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 dancing in the moonlight. (ARIANA)

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Denver

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Denver

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MessageSujet: dancing in the moonlight. (ARIANA) dancing in the moonlight. (ARIANA) EmptyMar 14 Avr 2020 - 21:26


It's a supernatural delight.
♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.


Il y a de cela pas si longtemps...
Vers l'an 1831. (flashback)

Ma raison de vivre me donne envie de mourir… encore. Lion en cage. Je tourne, tourne, tourne, en rond. Décor fade, pour une pièce fade. Des murs ternes et sales. Un carrelage froid et jonché de moisissure. Ces bruits frénétiques. Ces voix carnassières. Ces rires sans hymne qui ne reflètent que l’absence de l’âme. Un mal sans douleur, mais qui fait néanmoins souffrir. Un mal sans douleur, qui semble écrouer le corps de quelqu’un d’autre. Qui es-tu ? Que veux-tu ? Que fais-tu ? Des questions stupides. Des paroles qui ne possèdent pas de sens. Je ne réponds pas. Lion en cage. Je tourne, tourne, tourne, en rond. Silence de mort. Silence d’éternité. Ce vide, ce froid, ces ornières d’hiver, ce trou béant, tout ça a toujours fait partie de moi. C’est tout ce que j’ai. C’est tout ce que je possède. Rien. Absolument rien. Mes défenses. Mon bouclier. Cette raison de vivre qui me donne envie de mourir.

Encore...

• • •

Hier encore j’avais dix-huit ans.  Jouant avec la vie, pour apprendre à apprécier l’Ennui. Caressant le temps sans jamais vouloir aller de l’avant. Franchir les frontières, mais toujours regarder en arrière.  Le cœur mis en terre et les saphirs rivées vers les cieux. Chercher dans le ciel une esquisse ô combien belle. Et voir que le noir, pour ainsi me fondre dans ces déboires. Enfance gâchée. Adolescence gaspillée. Temps embaumé de contretemps, pour ne voir que les jours passer et s’envoler sans jamais vouloir les rattraper. Époque où je n’étais rien d’autre qu’une pauvre loque. Ne pas savoir apprécier, mais toujours savoir oublier que les graines de notre sablier nous sont comptées… qu’il ne faut parfois pas grand-chose avant que notre dernière heure ne vienne. Le temps venant, mon cœur battant succombant douloureusement, tout de moi s’en allant, pour finalement comprendre que je ne serais jamais grand et éternellement prisonnier en ces souvenirs d’enfant.

- Sèches ces pleurs. Tu as l’avenir et la vie devant toi.

Les larmes coulent. Trop saoule, la fille roule sur la pelouse boueuse, recroquevillant son corps tremblotant au salut d’un grand arbre, dont l’éminence fleurdelisé essaie frileusement d’aller effleurer le firmament constellé. Toile cruelle et triste qui se calque sous mes yeux brillants de malice. L’ombre d’un sourire satirique et moqueur prenant esquisse à la commissure de mes lèvres livides.  Je me rapproche de la demoiselle lourdement affaissée sur le sol, la voyant gémir sourdement alors qu’elle essaie maladroitement de replier ses longues cannes de serin contre sa poitrine pantelante d’une respiration de plus en plus rauque et absente. Misérable, elle réussit enfin à se blottir en position fœtus alors que moi je me laisse gracieusement choir à ses côtés, m’adossant comme une fleur contre la paroi bosseuse et rugueuse du géant tronc d’arbre.

- Il ne vaut pas toutes ces larmes, que je fredonne, de ma voix suave et eurythmique alors que je lui tends doucement un mouchoir pendouillant mollement au bout de mes doigts glacés. Sans se faire prier, la demoiselle s’en empare et le dirige avec vélocité vers son nez dégoulinant.

Aaaahhhh ! L’adolescence. Âge où on se cherche. Âge où on se blesse. Âge où l’on se trouve. Âge où l’on se perd.

- Il… je l’aime. Il ne peut pas me quitter.

- Il vient pourtant tout juste de le faire.

Oops. À la voir se morfondre dans un torrent de sanglot, tout vite, je me rends compte que j’ai dit un truc qui ne va pas. Aaahhhhh ! L’adolescence. Diable d'Amara que cette époque ne me manque pas. Tous ces drames qui nous fêlent l’âme ! Impuissant, un brin trop content, je regarde la demoiselle pleurnicher et se vider les cavités nasales. Qui es-tu ? Que veux-tu ? Que fais-tu ? Que cherches-tu en ce cœur brisé ?  Espère-tu trouver ce que toi tu as perdu depuis si longtemps ?

- Nous allions nous marier !

- Sotte. Tu t’en allais tout droit étreindre le Diable. Aveuglée par ce sourire lubrique qu’il te renvoyait. Cette grimace trop large, trop rayonnante, trop vraie, pour irradier une bonté point attenante. Il voyait en ton cœur une pureté immaculée, parvenant à l’entacher de sa charogne ravagée. Homme abêtis, embaumé de vermine, dont la lâcheté l’a empêché de t’aimer. Par chance, rattrapé par son égocentrisme, il t’a laissé tomber, avant qu’il ne soit trop tard. Te voilà donc errante en cette harmonie du soir, incapable de percevoir tous les espoirs que tu pourrai apprendre de nouveau à croire.

- Quoi ?

- Ouvre les yeux. Regarde au tour de toi. Plongse tes beaux yeux las au travers de cette foule charmante. Vois ce que moi je vois. Je te promets que de nouveau tu souriras. Sèches tes larmes. Il n’en vaut pas la peine. Lui… en contrepartie, il en vaudra peut-être le prix… dis-je alors que je désigne d’un vague coup de mâchoire, un quidam ni laid ni beau qui, depuis le tout de début de la soirée, n’a jamais cessé de zieuté la belle éplorée.

- Mais… qui es-tu ?

La question à peine germé des lèvres pulpeuses de la demoiselle, que ses beaux grands yeux larmoyant observent et embrassent le vide. Il ne lui a suffi qu’un simple battement de paupières pour que je disparaisse et m’éloigne d’elle. Elle ne m’a jamais vu venir et elle ne m’a jamais vu partir. Ange noir qui se perd déjà dans la nuit noire. Une présence attenante, douce et réconfortante comme un éphémère. Je m’évanoui au travers de la foule, pensant que pour une fois j’ai peut-être accomplie quelque chose de bien…

Chose rarissime. Je dois fêter ça !
J’attrape une bouteille de Vodka errant sur une table en bois, entendant derrière moi la voix réprobatrice d’un ivrogne qui m’avise de lui rendre sa bouteille. Rien à foutre. Je poursuis mon chemin, plaquant le goulot contre mes lèvres livides.
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Ariana

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Ariana

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MessageSujet: Re: dancing in the moonlight. (ARIANA) dancing in the moonlight. (ARIANA) EmptyMer 15 Avr 2020 - 11:52


❝ dancing in
the moonlight
feat. Denver & Ariana. ❞


Deux mains qui se cherchent. Deux mains qui se frôlent, se touchent, puis s’enlacent. Les doigts s’entremêlent, ils se regardent avec tendresse. L’un avec l’autre, ils se soutiennent. L’un pour l’autre, ils s’aiment. Tout simplement. Dans un Royaume qui sombre dans le chaos, l’espoir persistent encore. Dans un Royaume au bord du précipice, certaines choses valent encore la peine d’être sauvées. Mes yeux ne pouvent se détacher de ce tableau touchant. Les années passent mais leur amour ne flétrit pas. Les rides sur leur peau se creusent mais leur amour demeure intact. Ensemble, ils sont forts. Solides comme des rocs. Pourtant, ils sont humains. Pourtant, ils sont sur le déclin de leur vie. Une vie bien remplie, je le sais. Tout comme je sens ce trou dans ma poitrine. Une partie de moi les envie. Une partie de moi aimerait trouver une personne capable de me regarder de la même manière. Une partie de moi cherche encore. Quant à l’autre, elle s’est faite à l’idée de n’être jamais rien d’autre qu’une amie, une sœur, une louve… Un pathétique sourire étire les commissures de mes lèvres alors que je quitte la chambre d’hôpital de Madame Gilbert et de son époux.

***

Pas de musique. Pas d’ambiance. Juste de l’alcool et des personnes bien trop saoules pour tenir une conversation sur le long terme. Jeunesses délurées éprouvant le besoin de noyer leurs chagrins dans l’alcool. Jeunesses décevantes éprouvant le besoin de s’enivrer pour s’amuser. Soirée artificielle pour des personnes superficielles. Je les vois. Je les écoute. Loin d’être dans mon élément, je suis une étrangère. Mon monde de Pâquerettes se confronte à un monde rempli de gnomes bourrés. Évoluant parmi cette foule, j’espère vainement rencontrer Andrea, ma collègue et amie. Celle-là même qui m’a prévenu de la super fête se tenant à Alder Lake. Maintenant que je suis sur place… j’éprouve une folle envie de prendre mes jambes à mon cou. Monde de fous. Je ne comprend pas la moitié de ce qui se raconte. Le langage des bourrés étant un langage universel que seul les bourrés peuvent comprendre… je me retrouve donc handicapé d’un point de vue linguistique. Ce qui s’avère être dépitant pour moi, maîtrisant parfaitement deux langues différentes.

— Câyin grété !

Quoi ? Sans avoir le temps de comprendre le sens de ces deux mots, une adolescente se jette dans mes bras, me serrant fort contre elle. Je suis devenue son doudou de secours. Se cramponnant à moi de façon désespérée, elle marmonne combien elle m’aime. Moi aussi, j’éprouve cette tendance à aimer toute le monde… néanmoins, mon espace personnel est empiété. Pire que tout, mes narines sont agressées par cette odeur d’alcool fort nauséabonde. Ne tenant visiblement plus sur ses jambes, elle pèse de tout son poids sur moi. Okay… Perplexe, mon sourcil se hausse lorsqu’à mes oreilles, le bruit caractéristique d’un ronflement tinte. Sérieusement ? Cette brunette vient de s’endormir dans mes bras ?  

— Madame ? questionné-je de ma petite voix timide.

J'en fais quoi, moi, de cette hurluberlu? Je ne peux pas la garder éternellement dans cette position… ça commence à devenir gênant et très louche. Repérant un arbre non loin de nous, je traîne sa carcasse jusque-là. Elle n’est pas lourde… Elle n’est pas légère non plus. Le fait qu’elle soit vautrée sur moi comme une baleine échouée n’aide surement pas à la situation. Avec toute la délicatesse du monde, je dépose mon alcoolique anonyme contre le tronc. Là au moins, elle peut piquer une petite sieste tranquillement.

Je me redresse et j'observe cette jeunesse délirante. Une jeunesse décevante. Boire jusque ne plus rien percevoir. Boire jusqu’à oublier la noirceur de ce monde. Jeunesse affligée. Jeunesse brisée. J'ai mal pour elle. J’ai mal pour eux. J’ai mal pour nous. Elvendyr. Royaume aux rêves oubliés. Mais demain sera un autre jour. Nos âmes fêlées poursuivront leur route jusqu’à la dernière destination.

— C’est ton amie ?

Oh… Non. Pas lui. Je tourne les talons pour faire face à Hugo, mon collègue. Toujours aussi grand. Toujours aussi con. Il me nargue de son sourire satisfait. Il fut un temps où nous étions proches. Il fut un temps où nous étions presque amis. Puis tout a changé… Sans que je ne comprenne pourquoi. Sa bienveillance s’est transformée en un venin amer et acide qu’il déverse constamment sur ma petite personne.

— Non.

Réponse simple. Réponse courte. Communiquer avec lui ne m’intéresse pas. Nos joutes verbales ne représentent aucun intérêt à mes yeux. Invitation à la haine. Invitation à la médisance. Je ne veux pas rentrer dans ce petit jeu malsain qu’il orchestre depuis un moment déjà.

— Bien entendu. J’aurais dû me douter que tu allais venir toute seule.
— Parce que tu es venu avec quelqu’un, peut-être ?
— Oui. Avec ma petite amie.


Oh ! Je me prend une baffe en plein visage. Envisager qu’un homme aussi superficiel et désagréable que lui puisse se trouver quelqu’un me dépasse totalement. Pourquoi ? Pourquoi lui a su trouver quelqu’un et pas moi ? Pourquoi je me retrouve toujours toute seule ? Entourée par tant de personnes pour au final finir seule. Constamment.

— Moi aussi…. Je suis venue avec quelqu’un. Mon petit copain !

Si seulement c’était vrai. Doux mensonge. Affreuse vérité. J'en ai marre de ces humiliations, de son air suffisant. J'en ai marre de constamment le laisser me rabaisser. Je ne suis pas que la gentille petite Ariana. Je peux être méchante. Féroce si je le souhaite. Si l'envie me prend, je peux me faire un chiche-hugo-tartare. Au lieu de ça, je serre mes poings bien au fond des poches de mon manteau.

Il est surpris. Sa mine se décompose et la petite lueur dans son regard s'éteint. Ai-je gagné ce premier round? Silencieux le temps de quelques instants, il reprend peu à peu ses esprits.

— Et où se trouve cet homme assez fou pour te supporter?

Mes yeux se plissent, vexée. Pourquoi cette si piètre image de moi ? Pourquoi est-ce si inconcevable qu’un homme puisse s’intéresser à moi ? Suis-je donc condamnée à rester seule ? Que ce soit pour une nuit ou pour la vie ? Mon éternité va donc se résumer à cela ? J’éprouve cette étrange impression de devoir lui prouver quelque chose. Je dois lui rabaisser son caquet. Qu’il me laisse tranquille une bonne fois pour toute. Doucement mais surement, je m’enlise dans le mensonge.

— Il est là... et... et je vais aller le rejoindre. Parce que... C'est ce que font les petites amies avec leurs petits copains.

Se débiner ? Impossible. Je dois faire face. Je dois aller jusqu’au bout. Contournant Hugo, mon regard balaie discrètement la foule. Jeunesse délurée. Jeunesse brisée. Parmi tous ces rires, ces sourires, je n’ai pas ma place. Pas ce soir. Mes prunelles se posent sur un homme. Différent des autres. Il dégage ce que les autres n’ont pas. Il émane de lui une certaine poésie, en dépit de sa bouteille d’alcool visée à ses lèvres. Instinctivement, mes pas me guident vers lui. A mesure que j’approche, j’oublie Hugo. A mesure que j’approche, j’oublie cette altercation stupide.

— Hey, lancé-je à cet inconnu une fois à sa hauteur. Tout se passe comme tu veux ?

Ridicule ! Banale ! Je ferme un court instant les yeux et me pince l’arrête du nez. Je me maudis pour le ridicule dans lequel je me vautre. Aborder les hommes n’est pas mon fort.

— Enfin je veux dire…

Oui Ariana… Qu’est-ce que tu veux dire ? Clairement, je ne peux pas lui demander d’être mon fictif petit ami pour la soirée. Je ne suis pas désespérée à ce point, n’est-ce pas ?

— On partage ?

Ou pas. Pourtant, sans attendre de réponse, j’attrape sa bouteille et l’apporte à mes lèvres. Besoin de réconfort. Jeunesse délurée. Jeunesse brisée. Elvendyr. Le royaume des rêves oubliés.


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MessageSujet: Re: dancing in the moonlight. (ARIANA) dancing in the moonlight. (ARIANA) EmptyMer 15 Avr 2020 - 16:27


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Est-ce qu’un cœur peut apprendre à aimer, une fois qu’il s’est profondément endormi ? Est-ce qu’un monstre peut apprendre à s’aimer, une fois si profondément enfoui dans sa laideur immonde ? Est-ce qu’un démon peut apprendre à vivre sur parmi les Natifs et oublier l’enfer duquel il est remonté ?

Voyez-vous, chers amis lecteur de mon inertie inéluctable, telles sont les questions que je me pose, ici-bas, tout creux confiné au fond de mon intellect. L’idée d’une idée, le germe d’un germe, la pensée d’une pensée, le tout me plongeant dans un état avoisinant le vertige et ou encore la stupidité. Le miroir d’un miroir. Le déboire d’un déboire. Le chemin d’un chemin. Je suis égaré dans la forêt patibulaire de ma conscience toute aussi patibulaire. Le miroir d’un miroir. Le reflet émané demeure pourtant bien noir. Le mystère d’un mystère. J’ose dire.

Paisible, un brin anormalement passif, mes saphirs translucide glissent lascivement sur la ribambelle de Mortels qui se déploie indifféremment devant-moi. Cette petite fête d’adolescents dans le creux des bois me rappelle les relents miséricordieux d’un hôpital psychiatrique.  Chaque patient s’embaume de ce désir de vouloir changer de lit, éternellement insatisfait de l’endroit où il gît, voulant souffrir en silence devant le confort d’un poêle alors que l’autre pense guérir devant le paysage romanesque qu’il s’invente  au travers du verre d’une fenêtre bariolée. Pourchasser un confort salutaire dans un lieu qui empeste la misère. Se sentir toujours mieux où jamais ils ne vont poser le moindre petit orteil. S’engourdir les méninges de cachets, pour rêver d’une vie qui ne leur a jamais souri, voir et refaire le monde à leur manière alors que le monde lui-même se contrefout littéralement de ces prières. Offrir son amitié à des êtres autrefois totalement ignorés et aller célébrer ensemble l’absence douloureuse de leur existence perdue et oubliée dans les limbes de l’aliénation.

Les adolescents. Ces montres que les grands de ce monde façonnent et fabriquent de leurs haines et de leurs regrets. Ils sont comme des légumes. À s’en arracher les ongles, nous les extirpons de la terre, pour les entasser pèle-mêle dans le même chaudron, les farcir de charogne, pour ensuite les presser l’un contre l’autre et n’en faire rien d’autre qu’une gibelotte nauséabonde et infect.  Les jeunes. Ces âmes d’enfants immergés dans un corps semi adulte. Une aberration même de ce que nous sommes et devenons. Les héritiers de notre terre malade et vaine. Je les vois célébrer ensemble l’absence douloureuse de leur existence perdue et oubliée dans les limbes de notre aliénation… triste désolation pour laquelle je ne prête cependant pas la moindre larme. Mes repentirs me rendant si lâche, je n’ai tout simplement pas envie de me consacrer à la tâche.  Impassible, je vogue donc dans les ornières de misère, bouteille de fort dans une main alors que la jumelle se contente tout simplement de ballotter mollement le long de mon corps de marbre.

Cette voix. Cette voix qui se répercute inlassablement contre les cloisons osseuses de mon crâne. Cette voix qui immerge ma charpente cadavérique dans les voiles satinés d’un doucereux vertige. Les bras de la grâce et de la beauté qui me bercent lentement vers ces beaux yeux clairs où brillent tant de fantasmagories. Paysage dont je ne serais jamais las de contempler. Petit ange déchu du paradis qui vient rafraichir l’enfer où je suis depuis si longtemps dégringolé. Poupée de soie que j’ai envie de cajoler de mes doigts glacés et livide. Femme rayonnante et enivrante pour qui je dois chacun de mes fourbes sourires. Femme rayonnante pour qui tout mon être vibre violemment de désire et de plaisir. Délicieuse petit bout de femme pour qui je dois chacune de mes tourmentes et douleurs comprimant ce savant hurleur aillant pourtant cessé de battre depuis si longtemps. À celle qui est trop gaie, pour qui je dédierai ma poésie. Celle pour qui je brûle d’envie de vouloir laisser parler mon génie. Cette Muse parfaite et magnifique qui m’apparaît de plus en plus rarement. Celle que l’illustre lumière de l’aurore m’arrache si cruellement. Le démon en moi peut être malheureux, mais l’artiste sévissant le déchire de son bonheur enivrant.

Bref… ébranlé, doucement, je me retourne sur l’invitée insoupçonnée s’aillant glissée dans mon ombre.  Elle est là. Elle et cette candeur que j’aime tant disséquer et décortiquer. Comme toujours, mon visage ne lui évoque absolument rien, l’aillant contrainte, à plusieurs reprises, d’oublier ce que nous avons construits… cette histoire reposant que sur l’éphémère et le rêve. Ses yeux. Ses grands yeux rieurs qui me toisent et me dévisagent. Il y a des femmes qui inspirent l’envie de vouloir les faire chanter et jouir. Il y a des femmes qui aspirent l’envie de vouloir les vaincre. Il y a elle… cette fille qui donne l’envie de vouloir mourir lentement sous ses yeux… de se  fondre et disparaître dans la beauté quasi indécente de ces deux billes d’émeraude qui vous contemple comme s’il n’y avait que vous d'important et plus rien d'autre autour d'elle. Elle est une explosion de lumière dans les ténèbres. Et à chaque fois je suis éblouis et aveuglé.

Denver… le vampire psychopathe qui perd bassement tous ses moyens au salut d’une femme. Qui l’aurait crût ? Mouais, moi non plus !

Sans attendre, nerveuse, embarrassée, visiblement, elle s’empare de ma bouteille de Vodka, invitant mon regard à suivre l’objet réquisitionné qui vient doucement se déposer sur les douces lèvres de la jolie blonde. Mon regard est sitôt voilé derrière ce rideau de flammes moirées se trémoussant telles de vicieuses damnées dans la pénombre patibulaire de mes prunelles étrangement moins austère, imprégnant en mes deux billes d’un vert enténébré une douceur que très rarement émanée.

Sans prendre le temps et la peine de répondre à sa question qui évidemment n’était qu’une maladroite introduction pour m’approcher, j’esquisse un simple et unique petit pas en sa direction. L’une de mes paluches cadavériques allant s’emparer de la bouteille de fort alors que la jumelle, un brin précipité, se lève furtivement, fouettant l’air pour aller se frayer un chemin vers l’arrière de son crâne que j’emprisonne de ma paume massive alors que mes doigts de glaces s’enlisent dans sa tignasse dorée. Ma figure de marbre plonge délicatement  vers son visage de poupée, mes paupières embrassant lourdement l’obscurité, je sens nos museaux s’effleurer finement tandis que mes lèvres cadavériques emprisonnent les siennes. Baiser instantané. Caresse sans prouesse. Nos lèvres ainsi violemment écrasés, je n’ai pas l’occasion de pouvoir savourer le parfum de son haleine et ou encore le goût délectable de ses lèvres merveilleusement bien étoffées. Collision soudaine et éphémère qui s’évapore comme la brise qui siffle au travers des éminences de la riche frondaison.

- Je songe que le pharisaïsme se devait être favorable pour clouer le bec de celui qui vous a contrainte de m’approcher, que je murmure doucement à son oreille, n’aillant toujours pas établie une saine proximité entre nos deux corps. Je serais honoré de vous servir de copain fictif pour la soirée, mademoiselle Ariana.  

Non. Jusqu’à ce soir, son prénom, totalement, je l’ignorais… Non, je ne suis pas devin et perspicace à ce point : c’est la petite épinglette argentée accrochée à son blouson qui m’a donné la puce à l’oreille. Elle a dû oublier de l’enlever et ou encore c’est un moyen subtile de laisser savoir à qui on a à faire. Trop de possibilité dont je me contrefous royalement.

- Vous devriez voir la trogne que tire votre antagoniste.

Je me recule. Grimace trop maléfique étirant la commissure de mes lèvres.

- Pardonnez cette grossière indécence. Je me disais que l’intrusion se devait être de mise pour rendre crédible ce que vous avez énoncé avec le charmant jeune homme qui nous dévisage de ces grands yeux abasourdis.


Dernière édition par Denver le Jeu 16 Avr 2020 - 11:05, édité 11 fois
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Ariana

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MessageSujet: Re: dancing in the moonlight. (ARIANA) dancing in the moonlight. (ARIANA) EmptyMer 15 Avr 2020 - 17:35


❝ dancing in
the moonlight
feat. Denver & Ariana. ❞


Une impression étrange de déjà vu, déjà vécu. Sa présence se déploie et m'assaille. Son regard me transperce et me désarçonne. Véritable puits à mystères, ces deux billes m'inspirent la confiance et le trouble. Une contradiction emportée par ma perdition. Mon cœur manque plusieurs battements. La nervosité gagne l'ensemble de mes neurones. Engageant une technique d'approche pitoyable, je me liquéfie sur place. Disparaître. Mieux encore. Devenir invisible pour avoir le loisir de contempler cette sculpture fabriquée dans le moule de la perfection. J'éprouve cette irrésistible envie de dessiner le contour de son visage à l'aide de mes doigts bouillants. Au lieu de ça, je lui arrache sa bouteille d'alcool. Gênée et confuse, j'apporte allègrement le goulot à mes lèvres. Liquide brûlant, incendiant mon gosier. Brûlure intense mais qui balaiera bien vite mes troubles. Boire pour oublier combien je suis gênée. Boire pour oublier combien je suis ridicule. Je n'ai pas ma place en ce lieu. Je n'ai pas ma place parmi cette foule délirante. Le cœur n'est pas à la fête. Palpitant écorché. Organe éprouvé par tant de secousses. Je désire retrouver le chemin de la maison ou bien encore me blottir dans les bras de cet inconnu. Je n'aspire qu'à un instant de répit, au final.

Sans grande surprise, le grand mystérieux récupère sa consommation. Un léger frôlement à peine perceptible de nos doigts m'arrache un délicieux frisson. Contraste entre le chaud et le froid. Dans ce même élan, son autre main frigorifiée trouve refuge dans ma chevelure. Étonnée, mes yeux fixent avec effarement son regard perçant et pénétrant. Voyant l'espace entre nos deux visages s'amoindrirent, j'aurais du, en toute logique, comprendre le dénouement. Ma tête refuse d'assimiler ce que mon corps a déjà compris. Mon cœur palpite contre ma cage thoracique à une vitesse qui m'étonne moi-même. Prêt à défoncer ma poitrine, il vibre, cogne avec vigueur. Habituée à prendre la fuite, je demeure pourtant là, attendant, les yeux fermés. Un trac incompréhensible me submerge jusqu'au moment où enfin, ses lèvres glacées se posent sur les miennes.

Explosions de sensations. Contact éphémère mais intense. Une douce chaleur irradie l'intérieur de mon estomac. Une boule de chaleur comblant l'espace d'un court instant ce creux béant en moi. Loin d'être déboussolée, j'ai savouré ce moment versatile comme si je l'avais espéré depuis longtemps. Pourtant, jamais encore je ne l'ai vu. Un inconnu. Un mystérieux inconnu sculpté par les dieux eux-même. Sa beauté irréelle illumine l'assemblée. A côté de lui, les autres paraissent fade, grossièrement représenté sur une toile médiocre.

Le souffle momentanément coupé, j'écoute ses paroles papillonner à mes oreilles. Il est toujours là, proche. Beaucoup trop proche. Il empiète outrageusement mon espace personnel et pourtant je ne le vois nullement comme une menace. Au contraire, un bref sourire se dessine sur mon visage empourpré par l'émotion. Comment? Comment peut-il savoir tout cela? Piquée par la curiosité, mes yeux illuminés d'étoiles observent cet apollon. Il s'éloigne de quelques pas seulement et déjà ma peau réclame sa présence. Sa froideur. J'envie ce calme émanant de lui. Cette force sauvage et poétique qu'il dégage.

Malgré moi, un petit rire innocent franchit mes lèvres. Il sait, il connait la raison de ma venue et a volontairement joué le jeu, sans que j'ai à demander quoi que ce soit. Il a tout d'un héro à un détail près...

— Vous avez écouté ma conversation avec Hugo? questionné-je.

Feintant la consternation avec ma bouche grande ouverte et mes yeux de poisson, je ne suis pas crédible pour deux sous. Autant s'arrêter là. Riant à nouveau, je chasse l'air de ma main avec négligence. Ce n'est pas grave. Moi aussi j'écoute souvent les conversations des gens... surtout celles de Salem.

Les commissures de mes lèvres toujours autant étirées, un sourire constant et imperturbable orne mon visage. Les choses sont tellement simple avec lui. Tellement facile. Un sentiment réconfortant de familiarité m'englobe dans un cocon de bien-être. Rayon de lumière chassant les ténèbres, il éclaire ma soirée. Baume protecteur, il apaise les fêlures les plus profondes. J'ai devant moi l'ange le plus merveilleux de la Création. Gardant le silence l'espace de quelques instants, je contemple les traits de son visage, la droiture de son nez, la finesse de ses lèvres, la profondeur de ses yeux. Irrémédiablement attirée par lui tel une abeille attirée par le miel, c'est à mon tour de réduire l'espace entre nous. J'éprouve le besoin de le toucher, de m'assurer qu'il n'est pas un mirage, une hallucination.

Hésitante et surtout maladroite, j'attrape ses joues à l'instar des mamies attrapant les joues de leurs petits enfants. Gamine, je détestais ça. Cela me donnait l'impression d'être un hamster. Sa peau parfaite est glacée mais incroyablement douce. Je sens ma chaleur se fondre en lui. Il s'avère finalement que cet ange chimérique n'est pas si chimère que ça. Nenon Ariana... Cet homme est bien fait de chair et de sang. Idiote.

— Je ne suis pas folle... me justifiais-je,

Je cesse de martyriser ses joues et laisse mes bras retomber le long de mon corps. J'affiche alors mon air le plus angélique dans ma panoplie de fausse innocente. Je peux toujours essayer de justifier mon geste en un mensonge... mais je n'en ai pas envie. Pas avec lui.

— C'est juste que... me mordillant la lèvres, mes yeux se plissèrent.

Je cherche mes mots, déstabilisée par avance de ce que je m'apprête à lui avouer.

— Vous me semblez tout droit sorti d'un rêve alors... j'ai juste voulu vérifier si vous étiez réel.

Et sinon... toujours intéressé pour être mon petit ami fictif? J'en doutais


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MessageSujet: Re: dancing in the moonlight. (ARIANA) dancing in the moonlight. (ARIANA) EmptyJeu 16 Avr 2020 - 11:05


It's a supernatural delight.
♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.


Il y existe tellement de mots, tellement d’euphémisme, pour décrire ce curieux et charmant petit bout de femme. Pourtant, rien ne semble ne  pouvoir suffire, rien ne semble suffisamment puissant,  pour décrire un être si beau et parfait. Moi, pourtant assidu et habitué à la poésie, fervent amoureux des vers et des paroles bucoliques. Ici, là, maintenant, tout de suite, je ne parviens pas à poser paroles et vénusté sur une telle perfection. Je serais honteux et méprisant d’oser vouloir commettre une telle erreur.  Une fille comme elle, cela ne se façonne pas au travers des éloquences, encore moins au travers de la magnificence. Une fille comme elle, elle vrille littéralement au travers de tout ça, elle erre même au-dessus ces banalités.

- Vous, les sages, vous avez cette étrange habitude de voir l’illusion au travers de la vérité pourtant bien manifeste. Vous prenez les faits pour des mensonges. Lentement, voluptueusement, ma tête se renverse légèrement sur le côté alors que je redresse la nuque pour venir regarder le miroir de cette âme si pure et si immaculée. Mes globes oculaires plongent dans ses beaux grands yeux rieurs, m’y baignant comme si, par cette simple et tendre caresse visuelle, ils aspiraient à noyer dans le plus noir des abîmes, le décor trop fade de cette existence si terne. Et nous, les fous, yeux rivés au ciel, nous ignorons ces vérités bien manifestes et sombrons dans les abîmes. Le croissant d’un sourire énigmatique, malicieux, vient étirer la commissure de mes lèvres livides, faisant briller l’ivoire de ma dentition admirablement bien alignée dans ma gueule fendue jusqu’aux oreilles. L’un comme dans l’autre, devant nos regards aveugles, le rêve et l’illusion remportent toujours. Que je sois réel ou simplement chimère. Que tu sois possible ou tout simplement impossible. Demain on se réveillera, le souvenir de ce soir solennel encore bien vif dans nos cervelles. Ce souvenir qui nous gonflera le cœur de joie et de sérénité. Ces sentiments bienfaisants qui nous forceront à se convaincre que tout ceci n’était… au final… qu’un simple rêve.  Je me rapproche de la jolie blonde, ma main glacée et livide allant se mouler et étreindre le flanc de son épaule si frêle et fragile au creux de ma poigne. Je me rapproche, de deux foulées à peine, pour venir de nouveau envahir sa petite bulle personnelle et terrer mon visage éthéré dans le creux de son épaule. La chair d’albâtre de ma joue glacée effleurant doucement le satin de la peau de sa pommette empourprée et brûlante. Deux contrastes ordinairement voués échec et désuni. Deux contraires qui ne sont pas supposés s’attirer. Deux aimants qui sont supposés se repousser et ne jamais s’unir.  Les légendes et les contes nous vouent ennemis et principaux rivaux. Les vampires et lycans jamais fait pour s’entendre et s’allier. Mes lèvres livides se dirigent lentement au niveau de son oreille, tandis que mon étreinte perçue sur son épaule se desserre doucement, mes phalanges lubriques, ne voulant toutefois ne pas quitter la douceur de son armature humaine, entament une imperceptible course le long de son bras, esquivant le dessin de ses veines sous sa chair lactescente, lorsque ma main glisse et dégringole sur son bras pour venir enlacer le dos de sa main au creux de ma paume cadavérique.

- Nous ne sommes pas si différents. Malgré les mondes et les univers qui nous séparent. Mon cœur inerte, désormais remis entre tes mains, n’est pas un jouet si vain. Et ton infinie beauté saurait peut-être orner cet organe trop laid. Veux-tu m’accompagner dans la chimère de ce soir sans artifice et traverser avec moi les frontières de la réalité ? Je lui murmure ceci dans le creux de l’oreille, ma demande n’étant pas une question, mais bien une prière, d’instinct, je me recule, emmenant avec moi son corps chimérique, lié par sa main toujours nichée dans le creux de la mienne. Mon croissant de sourire toujours perché sur mes lèvres, finement, je lui présente et tend la bouteille de Vodka vers sa main libre.

- Je ne te promets que respect et dignité. Avec moi, puisque vraiment honnête, je te ferais sentir comme étant le joyeux le plus précieux que ce monde ne puisse porter. À mes yeux, tu es ce diamant brut que je désespérais enfin de sculpter et de voir reluire dans les profondeurs enténébrées de mes émeraudes translucides. Je t’attends depuis si longtemps, Ariana.

Depuis près de soixante-treize ans.
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