CAMERON & JAIMIE

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Jaimie Langford devait des excuses à son amie, Cameron Ewart. Les deux jeunes femmes venaient de se retrouver après des années sans réel contact sauf celui de cartes pour fêter les anniversaires : rien d'extravagant en somme ! Jaimie avait passé plusieurs jours chez Cameron. Il s'agissait de congés afin de rattraper le temps perdu. Aussi, la blondinette aidait celle avec une allure de motarde à ranger le bordel de son père, à contrôler ses émotions, à gérer un peu mieux son don. Les filles avaient découvert la force surhumaine de Ewart. En gros, Jaimie accompagnait son amie dans des démarches de toute sorte. Tout se déroulait bien malgré l'incident un soir au Devil's Tail. Les deux copines s'entendaient à merveille. Elles étaient assez différentes, comme par le passé, cela ne les empêchait pas de s'accepter mutuellement. Deux visions des choses permettaient de voir un élément sous plusieurs angles. Les deux amies se complétaient. Cameron se rattrapait. Sans son père dans les parages, elle pouvait être qui elle voulait. Du coup, elle s'assumait pleinement. Elle était une femme, pas un homme, même si elle possédait des traits et un look assez masculin. De plus, elle aimait les femmes. Cameron affichait également un caractère bien trempé. Jaimie s'était bien rangée. Tout avait changé !

Un accrochage venait de séparer les deux partenaires. Une folle s'en était prise à Pya Fuller. Cameron et Jaimie l'avaient défendu. Langford s'était attardée sur le comportement agressif de l'animatrice radio. Selon elle, Cam' possédait un goût prononcé pour le risque et la violence. En réalité, Cameron s'était protégée. Elle avait plus subi que la serveuse qui avait glissé un psychotrope dans le verre de Pya. Jaimie reprochait à Ewart son côté : "superhéroïne". La petite blonde s'inquiétait pour son amie. Or, avec la colère, elle s'était mélangée les pinceaux. Elle avait dépeint un sale tableau de Cam' alors que ce n'était pas son intention. Or, il y avait du vrai dans tout cela. Cameron adorait faire justice soi-même. Au café, c'était à Jaimie de défendre sa meilleure amie, pas à Cameron. Celle-ci avait quand-même envenimé les choses. Sa santé se voyait encore détériorée. Jaimie s'inquiétait beaucoup pour son amie, tout était sorti de travers. Cam' avait viré Jaimie de chez elle. C'était bien mérité ! Langford avait eu le temps de se remettre en question. D'ailleurs, elle savait qu'elle avait été trop loin dans ses propos, même dans ses actes. Présentement, elle frappait à la porte de la demeure des Ewart afin de présenter ses excuses. Tout s'effondrait autour de la jeune femme et elle ne désirait pas tout perdre. Elle venait de retrouver Cameron et elle l'appréciait. Elle ne désirait pas donner une conclusion négative à leur lien. Jaimie devait aussi récupérer des affaires. Alors, elle effectuait d'une pierre, deux coups.

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Je m’étais levé ce matin avec un sentiment de lourdeur sur ma poitrine et je parle au sens littéral du terme. Quand j’ai ouvert les yeux se fut pour être accueillis par l’enthousiasme matinale de l’étrange boule de poile qui s’était introduite chez moi comme si les lieux lui appartenait il y a moins de 48 heures maintenant. Je ne sais pas franchement comme ce chien s’était retrouver seul dans les bois environnant, mais avec la pluie qui tombait depuis plusieurs jours je n’avais pas pu le laissé dehors. La pauvre bête semblait tellement avoir faim et besoin d’un toit… alors je l’avais laissé entrer. Il avait été calme autant au point où j’étais inquiète au début, mais il a fini par se réchauffer un peu à ma présence après les deux premier jours. Il m’avait approché tranquillement comme s’il avait peur de moi. Ironiquement, je comprenais parfaitement son attitude. D’un côté, moi aussi j’avais peur de ma propre personne donc qu’il soit prudent ne m’étonnait pas. Je lui avais offert un sourire triste alors que je me trouvais assis en indien devant lui dans le salon. La télévision passait une rediffusion d’un de ses films d’amours ridicules d’adolescentes avec des vampires et d’autres conneries du genre. Je n’avais pas trouvé mieux comme mon père n’avait pas vraiment netflix donc je devais me contenter du câble avec ses films et émissions ma foi particulièrement pourrit. Bienvenue dans les années 1980.

Enfin bref, il semble qu’au courant de la nuit mon nouvel ami avait décidé de me rejoindre dans mon ancienne chambre afin de dormir avec moi. Je l’avais senti monté sur le lit à un moment donner alors que je me réveillais de ce que je pensais être un cauchemar. On disait que les animaux avaient un bon instinct quand il s’agissait de comprendre les sentiments et de lire la peur. Il avait donc tenté de m’apporter du réconfort sans doute pour me remercier de lui avoir offert une maison. Maintenant, ses deux pattes se trouvaient sur ma poitrine alors que sa tête reposait sur ceux-ci. Ses grands yeux me fixaient avec une joie sans borne qui me fit sourire malgré que j’aie l’impression qu’il soit encore trop tôt pour me lever. Malgré tout, j’ai décidé de sortir du lit après lui avoir offert plusieurs gratouilles derrière l’oreille. « Aller viens mon garçon, je vais nous trouver à manger. » Il bondit aussitôt hors du lit avec beaucoup d’énergie alors que je me levais bien plus tranquillement. Peu de temps après, j’étais en train de boire mon café alors que monsieur mangeait des morceaux de viandes sécher que j’avais trouvé. Mon père avait vraiment une grande collection de ces trucs et personnellement je détestais ça alors autant que le chien en profite à ma place. Il avait l’air terriblement éduqué donc hors de question qu’il ne soit pas domestique, mais il ne portait pas de collier. Par contre, il semblait particulièrement confortable dans la maison au point où je me demandais si je n’allais pas le ramener à New York avec moi une fois toute cette histoire terminer ce qui devrait être très bientôt. J’ai reçu les derniers papiers concernant la vente de la maison et autre hier. Ils sont toujours là sur la table de cuisine attendant ma signature.

À côté se trouve les affaires que Jaimie a laissées quand elle est venue passé quelques jours chez moi après nos retrouvailles. Encore une autre chose qui a mal tourner. J’avais contacté Pya pour savoir comment elle allait la vieille. Je n’avais pas vraiment voulu prendre le risque de croiser notre amie commun en allant la voir et je crois qu’elle avait rapidement compris. J’avais encore besoin de temps pour digérer ce qui c’était passé dans ce café et les mots qui avaient été dit de sa part. Ça m’avait profondément fait mal de l’entendre dire ce genre de chose alors que j’avais tout fait pour qu’il y est le moins de dégâts possible. Un gémissement attire mon attention et je tourne la tête vers le bouvier qui me regarde en agitant la queue du sol. « Tu as de la chance d’être un chien. La vie d’humain est merdique très souvent. » Je ramasse ma tasse de café et me dirige vers le sofa pour m’y asseoir afin de finir tranquille mon déjeuner, si on peut appeler ça ainsi. Je suis installé tranquillement avec mon nouvel ami quand on frappe à la porte. Je me demande qui peut bien venir me voir tout court, puis je me dis que je sais très bien qui c’est en voyant les affaires sur la table. Je m’attends à une nouvelle conversation lourde avec elle. Je me lève un peu à reculons puis marche vers la porte alors que je suis toujours en short et vieux t-shirt de ACDC qui a connu de meilleur jour. J’ai totalement le look sorti du lit avec mes cheveux en bataille qui vont dans tous les sens. Jaimie se trouve bien de l’autre côté la porte quand je l’ouvre. « Est-ce que tu es venu me faire la morale et me dire à quel point je suis un être humain merdique parce que si oui, je vais juste balancer tes trucs sur le gazon et tu les ramasseras. » Je sais que c’est un peu dur, mais franchement je suis toujours un peu blesser. Elle m’a heureusement laissé du temps pour me calmer sinon j’aurais été sans doute bien pire dans mes commentaires à son égard.

CAMERON & JAIMIE

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La boule au ventre, Jaimie Langford attendait derrière la porte d'entrée de la demeure des Ewart. La blondinette venait en priorité présenter ses excuses par rapport à son comportement l'autre jour au café. La jeune femme regrettait ses paroles. Jaimie culpabilisait beaucoup. Elle s'était emportée sur son amie, Cameron Ewart, qui n'avait pas mérité des attaques gratuites. Jaimie le savait, elle avait merdé. Pourquoi ? Elle prenait tout sur elle. Empathique, elle écoutait tellement de personnes chaque jour qui possédaient de gros problèmes. Jaimie ne se gênait pas pour les aider. Au travail, elle dépassait même ses missions. Elle allait toujours plus loin. En dehors de sa vie professionnelle, il s'agissait de la même chose. Langford donnait tellement. Pendant plusieurs jours, elle s'était concentrée sur les soucis de Cam'. Alors, avec l'épisode de la serveuse, la petite blonde s'était bien mélangée les pinceaux. Ewart avait pris pour tout le monde. Les paroles de Jaimie passaient pour des jugements. Faute à quoi ? Sa manière de s'exprimer. La jeune femme s'inquiétait pour son amie. Or, elle avait montré tout l'inverse. Cameron était vexée. Cela se comprenait. De plus, elle avait subi la rage de la serveuse. Ses blessures prouvaient cet élément. Jaimie ne s'était jamais révélée aussi dure et stricte devant l'animatrice radio. D'ailleurs, elle se mettait rarement en colère. La serveuse avait osé s'en prendre à sa meilleure amie. Cela jouait beaucoup. Il ne fallait pas oublié le passif de Jaimie. En effet, la blonde avait effectué pas mal de conneries. Son attitude jouait beaucoup à l'époque. Ses armes représentaient la colère et la provocation. Il lui restait ce fond. Alors, elle ne pouvait pas toujours être parfaite. Bien évidemment, Cameron méritait des excuses. Elle n'avait rien demandé... . Jaimie se présentait pour cela. Elle craignait que son amie ne lui ouvre pas la porte. Ewart avait quand-même viré Langford de chez elle. Jaimie perdait tout, même Sam était parti. Il ne supportait pas la nouvelle : le don de sa fiancée. Il la quittait. Il ne voulait pas entrer dans son monde. Il ne se sentait pas en phase avec la jeune femme. Tout était terminé, même les fiançailles étaient annulées. Jaimie se retrouvait seule avec sa frangine comme colocataire. Si elle perdait Cam', elle s'en voudrait totalement. Cela ferait beaucoup de mauvaises nouvelles à encaisser. Jaimie pouvait encore changer la donne. Présentement, Cameron ouvrait la porte. Elle se trouvait en tenue décontractée. Ses cheveux partaient dans tous les sens. Venait-elle de se réveiller ? Un chien sortait à l'extérieur. Que faisait-il là ? Ewart semblait en bonne forme. Elle possédait juste une mine qui disait : « je viens d'ouvrir les yeux ». De suite, elle agressait sa camarade. Cam' était sèche. Touchée, elle ne dissimulait pas sa déception. Jaimie ne regardait ni le ciel, ni ses pompes, elle s'intéressait à son interlocutrice. Les yeux humides, elle prenait la parole. Elle reculait d'un pas pour bien observer la réaction de Cameron. La blondinette devait aller droit au but et éviter les pièges. Bien -sûr, il lui faudrait développer quelques éléments. Pour le moment, Jaimie échangeait sur la raison de sa venue. D'une petite voix, elle répondait à son amie :

Euh... non. J'suis pas venue pour cela car dans l'histoire, c'est moi qui est merdique, c'est moi l'amie très merdique. Je te présente mes excuses. J'ai dit n'importe quoi sur le coup de la colère. Je suis fautive. Bousculée par des émotions, elle se permettait une pause. Franchement, tu as raison de me détester. Tu mérites mieux et... des larmes s'ajoutaient à l'équation, pardon. Jaimie le pensait vraiment. Elle était très sincère. Elle se laissait surprendre par ses émotions. Authentique, elle vidait son sac, les excuses étaient lancées.

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

J’ai appris avec les années à me protéger quand je suis blessé par les autres autour de moi parce que j’ai tellement fait face à la douleur, physique comme émotionnel durant mon enfance, qu’il fallait que je fasse quelque chose si je voulais pouvoir survivre dans ce bas monde. On dit d’ailleurs que la douleur est pire quand ce sont des personnes qui nous sont proches. Jaimie m’avait donné l’impression d’être cette adolescente perdue et sans défense à nouveau quand elle m’avait quasiment hurler dessus devant tout le monde surprenant sans aucun doute bien plus que juste moi avec son action. Elle avait beau être petite, elle pouvait exploser comme n’importe qui et s’était sans doute encore plus terrifiant que moi avec ma super force. J’avais passé beaucoup de temps à réfléchir depuis l’incident du café à propos de pas mal de chose. J’avais pris le temps d’appeler mes grands-parents parce que je ne voulais pas les inquiéter par le manque de nouvelles. J’avais encore une fois évité de leur parler des événements des derniers jours. Ils agissaient comme mes parents à bien des égards, ce qu’en général j’appréciais comme je n’avais jamais eu vraiment ni l’attention ou d’amour durant la plupart ma vie, mais quand ils s’agissaient de ma sécurité ils devenaient très souvent plus que protecteur. Je sais qu’ils avaient peur pour moi pour de très bonnes raisons. J’avais tellement eu de terreurs nocturnes et de cauchemars après avoir emménager avec eux que je crois qu’ils étaient tout aussi traumatiser par ce qu’ils avaient appris de ma bouche petits à petits. Et puis, ils n’étaient plus jeunes maintenant. Je savais que mon grand-père commençait à réellement avoir des problèmes avec son cœur. Je ne voulais surtout par lui causé une crise cardiaque pour une connerie qui n’était pas si grave que ça. Je leur parlais donc de trucs banal comme mon nouveau compagnon ce qui avait bien faire rire ma grand-mère. Elle avait d’ailleurs souligné que c’était peut-être un signe pour me faire comprendre que j’avais encore des choses à régler en ville. Cette femme voyait des signes partout, mais en général elle n’avait jamais tort. J’avais appris à me fier à ses conseils au cours des années passées avec eux.

Même si j’étais blessé et vexé, je savais que je ne pouvais pas repartir sans régler les choses avec Jaimie en premier lieu. Elle était une personne importante de mon passé avec qui je ne voulais pas perdre un lien. Il semblerait que New York allait peut-être attendre un peu plus longtemps que je ne le pensais au début. Je ne sais pas combien de temps j’allais avoir de besoin avant de lui faire face. Je m’étais donné une journée de plus pour penser comment aborder mon amie quand celle-ci frappa à ma porte en premier. Je dois avouer que même si je voulais avoir une discussion avec elle, je voulais le faire à mon rythme, mais bon trop tard maintenant. Je n’ai pas pu m’empêcher d’être assez direct et limite déplaisante avec elle. Je pus entendre le chien gémir en arrière de moi ce qui me fit me tourner vers lui pour lui lancer un regard qui voulait clairement dire à l’animal de rester en dehors de cette histoire. Il me regarda un instant avant de retourner dans le salon alors que je reportais mon attention sur Jaimie. Euh... non. J'suis pas venue pour cela car dans l'histoire, c'est moi qui est merdique, c'est moi l'amie très merdique. Je te Franchement, tu as raison de me détester. Tu mérites mieux et... pardon. Alors qu’elle commençait à parler, je me suis appuyé contre la porte en croisant les bras sur ma poitrine. J’ai pris un moment alors qu’elle finissait de parler. Je pouvais clairement voir qu’elle était réellement désolée. Il y avait quelque chose dans son attitude qui me disait qu’elle n’avait sans doute pas besoin de moi pour lui taper dessus. Si elle avait été n’importe qui d’autre, je l’aurais sans doute envoyé promener sans gêne avant de lui fermer la porte au nez tout simplement. Je soupire puis passe une main dans mes cheveux les rendant encore plus indiscipliné de cette manière. « Je crois qu’on devrait continué à parler à l’intérieur. Je n’ai pas envie que les voisins s’amusent avec des ragots de quartiers. » Je lui fais signe d’entrée dans la maison. Une fois que c’est fait, je referme la porte et me dirige vers le salon. Je lui fais signe de s’asseoir alors que je me dirige vers la cuisine. « Tu veux un café avant qu’on discute. » Mon nouvel ami à poil trottine joyeusement vers Jaimie alors qu’elle est sur le sofa et déposa sa tête sur ses genoux sans doute dans l’espoir d’avoir des câlins de sa part. « Je suis jalouse, il a mis plus d’une journée à venir me voir seul. » Je lève un sourcil alors que je regarde en direction du chien avec une faible moue sur mon visage. Mes mouvements sont toujours tendu quand je dépose une tasse devant elle et m’assit à bonne distance pour discuter. Je prends une respiration avant de parler plus sérieusement cette fois. « Tu m’as vraiment blessé l’autre jour, Jaimie. Je sais que je ne suis pas irréprochable et que tu as vu une facette de moi… que je préférais que tu oublies, mais j’ai dit que j’allais faire de mon mieux pour m’améliorer. » Je lève les yeux pour la regarder directement alors que je finis de parler.

CAMERON & JAIMIE

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Jaimie Langford se demandait réellement d'où venait ce chien. Ce qui était certain, c'était qu'il apportait du bon à Cameron Ewart. Elle en faisait un compagnon. Les deux se comprenaient alors qu'ils venaient sûrement d'apprendre à se connaître car Cam' ne possédait pas d'animal de compagnie à RevealDown. Elle était venue seule. Au moins, elle était accompagnée. Les animaux faisaient beaucoup sans le vouloir. Ils redonnaient facilement le moral à n'importe qui pour peu qu'ils étaient câlins et attachants. A l'instant, Cameron avait ouvert la porte d'entrée. Accepterait-elle la discussion ? En tout cas, elle venait de se réveiller. Il était possible qu'elle ne soit pas disponible pour discuter et échanger. Jaimie s'y attendait. De suite, Cam' attaquait son amie. Elle se montrait si sèche. Langford l'acceptait. Elle méritait ce traitement. La dernière fois, elle avait elle-même dépassé les bornes. Elle avait blessé gratuitement Ewart. L'animatrice radio se voyait vexée. Il s'agissait d'un droit. Jaimie n'hésitait pas à aller droit au but. Elle balançait ses excuses avec authenticité et sincérité. Ses larmes la trahissaient. La jeune femme culpabilisait à mort. Elle ne désirait pas perdre son amie. Elle l'adorait et elle venait de se retrouver. La blondinette osait affronter le regard de son interlocutrice. Cette dernière méritait une réelle considération. Il n'était pas question de regarder ailleurs. Jaimie devait assumer sa connerie. En observant Cameron dans les yeux, elle se dévoilait totalement. La honte et la tristesse étaient de mise. Dans son attitude, Cam' paraissait fermée. Jaimie avait peur que tout était perdu d'avance. Fébrile, elle tremblait légèrement. Elle craignait que tout était terminé. Or, l'animatrice radio proposait de parler à l'intérieur. Elle invoquait le voisinage. Il n'avait pas besoin d'avoir connaissance des soucis de Cameron. Jaimie ne refusait pas la proposition. Elle s'avançait doucement vers l'entrée de la maison. Elle connaissait bien la demeure puisqu'elle l'avait côtoyé quelques jours, notamment elle avait aidé Cam' à ranger le bordel de son géniteur, même à la nettoyer. Présentement, Jaimie suivait les instructions de son amie. Elle rejoignait le canapé. Elle hochait la tête pour dire oui au café proposé par Ewart. Elle en avait déjà bu quelques uns avant de venir. Dernièrement, elle dormait très mal et elle mangeait très peu. Le café l'aidait à tenir. L'acte de Sam la détruisait et elle ne pouvait rien y faire. Il ne répondait pas au téléphone. Il ne se présentait plus au travail. Il se cachait quelque part dans la ville ou même ailleurs. Il faisait le mort. Franchement, la nouvelle était si dure à avaler. Alors, si elle perdait Cameron, c'était la fin des haricots. Il faudrait certainement ramasser Jaimie à la petite cuillière... même si, elle commençait déjà à rencontrer le fond du trou donc le néant. Le chien de Cameron réclamait des caresses. La petite blonde lui offrait ce plaisir. Elle regardait partout autour d'elle : pas de nouveau trou dans le mur, pas trop de bazard. Tout semblait bien se passer. Ewart possédait une mine passable et plus une mine à ressusciter un mort. La jeune femme paraissait aller bien, mieux que d'habitude. Impossible à confirmer. Cameron n'avait assurément plus besoin de Jaimie pour se maîtriser. Aujourd'hui, elle prouvait qu'elle assurait par elle-même. Son comportement se voulait moins torturé. Ce chien jouait sûrement un rôle dans tout cela. Langford ne confirmait rien. Elle rencontrait juste des impressions sur son amie. Celle-ci effectuait une remarque suite à la réaction du chien. Jaimie souriait légèrement. La DJ affichait une légère jalousie. Bien évidemment, cela était à prendre au second degré. Elle servait le café. Cam' souffrait encore de ses blessures. C'était normal, elles étaient récentes. Au moins, elle avait vu un médecin. Ce détail était rassurant. Suivait-elle ses soins ? Rien n'était certain. Cameron se livrait. Leurs regards se croisaient. Les explications étaient indispensables. Jaimie soufflait un bon coup. Elle devait vraiment rassurer Cameron et développer les raisons de ses paroles l'autre jour.

J'en suis navrée, je m'en veux et j'ai dit n'importe quoi. Tu es une bonne amie. Je crois en tes envies de t'améliorer, j'ai confiance en toi. Je sais que ce que j'ai vu au Devil's Tail est un événement isolé. Tu n'es pas rage et violence. Tu es Cameron, une femme formidable ! J'étais inquiète pour toi et j'ai eu du mal à l'exprimer. Elle prenait la tasse de café, tremblante toujours. Elle buvait une gorgée. Vraiment, j'ai merdé. J'étais en colère mais pas contre toi et tu as pris. Alors, j'ai dit n'importe quoi. J'avais juste peur pour toi. Je me suis mélangée les pinceaux. J'ai été conne, désolé. Elle reposait la tasse. Que pensait Cameron face à ces dires ?

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Il était très rare que les gens venaient me faire des excuses sincères. Je pouvais compter sur mes deux mains même le nombre de fois que c’est arrivé. Il faut dire que je n’avais pas non plus tendance à les laisser aller loin surtout quand je sentais que c’était tout sauf réellement sincère. J’ai passé ma vie à demander pardon à mon père quand il était celui qui me causait du mal parce que je pensais sincèrement que j’étais en faute. Je pensais ne pas être né sous le bon sexe, ne pas être le fils qu’il méritait, ne pas être une personne qui méritait l’amour d’un parent tout court. J’avais été tellement écrasé par ses critiques constantes que maintenant, si je sentais que la personne n’était pas sincère envers moi, je l’envoyais tout simplement promené sans trop de manière. C’est comme ça que tu te rends compte qui sont tes réels amis et qui ne mérite pas ton temps ou que tu te donnes la peine de tout faire pour réparer ton amitié avec eux. New York était bien plus grand qu’ici et du coup les gens que j’y rencontrais ont toujours été plus axé sur leur petite personne et moins sur un réel désir d’amitié voir même d’amour. Mes relations amoureuses avaient souvent été des échecs au courant des dernières années par manque de transparence, que ce soit de ma part comme de celle de ma partenaire. Je ne vais quand même pas dire que je ne suis jamais coupable. J’ai pris certain pli depuis que je vis dans la grande ville et celui de me voilé la face est sans doute un des pires je dois dire.

Le simple fait de laissé Jaimie entré dans la maison est une étape qui montre que je suis prête à l’écouter jusqu’au bout. Je me dis que de toute manière je lui dois bien après ce qui s’est passé. Personne n’est parfait donc elle non plus. Ce qui est arrivé à Pya à déclencher quelque chose et je n’ai sans doute pas aidé avec mon impulsivité. Je ne voulais pas vraiment jouer les héros, je voulais juste m’assurer que la police lui mette la main au collet pour que cette garce paye. J’ai trop souvent vu les gens regarder ailleurs dans ce genre de situation que je ne pouvais tout simplement rester là sans bouger surtout pas quand je connais la victime et que je peux agir. Alors que l’on s’assit toutes les deux sur le sofa, moi à une certaine distance, je vois ses yeux aller sur le pansement qui se trouve sur mon bras. J’ai fini par me faire soigner convenablement après toute cette histoire. Je risque d’avoir une cicatrice sur mon avant-bras, mais avec mes tatouages on ne devrait rien voir. C’est plus celle dans mon dos ou mon front qui son visible, mais bon je vais m’en remettre. C’est léger comme blessure. J'en suis navrée, je m'en veux et j'ai dit n'importe quoi. Tu es une bonne amie. Je crois en tes envies de t'améliorer, j'ai confiance en toi. Je sais que ce que j'ai vu au Devil's Tail est un événement isolé. Tu n'es pas rage et violence. Tu es Cameron, une femme formidable ! J'étais inquiète pour toi et j'ai eu du mal à l'exprimer. Je me laisse tomber contre le dossier du sofa alors que je l’écoute parler. Mes yeux se concentrent sur le contenu de ma passe alors que je fronce les sourcils. Ces des mots que je suis contente d’entendre, je ne vais pas le nié. « Je suis désolé aussi. Je voulais simple parlé avec elle, je te le jure. Je n’ai jamais eu l’intention que les choses tournent mal. Je n’arrête pas de revivre ce qui s’est passé au Devil’s Tail quand je dors… » Bien entendu je ne vais pas lui dire que dans mes rêves, les choses se terminer généralement beaucoup plus mal que dans la réalité. Cependant, son explosion m’avait fait peur parce que j’avais rêvé ou plutôt souvent fait des cauchemars dernièrement sur elle me disant à quel point j’étais un monstre avant de me tourner le dos pour me laisser seule dans ma misère. Pas besoin de vous dire que c’était quelque chose qui me faisait assez peur. Vraiment, j'ai merdé. J'étais en colère mais pas contre toi et tu as pris. Alors, j'ai dit n'importe quoi. J'avais juste peur pour toi. Je me suis mélangée les pinceaux. J'ai été conne, désolé. Pendant presque une bonne minute, je fixe un point au-dessus de ma tasse. Je me demande quoi répondre. Au final, je finis par déposer ma tasse sur la table du salon et prendre une grande respiration. « Je n’ai pas l’habitude que les gens aient peur pour moi. Je sais que je dois faire plus attention. Je ne peux pas te promettre quoi que ce soit autre que je vais essayer à l’avenir. » Je lui ouvre mes bras avec un sourire faible sur le visage dans une tentative de paix et de montrer que même si je suis toujours un peu blessé, je veux lui pardonner. « Allez viens là demi portion. »

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Au départ, une distance se faisait sentir. Cameron usait toujours d'un ton dur et d'une voix sèche. Elle prouvait qu'elle était encore remontée contre Jaimie. Menaçante, elle insinuait même qu'elle était capable de balancer les affaires de son amie au sol, à l'extérieur. La femme au look atypique ne rigolait pas. Langford lui avait fait bien mal avec ses paroles blessantes et gratuites. La blondinette se demandait dans quoi elle s'était lancée. Aurait-il fallu qu'elle prévienne Cam' à l'avance ? L'animatrice radio lui aurait certainement raccroché au nez. Venir ainsi, sans prévenir, était-ce une bonne idée ? Jaimie osait le tout pour le tout. Elle n'allait pas attendre trois mille ans et risquer de perdre cette amitié. Il n'en était pas question. Avec son courage et sa peine, elle osait frapper à la porte de sa camarade afin de lui présenter des excuses sincères. Jaimie regrettait ses dires et ses actes. Elle qualifiait une très mauvaise amie. La distance imposée par Cameron ne la dérangeait pas. Jaimie avait fauté et elle devait absolument se rattraper. Donc, le sort qui lui était réservé, semblait plus que mérité. La petite blonde ne dissimulait pas la raison de sa venue. Authentique, elle ne retenait pas les larmes qui perlaient doucement ses joues. Langford était triste à cause de cette situation. Elle avait instauré un malaise. Elle se sentait tellement conne. La distance s'écartait un peu. Jaimie pouvait pénétrer dans la demeure des Ewart. La distance était présente quand-même, sur ce sofa, de bons centimètres venaient séparer les deux amies mais Cameron avait effectué la démarche de servir un café à son invitée. Avec la colère et la rancœur, qui agirait de la sorte ? Paradoxalement, la proximité revenait. Les ambiguïtés s'installaient. Pardonnerait-elle ? Ou allait-elle faire regretter à Jaimie sa bêtise humaine ? Langford développait sa pensée. Petit à petit, les explications tombaient. La jeune femme se voulait claire. Elle isolait bien l'incident du Devil's Tail. Cameron ne représentait pas la rage et la violence. Non. La brunette était elle-même : une personne avec ses qualités et ses défauts. Au café, elle avait tenté d'agir pour le mieux. Alors, qui pouvait lui en vouloir ? Jaimie avait largement exagéré ce jour-là. Elle le regrettait. Ses inquiétudes s'étaient transformées en n'importe quoi, un gros bordel. Elle reprochait à Cam' de jouer la superhéroïne et de se mettre facilement en danger. Et alors ? Il s'agissait de son droit, Ewart était une adulte. Or, elle ne faisait pas que cela. La trentenaire se battait pour l'intérêt des plus démunis. Pya Fuller était en mauvaise posture à cause des actions d'une ancienne connaissance complétement barge. Cameron la défendait. C'était tout, il fallait relever le bon et seulement le bon dans cette affaire. Cameron s'excusait à son tour. Pourquoi ? D'avoir inquiété son amie. Elle expliquait son geste. Elle se défendait. Aussi, elle n'hésitait pas reciter l'événement au Devil's Tail. Elle culpabilisait. La nuit, tout cela la travaillait. Elle n'était pas cette personne... celle qui avait failli tuer un homme. Jaimie le savait. Il fallait la rassurer.

Je sais, ce n'est pas toi. Tu apprends à contrôler ce pouvoir sorti de nulle part. Tu ne savais pas ce soir-là... qui aurait pu savoir et géré du premier coup ce don ? Personne. Ce n'était pas toi. Il faut passer à autre chose, désolé de te l'avoir rappelé. Les larmes de Jaimie ne coulaient plus. Elle les avait essuyé juste avant de rentrer dans la maison. Par contre, elle tremblait toujours. Jaimie se confondait toujours en excuses. Elle s'en voulait royalement. Elle regardait son interlocutrice poser sa tasse, elle faisait donc de même. A l'écoute, elle ne quittait pas Cam' du regard. Celle-ci se confiait un peu plus. Elle n'avait pas l'habitude que quelqu'un s'inquiète autant pour elle. Elle était touchante. Aussi, elle promettait de faire plus attention. Cela servait à rassurer Jaimie. La suite, la blonde ne s'y attendait pas. Les larmes coulaient de nouveau. La joie l'emportait. Cameron la pardonnait à sa façon, avec ses mots. Ewart lui tendait les bras, presque souriante. Jaimie saisissait cette occasion de tourner la page. Elle se dépêchait de rejoindre les bras de son amie pour lui faire un gros câlin. Merci, merci Cameron, encore désolé pour ce que j'ai dit et mon comportement ! Je tenterai aussi, à l'avenir, d'être moins conne, pardon. Tu mérites mieux comme amie. J'ai été si merdique... . Elle le pensait. L'instant était beau et vraiment touchant : une scène de réconciliation.

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Je sais qu’il serait sans doute plus facile de simplement rester fâcher après Jaimie pour ce qui s’est passé quelques jours plutôt, mais très franchement… je n’en ai pas vraiment la force après avoir passé tellement d’années en colère après mon père ou après moi-même. J’ai levé des murs il y a longtemps pour pouvoir mieux me protéger des autres, malheureusement avec le temps ces mêmes murs faits pour ma protection contre la douleur que les autres pourraient me causer sont aussi devenu la cause de ma douleur au final. À cause d’eux, je ne savais bien souvent quand je devais les laissés tomber et avec qui. J’avais donc tendance à repousser les gens en étant trop sarcastique voir même carrément méchante. Mais, il y avait des personnes avec qui je ne pouvais pas vraiment agir de cette manière parce qu’elles pouvaient clairement voir au travers des faux semblants que je tentais de faire croire à tout le monde. Je porte un masque depuis si longtemps que l’enlever est parfois quasiment impossible même quand j’aimerais pouvoir le faire. Aujourd’hui est un jour en particulier où il est important que je laisse mon arrogance et mon orgueil derrière moi si je ne veux pas perdre quelqu’un que je viens d’à peine retrouver et qui est toujours importante pour moi.

Je sais, ce n'est pas toi. Tu apprends à contrôler ce pouvoir sorti de nulle part. Tu ne savais pas ce soir-là... qui aurait pu savoir et géré du premier coup ce don ? Personne. Ce n'était pas toi. Il faut passer à autre chose, désolé de te l'avoir rappelé. Je pouvais sentir mes yeux se remplir de larmes, mais je n’avais pas l’intention de les laisser couler. Je ne voulais pas pleurer encore une autre fois aujourd’hui, j’avais assez pleuré durant les deux derniers jours pour le prochain mois. J’ai respiré profondément afin de me calmer et quand j’ai ouvert la bouche, j’espérais que ma voix serait stable. « Jaimie, j’accepte que ce que j’ai fait l’autre soir était mal. Je n’ai pas d’excuse même si j’ai été poussé et j’ai eu peur, je ne peux pas me permettre que ça se reproduisent même si je sais que ça risque d’arriver. Il y a cette noirceur en moi, cette personne toujours en colère après le monde, qui se cache et que j’apprends toujours à contrôler. Je suis plus prudente maintenant … Je ne vais pas dire que le rappel n’a pas fait mal… c’est plutôt ton manque de confiance qui l’a fait. On m’a toujours jugé pour et bien pratiquement tout dans ma vie… que ça soit mon apparence, mon sexe ou même mon orientation. Je me bats tous les jours pour être reconnu pour qui je suis et pas ce que mon père voulait que je sois. » Je pose mes coudes sur mes genoux alors que je passe mes mains derrière ma tête et ferme les yeux. « Passer à autre chose est plus face à dire qu’à faire, Jaimie, tu le sais bien. »

Je me frotte le visage enlevant au passage toutes larmes qui auraient pu couler sans que je m’en rende compte avant de lever la tête vers elle. Je ne voulais pas porter une autre rancœur avec moi surtout pas avec une personne qui n’avait jamais voulu réellement me blesser en premier. C’est pourquoi je lui ouvris mes bras en premier lieu. CE n’était tout simplement pas sein pour aucune de nous deux. Je voulais passer à autre chose, je voulais être meilleur et je devais donc commencer par pardonner pour ce qui contrairement à beaucoup de chose dans ma vie était mineur. J’ai serré mon amie dans mes bras avec précaution ne voulant pas lui faire de mal. Merci, merci Cameron, encore désolé pour ce que j'ai dit et mon comportement ! Je tenterai aussi, à l'avenir, d'être moins conne, pardon. Tu mérites mieux comme amie. J'ai été si merdique... Je pausai mon menton sur le haut de sa tête alors que je la tenais toujours étroitement dans mes bras. « On a tous des moments où on est des amis de merde. Ne t’en fais pas pour ça. » Pendant un moment, je ne bouge pas parce que quelque chose me dit qu’elle a vraiment besoin d’un câlin et… moi aussi j’imagine. Je n’ai jamais été très physique avec les gens, mais encore une fois c’est quelque chose que je tente d’amélioré en commençant avec elle. Je peux entendre un gémissement alors que le chien est monte sur le sofa pour venir nous voir se demandant sans doute pourquoi nous sommes aussi tristes. Je souris à l’animal et lui caresse la tête. « T’en fais pas garçon. Ça va maintenant. »

CAMERON & JAIMIE

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Jaimie Langford culpabilisait. Elle avait jugé trop facilement son amie. Elle avait émis un avis assez négatif sur la personne de Cameron Ewart. Pourtant, elle l'adorait réellement. Il s'agissait de son amie. Elles venaient de se retrouver après des années de séparation. Aussi, Jaimie avait remis sur le tapis un épisode assez traumatisant de la vie de Cam' : la soirée de la découverte de son don. Tout avait été trop loin ! Un homme avait agressé la jeune femme et cette dernière avait failli le buter sans le désirer. Elle ne pouvait pas contrôler son pouvoir. Il s'agissait de la super-force. Personne ne pouvait lui en vouloir. Cameron découvrait cette capacité et elle apprenait à la maîtriser. Cela passait d'abord par la reconnaissance et l'acceptation de ce don. Tout n'était pas évident ! La découverte avait été si brusque. Il fallait tirer un trait sur cet événement isolé. Ewart ne représentait pas la rage et la violence. Elle possédait cette colère en elle mais celle-ci ne dictait pas tous ses faits et gestes. La belle possédait un passif très complexe. Elle n'était pas aidée. L'épisode du Devil's Tail était un accident et celui du café... une bonne chose. En effet, Pya Fuller restait défendue par deux amies. Cameron n'avait pas dépassé les bornes. Elle s'était servie de sa force hors du commun pour se défendre. Elle n'avait pas souhaité blesser la serveuse. Jaimie s'était carrément mélangée les pinceaux. On ne pouvait pas faire pire ! La blondinette savait qu'elle avait largement merdé d'où des excuses présentées de manière sincère et authentique. Elle reconnaissait totalement ses tords. Aussi, elle admettait avoir également dépassé les bornes. Présentement, la discussion était ouverte. Chacune exprimait son point ce vue. L'échange était très intéressant. Encore une fois, la complicité entre les deux femmes apparaissaient au grand jour.

Je comprends. Je serai là. Cette rage qui t'habite ne fait pas de toi une personne mauvaise ou dangereuse. Cette colère est même justifiée. Tu en as vécu ! Je suis personne pour te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire mais sache que si tu as besoin, je resterai à tes côtés. Je suis encore désolée pour ces jugements gratuits et infondés. J'ai eu peur pour toi et cette angoisse s'est transformée en grand n'importe quoi ! Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête. Je pense que du bien de toi même si en effet, parfois je crains ce qui peut t'arriver. Il ne s'agit pas d'un manque de confiance mais je te connais... . Tu as quand-même ce côté « grande justicière » qui va tout en ton honneur mais qui peut t'amener aussi des problèmes. Tu n'hésites pas à affronter les dangers. Je sais comment tu es et c'est cela qui me fait peur, pas toi... juste le fait que tu rencontres un jour quelqu'un qui a plus la rage que toi et qui voit tellement rouge qu'il... qu'il n'osera te faire du mal sans sourciller, tu vois ? Passer à autre chose restait une chose plus facile à dire qu'à faire. Jaimie était bien d'accord. Cela demeurait faisable, il fallait le vouloir à fond et prendre les devants. Or, la démarche pouvait être bien périlleuse. Cameron semblait tout autant affecté que Jaimie, voire pire. Les filles se serraient dans les bras en guise de réconciliations. Langford savourait ce moment qu'elle souhaitait tant : la fin des hostilités. Elle n'aimait pas et elle ne désirait plus se disputer avec son amie. Jaimie se confondait encore en excuses et Cameron possédait un geste affectif. Elle prouvait sa présence. Passerait-elle réellement au dessus de tout cela ? Elle offrait une belle conclusion à ce moment. La petite blonde ne rebondissait pas sur les dires de son amie qui avait raison : personne n'était parfait. Soudainement, le chien s'invitait à la séance « câlins ». Cam' lui adressait même la parole comme si elle le comprenait. Ils avaient un beau lien. D'où vient ce chien ? Il est à qui ? En tout cas, vous vous comprenez, c'est beau. Jaimie se reculait pour le caresser. Il a un nom ?

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Au moins les choses semblaient se régler entre nous. J’avais eu peur qu’il n’y est que plus de cris et de colère quand j’avais pensé à ce moment parce que je savais très bien que Jaimie ne laisserait pas les choses comme ça. Ce n’était pas franchement son genre vu sa réaction à ce qui c’était passé après toute cette merde au bar plus tôt. C’est fou de ce dire qu’il y a moins de deux semaines j’étais en route pour revenir dans ma ville natale juste pour l’enterrement et régler les détails. Je me retrouve maintenant à littéralement vivre dans la maison qui fut mon cauchemar comme enfant pour je ne sais combien de temps encore parce qu’une partie de moi ce dit que je ne peux pas juste quitter tout comme la dernière fois. Je suis une adulte maintenant et je dois donc agir comme telle… Bon sang, si ma grand-mère entendait ça, elle serait sans doute fière que j’agisse avec autant de maturité face à mes problèmes de vie. Fuir face à la douleur a toujours été plus fort que moi parce que c’est ainsi que j’ai survécu avec mon père toutes ses années, mais maintenant je n’ai plus à agir ainsi. Il n’est plus là, mais ce n’est pas saint non plus.

Je me sens fatigué à nouveau. Passer sans arrêt par une vague d’émotion depuis mon retour m’épuise et je ne sais pas trop comment faire en sorte pour arranger les choses. Je sais bien que ça va finir par se tasser que je reste dans le coin ou pas n’aura pas d’importance… mais tout de même j’en ai quelque peu marre d’avoir la tête partout. Je comprends. Je serai là. Cette rage qui t'habite ne fait pas de toi une personne mauvaise ou dangereuse. Cette colère est même justifiée. Tu en as vécu ! Je suis personne pour te dire ce que tu dois faire ou ne pas faire mais sache que si tu as besoin, je resterai à tes côtés. Je suis encore désolée pour ces jugements gratuits et infondés. J'ai eu peur pour toi et cette angoisse s'est transformée en grand n'importe quoi ! Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête. Je pense que du bien de toi même si en effet, parfois je crains ce qui peut t'arriver. Il ne s'agit pas d'un manque de confiance mais je te connais... . Tu as quand-même ce côté « grande justicière » qui va tout en ton honneur mais qui peut t'amener aussi des problèmes. Tu n'hésites pas à affronter les dangers. Je sais comment tu es et c'est cela qui me fait peur, pas toi... juste le fait que tu rencontres un jour quelqu'un qui a plus la rage que toi et qui voit tellement rouge qu'il... qu'il n'osera te faire du mal sans sourciller, tu vois ? J’écoute en silence ce que Jaimie me dit alors que je regarde droite devant ne sachant pas si je vais être capable de la regarder en face alors qu’elle me parle. Nos vies à toutes les deux semblaient être un gros bordel et je me disais que c’était sans doute mieux de parler au travers que de rester fâcher l’une contre l’autre pour rien… même si j’ai vraiment l’impression que la seule dans ce cas qui aurait rester fâcher serait moi. Moi et mon stupide entêtement à ne pas vouloir admettre les choses évidentes qui se trouve devant ma personne. Je sais très bien quel genre de femme je suis. Stupidement trop têtue. Ma grand-mère dit que c’est quelque chose qui vient clairement de ma propre mère et de mon grand-père. Au moins, je peux dire que j’ai hérité de certaine chose de ma mère même sans sa présence dans ma vie.

Je soupire doucement. « Je suis déjà tombé sur ce genre de personnes à New York et très souvent même. Je ne suis pas une grande justicière. J’avoue que si ça avait été quelqu’un d’autre… je n’aurais sans doute pas réagit comme je l’ai fait. Vivre dans une grande ville vous apprend à regarder devant sans dire un mot au détriment de te retrouver face à face avec le canon d’une arme. Tu n’as donc pas à t’inquiéter t’en que ce n’est pas quelqu’un à qui je tiens… je ne risquerai pas ma vie. » Je ne lui disais surtout pas que j’avais appris cette leçon après qu’un type m’est enfoncer joyeusement son couteau dans les côtes après que je lui ai fait perdre sa victime du soir. Heureusement, je n’étais pas devenu la prochaine à mon plus grand soulagement. La prendre dans mes bras et la serrer contre moi m’avait fait plus de bien que je ne voulais l’admettre. Bien entendu, mon ami à poile demande lui aussi des câlins après un certain temps ce qui me fait sourire. D'où vient ce chien ? Il est à qui ? En tout cas, vous vous comprenez, c'est beau. Il a un nom ?. Je garde mon bras autour de l’épaule de mon amie même si elle s’éloigne pour caresser le chien semble l’être le plus heureux du monde maintenant que toute l’attention est sur lui. « Aucune idée, il est apparu sous la pluie il y a quelques jours. Je ne voulais pas le laisser dehors et quand je me suis informé personne ne semblait savoir à qui il appartenait. » Je le gratte derrière une oreille. « Hum… je l’appel garçon donc… J’imagine que c’est son nom pour le moment. » Le chien me jette un regard qui veut presque dire qu’il n’est pas d’accord avec ce nom.

CAMERON & JAIMIE

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Jaimie Langford donnait à son amie les explications qu'elle méritait. La jeune femme s'était mal comportée. Juger gratuitement une camarade était réellement la pire action à faire. L'inquiétude de la petite blonde s'était traduite en mauvaises paroles. Cameron Ewart pouvait donc prétendre à des excuses. Cette situation avait amené une distance. Heureusement, Jaimie avait changé la donne. Elle ne laissait pas la place à un plus gros malaise. La jeune femme préférait admettre ses tords, les assumer et surtout présenter de réelles excuses. Sans son amie, elle se sentait mal. Elles venaient de se retrouver. Elles s'entendaient merveilleusement bien. Ce lien ne devait pas subir de modifications sauf des avancées positives. Elles s'adoraient alors il fallait conserver cette camaraderie. La séparation entre les deux amies n'avaient pas eu du bon. Jaimie avait ressenti le manque et sa culpabilité l'avait plutôt bien rongé. De plus, elle vivait un drame. Alors, la situation pesait encore plus. Jaimie souhaitait avancer dans le bon sens. Pour cela, elle retrouvait son amie. La blondinette évoquait ses peurs. Le côté « justicier » de Cam ' n'allait pas en sa faveur car elle se mettait facilement en danger notamment pour défendre autrui. Jaimie avait peur qu'elle tombe sur plus fort qu'elle. Quelqu'un pouvait frapper plus fort que Cameron même sans un don comme le sien. Il n'avait pas que les gestes mais les mots aussi. Ewart pouvait tomber sur plus forte tête qu'elle. Jaime craignait ce qui pouvait arriver à l'animatrice radio avec un tel caractère. Plus jeune, Jaimie agissait de la sorte : plus dans la provocation. Elle l'avait bien payé. Alors, elle espérait que Cam' se calme un peu. Voilà son inquiétude. Langford se livrait sur ce point. Cameron développait également son point de vue. Elle ne demeurait pas du tout rassurante. A New-York, elle avait connu bien des déboires. Jaimie devait prendre en compte une donnée : la belle s'en sortait bien et elle se présentait en forme et en un morceau. Donc, elle avait survécu à tout cela. Jaimie devait se servir de sa confiance pour la laisser agir.

Je veux bien te croire. Encore désolé. Le sujet se tassait. Cameron acceptait les excuses de son amie. Les filles échangeaient sur la présence du chien. Il t'a adopté comme tu l'as adopté. On dirait qu'il a toujours vécu avec toi, c'est une bonne chose. Il s'agissait d'une compagnie. Cam' n'était pas seule. Son quotidien lui serait peut-être plus supportable. Ce chien semblait appartenir à personne. Il n'était pas réclamé. Cameron lui avait trouvé un surnom plutôt adorable. Elle possédait déjà beaucoup d'affection pour ce chien. Garçon, simple et efficace. Tu faisais quoi de beau avant que j'arrive ? J'espère que je ne te gêne pas, encore désolé si c'est le cas ! Tu as encore du café ?

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Je soupir de soulagement alors que je sens le poids que j’avais sur les épaules depuis notre confrontation dans le café se soulever tout doucement plus nous parlons.  Je suis encore nouvelle dans ce genre de chose, je veux dire être honnête avec quelqu’un n’est pas une pratique courant comme je l’ai si bien souligné à de nombreuse reprise. La seule personne avec qui je peux dire que j’ai été honnête dans ma vie c’est la femme qui était payée pour écouter l’ensemble de mes problèmes. Même si aujourd’hui, elle est devenu en quelques sorte une amie avec le temps aussi étrange que ça puisse paraître vu notre relation patient-médecin, mais bon on trouve des amis où l’ont peu n’est-ce pas? J’ai fait face à ma propre merde comme elle de son côté alors que nous étions séparées pendant des années. Je ne peux ou ne veux prétendre que ce que j’ai vécu à New York me donne la moindre compréhension de ce qu’elle a vécue, mais je sais qu’à un certain point on se comprendre toute les deux. Disons qu’un jour, j’espère franchement pouvoir en discuter avec elle. Je veux en savoir plus, je ne vais pas le caché, mais je veux aussi pouvoir m’ouvrir totalement à mon amie. Je veux bien te croire. Encore désolé. Le sourire que je lui offre est sincère et doux. Il n’y a plus aucune trace de colère sur mon visage maintenant. Je ne me sens plus en colère il faut dire, même si je suis encore un peu blessé, mais ça aussi ça va se tasser dans peu de temps. « New York n’est pas la ville la plus sécuritaire, mais bon on apprendre à savoir quand rester dans son coin et ne pas s’en mêler. C’est triste, mais c’est comme ça. Aller, on s’est assez excusé toutes les deux pours les cinq prochaines années au moins. Passons à autre chose. »

Il t'a adopté comme tu l'as adopté. On dirait qu'il a toujours vécu avec toi, c'est une bonne chose. Bien entendu, mon nouvel ami poilu décide qu’il veut toute l’attention ce qui me convient parfaitement. L’animal fut ma plus grande source de confort au court des derniers jours alors que je ne me sentais pas au mieux. J’imagine qu’il devait avoir un sixième sens et a décidé que j’avais besoin d’un confort particulier. Je ne peux m’empêcher de ressentir de l’affection pour lui alors qu’on se connait depuis si peu de temps. Je me souviens qu’un ami m’avait dit à une époque que les chiens ont tendances à choisir parfois. « Oui, ça m’a surpris. Je n’ai jamais été doué avec les animaux alors je ne sais pas trop comment me sentir d’avoir cette connexion avec lui. Ça fait du bien je dois dire. » Je me suis laissé tomber contre le dossier du sofa avec un sourire paresseux alors que garçon reçois tous les gratouilles dont il peut désirer venant autant de Jaimie que de moi. Garçon, simple et efficace. Tu faisais quoi de beau avant que j'arrive ? J'espère que je ne te gêne pas, encore désolé si c'est le cas ! Tu as encore du café ? Je ne peux m’empêcher de rire. Je me dis quand même que je devrais sans doute lui trouver un meilleur nom que simplement garçon. Je ne m’attendais pas vraiment à avoir à le faire donc c’est pourquoi je ne l’avais pas fait en premier lieu. « Je ne voulais pas lui donné un nom surtout s’il appartenait à quelqu’un d’autre. On pourrait lui en trouver un meilleur maintenant comme il semble qu’il va rester dans le coin. Rien d’extra, je discutais avec mon nouvel ami juste ici donc non tu n’as pas déranger. Oui, il m’en reste. Tu as déjeuné? J’ai de quoi faire quelques choses de rapide. Rien d’extraordinaire, mais je ne suis pas mauvaise pour cuisiner. » Après un dernier câlin au chien, je me lève pour aller vers la cuisine histoire de nous servir du café. Mon téléphone qui se trouve sur le comptoir se met à vibrer, mais dès que je vois le nom qui apparait, je me dépêche d’envoyé l’appel entrant vers mon répondeur n’ayant pas envie de parler à mon ex qui semble être trop insistante pour savoir comment je vais alors qu’elle m’a fait vivre un véritable enfer quand nous étions ensemble.

CAMERON & JAIMIE

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Les excuses étaient prononcées et le temps du pardon sonnait. L'ambiance se radoucissait. Il s'agissait d'une bonne chose. Jaimie Langford culpabilisait tellement. Elle prouvait une grande sincérité. Elle livrait ses plus plates excuses, avec une réelle authenticité. La blondinette se sentait un peu mieux. Cameron Ewart la pardonnait. Cette dernière était vraiment une bonne amie. Elle décelait de suite le sens des actions réalisées par Jaimie. Cam' n'en rajoutait pas. Elle écoutait son interlocutrice et elle acceptait la situation. Elle ne se montrait pas fermée. Jaimie possédait une chance immense d'avoir retrouvé son amie. Elle en était très consciente. Puis, Ewart se confiant un peu. Elle évoquait New-York. Là-bas, elle avait subi pas mal de situations compliquées à gérer. En retirait-elle des conclusions ? Apparemment, c'était le cas. Par la suite, elle préférait passer à un autre sujet. Elle usait toujours d'une touche d'humour. Cela redonnait un peu le sourire à Jaimie qui rétorquait :

Oui tu as raison ! Et moi, je te promets d'être moins conne pour les dix prochaines années à venir.

Langford riait légèrement. Malgré ces bonnes nouvelles, la petite blonde conservait un fond morose. Elle vivait ce qu'elle appelait : un drame. Sam, son fiancé, l'avait quitté. La déprime guettait la conseillère en insertion professionnelle. Bien-sûr, elle ne pouvait pas partager ce paramètre de sa vie actuelle. Elle venait spécialement pour présenter des excuses à son amie. Aussi, par un pur hasard, elle découvrait le nouveau camarade poilu de Cam' : un chien. Ils se connaissaient à peine mais ils étaient liés. Ils nouaient une affection particulière l'un pour l'autre. Le contact passait bien entre eux. En quelque sorte, ils s'adoptaient. Une complicité naissait. Jaimie était persuadée que c'était ce qu'il fallait à Cameron.

Tu m'étonnes. Prends-le comme quelque chose de positif qui t'accompagne. Langford osait caresser cet animal. Il était si adorable avec son air malicieux. En même temps, la conversation se poursuivait. Jaimie demandait un deuxième café. De plus, elle souhaitait savoir ce que Cam' avait prévu de sa journée. Elle espérait ne pas la déranger. Que faisait-elle avant l'arrivée de Jaimie ? Se lever certainement. Elle n'était pas apprêtée pour sortir. Sa tenue et sa coiffure confirmaient cette donnée. On peut l'appeler comment ? Le nom d'un personnage que tu aimes dans un film, une série, un manga, un livre... je propose Monsieur Jack. Elle souriait de nouveau. Ses idées étaient un peu légères. C'est cool s'il reste avec toi. Es-tu sûre qu'il appartient à quelqu'un ? Tu as vu un collier ? Tu es passée chez le véto pour voir s'il est recensé ? Pas sûre qu'il appartienne à quelqu'un. Cameron confirmait ne pas être dérangée par son amie. Elle évoquait le déjeuné. Elle proposait même de cuisiner. Euh... non, ça va. C'est gentil. Je ne vais pas rester très longtemps. Cameron partait resservir le café et elle regardait son téléphone. Quelque chose semblait la préoccupée. Ça va ? Langford n'insistait pas plus.

codage par LaxBilly.

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Jaimie • Cameron

Au moins, je sais que ce soir quand je vais retourner dans mon lit, je vais avoir une chose de moins qui va m’empêcher de fermer les yeux. Je dois avouer avoir tellement en tête que c’est difficile d’avoir un bon repos depuis que j’ai appris la mort de mon père. Étant dans la maison me garde toujours un peu sur les nerfs surtout quand j’y suis seule. Lorsque Jaimie dormait ici ou maintenant que j’ai un ami à poile pour me tenir compagnie en rendant cette maison bien moins solitaire ou silencieuse qu’elle ne l’est en temps normal, je pouvais mieux dormir. Le reste du temps, j’avais quasiment toujours l’horrible impression que quelqu’un me surveillait sans arrêt ce que me mettait les nerfs en boules sans que je puisse rien y faire. Je dormais donc bien souvent mal à cause de rêves étranges ou de cette fichue impression qui ne voulait pas me quitter, puis je ne vous parle pas des moments où je me réveillais à cause de la douleur provenant de mes blessures. Malgré tout ça, je me sentais mieux que lorsque j’étais revenu après ma dispute avec mon amie parce que j’avais enfin pu plus ou moins dormir toute une nuit et que mes blessures, bien que toujours sensible, ne me faisaient plus autant souffrir. C’est pourquoi faire de l’humeur après avoir vraiment parler avec Jaimie pour clore nos excuses étaient facile. Oui tu as raison ! Et moi, je te promets d'être moins conne pour les dix prochaines années à venir. Je cognai doucement mon épaule doucement contre la sienne parce que maintenant que j’étais consciente de ma super force, je ne voulais pas risquer de lui faire mal sans le vouloir. « Tu n’es pas conne de nature alors ça devrait être facile comme challenge. »

Je suis contente que le chien attire tout son attention parce qu’il a franchement le don de donner facilement le sourire à toute personne vers qui il se dirige. C’est un vrai petit rayon de soleil se chien. Il vous redonne le moral quand vous ne l’avez pas. Je me sens chanceuse que de toutes les maisons vers laquelle il aurait pu aller, il a choisi la mienne au final. Tu m'étonnes. Prends-le comme quelque chose de positif qui t'accompagne. Je le gratte derrière une oreille ayant remarqué qu’il adore tout particulièrement cet endroit. « J’imagine que tu as raison. Je devrais le voir d’un bon œil. En espérant qu’il n’en est pas marre vite de moi. » L’animal se tourne vers moi et je peux sentir sa langue entrer en contact avec ma main. Je grimace un peu, mais je n’en fais pas un cas pour autant alors que je me lève pour aller dans la cuisine pour chercher du café à Jaimie. La conversation prend une nouvelle direction quand il s’agit de donne officiellement un nom au chien qui trottine derrière mon amie pour venir nous rejoindre dans la cuisine. On peut l'appeler comment ? Le nom d'un personnage que tu aimes dans un film, une série, un manga, un livre... je propose Monsieur Jack. Je souris alors que je suis en train de préparer du nouveau café chaud. « C’est un nom simple, classe et facile à retenir. J’aime bien. Tu en penses quoi Monsieur Jack ? Tu aimes ce nom ? » Bien entendu le chien ne peut pas dire clairement s’il aime ou pas son nom, mais sa queue se met à s’agiter dans tous les sens alors qu’il s’agite sur place. Je ne peux m’empêcher de rigoler. « Je crois que c’est un oui. Bien trouvé. » Ça me fait du bien d’avoir une conversation légèrete, mais aussi avec une personne qui me répond avec des mots. J’ai souvent parlé avec l’animal au courant des derniers jours, mais même si il semblait réagir à pendant nos conversations, je ne pouvais jamais réellement comprendre.

C’est cool s'il reste avec toi. Es-tu sûre qu'il appartient à quelqu'un ? Tu as vu un collier ? Tu es passée chez le véto pour voir s'il est recensé ? Pas sûre qu'il appartienne à quelqu'un. J’avoue que je n’avais pas vraiment pensé à cette partie-là, enfin pas en profondeur comme il avait l’air tellement en santé. Je n’avais fait que les premières démarches afin de trouver son propriétaire. Je regarde l’animal pensive pendant un moment. « Je vais voir pour prendre un rendez-vous afin de m’assurer qu’il va bien et qu’il n’a pas de micro puce. C’est une bonne idée. » Je me dis que c’est après tout la prochaine étape. S’il n’appartient à personne alors je vais pouvoir le faire recenser comme étant le mien à ce moment-là. Alors que nous sommes dans la cuisine, en bonne hôte je propose à Jaimie de lui faire à manger. Euh... non, ça va. C'est gentil. Je ne vais pas rester très longtemps. Je suis sur le point d’argumenter comme quoi elle peut rester le temps qu’elle veut maintenant que nous avons mis les choses au clair, mais je suis distraite une première fois par mon téléphone alors que je nous serre le café à toutes les deux. Ça va ? Je pousse l’appareil de côté. « Ce n’est rien, tu veux… » Je ne peux même pas terminé ma phrase que l’appareil même que je tentais d’ignorer prend vit. Une version remixe fait par mes soins d’ACDC résonne. J’adresse un sourire d’excuse à Jaimie en prenant mon téléphone pour répondre. Je sais que maintenant qu’elle a commencée à m’appeler, elle ne va pas s’arrêté alors autant lui faire face maintenant. « Je reviens. » Je marche dans le couloir. Je décroche une fois à l’écart. « Qu’est-ce que tu veux Triss ? » Je sais que c’est loin d’être polie, mais très franchement je n’en ai rien à faire de la politesse en ce moment surtout pas avec elle. « Wow, bonjour à toi aussi Cam. Je vois que tu es toujours aussi agréable. » Je me frotte le visage alors qu’elle reprend la parole. « J’appelais pour avoir de tes nouvelles, tes grands-parents m’ont dit que ton père était mort. Je pensais que tu aurais eu besoin de quelqu’un. » Tris n’était pas une mauvaise personne, loin de là, mais elle pouvait être d’une jalousie maladive ce qui avait causé notre rupture en premier lieu. « Je te remercie d’appeler pour savoir comment je vais. Je me porte bien. » Franchement, je trouve toute cette situation gênante. « Je vois… tu n’es pas seule n’est-ce pas? » Je me tends à ses mots parce que je peux sentir le venin venir très prochainement. « Écoute Triss, je suis avec une vieille amie du lycée. Et on rattrape le temps perdu donc … » Je peux entendre son rire froid de l’autre côté de la ligne ce qui me fait soupirer. Sa voix devient plus forte à l’autre bout du fil. « Bien sûr, j’espère qu’elle sait à quel point tu es la personne la plus lâche. Tu n’as jamais été capable d’avoir une conversation honnête avec moi en 1 an de relation. J’espère qu’elle aura plus de chance ou pas. » Je cligne des yeux surprise par l’explosion et le volume dans mon oreille. Je suis sur le point de répondre quand Triss me raccroche au nez. Putain de merde, cette femme a toujours eu le don de me faire chier. Je soupire à nouveau et me tourne pour retourner dans la cuisine, mais me retrouve face à face avec Jaimie.

CAMERON & JAIMIE

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La peine laissait place à la rigolade. Jaimie Langford empruntait le ton ironique de son amie. En effet, elle promettait d'être moins bête à l'avenir comme Cam' clamait qu'elles n'auraient plus besoin de présenter des excuses l'une ou l'autre pendant cinq années. Personne ne savait si cela serait réellement le cas. Peut-être qu'elles allaient rencontrer d'autres épreuves amicales, d'autres soucis. Elles ne pouvaient pas l'envisager. Bien évidemment, elles espéraient que cela n'arrive pas. C'était logique. Jaimie ferait tout pour se tenir. Elle devait arrêter de dire des bêtises de manière impulsive, sans filtre, sans contrôle des mots. Elle se sentait tellement idiote. Elle adorait Ewart et elle l'avait blessé gratuitement. La raison ? Car elle avait peur pour son amie... . Heureusement, sa sincérité semblait avoir trouvé une preneuse. Cameron se radoucissait. Elle validait les excuses de son interlocutrice. Cette dernière se montrait authentique. Elle culpabilisait vraiment. Les filles voyaient de quoi elles étaient capables l'une et l'autre comme l'une pour l'autre.

Merci... j'ai quand-même prouvé que je pouvais me montrer bien stupide... faire mal à quelqu'un qu'on adore, de manière gratuite... c'est tellement pourri ! L'important c'est de s'en rendre compte et que cela ne se reproduise plus. Je ne le ferai plus Cam', promis.

Ensuite, les deux amies évoquaient la présence du chien. Il agissait comme un soleil à lui tout seul : il réchauffait les âmes d'autrui, des âmes souvent meurtries ou détruites. Il faisait du bien à voir et à câliner. Il était si amical et naturel. Jaimie le calculait comme un élément positif dans la vie de Cam'. Il lui apportait un plus. La jeune femme semblait moins morose ou abattue.

Impossible, il t'a adopté, je le vois !

Elle lui rendait son coup d'épaule de tout à l'heure. Puis, l'animatrice radio se levait pour servir un café à Langford. Cette dernière souhaitait donner un nom, une identité à ce chien. Elle proposait un surnom à son amie. Le succès de cette proposition était au rendez-vous. Cameron le validait sans plus attendre.

Cool !

Le chien se montrait réceptif. Le surnom était donc conservé. Jaimie en était fière. La blondinette demandait si Mr Jack avait un collier, s'il appartenait à quelqu'un. En gros, Cameron connaissait-elle la provenance de chien ? Avait-elle des infos sur lui ? Avait-elle rencontré un vétérinaire pour lui ? D'où venait cet animal ? Était-il vacciné ? Tant de questions trottaient dans la tête de Jaimie. Elle partageait ses interrogations avec son amie.

Tu as raison. C'est plus prudent.

Soudainement, Cameron devait quitter la pièce. Son téléphone sonnait. Il s'agissait d'une Triss. Jaimie entendait le prénom car Cameron avait démarré la conversation non loin d'elle. Il n'était pas question de jouer les curieuses. Jaimie attendait bien sagement dans la cuisine. Cette discussion ne la regardait pas. Par contre, elle paraissait indispensable et de la plus grande importance. Il était rare que Cam' fasse faux bon à quelqu'un de la sorte, surtout pas à Jaimie. De plus, les filles avaient entamé des sujets de conversations. Donc, l'heure devait être grave. Jaimie n'entendait rien. Elle n'écoutait pas du tout. Elle s'occupait de caresser le chien qui était revenu l'embêter quelques secondes. Il semblait inquiet lui aussi. Il communiquait bien avec Ewart. Qu'est-ce qui se tramait ? Cameron revenait dans la cuisine. A la voir, elle avait vu un mort.

Euh... t'es sûre que ça va ?

codage par LaxBilly.

Apologize

Jaimie • Cameron

Merci... j'ai quand-même prouvé que je pouvais me montrer bien stupide... faire mal à quelqu'un qu'on adore, de manière gratuite... c'est tellement pourri ! L'important c'est de s'en rendre compte et que cela ne se reproduise plus. Je ne le ferai plus Cam', promis. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir au fond. J’ai toujours tellement agit sur un coup de tête au courant de ma vie. Je lui souris d’une manière qui se veut des plus rassurantes. « On est tous un peu stupide quand la situation nous échappe. Disons que la prochaine fois, on tentera de ne pas se crier dessus et de simplement discuter. » Je sais que nous pouvons définitivement mettre de côté ces événements derrière nous et arrêter de revenir sur le sujet. Une fois que les choses sont réglées, je ne vois pas l’intérêt de continuer à en parler à moins que quelque chose me dérange toujours ce qui n’est pas le cas en ce moment. On peut maintenant aller de l’avant. J’espère d’ailleurs ne plus jamais me retrouver en conflit comme ça avec Jaimie. L’entendre me crier dessus était très loin d’être une expérience agréable, croyez-moi sur parole la dessus. Elle avait beau n’être qu’un tout petit bout de femme, elle était un bout de femme qui avait un feu incroyablement puissant quand elle se mettait en colère. Je préférais ne plus jamais retrouver à l’autre bout.

Impossible, il t'a adopté, je le vois ! Je ne pus m’empêcher de rire alors que l’animal se mit à tourner sur lui-même avant de s’asseoir avec un air très fier de lui. Quel charmeur ce chien. « C’est parce qu’il ne me connait pas encore très bien. Il va peut-être fuir quand il va voir dans quel pétrin il s’est mis en m’adoptant. » Le nouvellement nommé Mr Jack aboie tout bas comme s’il voulait montrer son désaccord avec ce que je viens de lui dire. Je me penche pour le caresser de nouveau alors que Jamie me rend le petit coup d’épaule que je sens à peine. C’est étrange que maintenant que je suis pleinement consciente de ma super force, il y a plein de petits trucs qui semblent moins m’affecter. Je me demande vraiment pourquoi ça, mais une grande partie de moi ne veut pas trop chercher par peur de ce qu’elle risque de trouver donc je laisse ça de côté. Pour l’instant tout du moins. Discuter de Jack me fait me sentir mieux parce qu’on peut avoir à nouveau une discussion sur des sujets normaux sans que ça soit bizarre entre nous. Tu as raison. C'est plus prudent. J’ai l’impression par contre que si je franchis cette première état avec Jack, je ne pourrais plus sortir de cette ville. Soudainement, l’idée ne me semble plus si terrible. Je ne sais pas trop pourquoi. « Je crois que c’est la bonne chose à faire. »

La conversation se transporte vers la cuisine où je fais tout ce qu’il faut pour nous faire à nouveau du café. Je propose à Jaimie de déjeuner, mais elle décline et je n’insiste pas plus même si je peux entendre Jack qui à clairement compris qu’on parlait de nourriture. Comme tous les chiens, il a toujours faim ce qui me fait sourire. Malheureusement, le moment tranquille en compagnie de mon amie est gâcher quand mon ex copine, Triss, décide de commencer sa phase d’harcèlement alors que j’ai coupé les ponts avec elle depuis plus de un mois. La discussion se passe aussi bien que prévu et elle m’envoie baladé comme toujours. Je me demande comment j’ai pu sortir avec cette fille… mais vraiment ouff. Euh... t'es sûre que ça va ? Je secoue la tête et lui offre un sourire qui sonne un peu faux, mais que j’essaye de faire paraître vrai malgré tout. « Juste quelqu’un de New York. Ce n’est pas important. » Je dis ça, mais elle m’a quand même vachement foutu un coup de mou au moral. Alors que je finis de préparer le café, mes yeux tombent sur le vieux fauteuil de mon père que j’ai poussé dans un coin et je souris alors que je me tourne vers mon amie. « Si tu n’as rien de prévu cette après-midi, on pourrait peut-être aller faire un tour dans les bois… j’ai un fauteuil à détruire comme il se doit. »