MESSAGES : 370 BARGE DEPUIS : 17/09/2019 ROYAUME : Profondément ancrée dans le monde des humains, elle connait malgré tout le monde occulte. Quant à Elvendyr, il se peut qu'elle ai entendu quelques échos sans pour autant y avoir mis les pieds jusqu'à présent. Et très franchement, ça pourrait ne pas être une bonne idée pour elle, ou les habitants des Royaumes de la voir débouler.
Sujet: In the dark † feat Adrian Lun 30 Sep 2019 - 16:33
❝ In the dark
feat. Adrian & Riley. ❞
Elle cherche sa muse. Elle court après une inspiration étiolée par la crainte et les doutes. Cette terreur qui se niche au creux de ses reins agit comme un cancer. Rongée de l'intérieur, ses doigts restent suspendus au-dessus de son clavier mais aucun mot ne s'inscrit sur cette page blanche virtuelle. Un soupir s'extirpe d'entre ses lèvres. Vaincue, elle défait son chignon et repeigne vaguement sa crinière à l'aide de ses mains. L'échéance qu'elle s'est fixée approche. Elle peut entendre le tic tac infernal dans un coin de son esprit. Tic. Tac. Un mois pour boucler son nouveau roman. Un mois pour travailler la couverture. Un mois.
Malgré une obscurité ambiante, Riley regarde l'heure sur son ordinateur. Minuit approche. Les chances de trouver un starbuck ouvert sont nuls. McDonalds? Une grimace déforme les traits de son visage à cette simple pensée. Si l'inspiration lui manque dans cette chambre d'hôtel, alors elle se doit d'aller la chercher ailleurs. Tout à sa réflexion, elle joue distraitement avec ses boucles de cheveux, tirant dessus comme on le ferait sur un ressort. Revealdown regorge d'endroits agréables à visiter mais en cet instant précis, c'est sa foret mystérieuse qu'elle désire explorer. Sa décision prise, un sourire s'esquisse sur son visage mutin et elle s'empresse de préparer son sac à dos. Pour l'occasion, elle n'enfourne pas une, pas deux, mais trois lampes de poche dans son fourre-tout. Elle hésite également sur la quantité de barres aux céréales à prendre mais finalement, trois boîtes c'est suffisant. Le chiffre trois est bien. C'est harmonieux. Alors elle prend aussi trois petites bouteilles d'eau. Sans oublier le plus important, son magnétophone pour enregistrer ses idées éventuelles.
* * *
Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Elle repense aux vidéos de la célèbre youtubeuse, Victoria Charleton. Tant de disparitions, de meurtres et de phénomènes étranges. Nul besoin de s'aventurer en pleine foret pour se retrouver éviscérée, certes, mais se promener en plein milieu de nul part n'augmente en rien ses chances de survie. Toutefois, elle refuse de reculer, prête à dépasser ses craintes pour peut-être, trouver ce qu'elle désire tant.
Le faisceau de sa lampe lui montre la voie à suivre, tel un guide plein de sagesse. Okay... ça lui évite surtout de se prendre le pied dans une racine d'arbre. Se casser la binette n'est pas inclus dans ses projets, tout comme l'éviscération d'ailleurs. Pourtant, à mesure qu'elle s'enfonce dans les boyaux de Mère Nature elle sent un certain calme l'envahir. Le bruit des branches qui craquent, le hululement d'une chouette, ces arbres à perte de vue et ce petit étendu d'eau. Elle est si loin de la civilisation, de la foule, des gens. Loin de ces âmes noircies et putrides. Loin de son mari, enfin. Personne ne pourra la trouver à cet endroit précis et cette certitude gonfle son palpitant d'un bonheur oublié depuis longtemps.
Toute guillerette, elle dépose son sac à dos par terre et s'installe sur un vieux tronc d'arbre. Après autant de marche, elle a bien besoin de réconfort et son réconfort se trouve dans la bouffe. En peu de temps, Riley a la bouche pleine de céréales au chocolat... et ça croustille jusqu'à ses oreilles. Néanmoins, le bruit de mastication ne couvre pas totalement les sons étranges qu'elle perçoit non loin d'elle. L'euphorie se dégonfle comme un ballon. La peur, à nouveau, trône au creux de son estomac. Elle déglutit, difficilement, figée de terreur. Elle a comme l'impression que quelqu'un ou quelque chose s'approche.
Par réflexe, elle dirige sa lampe en direction des bruits. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. C'est pire qu'un panneau de signalisation ce truc. Alors elle éteint sa seule et unique source de lumière et décide d'attendre. Et si c'était un sanglier? Un ours? Un ours voleur de barre de céréales! Pas sûr que Riley soit prête à les céder.
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Sam 5 Oct 2019 - 11:54
L’heure est venue. Il faut ouvrir les yeux. Il faut les ouvrir, pour regarder au-delà des impossibles. L’heure est venue. Il faut ouvrir les yeux. Il faut les ouvrir, pour y découvrir toute cette vie qui évolue et flotte autour. Épave majestueuse que la faune et la flore marine a molesté aux aléas d’un temps indéfini et qui semble se ployé vers l’infini. Écrin mortuaire et tombeau envasé en ce lit d’algues visqueuses. Reposoir alarmant qui désormais bouscule et dérange un repos éternel. L’heure est venue. Il faut ouvrir les yeux. Il faut les ouvrir, pour soudain sentir la Vie qui indifférente et légère glisse dans le cœur des profondeurs et tapage à la barrière des côtes humaines qui protègent l’erratique éteint depuis belles lurettes.
Épave majestueuse et désemparée qui brille d’une lueur nouvelle dans l’obscurité. Les paupières lourdement s’élèvent et laissent découvrir au regard épouvanté qui observe, ce monde brouillé et fait de ténèbres. Les sons, ils n’existent pas encore, tout est d’un calme absolu, ici-bas, ici-creux et il ne persiste que la frayeur qui gorge et tonne. Le caillot d’un hurlement qui dans l’étouffement des grosses bulles d’air qui remontent des poumons, s’échappe d’entre les lippes, empêche d’être poussé ou être entendu… à la surface. Le corps, comme un roc, qui peine à se mouvoir et s’enlise dans les algues devenues aussi cruelles que les sables mouvants. Une force invisible qui terrasse et écrase. Briser les liens, lutter et se débattre pour ne pas sombrer… pour ne pas couler… pour ne pas se noyer.
Prisonnier dans cette nuit marécageuse, l’épave majestueuse ne peut que s’unifier à l’essor de l’obscur qui remonte à la surface, se mêle à la clarté frissonnante juché juste au-dessus. Une vision de là-haut qui interpelle la vie et le rêve. Des vagues et oisivetés d’ambres et d’ébènes ajoutent un brin de couleur en ce monde si sombre et apporte la sérénité recommandé pour enfin s’extirper de ce tombeau bourbeux. Agiter un bras, puis l’autre, pourquoi pas une jambe et la seconde ? Empoigné, désespérément, des grippes invisibles, mais pourtant qui aide à faire remonter le corps et commencer tout simplement à flotter… à voguer… à nager… pour ne pas sombrer… pour ne pas couler… pour ne pas se noyer.
Le cœur soudain vaillant et le corps léger comme une plume. D’un ultime battement de cannes, la main levée vers les cieux où les étoiles sanglotent de fines larmes d’argent, le flot paisible et brillant comme un reflet de miroir affreusement se casse et laisse jaillir les sept ans (ou sinon plus) de malheur.
Les bruits assourdissants. Les sensations cruellement caressent et écorchent l’épiderme frissonnant. Désorienté et mortifié, avant de sombrer à nouveau sous l’eau, à bout de souffle, à bout de force :
- AIDEZ-MOI ! À L’AIDE !
Ce bruit graveleux. Ce son de tuyauterie en mauvais état. Ce hurlement de marais et rauque. Pour l’amour de Han Solo, c’est ma voix, ça ?!
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MESSAGES : 370 BARGE DEPUIS : 17/09/2019 ROYAUME : Profondément ancrée dans le monde des humains, elle connait malgré tout le monde occulte. Quant à Elvendyr, il se peut qu'elle ai entendu quelques échos sans pour autant y avoir mis les pieds jusqu'à présent. Et très franchement, ça pourrait ne pas être une bonne idée pour elle, ou les habitants des Royaumes de la voir débouler.
Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Dim 20 Oct 2019 - 20:11
❝ In the dark
feat. Adrian & Riley. ❞
Glacée de l'intérieur, un frisson la secoue de la tête aux pieds. La bouche encore à moitié pleine de céréales, elle n'ose ni mastiquer, ni même déglutir. Elle se contente de rester parfaitement immobile, dans l'attente de quelque chose, d'un signal qui ne semble pas venir. Des bruits lui parviennent mais l'angoisse l'empêche d'en analyser la provenance... jusqu'à cet appel à l'aide. Prise au dépourvue, Riley lâche un cri de surprise et manque de s'étouffer avec ce restant de bouffe croupissant dans sa bouche.
— J'ARRIVE!!! qu'elle hurle, postillonnant ce qui n'a pu être avalé.
La montée d'adrénaline lui donne une impulsion chevaleresque... ou presque. Ce n'est qu'une fois debout que le doute s'abat sur elle, freinant son élan. Et si c'était le piège d'un détraqué? Elle se souvient de cette vieille madame, en Russie, qui prétendait avoir besoin d'aide pour mieux tuer ses victimes. Pas le temps de réfléchir! Une vie était en jeu... dont sa propre vie, potentiellement. Cette simple idée lui file la nausée mais encore une fois, pas le temps de tergiverser. Alors elle rallume sa lampe de poche et dirige le faisceau lumineux en direction du petit lac. Car assurément, l'appel à l'aide vient bien de là. Elle a d'ailleurs une confirmation visuelle... un truc plus ou moins identifié comme étant un homme se débat dans cette étendue d'eau visqueuse, véhiculant probablement des maladies auxquelles Riley refuse de songer dans l'immédiat.
Sauter dans l'eau? Ou lui trouver une bouée de fortune? Garder la lampe de poche ou la poser? Sa tête va imploser. Trop de questions. De doutes. L'urgence endommage sa capacité de réflexion. Elle hésite deux, peut-être trois secondes, tout en se dandinant sur ses deux pieds. Trois secondes dans une vie, ce n'est rien mais en de pareils urgences, le temps semble s'étirer. Finalement, elle pose sa lampe sur le tronc d'arbre, la lumière braquée en direction du lac. Cela leur servira de phare. Elle pense également à retirer son manteau, qu'elle balance au sol.
— J'espère ne pas mourir avant d'avoir sorti un best-seller.
Elle marmonne mais elle se décide enfin à venir en aide à l'inconnu. Elle quitte la terre ferme pour s'engager sans transition dans l'eau glacée. Elle se sent soudainement si vulnérable, à la merci de cet élément aussi paisible que dangereux, à la merci de cet homme dont elle ne sait rien. Elle refoule néanmoins ses angoisses et nage aussi vite qu'elle le peut. En réalité, une toute petite poignée de secondes s'est écoulée entre l'appel à l'aide et cet instant précis. Un laps de temps très court où Riley s'était habituée à voir l'homme disparaître pour réapparaître. Jamais totalement à flot, jamais totalement coulé non plus mais cette fois elle ne le revoit pas. Pas tout de suite. Alors elle s'inquiète et plonge dans les profondeurs obscurs, à la recherche de cette âme en péril.
Son phare improvisé ne parvient que partiellement à trouver les ténèbres de ce monde aquatique. Mais cela lui est bien assez pour repérer cette masse qui se découpe dans l'obscurité. La quarantenaire s'enfonce dans les profondeurs jusqu'à totalement parvenir à lui. Ses mains empoignent la silhouette de l'homme et malgré son petit gabarit, elle parvient à les remonter jusqu'à la surface. L'adrénaline, source officielle de miracle. Ses mains toujours agrippées à l'homme pour l'empêcher de couler comme une enclume, elle en profite pour remplir ses poumons d'air.
— Toujours vivant?
Une voix dans sa tête lui indique que non, ce n'est pas la question à poser. Pour autant, elle n'est pas très chaude à l'idée de risquer sa vie pour un homme mort. Bien qu'en toute objectivité, mourir par noyade prend du temps. Alors non, il n'est certainement pas mort.
— Couche-toi sur le dos, fais le mort, enfin la planche.
Si il parvient à flotter par lui-même, ça faciliterait bien la vie de Riley qui n'aurait alors qu'à le traîner avec elle. Et encore une fois, une voix dans sa tête lui indique que ça ne sera pas aussi simple.
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Ven 25 Oct 2019 - 12:12
Je le jure ! Sur la tête de ta mère, sur la queue de Boogie le Chien, sur la rotule de tante Alphonsine, je fais le serment de plus ne jamais faire le mur et de toujours me brosser les dents avant le dodo ! Je promets que je ne pigerai plus jamais dans la collection de cartes de Baseball d’Arthur et je m’engage à protéger Daphné des grosses brutes de notre école ! Je le jure ! S’il vous plaît, je ne veux pas sombrer là dedans à nouveau ! J’ai peur. Au secours, j’ai peur ! J’aurais dû être plus attentif en cours de natation, mais lorsqu’on a un prof affublé d’un speedo rose bonbon et fort moulant sur le petit paquet, vous devez accepter qu’il devient difficile de ne pas rire et être déconcentré, non ? NON !? J’ai peur. Au secours, j’ai peeeuuuur ! Il faut arrêter de noyer le poisson, nom de dieu !
L’angoisse compresse douloureusement ma poitrine, en pleine immersion, mon univers est à nouveau noirceur et désorientation. Les généreuses goulées d’eau verdoyante gorge ma trachée jusqu'à m’en hausser le cœur et me donner la nausée. À l’ombre d’un cri, à la lumière de l’évincement, je me sens couler comme une ancre. Elle souffle et mugit dans la triste noirceur de la nuit, ma vie si fragile. Quel destin gracile ! Je ne sais plus quel émoi sauvage qui présentement m’assiège et m’oppresse le palpitant, mais mon âme et mes sens s’en abreuvent comme des ogres. Chevalier de la table Carré qui n’est pas prêt à rendre les armes et luttera jusqu’à sa toute fin ! Ô, le grand et noble Adrian Sous-bois, il n’est pas fait pour une fin aussi misérable qu’insignifiante ! Le chevalier Sous-bois, il est promit à meilleurs jours et il luttera contre vent et marrai pour sa survie ! Croix de boa, croix de flaire, si je mens, j’encule ta mère !
Tant de volonté que la mer cruelle s’indiffèrent, alors que je sombre plus profondément encore en son terrible ornière. Mon corps si près d’aller à nouveau embrasser le lit de fange et d’algue… mais soudain, surgissant des profondeurs enténébrés, comme le ferai l’astre des jours incandescents déclinant à l’horizon, je vois se profiler avec grâce et hardiesse la plus impie des silhouette ! Simulacre à la foi Sirène et Ange qui donne raison à mes fééries et fantaisies ! Un clignement d’yeux et je comprends qu’elle n’est point mirage !
Alléluia ! It’s raining mermaid !
Comme le ferai un brigadier de la circulation, j’attire ses jolies mirettes noisettes sur ma personne en lui esquissant de grands gestes de bras… et ainsi furent les derniers efforts du noble chevalier Sous-bois luttant pour sa survie. À bout de souffle, à bout de force, la fatigue me gagne, sa résine me statufie en une parfaite immobilité et souhaité-je (je sais que ça se dit mal, mais dans la langue française, ça s’écrit comme ça… donc… zut à vous !) qu’elle me cueille comme une fleur et me ramène vers des jours plus beaux et surtout plus hauts qu’ici-bas !
- … ais le mort---
KEWAAAAA !?
- Je suis mort !? Comment ça je suis mort ! Et pourquoi tu hais les morts ? C’est pas de leur faute. C’est pas de ma faute si je suis mort, Sirène de mes deux ! Que je hurle de cette voix à la fois hyper virile et rauque alors que je m’agite dans tous les sens praticables.
Mort de trouille, je m’accroche à son cou et me recroqueville sur ma sauveuse.
J’ai peur. Au secours, j’ai peeeuuuur ! Il faut arrêter de noyer le poisson, nom de dieu !
Dernière édition par Adrian Underwood le Lun 11 Nov 2019 - 7:54, édité 1 fois
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MESSAGES : 370 BARGE DEPUIS : 17/09/2019 ROYAUME : Profondément ancrée dans le monde des humains, elle connait malgré tout le monde occulte. Quant à Elvendyr, il se peut qu'elle ai entendu quelques échos sans pour autant y avoir mis les pieds jusqu'à présent. Et très franchement, ça pourrait ne pas être une bonne idée pour elle, ou les habitants des Royaumes de la voir débouler.
Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Jeu 7 Nov 2019 - 23:53
❝ In the dark
feat. Adrian & Riley. ❞
Certains mots sont à proscrire en des circonstances pareils... comme le mot "mort" par exemple. La terreur gagne l'inconnu. Il s'agite et s'époumone, empêchant Riley de mener à bien cette mission de sauvetage dont elle ne voulait pas. A cause de lui, elle se retrouve à boire plusieurs fois la tasse et manque même de se recevoir une paluche dans la trogne. Autant vous dire que ce n'est en rien agréable ou rassurant.
— Je... non. Je ne déteste pas les morts.
Elle ne les aime pas non plus. Enfin... elle n'est pas nécrophile quoi, bordel de nouilles! Y'a quoi qui tourne pas rond dans l'esprit de ce mec? Il serait plus simple de l'abandonner et de repartir sauf que l'âme en péril s'accroche à elle comme une moule à son rocher. A ceci près que les moules sont légères et moins geignardes. La panique la submerge instantanément en comprenant la situation. Bien qu'elle agite ses jambes, son poids mêlé à celui de l'inconnu les attirent inextricablement vers le fond. Elle ne pourra pas les maintenir à flot et encore moins les ramener si il reste accroché ainsi.
Réfléchis. Réfléchis. Dépêche Raegan.
En une fraction de seconde, à peine, la quarantenaire se remémore une des méthode pour extirper une personne de la noyade. Aussitôt, un plan d'action se met en place dans son esprit. Elle se doit d'agir et rapidement.
— Je reviens! Promis!
Elle hurle ces quelques paroles avant d'inspirer profondément et de se laisser totalement couler. C'est la seule et unique façon pour elle de se défaire de l'emprise de l'inconnu. Lui demander de la lâcher? Pour qu'il frôle une nouvelle crise de panique et s'agite de partout? Elle n'a pas le temps de lui expliquer quoi que ce soit. Bien qu'elle se laisse engloutir par les ténèbres glacées, elle agrippe les hanches du geignard et le contourne de sorte à se mettre derrière lui. Une fois en place, la quarantenaire se laisse enfin remonter à la surface, ses bras allant se glisser sous les aisselles de l'inconnu.
— Je suis là. Je te tiens. Reste calme.
L'apaiser est une réelle nécessité. Si il panique, elle panique. Si ils paniquent, ils meurent. Sauf que Riley a des tonnes de projets avant de mourir... comme par exemple sortir plusieurs best-seller! Voir ses livres adaptés au cinéma, par exemple. Un bras toujours placé sous l'aisselle de l'inconnu, elle utilise son autre bras ainsi que ses jambes pour nager jusqu'au rivage. Elle se laisse guider par la lumière provenant de sa lampe de poche. Elle se félicite d'avoir songé à le laisser là, tel un phare pour les guider dans la nuit.
— On y est presque.
Très lentement mais assurément, ils se rapprochent de son phare improvisée. Très lentement mais assurément, Riley voit un bout de terre. Enfin! La fatigue la nargue et elle craint la crampe musculaire. Sérieusement, ça serait le comble si ça arrivait si proche du but. Lorsqu'elle est enfin en mesure de poser une main sur l'herbe humide, elle lâche un soupir, soulagée... Puis son soulagement se dégonfle comme un soufflet en songeant à un détail. Suspicieuse, elle glisse un regard vers le geignard.
— Rassure-moi, tu vas pouvoir te hisser hors de l'eau tout seul?
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Lun 11 Nov 2019 - 9:14
Le noble et courageux chevalier Sous-Bois est promis à meilleures augures et plus amples ambitions. Si la peur le hante, si un frisson l’habite, il ne doit pas s’en émouvoir et laisser ces verves le secouer. Le noble et courageux chevalier Sous-Bois se doit d’être fort et imperméable à ces tourmentes qui virevoltent autour. Des pensées, en proie à la débâcle, qui se démènent comme des folles furieuses et qui s’éparpillent vers un horizon encore bien trop obscur. Le brouillard enveloppe et recouvre absolument tout. Le noble et courageux chevalier Sous-Bois doit faire preuve de sang-froid et laisser ce voile d’une blancheur quasi spectrale leur retomber dessus.
— Je reviens! Promis!
Qu’assure la voix de la merveilleuse et mirifique sirène. Suspendu à son cou, creux pelotonné en ses bras, le noble et courageux chevalier Sous-Bois refuse la séparation et ne cache pas sa protestation.
- Non, tu ne reviendras pas. Je le sais !!!!!!
Mais la singulière et mythique créature d’eau douce embrasse déjà les profondeurs abyssales. Ne pas perdre le Nord est un redoutable effort mental. Improviser son musculeux gabarit en compas est chose impossible. Reste, reste égaré dans le maze, le noble et courageux chevalier Sous-Bois qui soudain ose un regard halluciné aux périphéries qui l’entourent. Moulures d’écorces, broderie terreuse, feuillages obscurs et de quoi frissonnent les branches et de quoi bourdonne le sol ? Le flot tortueux et mousseux reste la seule matière qui l’enveloppe et lui pourlèche les chairs. Mais un nouvel objectif se pointe le bout du nez, car désormais le noble et chevalier Sous-Bois veut toucher le ferme de la terre et s’extirper de ce piège assassin qui cherche à l’engloutir. Ne pas être avalé. Ne pas sombrer. Lutter pour garder le cap et surtout la surface. Contre ses hanches, soudain, deux mains se plaquent et l’empoignent. Mû par la surprise, le noble et courageux chevalier Sous-Bois ouvre grands les yeux, pour laisser expirer ce cri de mort qui fait redescendre sa voix virile de quelques octaves… dont le timbre s’oublie à quelque part entre l’aigue plutôt féminine et le trémolo de l’ado en pleine mutation. La Pomme-d’Adam toujours vrombissante dans la gorge, l’écho de son hurlement de grosse tapette résonnant encore dans les profondeurs de la forêt, il boit la tasse de plus belle, lorsqu’il entraperçoit ressurgir des limbes, la jolie tête brune de sa petite sirène toute trempe et empiétée de bravoure !
- Nom d’un petit bonhomme, mais t’étais passée où là-dessous ?!
Et nom d’un petit bonhomme, mais qu’est-ce que cette chose qu’elle a d’incrustée entre les dents, c’te sirène de ses deux ? Une feuille de persil ? Non. C’est plus granuleux que cela. Un morceau d’avoine ? Élémentaire, ses chers Watson ! Cette sirène de ses deux c’est fait la malle pour aller se bouffer un bol de céréales on the go ! Il n’empêche que pareille vision curieuse rend grâce à la prière de la créature mythique, car désormais le noble et courageux chevalier Sous-Bois se fait docile et aussi sage qu’une image. Les azurs plissés en de fines mirettes soucieuses, il fixe, contemple, analyse, inspecte et dévisage ce restant de bouffe qui placarde la belle dentition, à mi chemin entre Répugné et Fasciné… car il a toujours pensé que ces créatures d’eau douce se nourrissait de planctons et d’algues !
— On y est presque.
Oh, si, qu’il y est presque, le noble et courageux chevalier Sous-Bois ! Il est à ça près de comprendre la mythologie de cette créature légendaire, ou plutôt le guide alimentaire de cette dernière ; ce n’est pas un morceau d’avoine, mais plutôt un grain de céréale ou d’amande !
— Rassure-moi, tu vas pouvoir te hisser hors de l'eau tout seul?
Hébété, il cligne des yeux, arraché de l’analyse, pour tourner la tête droit devant et constater que le ferme de la terre est désormais tout près. À la fois vaincu et vainqueur, le noble et courageux chevalier Sous-Bois opine du chef alors que sa main attrape le premier rocher croisé en chemin, pour définitivement se hisser hors de l’eau trouble. Sur la berge, essoufflé, il laisse son corps rouler et bouler, l’herbe est duveteuse et douce en-dessous de lui. Galant, chevalier servant, il peine à se redresser sur les rotules, à tendre une main salvatrice vers sa sauveuse, pour l’aider à escalader la tranchée et l’arracher de ces eaux de malheur.
Mais de nouveau, encore, toujours, cette fichue bouffissure de bouffe à moitié mâchée qui reste coincée contre les palettes du devant et obsède la vision du noble et courageux chevalier servant. Il veut lui dire, par politesse, par gentillesse, mais un froid polaire soudain se fait ressentir, mouchète et triture les chairs. Frigorifié, tout de chair de poule vêtu, son regard expéditif s’abaisse sur ses tablettes de chocolat splendidement découpées au couteau de son abdomen… pour un peu plus bas y repérer le petit moineau qui se recroqueville tout gelé en l’antre de son nid.
- Nom d’un petit bonhomme, mais c’est la tenue d’Adam qui me fringue présentement !
Rouge pivoine malgré le froid mordant, il fusille du regard cette sirène de ses deux qui a cette bouffe indéchiffrable de coincée entre les palettes du devant, pour lui insurger de sa voix de mâle alpha :
- T’avais la tête enfouie sous l’eau depuis tout ce temps, t’as certainement vu mon service trois pièces?! Nom d’un petit bonhomme, mais tu aurais pu me le dire que j’étais nu comme un ver !
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Mar 19 Nov 2019 - 1:26
❝ In the dark
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L'altruisme... elle a énormément écrit à ce sujet. Dans les situations les plus complexes, les héros de Riley pouvaient compter sur une âme charitable, prête à sacrifier sa propre vie pour une cause quelconque, un combat ou pour une tiers personne. Ces actes héroïques ne sont, à ses yeux, que de simples fables. Jamais personne n'a levé le petit doigt pour l'extirper d'une vie misérable. Jamais personne n'a prit le temps de lui tendre la main. La seule main qu'elle voyait était celle qui s'abattait contre sa joue. Ce climat de peur et de solitude l'a rendu amer, égoïste et craintive. Pourtant, sans réellement le réaliser, ce soir elle illustre ce qu'elle estime n'être qu'une fable. Ce soir, sans réellement le réaliser, elle agit telle une parfaite héroïne.
Elle ignore les questions et remarques du geignard, préférant se concentrer sur la nage qui l'attend. Sa peur s'est transformée en une dose d'adrénaline. L'eau glacée transperce sa chair. Son corps en entier vibre sous le maléfice de ces ténèbres gelée. L'ascension jusqu'au rivage lui semble interminable avec cet homme porté à bout de bras mais ils y arrivent, enfin! Le soulagement qui l'étreint n'est toutefois que de courte durée. Sourcils froncés par l'inquiétude, ses prunelles soucieuses se tournent vers l'inconnu qu'elle n'hésite pas à questionner sur ses capacités. Il opine de la tête et un soupir franchit les lèvres de la quarantenaire.
Patiente, elle décide de laisser le geignard grimper en premier. L'homme se hisse hors de l'eau et les yeux de Riley s'écarquillent sous la surprise. Elle étouffe de justesse un cri de stupeur et détourne aussitôt le regard, gêné. Cet homme est nu. Comme un ver. Bordel. Un détraqué sexuel? Cette possibilité inquiète dorénavant la quarantenaire. Soudainement mal à l'aise, elle déglutit en voyant une main se tendre vers elle. Cette fameuse main tendue qu'elle a attendue pendant des années... Qu'il est ironique pour elle de constater qu'il s'agit peut-être de la paluche d'un pervers. Incertaine l'espace d'une seconde, elle fixe cette main tendue. Le froid et l'appel du néant qu'engendre ces eaux profondes ont raison de Riley qui saisit cette aide salutaire.
Une fois hors de l'eau, une armée de frisson s'empare d'elle. Ses genoux se transforment en maracas. Ses dents claquent. C'est insupportable, ce froid qui s'infiltre en elle et la transforme en glaçon. Bien pire que cette sensation d'être lourde à cause de ses vêtements trempés. Ses bras autour d'elle dans un espoir vain de se réchauffer, elle prend bien soin de ne pas regarder en direction de l'homme. Sauf que celui-ci commence à s'insurger, ne réalisant que maintenant sa nudité.
La curiosité l'emporte sur sa gêne et elle s'octroie un coup d’œil vers le geignard. Elle qui commençait à sautiller sur place pour lutter contre le froid, elle s'arrête net sous les reproches formulés à son encontre. Sa bouche s'ouvre, formant un "O" parfait de consternation.
— Quoi? Sérieusement?!
Un frisson. Quelques claquements de dents.
— Tu te fous de ma gueule, là?!
D'ordinaire, Riley n'exprime jamais son opinion. Ou en tout cas, elle essaie au mieux de ne contrarier personne. Sauf que d'ordinaire, elle ne met pas sa vie en péril pour sauver les miches d'un pervers.
— Parce que tu n'es pas assez grand pour le savoir toi-même que t'es nu?! D'ailleurs, je tiens à dire "beurk". Crois-moi bien que si j'avais réalisé que je sauvais de la noyade un pervers exhibitionniste, je l'aurai laissé.
Sauf qu'à bien des égards, cette histoire de pervers ne tient pas la route. La surprise de se découvrir nu ne paraissait pas feinte. Et puis déjà, que faisait-il en plein milieu du lac? Où sont ses fringues? Riley le reconsidère un instant, son regard le détaillant, malgré elle, de haut en bas.
— Merde, désolée! qu'elle hurle, plaquant ses mains contre les yeux. J'voulais pas mater!
Cette histoire est étrange. Elle ne s'en rend compte qu'à l'instant. Cet homme n'est peut-être pas un pervers. Peut-être seulement. Alors elle doit un minimum l'avoir à l’œil pour s'éviter de mauvaises surprises. Elle inspire, glisse ses doigts dans sa chevelure trempée. Focus! Elle récupère la lampe poche abandonnée sur le sol ainsi que son manteau et retourne auprès de son tronc d'arbre, là où elle avait également laissé son sac.
— Suis-moi, j'ai peut-être quelque chose pour toi.
Elle enfourne le manche de la lampe dans la bouche et farfouille. Elle extirpe une seconde lampe poche qu'elle met de côté, sors ses bouteilles d'eau, ses barres de céréales. En tâtonnant un peu plus, elle retrouve sa petite poche secrète dont elle extirpe une couverture de survie. Triomphante, elle le brandit en direction du geignard.
— Tiens, tu vas pouvoir te couvrir avec ça!
Et épargner à Riley de zieuter accidentellement ce truc qui pendouille.
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Sam 30 Nov 2019 - 11:06
Un pervers… un pervers exhibition—quoi---de qui---de où ?! Les sourcils du noble et preux chevalier Sous-Bois se froncent à cet instant. Il ne sait pas ce que cela veut dire ou signifie. Chaste et pur, ce grand gamin un peu con sur les bords ne connait pas encore ces genres de choses de la vie et durant un court laps de temps il a envie de demander ce qu’un exhibition-machin peut bien manger en hiver. Il est emprunt d’une grande et déplorable naïveté, ce petit merdeux de brin d’homme encore tout fragile et immaculé. Ses grands yeux d’un bleu cristallin s’élèvent avec douceur sur le visage constipé par la contrariété de la sirène, ne pouvant lui aussi contrôler les soubresauts qui agitent chacun de ses membres alors que la fraicheur de la nuit mouchète ses chairs de minuscules picots frémissants. Plus sa sauveuse s’énerve, mieux Adrian retrouve un salutaire sang-froid et se calme. Il est crâneur, provocateur, puéril, insupportable, mais cet enfoiré de petit monstre sanguinaire a toujours horreur de se faire réprimander et crier dessus. Il ne sait jamais quoi faire ou quoi dire. Liquéfié sur place, la pluie commence à perler à la commissure de ses mirettes et s’il ne se met pas à faire la crise du bacon parterre, très vite, il chouinera comme une madeleine et se planquera sous la jupe de sa maman…
Tous les deux hors de leurs gonds, il n’y a pas à dire, ils sont loin de s’accorder comme les spaghettis et boulettes de viandes. Ils se desservent comme les plus pires accompagnements... un genre de mariage antipode qui se situe à quelque part entre la sardine périmée et les testicules de porc avariés (à deviner qui est quoi ; ouais, pigé, il est la sardine périmée). Tous les deux perdus dans les bois, morts de trouilles, morts de froid, Adrian a simplement envie de dormir en position fœtale sur un rocher… basta ses miches à l’air et les moustiques qui risquent de le prendre pour un buffet à volonté, sa quête se termine ici et la petite sirène peut bien aller patauger avec son ami Sebastian et Polonchon, lui, il en a cure. Sauf qu’il voit clairement bien les grands yeux noisettes de sa sauveuse qui comme par réflexe s’abaissent et s’immobilisent sur la région plein sud de son anatomie. De plus belles ses sourcils se froncent alors qu’il se gratouille la caboche à l’image d’un bonobo qu’on aurait placé devant un distributeur de soda et qui se demande ce que ça fabrique.
- Mais nah. T’excuses pas. À ta place, je ferais pareille. Ceux de ton espère, ils ne connaissent pas ça. Il est rare d’avoir une paire de jambes à la place de la queue, qu’il sifflote naturellement, emboitant le pas de sa sauveuse de petite sirène qui l’a sommé de la suivre vers OH MON DIEU SEIGNEUR DE DOUX JÉSUS !!!!!!!!! SON SAC DE SURVIE, IL EST CANON, TENDANCE, SUPER FUTURISTE ET OH MON DIEU SEIGNEUR DE SAINTE MARIE MÈRE DE DIEU MAIS C’EST UN SAC DE GRANDE MARQUE QU’IL NE CONNAIT PAS !!!!!!!!!! C’EST UNE SIRÈNE DU FUTURE !!!
Yeux émerveillés de bibiche envoutée, il attrape mollement la couverture, qu’il enroule quasi machinalement autour de lui, les yeux rivés sur cette rareté moderniste qui empeste à la fois la voie lactée et la machine à voyager dans le temps.
- Merci. Tu as une poche tout simplement divine, qu’il gazouille, soudain fangirl à l’os, s’approchant à petits trots de la jolie brune sirène et venant à s’asseoir à côté d’elle à l’image du gamin qui veut se coller contre son crush assise sur un banc de parc.
- Elle fait quoi d’autre ? J’ai vu un modèle semblable, de le tardis du docteur, mais il n’était pas aussi sophistiqué et…
C’est quoi qu’elle a dit, tout à l’heure ? Ah, ouais :
- Exhibitionniste !
La joie de découvrir de nouveaux mots, right !?
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MESSAGES : 370 BARGE DEPUIS : 17/09/2019 ROYAUME : Profondément ancrée dans le monde des humains, elle connait malgré tout le monde occulte. Quant à Elvendyr, il se peut qu'elle ai entendu quelques échos sans pour autant y avoir mis les pieds jusqu'à présent. Et très franchement, ça pourrait ne pas être une bonne idée pour elle, ou les habitants des Royaumes de la voir débouler.
Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Lun 2 Mar 2020 - 23:41
❝ In the dark
feat. Adrian & Riley. ❞
Il ouvre la bouche et parle. Elle comprend les mots mais pas nécessairement le sens de ses propos. Perplexe, elle plisse les yeux et ne trouve rien à répondre dans l'immédiat. Les gens de "son espèce" ne connaissent pas quoi? Cette histoire de jambes et de queue lui semble malvenue dans la mesure où une queue, justement, elle venait d'en voir une. Elle est d'ailleurs toujours là, pendouillant entre une paire de guibolle. Non... vraiment, ça ne vaut pas le coup de répondre. Finalement, l'écrivaine se gratte derrière l'oreille et tourne les talons pour fouiller à l'intérieur de son sac.
Bien que grelottante, c'est à l'inconnu qu'elle tend la couverture de survie. L'altruisme n'est pas une qualité dont elle se targue mais comment agir autrement? Ce mec est à poil! A POIL! Elle préfère encore finir en glaçon plutôt que de voir ses bijoux de famille pendouiller indéfiniment. Loin d'être au bout de ses peines, Riley remarque l'enthousiasme soudain de l'homme pour... pour sa poche? Il s'approche. Il s'installe. Elle veut fuir le plus loin possible. Ce genre de comportement est adorable quand c'est un enfant. Lui, là... a dépassé depuis longtemps le stade de l'enfance, physiquement en tout cas.
— Toi, mon grand, tu n'as pas la lumière à tout les étages, je me trompe?
Elle le questionne une fois qu'il a si fièrement balancé le mot "exhibitionniste". Elle soupire, prenant conscience que de toute façon, il va encore une fois déformé ses propos car il a le Q.I. d'un enfant de trois ans. Riley retire son pull et s'empresse d'enfiler le manteau qu'elle avait abandonné plus tôt. D'ordinaire, jamais elle ne se découvrirait de la sorte devant un inconnu mais les circonstances l'y obligent. Elle ne pouvait garder son pull tremper sous peine d'attraper une pneumonie.
— Tiens. Bois, mange et tais-toi.
Farfouillant une dernière fois dans l'ensemble de ses affaires, elle tend une bouteille d'eau et une barre de céréale à ce grand môme. Il n'a pas l'air dangereux... juste étrange. Riley prend le temps de l'examiner un instant et une hypothèse horrible commence à cheminer dans son esprit. L'agacement cède à la peine. Et si ce jeune homme est tout simplement handicapé mentalement? Et si ces parents l'ont jeté dans le lac pour se débarrasser de ce qu'ils considèrent un fardeau? C'est horrible. C'est poignant... et ça ferait une bonne histoire.
— Tout compte fait, rends-moi ça et suis-moi.
La quarantenaire récupère la nourriture. Si il est trop occupé à se goinfrer, il ne répondra pas à ses questions. Puis... ce sont ses barres de céréales, vous comprenez? L'idée de les partager ne l'enchante pas vraiment. Riley prend son sac à main et commence à marcher. Elle se souvient vaguement du chemin. De toute façon, n'étant pas une aventurière dans l'âme, elle avait prit le chemin le plus simple possible. Tout droit. Toujours tout droit... comme Dori dans le monde de Némo.
— Est-ce que par hasard tu as quelqu'un à contacter en cas de soucis? Tu as un chez-toi?
Parce que le sortir de là, c'est bien joli mais après? Elle prie pour ne pas découvrir d'un moment à l'autre qu'il s'est échappé d'un asile. Son petit coeur n'y survivrait pas.
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Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Ven 6 Mar 2020 - 23:51
Mystifié, les fins sourcils du brun doucement se contorsionnent, se froissent, pour finalement êtres à ce point si tricotés serrés, qu’il a tout simplement l’air d’avoir un mono à la lisière de son front gondolé de spectaculaires ridules de perplexité. Ses molaires claquent entres elles comme des castagnettes, ses rotules se secouent comme des maracas… BREF ! ne pas être la proie de ces morsures du froid crépusculaire, Adrian se croirait paumé en plein centre-ville de Madrid où une péliade de chiquita bang bang se font chanter la pomme par une plus que très colorée ribambelle de Mariachi… et là c’est son prof de géographie qui avec tristesse se tape un infarctus dans un recoin de l’un de ses souvenirs de classes, parce que les Mariachis sont issues du Mexique et non l’Espagne. Rienàfoutre ! c’est son second degré à lui tout seul alors il fait ce qu’il lui plait ! Qu’il se la rapplique avec sa carte du monde, juste pour voir, Adrian se fera un malin plaisir de le jauger du haut de ses 1 mètres et 80… putain, il mesure 1 mètre et 80… MAIS OÙ SONT PASSÉES SES TROIS POMMES ET DEMIE, NOM DE DIEU !?
Il a la coccinelle. Non. La chenille ? NON ! C’est pas ça. Le cafard. OUAIS ! C’est ça ; il a le cafard ! Il ne se sent pas très bien, le petit bonhomme devenu monsieur…
- Non. Vous ne vous trompez pas, madame la sirène. Il y a eu un important et grave dégât d’eau au sous-sol de la maison de mes parents. Comment il avait dit mon vieux, déjà ?! AH ! je sais ! « on n’est dans la dèche jusqu’au cou, Irene. On va devoir s’faire chier avec le plombier et l’électricien ! La boîte électrique est complètement fichue ! »
Et là ça fait tilte dans sa caboche. Mais comment est-ce que madame la sirène peut être au courant de tout ça ?! OH MON DIEU, ELLE EST CLAIREVOYANTE ! Ou c’est un complot avec ses amis des fonds marins et elle est à l’origine même de ce déluge à la cave ? C’est donc ELLE qui à fichue en l’air sa collection de cartes de baseball ?! Une théorie qu’il n’aura jamais le temps de lui soumettre, parce que le charme avec les mômes, c’est qu’on peut si facilement les distraire. Son étourderie à lui ? Bah, elle est simple : BOOBS ! BOOBS EVERYWHERE ! C’est magnifique ! Avant ce soir, jamais il n’avait vu de si près des soutifs et lolos… du moins en vrai de vrai. Oui, parce que non seulement madame la sirène a fichue en l’air sa collection de carte de baseball, mais a inondé la pile de magazine de maman chérie qui adepte du couponing zieutait toujours les spéciaux dans les reliures « le secret de victoria » et cachait ce petit péché mignon dans une boîte en carton à la cave. Bref, ça lui est déjà arrivé de se rincer l’œil, mais jamais aussi frénétiquement et coquettement que ce soir ! Ah, des bustiers et des femmes, c’est si fabuleux que présentement le brun en dodeline du séant sur son rocher. En vrai de vrai, il n’a presque rien vu, les pintes de lait sont déjà cachées sous cette satanée veste, mais c’est pas grave, comme première expérience, le puceau est satisfait !
— Tiens. Bois, mange et tais-toi. - Je préférerai un Twinkie et soda ? — Tout compte fait, rends-moi ça et suis-moi.
Claire. Nette. Précise. Ça lui apprendra, à jouer les enfants gâtés pourris ! À petits trots frileux, le brun rattrape les grandes foulées de géant de madame la sirène, craignant de la perdre, du bout des doigts, il agrippe le pan de sa manche et les voilà parés pour la belle randonnée !
- 18597, rue des saules, dans le quartier d’Harrington Spring, ville de RevealDown. Mes personnes à contacter à cas d’urgence sont Irene et Georges Underwood. S’ils ne répondent pas au téléphone, je dois impérativement rentrer en contact avec pappy qui lui vit au 986, rue Ford, toujours à Harrington Spring, ville de RevealDown. Si par malheur grand-père ne répond pas au téléphone, j’évite de paniquer, je garde mon sang-froid et appelles la mère de Daphnée… Dites, on est presque arrivés ? J’suis pieds nus et les racines entre les orteils c’est pas terrible !
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Azaléa Chase
MESSAGES : 370 BARGE DEPUIS : 17/09/2019 ROYAUME : Profondément ancrée dans le monde des humains, elle connait malgré tout le monde occulte. Quant à Elvendyr, il se peut qu'elle ai entendu quelques échos sans pour autant y avoir mis les pieds jusqu'à présent. Et très franchement, ça pourrait ne pas être une bonne idée pour elle, ou les habitants des Royaumes de la voir débouler.
Sujet: Re: In the dark † feat Adrian Lun 13 Avr 2020 - 23:17
❝ In the dark
feat. Adrian & Riley. ❞
Madame la sirène? Elle a conscience qu'il s'agit-là d'un compliment. Au vu de la mentalité infantile de l'homme, il doit probablement la comparer à la sirène Ariel. En tout cas, elle l'espère car à ses yeux, cette appellation n'est guère flatteuse. Riley connaît l'origine du mythe et ça n'a rien d'enviable. Des créatures mi-femmes, mi-oiseaux, meurtrières, leurs chants envoûtaient les marins mais elles étaient d'une laideur à toute épreuve. Inutile, toutefois, de relever. Elle se contente de l'écouter et de hocher la tête. Sans surprise, il n'a pas compris le sens de sa phrase. Pas grave. La quarantenaire ne compte pas s'éterniser à ce sujet pour plusieurs raisons. La première? Elle meurt de froid. La seconde? Elle veut rentrer chez elle. La troisième? Elle doit ramener cet inconnu chez-lui.
Dans son empressement, l'humaine se change sous les yeux un peu trop ébahis de l'inconnu. Par chance pour lui, elle n'a rien remarqué, sinon, il aurait eu droit à un coup de taser pendant qu'elle aurait pris ses jambes à son cou. Quelques minutes auparavant, elle le comparait à un pervers, comprenez donc sa gêne et sa terreur si d'une manière ou d'une autre, elle avait intercepté le regard du grand gaillard.
Emmitouflée dans son manteau, elle amorce la marche. L'impression que les ténèbres s’épaississent ne la rassure pas. Une simple impression, elle en a bien conscience mais elle ne sent plus en sécurité au cœur de ces bois. Riley donne à l'inconnu de quoi se sustenter car après un choc pareil, son corps a besoin de reprendre des forces. Toutefois, elle se reprend très vite lorsqu'il ose rechigner. Elle s'empare des vivres qu'elle lui a refourgué quelques secondes plus tôt. Non seulement ça lui apprendra les bonnes manières mais elle espère aussi obtenir toute son attention. Un truc cloche avec cet homme, pas besoin d'être une lumière pour le réaliser. Le soucis étant de savoir ce qui s'est passé. L'hypothèse d'un abandon parental s'impose de plus en plus à elle. Une perspective qui lui serre le cœur mais qui titille son imagination.
Tout naturellement, elle le questionne sur son habitat. Sans effort, elle mémorise l'adresse qui lui est donnée, néanmoins, elle ne possède aucun GPS et elle doute sur les capacités de l'inconnu pour la guider à travers les routes de Revealdown. La suite commence à l'inquiéter. Comment ça, si "ils ne répondent pas"? La quarantenaire plisse les yeux, dubitative. Riley hallucine sur le nombre de personne à contacter. C'est quoi l'embrouille? Personne ne veut s'occuper de lui? Alors ils tentent de se le refiler comme une patate trop chaude? L'explication de l'énergumène l'a fatigué, littéralement. La simple idée de potentiellement contacter toutes ces personnes l'éreinte. La nuit a déjà été assez longue et ce n'est pas fini.
— Oui oui, on est bientôt arrivé. Regarde.
Elle glisse le faisceau de sa lampe le long du sentier et l'arrête à la sortie qui n'est qu'à quelques mètres. Une distance courte mais dans leur état, c'est un véritable parcours du combattant qu'ils se doivent de traverser. Elle profite de ce court laps de temps pour réfléchir à la suite des événements. Les tremblements de sa main lui compliquent la tâche mais elle parvient à extirper de son sac à main ses clés de voiture. Une fois à la lisière de la forêt, elle se dirige vers son véhicule et ouvre la porte côté passager à l'inconnu.
— Monte.
Bien que cela soit un ordre, le ton de sa voix se veut doux. Une certaine compassion commence à naître pour cet inconnu. Et si ses parents étaient la cause de cet accident? Ce n'est pas un simple abandon. C'est une tentative de meurtre! A moins qu'il n'ai fait une crise de somnambulisme? Trop de questions pour une heure aussi avancée de la nuit. La quarantenaire se dirige vers le coffre qu'elle ouvre. Elle y balance son sac et s'arme d'une couverture. Une fois installée dans son auto, elle tend la couverture à l'homme et met en route le chauffage.
— Bon, il est trop tard pour contacter qui que ce soit. Par ailleurs, on est fatigué et trempé. Je propose qu'on passe la nuit chez-moi et demain, on ira voir ta famille.
L'air chaud qui se propage dans l'habitacle est salutaire. Cela ne l'empêche pas de trembler pour autant. Elle rassure l'inconnu d'un sourire et roule en direction de chez elle. Elle prie un dieu auquel elle ne croit pas. Elle espère, vraiment, ne pas introduire le loup dans son habitat.