, il l'a croisé il n'y a pas longtemps. Toi, ici ? Il ne manquait plus que ça ... Il n'a aucune envie d'échanger, même avec celui qui partage son sang.

Tennessee essaye de disparaître, sans le moindre bruit. En vain, bien évidemment. Qui pouvait lutter contre l'odorat sur-développé d'un loup ? Putain.

- C’est donc vrai ; la vie se meurt à la naissance de l’automne. Sors de ta cachette, grand-frère, j’ai humé ton aftershave et ta putréfaction alors qu’à peine tu foulais le seuil de ce bois !

Si tu savais seulement que cela faisait plusieurs heures qu'il arpentait cette forêt.

Après avoir rouler ostensiblement des yeux face à ta réplique, le vampire quitte l'arbre qui le maintenait hors de ta vue lupine. Il vient à ta rencontre, affichant ce sempiternel faciès qui ne laisse rien paraître. Ses mains gantées de cuir se fichent dans les poches de son manteau long, arborant ainsi une posture presque nonchalante. Tout pour te montrer à quel point il est agacé de te croiser ce soir.

- Bon chien, tu veux un biscuit pour te récompenser de m'avoir senti ?

Oui. Tennessee n'est pas de bonne humeur, du moins pire que d'habitude... Et c'est un sacré euphémisme. Sa langue claque contre son palais et ses yeux se posent sur toi. Tient donc ... Tu sembles aussi en proie à une tempête intérieure. Tes sourcils sont plus froncés (et accessoirement plus moches) qu'à l'accoutumé et ses sens aiguisés lui indiquent que tu n'es pas aussi serein que laissent penser tes paroles jetées en l'air. On est grognon, frangin ?

- Que viens-tu faire ici, Salem ? Ce lieu est dangereux, surtout pour ceux qui ne savent pas se défendre face à des poivrots munis de cure-dent en guise d'arme.

Il ne montre rien mais son ton semble presque amusé. Presque. Ses billes glaciales à en être brûlantes, vives suite à son repas fraîchement dégusté, t'examinent de bas en haut. Plutôt solide pour un cabot, il doit bien l'avouer.

- Bref, loin de moi l'intention de vouloir te vexer mais j'ai des choses plus importantes à faire que de tailler la bavette avec toi. Comme par exemple, partir pour ne pas converser plus longtemps. Je ne suis pas d'humeur, Salem.

Ah bon ? Qui l'aurait cru ...



:copyright:️ DABEILLE
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Salem

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MessageSujet: Re: every me and every you. (TENNESSEE) every me and every you. (TENNESSEE) EmptyDim 10 Jan 2021 - 10:28


'Cause there's nothing else to do.
♫♪♫
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Et il sort enfin du camouflage verdoyant de la forêt, sa magistrale silhouette se détachant sournoisement de la pénombre d’un géant arbre. Appariation quasi onirique. L’austérité de son impassible faciès baigné dans l’opalescence d’un rayon de lune bien projeté entre les branches et les feuilles dressés à l’image de vieux doigts crochus qui se replient au-dessus de vos deux crânes. Le silence se couche, implacable, lourd de sens, en le lit de la Nature, laissant planer une sinistre atmosphère alors que s’affole subitement ton erratique en l’alcôve incurvé de ton poitrail. La forêt se voulait pleine de vie, mais désormais plus rien ne bouge ou s’essouffle. Une petite mort comme nécessaire, à l’approche de l’enfant et disciple de la nuit. Tennessee. Ton sang. Ta chair. Ton frère. Tu ne t’y habitueras jamais. Comment le pourrais-tu, Salem ? Un jour tu le croyais mort et enterré six pieds sous terre. Et une nuit d’après, tu le découvres mort-vivant et traînant sa blafarde carcasse en les rues de cette qui tant te rebute.

Tu as fait ton deuil. Des jours et des mois ont creusés une vertigineuse éternité, des vies et des vies se sont écoulées depuis et tu as apprivoisé son absence. Et voilà qu’il revient à la charge, dans les affres d’une existence qui à toujours te mélange et confond vers les pires errances. Il te claquemure et tu ne le vois même pas. Il te claquemure et tu ne comprends pas ce que moi je vois.


À sang, je me mords l’intérieure de la joue, les luisantes diaphanes restées immuables sur l’éloquence de sa présence et les ténèbres qu’il véhicule. Si seulement. Si seulement il ne pouvait être que le fantôme de lui-même, lui parler et le regarder me serait aussi éphémère qu’une réminiscence qui s’éloigne. Mais il en est moindre. Le souvenir de l’homme qu’il fut autrefois est bien là en les veinures visqueuses de ma matière grise, châtrant le peu de sang-froid qu’il me reste et me pâmant sur un spleen non bienvenu. Il fait chier, le frangin ! Le givre de sa voix rapidement devient ce frimas qui sur mes carnes frémissantes glisse. La joute verbale, qu’une parabole ébrouée que je n’entends plus alors que la moue crispée n’est qu’une fade idée qui pas après pas vers lui se floue et disperse dans la nuit. Une odeur ferreuse et rêche s’invite sans aucune vergogne en mes voies nasales, balayant de son zéphire singulier les sens lupines et laissant défiler devant mes opalines le filtre rubigineux d’une liqueur carmine qui malheureusement m’est trop familière pour m’étourdir ou m’étonner. Le sang.

À vos sales habitudes et manières… vous êtes ce que vous êtes. Un monstre. À deux têtes et un seul battement de cœur. Créature de la nuit et mythe horrifique des bas-fonds. Deux vies alternatives qui se démènent et débattent vers les ténèbres renversantes. Ta chute se veut imminente, Salem. Tu le sais. Et cela t’effraie.

Sa remarque sur ma défaite de l’autre nuit n’est égale qu’au cri de chauve-souris qu’il lance dans l’aveugle, espérant y entendre rebondir son écho, pour dans le néant y retrouver un point de repaire et mieux voltiger sur ses étranges et sombres heures. Je ne fais rien, puisque d’une humeur de chien alors que de bas en haut je le lorgne sous toutes les coutures. S’il a tué ou traqué quelqu’un ; seul le contenu de son estomac pourrait le prouver car l’étoffe demeure immaculée. Ce n’est pas tous les vampires qui se goinfrent et barbouillent la gueule comme un marmot s’empiffre de son gâteau d’anniversaire. Apparemment.

- Et moi qui pensais que lorsque l’appétit va… tout va. Avec ta gueule d’Igor le croquemort, j’en conclu que non. T’es pas assez repus, ton amuse-gueule ne t’a pas… amusé. Finalement ? C’est à toi que devrait revenir le biscuit. Oh, attends, t’as un peu de sang sur le coin de la babine, que j’annonce, perfide, poussant le cliché jusqu’à plaquer mon pouce sur ma langue, l’enduire de salive et venir lui essuyer la commissure des lippes…

À moi de m’immoler dans la flambée de ses deux billes satiriques, tiraillé entre l’envie de le tacler que davantage et lui rappeler un souvenir de maman. Le temps urgeant, le moment étant déjà inconfortable, je me garde une petite gêne, déglutis de travers et ajoute tout en continuant de lui malaxer le coin de la gueule avec mon pouce :

- Let's cut to the chase. Ça me pèse de te dire ça, mais j’suis ici pour toi. Pour te parler de ton héritage. T’as pas oublié l’empire familial, j’espère ?!
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