Ton lustre funèbre est de tout son long avachi sur le tapis verdoyant de la fraîche pelouse, adossé contre le granit de la pierre tombale, le revers des doigts de ta main gauche esquisse de curieuses arabesques sur la frondaison, jouant, effleurant le manteau gazonneux, de manière viscérale, tant tu ne t’en rends même plus compte alors que tu retiens en le poing de ta main gauche cette précieuse bouteille de fort que, repu maintenant, n’est certainement plus rempli jusqu’au rebord. Les sens grisés du nectar alcoolisé, tes émeraudes ambrés ruisselantes comme de l’huile, allant se perdre dans la contemplation imprécise du mortuaire dédale des stèles qui t’entourent et plongent ton erratique à de funéraires ouvrages. En dehors de la tradition de ton peuple, tu as refusé les flammes, l’immolation sacré, pour ta femme et tes fils. Née de la poussière, Minerva ne voulait pas redevenir poussière et être dispersée aux quatre vents. Réelle rebelle au cœur d’un monde en hécatombe, son souhait n'était pas d'être enterrée, mais d’être plutôt remise à la Terre qui l’a vu naître, grandir, souffrir, sourire et puis mourir. Elle voulait reposer en paix, en terre sainte, en parfaite harmonie avec la Nature et grandir en la pousse de ces fleurs éparses qui te rappellent son doux parfum comme un secret. Spectre et moire de ta vie à hauteur d’Homme. Ton cœur, battement d’un rythme volé et depuis longtemps en décadence, allant régulièrement se perdre dans le clair-obscur de ce cimetière isolé et résonné au loin dans l’abîme de l’hymne du Disparu.
- Minnie, mon amour, je la perds. Pour de bon. Pour toujours. J'ai besoin de toi ici avec moi, tes effleurements sur le manteau gazonneux continuent tendrement la fresque de tes arabesques, pour la sentir frémir sous tes doigts, au moins une dernière fois, même si cela met ton cœur en croix. Tu veux la sentir près de toi. Avec toi.
Éveillé en plein cauchemar, éveillé alors qu’elle tu espères repose en paix, tu lèves tes yeux à la hauteur de la voute céleste, pour venir déranger la toile nacrée qui comme toujours te fascine et redessine ces plis énigmatiques sur ton front à la fois mutin et divin. Ce qui est Bien. Ce qui est Mal. Ce qui te fait du bien. Ce qui te fait du mal. Tu la perds, pour de bon et pour toujours, cette si fine frontière, égaré en ton tourbillon d’écume et préférant toujours mieux les brumes.
Rick, chéri. Je vois que la Vie manque de clémence à ton égard.
Hôtesse de la Nuit, ce céleste écho dans les cavernes de ton insondable tristesse, cette voix vibrante de splendeur et de torpeur… enfin les fleurs te murmurent leurs secrets. Ce secret que tu cherches et recherches toujours. Belle et somptueuse visiteuse qui tout à la fois te fait vivre l’espoir, le deuil, l’utopie et la peine de savoir qu’Elle ne peut plus t’être tienne. Tu as besoin d’Elle avec toi.
- Dis-moi ce que je dois faire. Dis-moi où je dois aller. Minnie, mon amour, sans toi, je me perds.
Et soudain le grand vent te hurle son commandement. Minable et vaurien errant, tu comprends que ton excursion dans les ténèbres se voudra plus claire une fois en rentrant…
RevealDown, Floride, Planète Terre. Une semaine plus tard.
Ce monde parallèle n’a pour toi des augures de frêles et fracassantes embûches. Parce que tu ne le connais pas. Parce que tu ne sais plus où tu t’en vas. Parce que t’as écouté cette voix, comme s’il s’agissait d’une suprême loi. Ton lustre imposant, funèbre, magnétisant, sitôt s’impose en les entrailles de ce bâtiment qui suintent des arômes que tu ne connais pas. Tu ne peux maîtriser la fébrilité qui gicle en tes veines, ton regard déboussolé vadrouillant à çà et là sur les formes anonymes qui se profilent autour de toi, une mélodie giclant de tu ne sais trop où venant fracasser ton ouïe hypersensible alors que cette atmosphère de graisse en pleine ébullition te haut immanquablement le cœur.
- Hum. Écoutez-moi, citoyens anonymes de la planète Terre, j’ai des questions à vous soumettre et des renseignements à récolter.
La plèbe lobotomisée te reluque comme si tu n’étais rien d’autre qu’un cadre supplémentaire dans l’ornement plutôt ringard et chiche de ce lieu vintage, ta voix de manant viril allant par la même occasion se perdre dans le déboulement de la bouffe graisseuse qui cuit dans une poêle et les ordres d’un gros homme barbu qui à tes yeux s’avère à être un cuisinier plutôt cracra. Point intimidé par cette indifférence, tes longues jambes te guident et te rapprochent d’un comptoir, posant ton ferme séant sur l’un des fragiles tabourets alors que tu attrapes à la volée l’avant-bras de cette femme chétive, munie d’un rose saumon costume fort étrange et tablier d’un jaune criard. Une serveuse, sans aucun doute. Vous en avez aussi à Elvendyr, mais elles ne sont pas truffées de la sorte.
- Ooohhh, mais bien de bon vent par chez-nous, le beau et séduisant viking. Qu’est-ce que je peux faire pour ta frimousse de dieu grec ?
Tu fronces les sourcils, ne comprenant pas si elle vient de t’insulter ou complimenter.
- Je cherche un endroit. Sauriez-vous où se trouve l’Elvendyr des Dieux ?
En dehors de tes attentes, la bonne femme maigrelette éclate de rire et te regarde comme le plus déluré des crétins.
- Tu veux foutre quoi là-bas ? Putain, me dis pas qu’une belle pièce d’homme comme toi est pédé ?!
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June O'Connor
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Lun 17 Fév 2020 - 14:49
Aldrick and June
5h30 du matin. Je me réveille en sursaut, les cauchemars recommencent. je peine à retrouver mon souffle, on aurait dit que j'étais en train de faire un marathon nocturne. Je déglutis, humide. Pas que d'en bas. De partout. Je transpire de ... partout. Même d'entre les fesses. Je grimace et passe mes mains tremblantes sur mon visage. Holy shit. Je gémis, ferme les yeux et tente d'enlever ces images qui me hantent comme une mauvaise odeur de pet. Je grogne et sors du lit, ouvre la fenêtre et allume la lumière. Super, il va falloir que je change les draps. Je soupire et exécute ce que je dois faire, enlevant les draps de mon lits pour les mettre à laver. Je referais mon lit plus tard. Je file sous la douche pour un réveil matinal plus doux, une bonne douche chaude, ça fait toujours du bien.
Quelques instants plus tard, me voici sèche et en peignoir, je me décide tout de même de refaire mon lit afin de m'y recoucher. Je regarde le plafond. Un fin sourire en coin se forme. Mes cauchemars sont toujours là, mais cette fois-ci, je pourrais me confier à quelqu'un qui me comprends vraiment. J'attrape mon portable et envoie rapidement un texto Yo, cette nuit j'ai encore fait des cauchemars. Yavait des bombes, des membres, j'te jure ça volait d'partout. Des cris aussi réel que le cri de Wilhelm ! J'sais pas si j'dois en rire, mais ça partait trop en couille là-dedans dans les souvenirs. Désolée si j'te réveille bro', juste que ça m'aide à pas m'enfoncer, encore. La bise. Je pose mon portable sans attendre de réponse et observe le plafond. C'est p'tet con mais mon esprit semble quand même apaisé. Beaucoup plus que lorsque je suis arrivée, beaucoup plus que lorsque j'ai ouvert cette porte de bar. Il s'est apaisé quand j'l'ai vu. Mon barbu pseudo canadien. Un frère qui trône dans mon cœur d’artichaut. Putain d'fragile.
J'm'enfonce dans mon sommeil, plus apaisée qu'avant, le sourire fin aux lèvres, la respiration plus calme.
Le clignotant enclenché, je regarde autour de moi. Bon, je suis en train de visiter cette ville de péqu'nauds, j'aimerais pouvoir la connaître par cœur. J'sens que d'ici quelques jours j'vais finir par la connaître par cœur à force de tourner encore et encore ! Enfin, je connais le chemin du bar des Morrow, celui du boulot, pour m'acheter à manger et pour rentrer chez moi, sincèrement c'est déjà pas mal. En tout cas, ya pas à dire, ce trou perdu possède de magnifiques endroits. Putain, j'devrais peut être changer d'métier et être garde forestière. Je regarde autour de moi et finis par me décider d'm'arrêter près d'une sorte bâtisse qui doit sans doute vendre de la bouffe. Je tourne autour de moi « Bordel, ça donne envie d'gambader dans c'pat'lin sérieux ... » grogne je. Je m'arrête et apprécie le silence de la nature, enfin, surtout ses bruits. je souris, d'un béat et rouvre mes yeux.
Bon allez, vu l'heure il est temps d'casser la croûte nan ? « allez grognasse rempli ton bide » me lance je en souriant. J'entre alors, la cloche tinte mais personne ne fait gaffe à moi, tous les regards sont tournés vers un grand brun, semblable à un mec d'Australie ou plutôt des îles du Pacifique genre Nouvelle-Zélande. Bordel, c'est qu'il est vachement canon ce con ! J'écoute brièvement c'qui s'dit, il a pas l'air d'être du coin. C'est quoi ça Elvendyr, jamais vu ce nom dans une map, j'devrais r'garder tiens. Les autres ont l'air de savoir ce qu'il dit. Enfin, j'crois, je comprends pas trop les gens avec les non dits, je préfère quand c'est direct, au moins, tout l'monde est clair.
J'entends alors ce qu'il se trame, j'aime ... pas ... ça ... du tout « OH ! La grognasse ! » lâche de but en blanc, fusillant cette gourdasse du regard. Elle me regarde, outrée, oui soit outrée pouffiasse j'm'en vais t'rentrer dans l'cul et t'lancer des parpaings dans la gueule tu vas voir « T'as un problème avec les "pédé" ? » mâche accentuant avec un air mauvais sur ce mot que j'aime pas "pédé", je trouve ça tellement humiliant et rabaissant comme mot. Elle papillonne des yeux sans comprendre à la vie, ouvrant fermant la bouche comme une carpe sans cervelle. J'avance mes grosses fesses enfermées dans leur habituel jean Lewis, mes pieds dans leurs habituels rangers foulent le sol, et je continue d'observer cette gourdasse « Le monsieur t'as posé une question, ce serait bien qu'tu répondes » dis je en me mettant au côté de l'homme - non mais comment peut il être si sexy sérieusement ? Regardez le !! Qui voudrait s'foutre de sa gueule ! Faut lui baiser les pieds oui !! - j'appuie mon avant bras droit sur l'accoudoir, restant toujours debout, sur la droite de l'homme - même ses cheveux sont impeccablement soignés et pas gras ! IL A PAS D'CALVITIE !!!!!! - je regarde l'homme et lui souris, amicalement (enfin, j'espère pas qu'il croit que j'vais l'manger. J'pourrais. J'aimerais. Pas comme une cannibale hein), attendant de voir ce qu'il s'y passe. Aaaaah quand June débarque ça met toujours un p'tit peu d'ambiance ... j'devrais arrêter quand même d'être con. LA BLAGUE ! J'arrêterais jamais.
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 20 Fév 2020 - 16:42
Tu ne sais pas lire et tu ne sais ni écrire. C’est quasi par hasard que tu te retrouves ici, à demander ton chemin à cet étrange et burlesque personnage vêtue d’un costume aussi fluorescent que pénible à reluquer. Les êtres humains sont de biens curieux individus. Il n’y a qu’à regarder la plèbe qui t’entoure et tu te surprends à découvrir des jolis spécimens. Prends pour exemple, cette jeune femme grivoise au courage de mâle et à la dégaine de noble guerrier. Elle n’hésite pas à étaler ses ovaires sur la surface crasseuse du comptoir, pour servir de médiatrice entre toi et l’autre glow stick mal luné qui visiblement se riait de ta personne. Du moins, c’est ce que tu oses prétendre, à voir les manières démaniérés avec laquelle la planteuse de têtes c’est taillé sa place dans votre dialogue et qui présentement reluque la madame avec de véritable couteaux tirés dans les yeux. L’autre vieille chouette qui vous vrillait les tempes avec son croassement de rire emboucané par la suie, ravale son euphorie, déglutissant de travers son hilarité et jaugeant sa nouvelle interlocutrice d’un œil mauvais.
- S’cuze-moi, ma p’tite, mais d’où tu sors ta fraise de gros camionneur mal embouché ?
Te sentant à côté de tes gros souliers, coincé au beau milieu de ce duel de donzelles, tu ne peux t’empêcher d’essayer de te faire tout petit sur ton siège, calant inconfortablement ton dos sur le dossier, croisant tes bras puissants sur ton large torse alors que tu essaie subtilement de te décaler sur le travers lorsque ta présumée sauveuse finie par s’accouder sur ton appuie-bras. Tu la regardes. Elle te regarde. Vous regarder la madame qui vous regarde, pour ensuite regarder la planteuse de tête qui elle regarde la madame qui elle te regarde à nouveau alors que la planteuse de tête te reregarde au même moment où toi la reregardes. Bref, ce petit jeu de regards t’étourdis et devient de plus en plus grotesque. T’as l’intention de briser le lourd silence qui règne en roi entre vous, lorsque la madame daigne enfin se l’ouvrir et te devance :
- J’ai absolument rien contre les pédés, parce que vois-tu, il s’avère que j’en suis un m’aussi…
Sur quoi, la madame attrape du bout de ses menottes trapues les pans de sa mini-jupe rose et comme si un coup de vent venait de glisser à l’intérieure, elle la relève jusqu’au niveau de cette culotte de cheval qui lui sert de hanche. Outre l’envie de gerber, outre le fait de découvrir qu’elle ne porte pas de slip, à même le comptoir, madame vous livre son service trois pièces sous le pif. Horrifié, ces grandes balles qui te servent d’yeux ne peuvent s’empêcher de loucher sur les organes alors que tu ne peux te retenir d'interroger ta grivoise protectrice :
- C’est… c’est donc ça… un pédé ?!
Dire que c’est quasi par hasard que tu te retrouves ici, à demander ton chemin… Peut-être que si tu savais lire, ou écrire, tu n’en serais pas là et elles non plus ?
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Ven 21 Fév 2020 - 20:29
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Qui m'aurait dit qu'en venant dans ce ... je sais pas trop comment définir cet endroit qui vend d'la bouffe. Bref. Je ne sais pas ce qu'il s'y passe mais ça part vraiment dans un n'importe quoi monumental. J'arrive donc près du bar, m'enflammant contre cette grognasse qui ressemble vraiment à que dalle. Non mais c'est quoi cette gueule et ce look ? Sérieux mais respecte toi, respecte les autres, respecte nos yeux, mais fais quelque chose. J'arque mon sourcil « De ton gros cul mal baisé, j'ai eu dû mal à sortir de ton cul d'ailleurs vu les boules de merde qui se sont collés à tes poils de culs » lâche je de but en blanc. Oui ... j'aime bien être crade. C'est vraiment pas très sexy je sais. Je devrais arrêter. J'y peux rien làààà elle m'a cherché cette mocheté !! Je m'avance et me colle au bar, avec mon allure de camionneur. Ouais. Juste ... de camionneur. Point. Pas besoin de rajouter autre chose. J'ai de la classe. Pas toi. Bon vulgaire aussi, parce que j'aime pas passer par quatre chemin, mais ... c'est marrant. Vraiment. Dans ma tête j'en ris tellement ça m'fait marrer !
Et puis va savoir, ya ce jeu de regard entre nous trois. Je fronce les sourcils, avec un léger sourire gêné et arque par la même occasion un sourcil. Bon les gars ça en devient gênant. Vraiment. Faut arrêter là. Ya pas un bruit, sauf des mouches qui pète et une musique criarde dégueulasse qui sort du poste radio d'la boutique. Rolalaaa c'est quoi cet endroit glauque et pourri où j'ai atterri sérieusement ? Et puis, je sais pas pourquoi, mais l'autre a décidé de ... NAN MAIS MONTRES PAS CA !!!!!! MAIS ELLE EST DEGUEULASSE SERIEUSEMENT !!!! J'eus un grimace chelou et un arquage halluciné de mon sourcil « MAIS ! » lâche je hallucinée « Putain mais respectes toi un minimum ! T'es obligée d'montrer ça ici ? Sérieusement ? Devant tout l'monde ? Ok t'as des couilles mais quand même ! Déjà j'suis désolée chéri mais ... ton attirail ça va vraiment pas du tout ... bonté divine on dirait une poupée Barbie qui a été trop utilisée dans un gangbang alors que j'suis sûre derrière cet attirail ... se cache une bien plus belle personne » on dirait pas ... mais je le pense. Vraiment. Parce que là, le mec ou la nana ou peut importe comme il/elle veut qu'on le nomme ... juste ... c'est pas possible.
Et puis l'autre à côté d'moi. Mais ... il est complèt'ment con ou à côté d'sa plaque ou ça s'passe comment ? Je regarde dans le vide et me demande dans quelle planète j'suis tombée en arrivant ici « Tu viens de quelle planète ou de quelle ville pour demander ça sérieux ? T'es Mormon ? Hermite ? » demande je en voulant comprendre. Oui des fois les mecs sexy, barraqués, qui ont l'air à côté d'leur pompe sont parfois prudes, chastes, innocents et débarquent d'on ne sait où. Je pense que là, je ne vais plus pouvoir répondre de moi-même tellement je trouve cette situation nanardesque !
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Lun 24 Fév 2020 - 10:27
T’as déboulé en ce monde déjanté, comme un cheveu dans de la soupe. Le glauque, le surnaturel, même le burlesque, ça flâne en toi depuis pas d’âge. À tes risques et périls, tu as compris que malgré qu’Elle soit ronde, c’te planète, Elle ne tourne pas aussi rondement que ça et par défaut peut parfois sortir de son orbite. Un peu comme tes deux miroirs d’âme qui présentement vrillent tu ne sais où dans le cosmos de ton esprit alors que tu viens d’esquisser un vertigineux vol-plané sur la lune… pour profondément aller te perdre dans un cratère. Étourderie efficace, déconnection instantanée, pour oublier cette galerie des horreurs qui mollement pendouille sous vos nez alors que la planteuse de tête s’insurge de ces cisaillant-es paraboles qui parjurent sur la poésie blasphématoire et autres allégories excrémentielles si finement placées.
T’es pas du genre prude. T’es pas du genre coincé qui se fringue en sac de jute à patates pour camoufler tes muscles éthérés. Il en faut beaucoup pour effaroucher créature telle que toi. T’es pas une petite brebis égarée dans la gueule du gros méchant loup. Tu n’es absolument rien de tout ça. Seulement, ici, là, maintenant, tu fais face à une situation qui te dépasse et de très loin. Mâle alpha, chef de ta meute, des baloches, des pénis, t’en a vu passés, surtout avec l’oppression lunaire… seulement voilà, vous avez l’excuse de porter sur vos âmes hybrides la perdition obsidienne et l’écrasante malédiction qui vous tourmentent à chaque pleine lune. Alors ce que tu reluques de tes mirettes arrondies, tu ne le comprends pas. Tu ne comprends pas comment et pourquoi l’androgyne c’est senti aussi aisé de vous exposer ses ratatinés et velues atouts aussi désavantageux… en plein espace publique.
Est-ce le zèle irrépréhensible qui possède et habite l’âme d’un… d’un pédé ? Ça mange quoi, en hiver, un pédé, de toute manière ? Fasciné, curieux, avides de réponses, tu espères que la gorgone de guerrière éclairera ta lanterne… par miséricorde, il n’en n’est rien. Ses deux pierres de jade te reluquent avec une curieuse valse de pitié désabusée et d’incrédulité. Elle ne comprend pas que tu ne comprends pas. Estomaqué, seul réflexe de survie, c’est de tendre la main vers cette fichue jupette virevoltante, pour en vain essayer de t’en emparer du bout des doigts et la rabaisser sur la grappe de son/sa propriétaire, grognant un bourru ;
- Hermite, ça, je comprends. Je m’appelle Aldrick, fils de Wilhelmina et natif d’une capitale qui en vain gagna la paix d'un tribut en chevaux… en autre. Vos contrées et coutumes me sont totalement étrangères. Oui. À qui ai-je l'étrange honneur ?
CLIP ! tu la saisie en fin, cette satanée jupette. Mais au moment où tu es sur le point de rabaisser le bout de tissu, l’énergumène déculottée bondit tel un singe sur la surface (assurément souillée) du comptoir, pour d’un cri de guerre déversé à l’intention de ton interlocutrice, accomplir un fataliste saut d’étoile filante, bras grands ouverts, jambes écartées, sa preste trajectoire inévitablement se termine brutalement sur le corps de la planteuse de tête qui d’un coup de verge en pleine poire se fait elle-même plantée alors que La Chose brame son courroux :
- REGARDES BIEN MA TIGE ! HIIINNN ! TU LA VOIS !? IL EST OÙ LE RESPECT, HIIINNN ?! IL EST OÙ !!!?? KAWAZAKIIIIIII, ICI, TOUT DE SUITE !!!!!!!
À cette dernière parabole que tu… pour changer… ne comprends pas, s’extirpent de l’arrière boutique trois armoires à glace, dont un qui vient jovialement à ta rencontre et te salue d’un coup de boule entre les deux yeux.
Par tous les éthers, toi, outre ton chemin, t’as rien demandé ! Pourquoi tu y gouttes aussi à ces effervescences de baston ?!
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June O'Connor
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Sam 29 Fév 2020 - 15:15
Aldrick and June
Qu'est ce que que cette grosse blague putain ? J'viens de débarquer dans c'taudis pourri, avec des gens qui ont la gueule d'abrutis crasseux des années 60, avec un grand barbu chelou qui parle comme un chevalier d'la table ronde. J'arque mon sourcil. Oui ce mec se la joue vraiment chevalier de la table ronde. Bordel j'suis tombée où sérieusement ? Please donnez moi mes copains ! J'veux les Morrow, Nell et la brunette qui m'vend du rêve ! PHEOBE !! Pourquoi elle est pas là, j'ai b'soin d'mon binôme aussi douée qu'moi que le couteau suisse ! Sa question me laisse perplexe « June ». Clair. Net. Précis. Pas b'soin d'épiloguer plus autres conneries, sa mère j'm'en fou, sa contrée aussi, moi j'veux savoir où que j'suis tombée et c'est quoi c'te merdier
Et puis le grand barbu aux cheveux bouclés - Nan mais j'vais l'appeler Lancelot sérieusement ! - se met à pécho la jupette de l'autre taré(e) « MAIS ! ON FAIT PAS CA !! » hurle je en donnant une tape sur sa main tandis que l'autre déglingué du bulbe se ... jette ... sur ... la table ... pour ... me ... foutre ... SA ... PUTAIN ... DE ... BRINDILLE .... SUR MA GUEULE !!! J'hurle surprise et BAM !!!! Je donne un coup d'poing bien placé dans ses balls. Ce dernier/cette dernière (?) chiale sa mère et se casse la gueule derrière le bar « PUTAIN D'MERDE ON ARRÊTE LES CONNERIES MAINTENANT !!! » hurle je paniquée. Je m'apprête à sortir mon téléphone pour appeler Bugs parce qu'ici, ça pue la merde, lorsque trois connards débarquent tout en se la jouant cow boy de ses morts. L'un d'eux donne un coup d'poing à Lancelot - ou Lancaldrick ... Lancerick ? ... c'est moche et pas l'temps d'niaiser - tandis qu'un autre me regarde.
J'eus un sourire mauvais « Ooooh mes p'tits fils de pute j'vais tous vous péter vos gueules » ni une ni deux, je commence à me battre avec un des gorilles. La baston est mémorable, j'ai l'impression d'être comme à l'armée. Des souvenirs reviennent, j'imagine presque Manny m'hurler dessus ALLEZ JUNE !! VAS Y !! PETES LUI LES G'NOUX !!! un sourire et je donne un coup d'pied dans un genoux. CRACK. Ouuuuuuuh j'ai mal pour lui. Le déglingué en jupette débarque avec son visage défiguré par les larmes et la rage. Je souris, arque un sourcil et lui fou une bonne grosse claque dans sa gueule, il chiale et pleure sa mère, plié en deux, si bien que j'lui donne un coup d'pied dans le bide pour qu'il tombe. Je regarde Chevelu « Et bah, tu te débrouilles pas mal pour un ermite » lâche je en souriant
Et puis. BIM. Plus rien.
Je me réveille dans un endroit en grommelant, attachée. Ma bouche a une odeur de fer. Je grogne et m'assied, sentant mes mains attachées. Je grogne et crache du sang. Mes yeux s'habituent à la pénombre ... d'une sorte de camion qui roule, mais ma tête a toujours mal. En face, il y a Chevelu « Hey ! ... euuuh ... merde ... AH ... ALDRICK ! » l'appelle je en lui donnant un coup dans les jambes
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 5 Mar 2020 - 12:30
La main bien à plat sur la surface poisseuse du comptoir, en plein déséquilibre, tu te rattrapes et t’empêches de tomber. Tu ne vas pas te battre. Tu ne veux pas te battre. Tu n’as pas l’humeur. T’es tout simplement pas d’humeur. C’est pas ton cycle. S’était la semaine dernière. T’as aucune excuse pour te faire violence et véhémence. Pas cette semaine. Certaines peuvent aisément te comprendre, tant cela leur semblera familier : Une fois par mois, tu deviens irrationnel, irrité et en colère. Tu veux te battre avec quiconque s'approche de toi et l’élastique de ta patience du matin au soir est tendu au point de rupture. Mais pas cette semaine. Alors tu encaisses le coup, grognes ton mécontentement dans ta barbe et lèves les deux pattes de chaque côté de tes larges épaules en signe de paix et soumission.
C’est peut-être toi qui as merdé ? C’est peut-être toi qui as envoyé les mauvais signes ? Peut-être que sur Terre, la Paix, elle se manifeste autrement ? En levant les mains, comme ça, tu l’as peut-être insulté ? T’en sais rien, mais ce gros malabar de balafré te reluque présentement comme si tu venais de roter aux obsèques de sa grand-mère et le tout couronné de ton gros doigt du milieu bien dressé en l’air ! (Parce que oui, le fuck, c’est universel et intergalactique !) Dans tous les cas, la hache de guerre n’est pas enterrée, t’es plutôt loin de l’effet kumbaya désiré et non vous n’allez pas ensemble fumer le calumet de la paix…. Parce que l’armoire à glace s’enflamme comme une grosse torche humaine, s’emballe comme un véritable paquet cadeau et fond sur toi comme neige au soleil !
Il sort de tu ne sais où (et tu ne veux pas le savoir) deux espèces de fléaux à double branches, qu’à Elvendyr, habituellement, cet objet sert d’outil sur les terres agricoles pour le battage des blés, mais qui visiblement ici dans cette dimension terrestre a été réinventé en arme redoutable. C’est innovateur et intéressant, tiens ! Sans trop savoir vers quoi l’affront s’en va avec ça entre les mains, voilà que ton agresseur entame une série de petits cris de guerre et auréole le tout d’une péliade de figures acrobatiques catastrophiques qui te donnent simplement l’impression de regarder un épouvantail déchaîné en pleine tempête. Si ces petites cabrioles sont supposés êtres les mouvements de base d’un ninja invétéré, t’as le regret de lui annoncer qu’à Elvendyr, vos ninjas à vous sont plus vigoureux et dégourdit que ça. Les habitants du Topaz Kingdom sont de sacrés moines et samouraïs… comme qui dirait pas faciles à détrôner.
Au creux de ta paume, tu rattrapes son poing armé comme une balle de ping-pong alors que tu recueillies sa cheville levée au niveau de ton nez comme l’on cueille une marguerite par la tige. Yeux exorbités, blanc comme la lune, transit dans cette grotesque position, ton ennemi peine à tenir sur son petit peton tremblotant et après un petit jeu de regard malséant pour vous deux… tu décides que tu en as assez et te débarrasses de ce contretemps avec la délicatesse d’un môme qui si vite se lasse de son nouveau jouet. Conclusion ? Sans même un effort, tu envoies valser cette guenille dans un coin de la pièce, qui elle vient confortablement s’asseoir sur une curieuse boîte à musique qui après avoir apposé le vinyle sur la table tournante (?), vous recrache sa mélodie de flûte de pan et tout le bataclan.
♫ Everybody is Kung Fu fighting ♫
Tu fronces les sourcils, cherches la planteuse de tête de tes ambrées verdoyantes. Affirmatif, dans la progression de son funèbre sillage, elle est effectivement en train de planter ou casser quelques têtes.
♫ Your mind becomes fast as lightning Although the future is a little bit frightening ♫
C’est peut-être la musique, ou l’ambiance en elle-même, mais quelque chose se libère ou délie en toi. Toi qui se surprends à doucement secouer la tête au rythme entêtant de cette étrange mélodie, (la faute à la flûte de pan, sans doute), alors que tu viens prêter mains fortes à ton acolyte de baston par défaut. La dénommée June, fille de personne et d’aucune contrée, est trop préoccupée avec son propre bordel pour se rendre compte qu’il y a un futur qui sournoisement se profile dans son ombre. Impassible, tu attrapes trois couteaux à steak qui à tous hasards traînaient là sur ces tables entre lesquelles tu zigzagues, candide. Avec la souplesse de celui qui a que trop de fois répété ce geste funeste, de ta force herculéenne, tu lances les trois lames, qui d’un clignement d’yeux à peine, viennent mordre les pans de la veste cargo et une manche, pour le clouer tout bêtement comme ça contre le plâtre du mur. Petit tour de passe-passe qui ne passe pas inaperçue et te fait même gagner un compliment !
- T’es plutôt pas mal pour une grande gueul---
Et bam !
♫ Everybody is Kung Fu fighting ♫
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Ça tremble en-dessous de toi. Ça te secoue. Sans aucun ménagement. Voire, brutalement. C’est pas le sol en-dessous de toi, qui te brutalise, mais des pieds. Des coups de pieds. Dans les vapes, ronchon, tu veux éloigner tes jambes malmenées, mais peux pas test parce qu’elles sont ligotées. Tes lourdes paupières enfin se lèvent et la pénombre s’offre à tes prunelles anesthésiées. T’es couché sur le dos, t’es en train de regarder un plafond moucheté par les brûlures de cigarette et autres souillures peu rassurante. Tu soupires, noues tes cervicales douloureuses, un mal de crâne carabiné explose contre les parois de ta tête alors que lourdement tu te redresses en position assise. Ou du moins t’essaies de t’asseoir, mais avec les poignets ligotés dans le dos, c’est pas chose aisée, disons ça comme ça.
- June, fille de personne et sans contrée ! Que tu la salues alors que comme une larve tu rampes vers elle et essaie de comprendre dans quel genre d’habitacle est-ce que l’on vous a confinés. Une charrette ? Un char ?
En gros, ça secoue les genoux, mais pas trop. Ça te trouble, mais pas trop. T’es déphasé, mais pas trop.
- Vos mains. Donnez-moi vos mains. Je vais vous libérer de vos liens, proposes-tu, alors que tu parviens à te hisser sur ton séant en te tortillant sur tous les côtés et te glissant dans son ombre pour du bout des doigts rejoindre ses poignets ligotés.
Tu te fous de savoir comment et pourquoi vous êtes là. Tu veux simplement te sortir de là. Parce que c’est pas là que tu veux être. Mais là-bas. (Oui, dans ta tête, ce non-sens fait du sens)
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June O'Connor
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Sam 4 Avr 2020 - 19:03
Aldrick and June
C'est pas que mais, chevelu barbu sexu (rester dans la rime en "u") se bat vachement bien (bon là flemme de tout dire en "u"). Sa main s'est saisie de l'arme d'un des trou du cul puis de son pied pour ensuite l'envoyer valser. Comme ça. D'un claquement de doigt. Mais c'est quoi ce mec sérieus'ment ? J'arque mon sourcil, un sourire en coin et je me prends un poing dans ma gueule. J'me marre et pare les autres coups que l'aut'connard m'envoie. Enfin essaie de me mettre sur les dents. Ya pas à dire, les années à l'armée ça revient aussi vite qu'on r'monte sur un tricycle ! Une musique marrant arrive à nos oreilles et ça m'fait encore plus marrer, me jeter sur un des mecs comme une catcheuse, sa tête entre mes cuisses, je me laisse tomber en arrière avec force pour le foutre par terre. J'arrête une coup de pied, toujours la tête de l'autre con entre les jambes qui se débat comme une pucelle, pour tordre le pied. Je finis par faire une roulade en arrière pour me relever, sourire triomphant aux lèvres, regardant le chevelu barbu sexu, avec un sourcil arqué et un sourire amusé, voire charmeur.
Sourire triomphant pas vraiment triomphant en fait. J'aurais dû faire gaffe au lieu d'jouer les bad girls ... Bouffonne que je suis.
Je grogne et me réveille, comme après une mauvaise cuite. Sincèrement, j'aurais bien aimé une mauvaise cuite. Comme quand j'me suis retrouvée à presque péter sur la gueule de Bugs. Bugs ... merde. J'aimerais bien qu'il soit là, qu'il nous libère, qu'il m'insulte. Je sais pas où ces demeurés nous emmènent, mais faut sortir de là. Je réveille la grande armoire à glace à cheveux longs bruns bouclés et plus trop soyeux ... pas sûre que même quand il est entré dans c'te foutue bicoque, ses cheveux aient été vraiment soyeux. Bref. Il finis par se réveiller avec peine, la gueule complètement enfarinée, sans doute aussi enfarinée qu'la mienne. J'comprends toujours pas pourquoi il baragouine ce genre de conn'rie. C'est un mormon ou quoi ? Bref. Je me rapproche de lui pour qu'il puisse me libérer avec ses grosses paluches et je fis de même pour lui.
Je me lève doucement, faisant attention à mon équilibre et pas m'casser la gueule. Se serait vraiment con. J'analyse la gueule du camion. Ok ya pas possibilité pour ces tarés de nous. Tout est fermé. Et ya pas des masses de lumières. J'me demande si on arriverait à exploser la porte de derrière pour pouvoir sortir, ya des trucs autour de nous, des planches, des machins de bricolages ... mais j'ai quand même une question à lui poser « J'peux juste vous d'mander ... C'est quoi Elvendyr ? Une sorte de ville pour ... une communauté ? » demande je sans vraiment trop comprendre de quoi cet "Elvendyr" est réellement.
Je regarde autour de nous et m'approche de la porte, espérant qu'elle soit pas complètement fermée « Raaaah elle est fermée ... j'aimerais tellement pouvoir la péter d'un coup d'pied » fis je en soupirant, désespérée de savoir comment on va arriver à sortir d'ici. Merde Derek. J'aimerais que tu sois là pour me sortir de ce merdier ...
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Mar 14 Avr 2020 - 16:16
Tu délies les nœuds, lui libère les poignets de ses liens et elle fait de même avec toi. T’as mal au crâne, mais ça va. Tu ne comprends toujours pas ce qui se passe, mais ça va. Tu sais pas trop où vous êtes, mais ça aussi ça va. Bien que plongés dans la pénombre la plus totale, tu entends et tu sais que ta colocataire et partenaire de calvaire c’est rétablie sur ses guiboles et s’apprête à l’instant même à une petite excursion des lieux. Tu le sais parce que tu aurais fait la même chose les rôles échangés et d’après la fouille tu devines qu’un rien du tout de bien frustrant est tout ce qu’il y a de bon à trouver dans un foutoir pareil. Sous ton ferme et joli séant, le sol ne cesse de bouger, trembler, vrombir et parfois même frémir… ça gêne le labeur de tes gros doigts qui eux achèvent de déboucler les entraves noués là sur tes chevilles alors que l’interrogation de June, fille de personne et sans contrée, trouve rapidement chemin jusqu’à tes conduits auditif et ne manque pas de te tricoter bien serrés les sourcils.
- C’est quelque chose dans ce goût là, oui, que tu marmonnes dans ta barbe hirsute et encore électrisée de la dernière baston, balançant par-dessus ton épaule les fichues ficelles et te redressant sur les pattes avec la grâce d’un gros panda qui aurait comme qui dirait un peu trop fumé du bambou et abusé de la racinette : Et quant à vous, June, fille de personne et sans contrée, où vous avez appris à si bien vous défendre ?
Dans la clarté pénombre de l’habitacle, tu vois la silhouette lestement déambuler vers un recoin de la pièce et s’approcher d’une paroi ferreuse qui de toute évidence s’avère être une porte…
« Raaaah elle est fermée ... j'aimerais tellement pouvoir la péter d'un coup d'pied »
Hum-hum. UUUMMMM-HUUUMMMM ! D’une enjambée de géant, ton imposante armature humaine vient se nicher dans l’ombre de June, fille de personne et sans contrée. Impassible, serein, l’air mine de rien, de tes grosses mains trapues, tu la saisis par les aisselles, hop, la soulève comme une plume, zouf, l’écarte du chemin et pop, la redépose comme une fleur parterre. La voie libérée, tu fais volteface sur la planche métallique, la dévisages curieusement et opine du bonnet à diable sait quelle réflexion intérieure. Ton pied se lève, fouette lestement l’air et vient se fracasser contre ladite porte de métal. Ton punch tout court, tout comme ta force lupine, a bien facilement raison de l’entrave, qui en s’écroulant comme une pauvresse, vous explose à la rétine une clarté éblouissante et un céleste vacarme assourdissant…
- DEMANDEZ ET VOUS RECEVEZ, JUNE, FILLE DE PERSONNE ET SANS CONTRÉE ! que tu beugles sans cérémonie et cherchant surtout à couvrir le bruit, le courant d’air vous balafrant et toison et figure.
Tout ce vacarme soudain ne passe pas inaperçu et est si vite intercepté par l’oreille de vos ravisseurs. À l’autre extrémité de ce fourgon cellulaire, quelque chose semble coulisser et puis s’ouvrir : une minuscule fenêtre grillagée. De cette brèche fraichement ouverte, tu repères un objet rutilant et qui doucement cherche à vous prendre en joue. Après quelque battement de cils, tu comprends que ce quelque chose est en fait la gueule d’une arme à feu…
- IL FAUT SAUTER MAINTENANT, JUNE, FILLE DE PERSONNE ET SANS CONTRÉE !
Vous avez intérêt à bouger les miches si tu ne veux pas finir en gruyère ! Sans trop peser le pour et le contre, tu t’élances sur le corps de l’humaine. Usant de ta célérité surhumaine, le tout se produit en un simplement battement de cils à peine, enlaçant la taille de guêpe de l’amazone de ton bras de fer, tu l’entraînes avec toi… plutôt… tu la contrains de venir avec toi vers le seuil de la porte défoncée… et entrelacés dans cette étreinte de pas d’amour, vous voilà qui passez au travers... avec la grâce de deux étrons que l’on vient de flusher !
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Mer 2 Sep 2020 - 9:46
Aldrick and June
Hey. Hold on. What's going on right now ? Fuck !
On rembobine cette merde. J'étais dans un diner pourri, avec une serveuse ... non. Un serveuse/serveuse cheloue, des clients tebés et maintenant quoi ? J'suis un camion ? C'est quoi cette merde là ? Et puis l'autre timbré là avec son Elventruc de j'sais pas où ? J'lui demande d'où c'est c'te ville que j'connais pas, il me baratine un truc. Quelque chose comme ça mais de quoi ? Sois plus précis mon gars, j'suis pas dans ta tête ni un gps moi ! Putain d'merde ! Si Bugs avait été là, il aurait tout fait péter. Et après se serait bien foutu d'ma gueule.
On réussi à se libérer de nos liens. Je râle face à cette putain d'porte qui refuse de céder « MAIS TU VAS T'OUVRIR OUI ??? » j'suis pas patiente non. Pas un poil de patiente en moi, il y a. Nop. Nop. Fucking NOP ! Et v'là t'y pas que l'autre timbré débarque pour ... attends attend attends ... QUEUAAAAA ???????? IL A OUVERT CETT PUTAIN DE PORTE !!! Je regarde ce type, complètement choquée, tandis que la porte à voler je n'sais où. Le camion continue comme si de rien était. J'suis sur le cul. Vraiment. Mais .... C'est quoi ce mec ? Il a mangé quoi quand il était petit ? Il est tombé dans une marmitte d'épinard quand il était petit ou ça s'passe comment ?
En tout cas, faut sauter. C'est indéniable « ALORS, FAUT ARRETER TON BARATIN DE MORMONT CHELOU LA !! JE M'APPELLE JUNE O'CONNOR JE SUIS LA FILLE D'UN GENERAL ET JSUIS CANADIENNE DONC PUTAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!!!!! »
A peine eus-je le temps de râler que nous voila sortis du camion. Moi, sur lui. Ou lui sur moi. A voler dans un fossée pour ensuite rouler bouler dans la pente, dont un arbre nous percute de plein fouet. Mais une fois la pente dévallée, je me relève, le ventre e vrac, avec une envie de gerber, qui finit par passer. Je tousse et m'approche du baraqué « ça va ? Rien d'casser ? » demande je. J'ai pas l'impression d'avoir quelque chose de cassé en tout cas, hormis des blessures superficielles sur les genoux. Putain de miracle, putain d'adrénaline « faut qu'on bouge, sinon on est foutu » je m'approche pour l'aider à se relever. Faut qu'on dégage d'ici ... et vite !
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Lun 14 Sep 2020 - 14:18
Toi sur elle ou elle sur toi ? Franchement, ainsi emmitouflés dans cette embrassade de pas d’affection mais de survie, tu peines à savoir qui écrase qui… ou plutôt qui dégringole sur qui. Ensuqués dans cette spirale des plus infernales, tu t’accroches à son long corps de liane alors que vous dévalez ce fossé aux milles et un obstacle, parce que vos vies en dépendent et que fatalement si tu la perds tu risques de te paumer. Tu ne connais pas cette planète et du peux que tu en as appris aujourd’hui tu sais que tu ne surviras pas une seule seconde sans elle ici-bas avec toi. Cette June O’Connor, fille de générale et Canadienne donc putain est ta seule chance de t’en sortir et tu te demandes si c’est une bonne chose pour toi. Ça fait même pas une heure que tu traînes avec elle et te voilà embourbé dans un merdier innommable !
Après cette preste glissade dans le toboggan naturel jonché de pelouse, rochers, racines et peut-être même le cadavre d’un animal, enfin l’éboulement trouve son cul-de-sac lorsque de plein fouet vous vous mangez sur le coin de la gueule un tronc d’arbre… le craquement sonore que tu entends d’ailleurs dans la faune alentour te fait sérieusement sourciller… te demandant si ce n’est pas ton échine ou la vieille souche qui s’est ainsi brisée en deux. Tes longues cannes emmêlées avec les guiboles de l’humaine, t’es forcé de rester allonger parterre alors que ta compagne de fortune émet des sons et gargouilles qui te font salement douter à savoir si cette créature exubérante ne serait pas en fait un troll ou une saloperie du genre. T’accoudant sur la terre fraîche une fois vos guiboles démêlées et libérées, tu observes cette June O’Connor, fille de générale et Canadienne donc putain, avec ce drôle d’air que normalement tu affiches lorsque tu découvres que interlocuteur a une feuille de persil de coincée entre les dents, mais que t’es trop gêné pour lui faire savoir…
- Ça va. Ça va au poil, June O’Connor, fille de générale et Canadienne donc putain. Et vous aussi vous n’avez rien, que tu demande, le timbre de ta voix laissant clairement reluire une affirmation plutôt qu’une interrogation alors que tu lui agrippes la paluche et te rétablis sur tes deux jambes.
Vos émeraudes observent les environs, la semi-troll (?) disant tout haut ce que toi tu penses tout bas alors que tu te dépatouilles la longue crinière des morceaux de feuilles mortes que vous avez récoltés lors de votre grotesque roulé-boulé dans les orties.
- Regardez, là-bas, il y a un sentier… nous pouvons piquer au travers pour essayer de rejoindre votre ville ?
Sans même attendre une réponse, tu emboîtes le pas vers les fourrés et entâmes cette excursion sur les lisières de l’inconnu, l’air fauve, l’œil acéré et mutin se perdant dans la contemplation de l’horizon et son mystère.
- Ceux qui nous ont attaqués, vous les connaissiez ? Vous savez ce qu’ils nous veulent ?
Même si les risques de vous faire chopper à nouveau ne se font pas encore moindre, en cet instant de répit s’estompent toute urgence ou état de crise pour laisser place entre les cloisons de ton esprit des envies plus agréables et sereines. Impassible, tu observes cette June O’Connor, fille de générale et Canadienne donc putain, du coin l’œil et décèles chez-elle un petit quelque-chose d’orfèvre… c’est peut-être son parfum… ou son minois… ou tes soupçons sur sa véritable race qui refont surface.
- Vous ne trouvez pas cela étrange… que tu siffles, les lucarnes de ton âme désormais reluisantes de malice alors que tu ralentis ta déambulation de manière à la faire passer devant toi et ainsi mieux t’engouffrer en son ombre, poings serrés jusqu’à en faire blêmir tes phalanges : ce qui nous arrive ?
Tu rôdes derrière elle comme un fauve, ne lui laissant même pas une seule seconde pour assimiler ce preste changement d’humeur, que ta grosse patte d’ours mal léché vient se mouler sur sa nuque pour venir l’écraser face la première contre l’écorce rugueuse du Séquoia se trouvant là en bordure du chemin de gravelle.
- Qu’est-ce qu’ils nous veulent ? Pourquoi ils nous pourchassent ? Vous êtes de mèche avec eux, June O’Connor, fille de générale et Canadienne donc putain ?
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 1 Oct 2020 - 5:37
Aldrick and June
C'est du grand n'importe quoi. Vraiment. J'aimerais que Derek soit là. Nos corps déboulent, roulent et s'arrêtent sur un sol dur. Moi sur lui, je me relève difficilement et enlève toutes les saletés. En d'autres circonstances, j'l'aurais foutu à poil pour m'envoyer en l'air avec contre un arbre. Mmmmh cette vive idée pourrait être sympa à reproduire. Mes tympans sifflent, j'entends rien de ce qu'il peut brailler. Ma tête tourne et j'ai envie de gerber. Je titube quelques instants, me baisse et reprends mes esprits tout doucement. Je lève mon corps doucement et je l'entends montrer et brailler un truc. Je le suis, hagarde, vers le sentier où il voudrait me mener. Si c'est pour m'emmener dans un coin sombre je dis pas non. Tant que c'est pas pour me tuer. Oh wait, on a déjà des tarés qui vont tenter ça. Oh je suis en train de reprendre vraiment doucement mais sûrement mes esprits. Merde. C'était bien et marrant de penser cul. Et sympa de m'imaginer ce drôle d'étalon à moitié à poil. Ou tout nu. BREF.
« J'en sais foutrement rien de ce que nous veulent ces bande de dégénérés mentaux » lâche je en le suivant (et en mattant son cul). Cul qui ralentie la cadence, sauf que quand j'suis lancée, j'y vais franco alors j'le dépasse, enlève le restant de saletés de ma tignasse et soupire. Je tâte mes poches à la recherche de mon portable. Toujours là. YES ! Je le sors de ma poche arrière. Ecran pas brisé. OUIIII ! Pas de réseau. NAAAAAAAAAAAAAN. Je geinds et fais une moue boudeuse, saoulée aussi et agacée et pleins d'émotion en même temps « Fais chier » râle je en soupirant.
A peine eus-je le temps de mettre mon téléphone dans ma poche, que je me retourne et « Mais j'viens d'vous dire que ... PUTAIIIIIIIIN !! » soudain, me voici coincée contre un arbre avec un mec complètement barré et sa main de déchiqueteuse d'os sur la nuque « Aldrick ... c'est ça ? Et si tu te contenter JUSTE de June. June .... rien d'autre. Juste ce prénom : June. Je m'appelle June » commence je tandis que je perds patience « Ensuite ... T'es pas complètement con ? Si j'étais de mèche, tu crois que je serais là, ici avec toi à fuir ces connards, à essayer d'appeler à l'aide mon frère ? » mon coeur palpite, j'ai dû mal à respirer. J'essaye même de dégager son bras avec mes techniques habituelles, sauf que j'ai l'air d'une petite enfant et c'est méga frustrant. Si j'avais mes katana je l'aurais ouvert en deux
« Enfin, t'as intérêt à m'lâcher ou j'te jure que j'te castre parce que là, je rigole pas ... LACHES MOI PUTAIN !!! » insiste je hors de moi. Mon corps réagit au quart de tour. Mes mains se posent sur son poitrail et le dégagent. D'une ... fucking ... décharge ... électrique. WHAT THE HELL !!! Je regarde mes mains qui crépitent « Oh putain d'bordel de merde ... qu'est ce que c'est que cette grosse chiasse en boîte Milka »
Fuis. Connasse. COURS ESPECE DE CONNE !!! Ni une ni deux je commence à courrir entre les fougères, me faisant fouetter par des petites branches d'arbre. Mes jambes reprennent du service. Déterminée, j'allais même jouer les gazelles à faire du parkour en pleine forêt. Déterminée ... ouais. Je vous ai dis que j'étais aussi une grosse débile ? Je me retourne, avec l'impression qu'il est derrière, je regarde une nouvelle fois devant moi, évite de justesse une grosse branche, tente de sauter pour en prendre une. Loupée. Je me casse lamentablement la gueule dans une pente de falaise. Sonnée, je décide de me cacher dans une souche d'arbre, tremblante. Putain ... ne pas avoir peur. Ne pas avoir peur. Flippes pas June. Et au pire ... si tu crèves, Derek te vengera. Et tu retrouveras Manny. Reroquevillée, je me roule en boule, tout en me forçant à me calmer, malgré la douleur de la chute et le stress
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 15 Oct 2020 - 16:33
Entre tes deux biscuits, la gigantesque toile se tisse et attire à elle une panoplie de bestiole en tout genre. En ce vaste essaim grouillant et palpitant, parmi la charogne et l’agonie, au cœur même de cet amas pestilentiel, une silhouette s’esquisse et prend de mal en pire forme humaine. Dans les affres calcinés et électrifiés de ton esprit, cette vision est horrifiante et jusqu’à l’os te bouleverse. Combien de fois, cette vision de ta femme et tes enfants est venue hantée tes nuits ? Combien de larmes n’as-tu pas versé sur cette dévastante réminiscence ? Ce disque rayé qui inlassablement tourne et laisse résonner en la pénombre de ton esprit sa funèbre et macabre musique. Exhumant sur ton visage tourmenté, toutes les ignominies abjectes qui te balafrent les nerfs et qui n’a d’augure pour toi qu’une preste et infernale descente six pieds sous terre. Car l’Enfer est ici sur Terre comme ailleurs. Tu as lynché tes déboires en les rougeoyantes oriflammes et te galvanise de leur infâme. Tu le sais que tu as pété les plombs. Tu le sais que tu as réagis au quart de tour. T’as poussé cette pauvre fille dans les retranchements et après tu t’étonnes qu’elle te décharge cette savate voltaïque dans les viscères ?
Un poisson un de l’eau. Une saloperie de poisson hors de l’eau, que tu as l’air. Ainsi affalé sur le flanc, yeux de merlan frit te sortant des orbites, à te convulser comme une tranche de bacon dans une poêle a frire… ou une vieille grand-mère édentée qui n’a pas eu son shot de medocs anti spasme. Par delà ta chevelure en bataille et tes poils de barbe hérissés et crépitant, tes ambrés remarquent la silhouette qui comme une balle va se faire perdre dans les fourrés végétales.
- June ! Non ! Attendez ! que tu souffles, à bout de souffle, plaquant ta paume frémissante sur la terre fraîche pour avec la vélocité d’un centenaire paraplégique te rétablir sur tes longues guiboles et tenter de préserver ton équilibre. Chevrotant, flagada, de tes prunelles huileuses et exaltés sur essaie de retrouver tes repaires. Mais puisque l’on t’a grillé les neurones comme un toast, c’est pas chose gagnée alors que des voix inquisitrices et alarmantes se font entendre à quelque part non loin par delà les troncs d’arbres qui tanguent de gauche à droite.
Tu vas te faire chopper, si tu n’as pas la présence d’esprit de détaler d’ici comme un mal propre et dans un nuage de froussardise non assumé. Chose que tu fais, tes instincts lupin prenant le dessus sur ta jugeote humaine légèrement trop hors service pour le moment alors que dans le bizarre de ta vision floutée tu essaies de flairer l’odeur de l’élémentale et les échos déchaînés de son fou myocarde. Ta course folle et zigzaguante te fait manger sur le coin de la gueule une péliade de feuilles, de fougère, de branches d’arbre et voire même quelque pelletés de bourgeons et d’écorce. Enjambant un rocher après l’autre, une racine après l’autre, ta traque enfin te mène sur l’itinéraire qu’aura emprunté la pauvre fille, dévalant 4 à 4 cette pente plus que casse gueule et glissante. Et alors que la sensation de vide et de dégringolade te remonte du bout des orteils jusqu’aux oreilles, enfin tu la sens, la vois et ricoche dessus. Ta tronche de nid d’oiseau ne perdant pas de temps pour se baisser à son niveau alors que sans aucune vergogne tu l’agrippes par le poignet et l’oblige à tasser de côté son mode PLS.
- Ils… ils nous ont retrouvés ! Nous ne pouvons pas rester ici !
Austère, bourru, harassé et fataliste tu lui balances :
- Vous êtes une élémentale, June ! Vos dons extraordinaires appartiennent à la communauté du royaume de l’Obsidian et ce pouvoir que vous portez en vous est un cadeau béni des dieux ! S’ils viennent à le découvrir, vous courez un grave danger ! Allez, levez-vous et fuyez !
Disons que tu prends un peu trop au pied de la lettre ce que tu viens de lui dire… car la voilà juchée sur ta large épaule comme un vulgaire sac de patates alors que tu reprends votre fuite effréné vers absolument nulle part…
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 10 Déc 2020 - 21:42
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Cours. Cours MAINTENANT. L'homme est au sol, grillé, électrifié. Je regarde mes mains. Putain. C'est quoi cette merde ? Cours. Je me suis donc mise à courir, loin de ce type, loin des bruits. Je connais pas la forêt, mais je sais ce que je dois faire. Longtemps préparée. La femme soldat comprend. Les réflexes lui reviennent en tête. Me reviennent en tête. Je cours. Je saute, faisant en sorte que mes pas ne soient pas trop implantés sur la terre, courant limite sur la pointe des pieds, me laissant voguer par l'adrénaline. Mes bras accompagnent les mouvements de mon corps. Mon cerveau s'est recâblé. Plus rien n'a d'importance hormis sortir de ce foutu pétrin et rester en vie. Je saute, comme une gazelle. Ouais. Sauf que j'suis pas une gazelle. J'aurais pu être parfaite, mais j'me loupe ... et je roule dans une pente comme une énorme débile et je pars me cacher. Ok June, inspire, expire. Fermes tes yeux. Calmes toi. Un bruit se fait entendre. J'arrête de bouger et de respirer. C'est que ce bruit ça d'vient perceptible ! Un genre de gros patapouf qui court ou dévale cette pente ! Et j'ai pas eu le temps de dire ou faire quoi que ce soit que l'autre taré est là, devant ma gueule. Mon regard se fait menacer. Tu m'touches jte ....... OH PUTAIN ! IL M'A CHOPE L'BRAS ! JFAIS COMMENT ENCORE POUR LE GRILLER COMME UN COCHON LAAAAAAA ?????
J'me retrouve dehors et il me sort une connerie « MAIS ARRETES DE DIRE DES CONNERIES ET EXPLIQUES TOI PUTAIN DE MERDEUUUUUUUH !!! » tu sens que j'perds patience ? Enfin ... Non, lui le sent pas, mais moi si et quiconque serait dans les parages le sentirait, sauf que lui, nan il a juste décidé d'me faire chier et me sortir des conneries pas possible. Une élémentaliste, et puis quoi encore ? Il va me sortir que j'fais partir du Pouvoir des 3 ? Que je suis une sorcière à la Buffy ? UNE ELUE ? Et ma main dans sa gueule ? Il l'aura vu v'nir ou bien ? « Je comprends pas ce que .... MAIS TU VAS ME DEPOSER AU SOL OUI !!!!!!! » Oui parce que ce taré ambulant, avec une touffe de cheveux, ayant fusionné avec le sol, m'a chopé comme un sac à patate pour me mettre sur son épaule et VOUF il court !
Il court, il court, le furet Le furet du bois, mesdames, Il court, il court, le furet, Le furet du bois joli. Il est passé par ici, Il repassera par là.
Enfin là ... c'est plus un ours mal léché qu'un furet et il me tient vivement sur son épaule !
« Stop, arrêtes toi ! » lui ordonne je en chuchotant, avant de réussir à me dégager de lui comme une anguille. Avant qu'il n'eut le temps de dire quoi que ce soit, je lui mets ma main sur la bouche et tend l'oreille. Rien. Putain, il a couru combien de temps pour qu'on soit finalement hors de porté ? « J'ai besoin de réponse. Maintenant » lui ordonne je, tout en faisant attention à ne pas trop hausser le ton, le regardant, avec fermeté, les sourcils froncés. Si j'étais une dragonne, je serais en train de lui souffler du feu au cul « Qu'est-ce que tu es ? Et c'est quoi cette histoire d'élémentaliste ? » simples et efficaces comme questions, n'est-ce pas ?
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Lun 21 Déc 2020 - 10:40
T’as la jugeote d’un arbre mort et t’as l’intelligence d’un hamster lobotomisé. Dans la vie de tous les jours, t’es pas très cérébrale comme gars. Rustique et rustre, tu fonctionnes au feeling et ripostes avec tes instincts. Et les signaux que tes instincts t’envoient ? DANGER ! Danger pour ta gueule et danger pour sa gueule de gorgone mal enfumée. Tu ignores comment vous avez fait pour en arriver là, mais ces sales beaux draps en lesquels vous pataugez vous garanties absolument rien de bon… qu’un pénible et long quart d’heure sur le cycle de l’essorage. Tu ne connais rien des machines à laver, mais t’es plutôt fier de ton analogie. Pitre, tu en glousserai comme un âne, si tu n’étais pas préoccupé à t’époumoner comme un taureau écumé et à courir avec la célérité d’un fauve entre les arbres… poche de patates pas contente que tu gardes prisonnière et perchée sur ta massive épaule d’homme des cavernes.
Situation périlleuse. Situation dangereuse. Doué pour toujours te mettre les pattes dans les plats, il y a ces moments où tu te demandes parfois comment et pourquoi est-ce que tu es toujours vivant. Ce qui devait ressembler à une paisible et platonique excursion sur Terre, ça devient finalement une conjoncture digne d’une épopée faisant allusion à n’importe quel… non, oubliez ; rien. Absolument rien ne peut se comparer et ressembler à ce foutoir incommensurable. Parlant de foutoir et de commensurable ; voilà que la dulcinée colérique s’agite et tortille comme une anguille sur son perchoir. Zélé, toujours éprouvé dans la foulée de tes pas de course, elle te fait tanguer comme une chaloupe en pleine mer et avant que tu ne l’échappes comme l’on recrache un vieux chewing-gum sans saveur, ton bras de fer se desserre d’autour de sa taille de guêpe et tu la laisses te filer entre les doigts.
Avec la grâce d’un escargot bien baveux et gluant, elle se libère et regagne enfin le plancher des vaches, te forçant à lui faire volteface alors que tu t’apprêtes à lui exprimer ton désaccord en lui beuglant que sais-je sur le seuil de tes babines courroucées. Seulement, t’as même pas le temps de chouiner une vocifère, que tes ambrées exorbités littéralement louchent sur sa main qui sans aucune vergogne se plaque et s’écrase sur ta gueule. Insulté, coi, tu l’émîtes, observes les environs et tu prêtes une oreille attentive sur la faune alentour. Rien. Plus aucun bruit, outre le martèlement de ton cœur que tu sens pulser jusqu’entre tes deux tempes...
Austère, furieuse et sérieuse, en te regardant dans le blanc des yeux ; elle te réclame des réponses. Tu opines du chef, trouvant cela légitime alors c’est empruntant un air un peu trop solennel et dramatique que tu lui avoues :
- Je suis un lycan, June.
Tu fronces les sourcils, te demandant si les terriens sont familiarisés avec ces termes.
- Un loup-garou. Si vous préférez.
Elle va te prendre pour le plus grand des illuminés. Tu ne seras pas crédible à ses yeux…
- Cela va peut-être vous paraître invraisemblable ; mais je ne suis pas d’ici. Ici… sur Terre. Je viens d’ailleurs. D’un autre monde. D’un autre temps. D’un autre univers.
Tu soupires, essaies de trouver des manières simples et concises.
- Elvendyr. Je viens du royaume d’Elvendyr. Un monde mystique, créé par les pouvoirs cosmiques de nos divinités et créatrices mères ; Shaenna et Amara. L’une véhiculant la pureté de la lumière et l’autre les forces de l’Ombre. Elles ont transférées leurs pouvoirs dans la réincarnation de quatre Dieux. Les Maîtres des éléments. Ils sont à l’origine du Feu, de l’Eau, l’Air et la Terre. Lors de l’expansion du royaume d’Elvendyr, ces Dieux ont attribués aux peules les pouvoirs magiques appartenant aux territoires qu’ils gouvernent. Ces peuples, nous les appelons les Élémentaux. Des humains à dons comme vous, June…
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June O'Connor
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 14 Jan 2021 - 15:35
Aldrick and June
« Tu es un sorcier Harry » « Hein ? » oui dans ma tête ça sonnait comme ça, avec une bonne grimace qui comprend que dalle. Au début, j'pensais que c'était un mormon, un bouddhiste ou un moine de je ne sais quel tribu devenu hyper solitaire et renfermé sur le monde avec une aisance sociale se rapprochant de la température de Pluton. Sincèrement, si je m'attendais à ça ? Nan. Je crois même que personne n'est pas à ça. Est-ce que j'le crois ? Comment dire, avoir en face de moi un grand molosse de je sais combien de mètre et kilo, j'dois dire que ... là... pour le coup, on dirait plutôt un taré. Un taré qui a perdu toutes ses neurones. C'est quoi ces conneries ? C'est quoi cette merde ? Il s'fout d'qui ce grand con ? « Ouais bon, ça j'avais compris !! » lâche je. Me prends pas pour un con grand dadet, je sais que lycan et loup-garou c'est la même merde, ça fait "aouuuuuh" sous la lune, ça devient un clébard mutant comme dans le Loup Garou de Londres ou un qui zozotte comme dans le Loup Garou du Campus. Et honnêtement, Brandon Quin, même aujourd'hui, j'le mange à toutes les sauces et j'l'enroule tel un wrap dans mon lit pour toujours. Comme d'autres acteurs hyper sexy.
BREF ! ON SE CONCENTRE JUNE parce que le monsieur divague totalement. UN AUTRE MONDE ? UN AURE UNIVERS ? IL SE FOUT DE QUI CE CON ?
Plus il commence à m'expliquer, ou tente de m'expliquer, plus je grimace d'incompréhension. Qu'est-ce qui de putain de quoi ? Je comprends rien. Je laisse un silence quelques instants et reste figée dans une posture assez cheloue reflétant une incompréhension certaine « J'ai ... absolument ... RIEN ... Compris » je crois que pour lui c'est totalement clair. Et pourtant, vu sa gueule de dégénéré, il a l'air totalement sérieux. Dois-je me fier à sa tronche de puppy et d'merlan frit ? J'en sais rien. Ou c'est p'tet moi le merlan ? J'en sais rien. Je passe ma main sur mon visage, sentant le stress me prendre les tripes.
Mon cerveau remet tout en place. Ce con m'a chopé comme un sac à patate et a couru une distance assez impressionnante en un rien de temps. C'est pas le fait qu'il m'ait pris comme un sac à patate qui m'gêne, non c'est surtout la facilité qu'il a eu de m'avoir retrouvé, alors que je ne faisais ABSOLUMENT PAS DE BRUIT et que j'ai fait attention que mes traces soient le moins possible visible ... ou encore que sa course folle était tout sauf normale.
Putain; Derek va pas m'croire. Et puis autre chose : j'ai quand même bien vu lui avoir électrifié la gueule quand il m'a chopé par le cou. Je le regarde, pas très contente, sourcils froncés « Qu'est-ce qui me garanti que c'est vrai et que tu cherches pas à m'embrouiller pour mieux m'tuer après ? Parce que j'te jure que si tu me racontes des conneries, j't'arrache les couilles d'une main, j'te les fais bouffer et tu vas chanter avec une sublime voix de soprano » et pour illustrer mes dires, je lève ma main droite et simule un cassage de noix d'une main. Main qui se met, d'ailleurs, à avoir des étincelles électriques « PUTAIN ! » fis je surprise en regardant ça tout en ayant un sursaut .... bordel de merde .... Derek, t'as foutu quoi dans mon verre ?
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Aldrick
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Mer 20 Jan 2021 - 9:48
T’aurais dû y aller une information à la fois et une étape après l’autre. Mais non. T’as foutu tous les œufs dans le même panier et après tu espères qu’elle saura s’y retrouver dans tout ce bordel. T’as noyé le poisson et pas qu’un peu. Gros nigaud ! Elle n’a pas la candeur et innocence de Dorothy. Si elle vient à enfiler les chaussures rouges magiques, à cogner trois coups des talons et à te suivre sur le chemin de briques jaunes ? Crois-moi, c’est pas délibérément qu’elle risque de le faire, mais bien par accident. T’as tellement foiré le truc et pas qu’un peu ! T’as peut-être la prestance d’un guerrier ferré, mais t’as l’intelligence d’un séquoia mort en plein hiver ! Et à voir la tronche hallucinée qu’elle tire, la June, t’en viens à te demander comment tu vas faire pour vous sortir de là et récupérer ce brin de crédibilité que tu as perdu à quelque part dans ces bois alors que par deux fois tu l’auras prise comme une poche à patate.
Sa dernière parabole a pour effet de t’envoyer aussi danser le twist and shout sur la lune. La tuer ? L’appâter ET la tuer ? D’où elle te sort ça ? Ne viens-tu pas de lui sauver la vie ? Vos ravisseurs, votre duo de la muerte à ce restaurant chelou et votre poursuite du bonheur dans la forêt pas magique ; cela ne signifie donc rien pour elle ?! Tu ne représentes rien de plus à ses yeux ? Votre histoire, que du vent ? Vos ébats dans les fourrés et cette petite séance de touche pipi lorsque vous étiez ligotés ; qu’une simple aventure d’un temps et qu’une insignifiante égratignure sur son cœur de pierre !? Tu ne sais pas pourquoi, mais ça te choque et insulte ! Mais tu ravales de travers tes petits complexes de mal alpha, tes ambrés s’abaissant rapidement vers les phalanges voltaïques qui menacent à nouveau de t’envoyer mordre la poussière et faire la danse du bacon parterre. T’as déjà goûté à son coup de jus et franchement t’as pas envie de refaire l’expérience. À noter que sa mimique de baloches broyées au cœur de sa paume de titane aide aussi à te contenir et mieux te comporter. Il y a un petit quelque chose de malsain, dans ce mime…
Elle doit se calmer, ce teaser sur deux pattes, ou sinon vous allez y passer tous les deux !
- June…
Que tu inspires et commences, froussard, prenant le soin de te reculer de deux pas alors que tu lèves avec prudence et signe de passivité tes deux énormes paluches devant toi.
- Je ne vous veux aucun mal. En revanche, ceux qui nous traquent, n’aspirent qu’à ça. Vouloir vous tuer. Depuis le temps, ne croyez-vous pas que je l’aurais déjà fait ? Je ne suis pas de mèche avec eux. J’ignore ce qu’ils nous veulent, mais je me doute que ce n’est pas pour nous inviter à boire le thé. Je peux vous aider. Je peux répondre à toutes vos questions. Mais pas maintenant ou ici. C’est trop dangereux. Nous devons retrouver la civilisation. Et vous devez vous calmer. J’ignore l’amplitude de vos capacités, ou voire même la profondeur de vos états d’âme ; mais à voir comment "le courant passe entre nous"… je peux admettre que cela fait preuve d’une grande éloquence.
Et tu lui souris… parce que tu viens de faire de l’humour et lui balancer une petite blague. T’es pas très doué pour ça d’ailleurs. À dessein, craignant que l’ennemi vous retrouve, tu risques un pas vers elle.
- Un endroit public, de toutes manières, si tueur je suis, ne serai pas plus favorable et sécurisant pour vous ?
Tu pourrais lui présenter ta main et lui demander l’illustre « vous me faites confiance ». Mais elle n’est pas Jasmine ou toi Aladdin. So… on va s’en tenir qu’à cela pour l’instant.
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June O'Connor
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Mer 24 Fév 2021 - 10:46
Aldrick and June
Je ne comprends rien à ce foutu mic mac. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe, j'ai besoin de concret, de logique. Après tout, tout ce qu'il me dit ça l'est non ? Il a l'air d'en savoir ce qu'il dit. Mais moi je comprends toujours que dalle. Déjà qu'un cerveau humain met 15 ans à charger alors imaginez le mien ! L'homme chevelu plante ses yeux vert dans les miens. Je déglutis, le coeur battant. Qu'est ce qu'il veut avec sa voix de velour ? Me rouler une pelle ? On se calme cow boy t'es pas mon genre ! Quoi que ... bref. Ta gueule June. Concentres toi, merde ! Laisses tes hormones dans un coin ! J'arque mon sourcil à sa blague « Depuis quand tu fais l'humour ? » demande je avec un sourire en coin amusé. Je soupire et passe mes mains sur mon visage. Dans quelle merde j'me suis fourrée ? « Ya un bar en ville, géré par mon frère » dis je en pensant au Devil's. Derek serait p'tet là, j'en sais rien, mais au moins il saura intervenir au cas où. Je déglutis et regarde l'homme « Ecoutes, je serais jamais calmée. Je suis quelqu'un de très énervée d'habitue mais j'avoue que là, j'suis totalement perdue. Je connais rien de cette ville, j'y suis depuis peu, j'ai jamais eu ces .... pouvoirs de ma vie, je comprends que dalle, donc si tu as des explications, honnêtement, je suis preneuse » oooh oui. Très preneuse même ! Je commence à bouger et récupère mon portable pour tapoter rapidement un message à Derek, lui expliquant la situation. Une chose est sûre, j'suis étonnée que le signal transmet dans ce coin perdu d'la forêt ! Bon, avec deux barres, mais ça transmet ! Bref, je réfléchis. J'ai un très bon sens de l'orientation. Il va falloir contourner les connards avant d'arriver en ville ... à moins que ... je regarde l'homme, curieuse « Ya moyen que tu nous y ramènes tous les deux avec ta supervitesse ? » bah quoi ? Autant demander et gagner du temps non ? Et puis s'il faut griller ces tarés au passage, bah j'essaierai de le faire. D'ailleurs, je me demande s'ils nous ont suivit jusqu'ici ... c'est assez calme, j'aime pas trop ça. Ou alors c'est rassurant, je sais pas. Dans tous les cas, s'il faut exploser des gueules, je suis partante
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Aldrick
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Sujet: Re: kiss with a fist. (JUNE) Jeu 4 Mar 2021 - 17:01