I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Ses deux billes d’un bleu javellisé avec écœurement se lèvent vers le présentoir, le marasme d’impuissance qui présentement l’éprouve et l’accable est comparable à la débilité profonde de celle à qui il doit sa nouvelle et précieuse liberté. AH ! Parlons-en donc, de cette liberté à deux balles ! Lui… libre ?! Parce qu’être enchaîné à une satanée flûte de pan, prisonnier d’une enveloppe charnelle qui s’ecchymose et se fragilise au moindre éternuement ; on appelle ça être libre ? Son cul, oui !  Son paternel a toujours eu un sens de l’humour discutable et effroyable. Un peu comme lui, d’ailleurs. Faut croire que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre… quoi que dans son cas, luciférien rebus du royaume du souffre et de tartan ; l’on peut insinuer que le tas de cendre ne s’étiole jamais bien loin de la bouche béante et rubigineuse du volcan…

- Une poupée. N’importe quelle. Pourquoi pas celle-ci ? Qu’il s’épuise et se damne, Alcatraz, désignant de son long et robuste index une figurine à la longue chevelure opaline et nattée.

Il ignore tout de cette Elsa, mais il semblerait que ces rescapés de la fausse couche l’adorent et l’adulent. Du moins, c’est ce que le démon en déduit, à voir comment est-ce que ces demi portions s’écroulent sur le sol, crépitent comme une tranche de bacon frit dans une poêle et s’arrachent à la pelle les cheveux ; lorsque maman ou papa refusent de leur en acheter une. Douce vision qui lui rappelle ses propres petits caprices de gros bébé gâté pourri et qui le crible d’un spleen désespérant.

- Ze vois claire, dans ton zeu. Zénie. Tu zeux me faire gazpiller mon zoeu. Zette poupée Elza, ze peux l’avoir quand ze veux ! Z’est prézieux, un zouhait !

Un mois. Quatre semaines. Un nombre incalculable d’heure et de jour à écouter ce discours de pacotille ! Elle n’est pas plus haute que trois pommes, la crapule et il semble traîner derrière lui un boulet de la pire espèce ; Une zozoteuse compulsive ascendante chieuse et soporifique ! Pire combinaison ever !

- Mais tu peux l’avoir gratuitement.
- Ze zerait du vole, zénie ! Ze ne veux pas voler ! Ma maman…
- On pourrait ne pas le dire à ta mère…
- Tu zoudrais que ze mente à ma maman, zénie !?

Pour s’empêcher de lui balancer son poing à la figure, Alcatraz vient à pleines paumes se saisir le crâne, emmitouflant et entremêlant ses phalanges humaines en les frisettes ébouriffées de cette cendreuse toison indomptable, le myocarde empruntant le rythme d’un funeste tambour de guerre et cognant à tout rompre contre le treillis recourbé de ses flancs de mortel. Tout de cette gamine l’insupporte et le rebute. À aller de la pointe des cheveux, jusqu’à ses doigts de pied. Et pour l’amour d’Amara, mais va-t-elle un jour songer à se retirer ce résidu de chocolat qui traîne là comme une chiure ferreuse sur la commissure de ses lippes inexistantes ?!

Un gnome des enfers.
Un nain de jardin infernal.
Une sulfureuse demi-portion.
Un boulet de la pire espèce.

- Écoutes, Mathada…
- Z’est Mathilda, mon prénom, zénie ! T’arrêtes jamais de conzondre !
- Mais t’as un nom à coucher dehors ! Et putain de bordel de merde, mais vas-tu enfin faire un voeu !?!?!? T’attends quoi ? Que ta mère rentre en ménopause ? Que ton chien rendre son dernier « woof » et ton poisson rouge sa dernière bulle d’air !?
- Ze fais ze que ze zeux ! Tu es à zoi, zénie ! Ze décide et tu obéis ! Tralalère ! Et mon zien ne zappe même pas ! Et des bulles d’air, dans l’eau, za n’existe pas !
- ARRRRRRRGGGGGGG !!!!!!!!!!!

Elle va mourir.
Il se l’est promis.
Après des siècles et des siècles, pour une fois, il serait temps qu’il tienne parole, right ?!
Sans aucune vergogne, du bout de ses doigts, le démon attrape la Syncope zozoteuse par les lulus… et comme s’il se trimballait avec un petit quelque de peu hygiénique, à bout de bras, il l'a tient et balance comme un pendule devant lui. Après lui avoir gerbé à la figure tout le venin de son fiel et impatience, Alcatraz quitte le brouhaha de l’artère et vient se perdre dans la pénombre d’un aire de jeu.

Moult manières de la trucider, cette petite conasse !  
Balançoire. Toboggan. Tourniquet…
Tourniquet ?! @.@
En souvenir du bon vieux temps, il pourrait l’écarteler là-dessus et la torpiller jusqu’à ce qu’elle en gerbe tripe et boyaux !

- Aiiieeeeeeeuuu ! Zu me fais mal, zénie !
- TA GUEULE !

Elle va mourir. Elle va tellement mourir !

Aleksey & Phoebe

« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. » Edmund Burke

S'il y a une chose que j'aime et que je déteste tout à la fois, c'est le marché de Noël au McGraham Park. D'un côté on y trouve presque chaque année des produits plus ou moins intéressants ; de l'autre, l'attroupement inévitable de la populace est un véritable calvaire.
L'avantage des marchés de Noël, c'est qu'on y trouve généralement un peu de tout ( sauf des cadeaux ) ; aussi me retrouvais-je rapidement avec de nombreux sacs contenants diverses plantes séchées, huiles essentielles, quelques petites spécificités du stand de fruits confits ( je ne suis pas spécialement fan à la base, en revanche j'aime l'atypique. Croyez-vous que j'ai résisté à l'hibiscus confit ? Nope ), et bien entendu, j'avais quasi littéralement dépensé une petite fortune en marrons glacés. Jugez moi autant que vous le voudrez, mais soyons honnête : le seul véritable intérêt de Noël, c'est les marrons glacés !
Je bousculais les gens avec une mauvaise humeur toute relative afin de pouvoir me faufiler à travers les stands. Et pour fuir l'odeur infecte du stand de vin chaud. Ieurk.
Des stands de bonbons, des stands gaufres, crêpes, chichis et beignets ( ne jamais au grand jamais leur commander de café, il est tout bonnement imbuvable ), des stands de figurines en verre - mais qui achète ça, franchement ?! -, des stands de sacs, de jouets, de peluches, de... décos de Noël... Pas grand chose niveau inspiration, mais des prix parfaitement exorbitant.
Je sais, je ne devrais pas critiquer les imbéciles qui se laissent avoir par ces attrape-nigauds... parce que techniquement, j'ai rejoins leur clan à la seconde où j'ai acheté le contenu de chacun de ces sacs à des prix bien plus chers que la moyenne. M'enfin au moins, ça pourrait servir ! Pas comme celui qui achète une plaque en verre à dix dollars avec des petits oiseaux dessinés dessus...
Continuant de flâner de chalet en chalet et me perdant dans la contemplation d'un stand à miels et à thés en vue de le dévaliser, une voix particulièrement criarde irrita mes oreilles comme seul un sale mioche peut le faire.
-Z’est Mathilda, mon prénom, zénie ! T’arrêtes jamais de conzondre !
Génie ? Secouant la tête face à autant d'imbécilité, je tentais de faire abstraction de cette petite voix si agaçante afin de continuer de me ruiner en paix.
-Mais t’as un nom à coucher dehors ! Et putain de bordel de merde, mais vas-tu enfin faire un voeu !?!?!? T’attends quoi ? Que ta mère rentre en ménopause ? Que ton chien rendre son dernier « woof » et ton poisson rouge sa dernière bulle d’air !?
Bon, bah c'est pas gagné...
Sympa le gars au passage... D'un côté, je le comprenais. D'un autre, se faire appeler génie par une enfant, c'est déjà passablement louche, mais en plus insister grossièrement pour qu'elle abonde dans son délire et fasse un voeu... c'est complètement délirant.
C'est qu'une gosse, Parker... Quelle importance ?
Réponse : aucune. M'enfin si je puis me permettre de suggérer un voeu, la priver de ses cordes vocales semble être une option plus que satisfaisante.
-Ze fais ze que ze zeux ! Tu es à zoi, zénie ! Ze décide et tu obéis ! Tralalère ! Et mon zien ne zappe même pas ! Et des bulles d’air, dans l’eau, za n’existe pas !
D'accoooord... relation très bizarre entre un adulte et un enfant... et en plus une petite chieuse.
-Si c'est un voeu qu'il attend, je souhaite qu'il l'envoie en Enfers... marmonnais-je avec hargne.
-Vous disiez ? demanda la veudeuse du stand.
-Non, non, rien, laissez tomber, répondis-je en forçant un sourire. Je vais aussi vous prendre l'infusion au rooibos et fleurs de bleuet s'il vous plait. Oh, et le thé noir au cassis et à la mûre ! ... Et votre infusion Birdy Corn aussi, elle a l'air délicieuse !
J'entendis à peine la vendeuse me répondre. La sale mioche venait encore d'user de ses cordes vocales.
-Aiiieeeeeeeuuu ! Zu me fais mal, zénie !
-TA GUEULE !
Bon, d'accord. J'avoue qu'elle est agaçante, c'est une foutue gamine après tout. Aucun morveux n'est supportable, et je ne comprendrai jamais au grand jamais ce besoin viscéral de se reproduire. Y'a la contraception, c'est pas comme si on pouvait pas éviter ce genre de problèmes !
Malgré tout, ça reste une petite fille. Avec une relation visiblement tordue avec un adulte, mâle qui plus est. Je pourrai toujours lui couper les cordes vocales après l'avoir sortie des griffes de ce pervers...
-Attendez une seconde, je reviens, lançais-je à la vendeuse. Vous pouvez garder mes sacs s'il vous plaît ?
Je lui tendis mes emplettes - hors de question de risquer les marrons glacés ! - et allait tapoter l'épaule de Môssieur de prétendu génie. N'obtenant aucune réaction de sa part, je tapotais trois fois de plus, avec une insistance toute particulière. Lorsqu'il daigna enfin se retourner, je ne lui laissais pas le temps de prononcer un mot : mon poing vola directement en direction de son nez avec force et précision.
-Bon. Maintenant que ce schmendrick est calmé... Tu vas bien, gamine ? Tu peux me dire où sont tes parents ?
J'allais le regretter dans deux secondes. Je le savais.
Pas à cause du pseudo-génie. C'est la morveuse qui allait me faire son petit numéro. Je le savais. Je le sentais. Et j'allais devoir me faire violence pour que mon prochain coup de poing ne soit pas pour son petit minois rondouillard et baveux.

fiche by disturbed

I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Les mains pleines de ce sac à emmerdes et redoutée zozoteuse qui plus est, les claires prunelles du démon auscultent les environs avec attention et maléfique projection. L’idée de l’écarteler sur un tourniquet n’est, tout compte fait, vraiment pas une option et le dénouement du siècle. Trop compliqué, puisque va falloir lui trouver de quoi ligoter cette petite teigne et improviser un mécanisme qui serait passible de lui étirer les membres jusqu’à ce que torture s’en suive. Je sais que le constat va t’étonner, mais Alcatraz tout comme Aleksey ne sont pas des d’habiles et invétérés bricoleurs. Les doigts plein de pouces, forts bien maladroits, paresseux de nature, ils aiment que le boulot soit accompli de la manière la plus simple et sans qu’ils n’aient à lever le moindre petit doigt. Les envies de meurtre sont bien là, mais pas au point de risquer de se casser un ongle et de saloper au passage sa si précieuse veste en cuir commandé de sur les Internet et payé un prix faramineux pour se la faire expédier en mode « rush ». Conclusion à cette petite escapade meurtrière dans ce parc ? Une fâcheuse et désolante perte de temps. Non seulement il doit penser à rebrousser chemin, le démon, mais il doit aussi se faire à l’idée que cette morveuse insupportable aura droit à un traitement de faveur et une vie en sursit. Tuer quelqu’un hors le royaume de l’Onyx, ça prend du temps et de la minutie. Du temps, il en a pas et de la minutie encore moins. Il pourrait la balancer, la bâillonner et l’oublier dans les geôles, qu’Alcatraz en serait fort bien heureux ; mais l’ennui est qu’il n’a pas se genre de matos en poche et encore moins à portée de main une quelconque forme de geôles. Pas étonnant que les assassins sur Terre soient surprit aussi souvent en flagrant délit et la main dans le sac ; avec de tels carences et manques d’effectifs. À dessein, il pourrait utiliser sa super-force luciférienne pour la rouler-bouler en forme de sushi et l’envoyer chanter « I'm all shook up » dans les pantalons à pattes d’éléphant de votre illustre Elvis… mais cela risquerait de casser les mythes et mystères entourant la disparition du King et de révéler où les forces cosmiques l’ont véritablement caché. Pas sûr qu’Alcatraz veut porter le poids de ce genre de révélation et de toute manière la déesse mère des enfers risquerait de lui en vouloir et pour longtemps. Être banni sur Terre, c’est déjà un calvaire… s’il doit en plus croupir dans cette dimension parallèle où le mot « anticonstitutionnellement » et le groupe de musique les Beatles n’existent pas ; se serait pour lui l’Enfer… le vrai !

C’est qu’elle le tient et bien comme il se doit par les burnes, cette Mathada de son fion ! Alcatraz a la tête si profondément dans le trou de balle, qu’il peine à voir la lumière au bout du tunnel et est loin si loin d’anticiper le foutoir innommable qu’il l’attend une fois sortit de là. À commencer par la présence et apparition de sa majesté au poing volant qui à la vélocité d’une main dans un sac de chips s’invite sur le milieu de sa tronche et lui atomise comme une tomate trop mûre cet appendice de chairs humaines qui lui sert de nez. Pas habitué à ce genre de salutation et éclaire de douleur, ça lui prend quelques secondes avant que le message rampe et remonte jusque dans les affres de sa matière grise… restant là comme un con paraplégique, à papillonner des cils et sentir venir sa précieuse moitié de neurone qui à l’effet de l’essence dans un briquet enfin embrase la mèche et brûle absolument tout sur son passage !

- AAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGG !!!!! OUCCCCCHHH !!!!!!!!!

Enfer et damnation. Ça fait un putain de mal de chien !
Souffreteux au point de se dire que le gouda est un fromage vraiment exquis, le démon échappe les ignobles lulus de la gamine et par le fait même ladite gamine, allant se saisir le pif à pleines mains et récoltant son effusion d’hémoglobine au cœur de ses paumes comme le ferait un africain à l’aube de la mousson diluvienne ! Douleur. Mal. Souffrance. Torture. Tout n’est qu’euphémisme face à cet épicentre de misère qui lui laboure la figure, aveuglé de supplice et abêtie de stupéfaction.

- Non mais za va pas la tête !? Z’est méchant, ze que vous avez fait, m’dame ! On ne cogne pas zur les zénies comme za ! Par ta zaute, ze suis zûre, il ne voudra plus me souhaiter un zoeu !

À cette demie portion et rescaper de la fausse couche de se précipiter sur sa sauveuse, pour de ses petits poings de grimeline ruer de coups les rotules de cette dernière, zozotant moult quolibets et insultes. En pleine crise existentielle, elle va même jusqu’à lui balancer des coups de pied sur les tibias.

- Z’ai pas bezoin de parents ou de vous ! Ze zuis assez grande pour me débrouiller toute zeule ! Zénie, z’ai mon zoeu ! Ze zouhaite que cette madame zoit…………

Aura-t-elle le temps de finir son voeu ?!
OMG ! Alcatraz sera-t-il enfin délivré de cette horreur ?!
La tension est à son comble !

Aleksey & Phoebe

« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. » Edmund Burke

Exactement comme je m'y attendais, la gamine fit son numéro de chipie pourrie gâtée que Dieu lui-même ne pourrait pas supporter. J'aimerais me tromper parfois, ça me ferait des vacances...
-Non mais za va pas la tête !? Z’est méchant, ze que vous avez fait, m’dame ! On ne cogne pas zur les zénies comme za ! Par ta zaute, ze suis zûre, il ne voudra plus me souhaiter un zoeu !
Voyez-vous, c'est une chose de supporter un morveux braillard qui croit tout savoir de la vie alors qu'il n'est qu'un petit moucheron qui vient de naître ; mais c'en est une autre quand ledit moucheron commence à vous ruer de coups ( plus agaçants que douloureux ) comme pour vous donner une bonne leçon.
Le soucis, c'est que c'est une gamine. Et que les gens ne verront pas la petite peste diabolique, ils ne verront qu'une innocente enfant si je lui colle mon poing dans la figure, que je lui coupe une oreille ou que je l'attrape par la gorge dans le but évident de soit l'étrangler, soit lui casser la nuque. Ils ne verront pas non plus d'un bon oeil que je lui casse le bras ou la jambe, puis que je lui coupe les cordes vocales pour ne pas avoir à supporter ses cris. Et, autre petit problème, faire ça signifierait que j'ai foutu mon poing dans la gueule de Monsieur-Le-Pervers pour rien, et je devrais lui présenter des excuses, ce que je ne compte pas faire.
-Écoute moi bien, morveuse. Les génies, ça n'existe pas. Tu ne connais rien à la vie. Si ça se trouve, tu crois encore au Père Noël, à la Petite Souris et à la Cloche de Pâques ! Ce qui existe en revanche, ce sont les pervers, les psychopathes, les pédophiles. C'est même bien plus courant que tu ne le crois. Et tu as beau n'être qu'une petite chipie aussi laide à l'intérieur qu'à l'extérieur, tu as probablement des parents quelque part qui, pour une raison que je ne comprends pas, pourraient bien tenir à toi ! Alors tu vas arrêter tes grands airs, tu vas arrêter de faire ta petite mijaurée et tu vas me faire le plaisir de retrouver tes foutus parents !
-Z’ai pas bezoin de parents ou de vous ! Ze zuis assez grande pour me débrouiller toute zeule ! Zénie, z’ai mon zoeu ! Ze zouhaite que cette madame zoit…………
Je clouais mon regard dans le sien, les yeux emplis de colère, de haine, et de promesses de morts lentes et douloureuses.
-Commence déjà par savoir faire une phrase avec les bonnes syllabes avant de vouloir jouer les grandes, petite morveuse. Au mieux, ce type sait jouer les magiciens. La belle affaire ! Ce n'est que de l'illusion et de la manipulation, ça n'a rien de magique. Et quand bien même aurais-tu raison, connais-tu seulement la règle fondamentale lorsque tu t'adresses à un génie ? Ils ne sont pas spécialement réputé pour leur fiabilité...
Cela dit, cela soulève une question intéressante : y a-t-il des génies à Elvendyr ?

fiche by disturbed

I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Elle lui a pété le nez. Carrément ! À même les jointures, comme ça, sans gants blancs ou de boxe. Bim ! dans sa trogne de petit con et tant pis s’il n’est pas content. Il aurait dû la voir venir. Il aurait dû la sentir ressurgir. Normalement, l’eau de boudin, on peut sentir c’t’odeur à des kilomètres à la ronde. Pourquoi il n’a pas capté ? Pourquoi il n’a rien senti ? La réponse à cette question se retrouve quelques centimètres plus bas, avec lulus, taches de rousseur et ne mesurant pas plus grand que trois pommes. C’est à cause de cette effroyable et horrible gamine, si Alcatraz n’a pas été en mesure de parer l’embuscade. C’est honteux. Vaincu par chaos, à cause de cette énergumène de zozoteuse. Oh, qu’il l’a au travers de la gorge ! Et ce que cette enveloppe de viande humaine est fragile et vaurienne ! Avoir son cul démoniaque terré dans son costume de titan démon, blindé jusqu’à la moelle ; c’est la justicière pas masquée qui se serait brisé le poing tout contre lui et qui présentement pleurnicherait le plus larmoyant des alléluias ! Il n’en croit pas son père et encore moins sa mère. Elle lui a pété le nez et ça fait mal bordel de Belzébuth !

Souffreteux, nez humidifié et bouffi comme l’entrecuisse d’une midinette en rut, en vain, dans le creux de ses paumes et entre ses phalanges il essaie de récolter le flot carmin alors que son appendice de chair tuméfié se prend librement comme ça pour la Fontaine de Sang de Baudelaire. Sa face congestionnée est l’épicentre même d’une spirale de douleur aussi infernale que rarissime. Comme si la foudre s’était abattue en plein là au milieu de son minois et qu’il sentait sous sa carne brûlante la souffrance voltaïque danser la rumba sur absolument chaque recoin de ses vasculaires. C’est tout simplement inadmissible ! Ça va laisser des traces et des marques. Si cette gorgone l’a pour la vie défiguré, Alek il va… iiiilll vaaaaaa ! Bouarf ! Il a trop mal pour réfléchir comme il se doit, mais il se promet qu’au petit matin il trouvera la vengeance parfaite pour se venger ! N’est-ce pas là le fruit de sa raison d’être, d’ailleurs ?!

Et derrière lui le duo duel se dilapide, se ravage et se moralise de morale. C’est d’un ennui aussi protubérant que son pif bourgeonneux ! Et pour réussir à le blaser en moins de 5 minutes, je t’assure que c’est un exploit aussi sportif qu’olympique. N’empêche que de Tokyo à Paris, bien large ses fielleuses opalines s’écarquillent et puis louchent sur la nuque de l’embusceuse. Pardon !? Elle a dit quoi ?!

Oh, ça c’est la goutte (de sang) de trop qui fait radialement déborder le vase.

- Excuses-toi, une seule seconde. Fake ? Moi ? Fake !? Des pouvoirs…. Magiques ?! Greluche, t’es aussi inconsciente que ce brin de mocheté ici présente !

Daignant enfin libérer son pauvre pif pissant toujours le sang, d’un pas chevrotant il risque une approche en direction du bull dog mal léché et trébuche sur la première marche de l’abnégation… égarant au passage toute dignité possible.

- J’suis pas magique. J’suis pas fake non plus ! J’ai des pouvoirs… mais ils ne sont pas magiques. Ils en sont même tout le contraire.

Pour prouver ses dires, pour prouver son point, (surtout), une énorme banane vient se plaquer sur sa gueule de connard sanguinolent… hyper sibyllin avec ses opales reluisantes et son bout d’index qu’il rapproche insidieusement contre son bout de pouce… prenant son temps à faire claquer ses doigts d’un claquement bien sonore dans la nuit alors que devant la gorgone brunette le minuscule gabarit de la morveuse semble « comme par enchantement » comme ça grossir et grandir de plusieurs têtes… genre vraiment beaucoup de têtes… genre… peut-être même un peu trop de têtes parce que là cette Mathada de son fion les surplombes tous les deux… genre comme Alice qui aurait manger le cookie magique qui la fait grandir et puis pousser comme de la mauvaise herbe !

Oh-ho !

- Ze vais tous les deux vous écrazer ! Vous réduire en bouillie pour les zhiens et zhats ! Ze suis la plus grande et la plus forte ! Vermines !

Pétrifié, Alcatraz dégluti de travers et plaque ses deux mains dans le dos de la gorgone au poing battant… l’envoyant littéralement en pâture alors qu’il lui beugle un :

- Tout ça c’est de ta faute ! Répares cette boulette et tout de suite !

Aleksey & Phoebe

« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. » Edmund Burke

-Excuses-toi, une seule seconde. Fake ? Moi ? Fake !? Des pouvoirs…. Magiques ?! Greluche, t’es aussi inconsciente que ce brin de mocheté ici présente !
-Tiens, t'es encore là, toi... Tu préfères quoi, un pied écrasé, une couille en moins ou directement une commotion cérébrale ?
-J’suis pas magique. J’suis pas fake non plus ! J’ai des pouvoirs… mais ils ne sont pas magiques. Ils en sont même tout le contraire.
On aurait pu se lancer dans un débat sur la différence - ou l'absence de différence - entre la magie et les pouvoirs, mais un sourire parfaitement psychopathe et digne des plus grands tueurs en séries s'afficha sur son visage maculé de sang. A vrai dire, c'était plutôt le fait qu'il est la tronche ensanglantée qui donnait à son sourire un air de psychopathe, mais dans tous les cas, l'effet - quoi que loin de m'impressionner, j'ai inventé ce coup là ! - était réussi.
Puis, le regard bien ancré dans le mien, le sourire toujours planté sur des lèvres tandis que son nez continuait à répandre quelques litres de sang supplémentaire, il fit claquer ses doigts.
Il y a quelque chose qu'il va vraiment falloir que j'intègre à RevealDown. Et à Elvendyr. Ne jamais partir du principe que la personne en face de moi est normale. Comprenons-nous bien : personne n'est normal, mentalement parlant, c'est pas le soucis. Je ne dois jamais partir du principe que la personne en face de moi est un humain lambda dénué de pouvoir, mais en même temps toujours faire attention au cas où j'aurais affaire à un parfait endormi croyant que Frozen, Charmed, The Flash ou Teen Wolf ne sont pas inspirés de fait réel ( quoi que venant d'une dimension parallèle ).
Le problème c'est que, dans ma tête, nous restons une minorité à avoir de véritables pouvoirs, du moins sur Terre. Pour moi, Pervers-Pif-En-Sang n'était rien d'autre que cela : un pervers. Et tout au plus, son claquement de doigt était supposé rameuter ses complices. J'ai sincèrement moins de mal à me dire qu'il y a tout un réseau pédocriminel à RevealDown que de me figurer que cet idiot puisse réellement avoir des pouvoirs.
Mais, à voir comment Morveuse-Baveuse est en train d'augmenter en taille et en volume... soit ce gars est rendu le nouveau Luc Langevin, soit je me suis planté en beauté.
Ce qui n'enlève rien au fait que j'avais raison d'intervenir au début. Le type est louche, et certes, la morveuse est chiante, mais s'ils veulent s'en débarrasser, ses parents n'ont qu'à l'abandonner dans le chenil adéquat.
-Ze vais tous les deux vous écrazer ! Vous réduire en bouillie pour les zhiens et zhats ! Ze suis la plus grande et la plus forte ! Vermines !
-Ah bah bravo Fée Clochette, c'est sûr que ça, ça va régler la situation ! Et pourquoi pas donner le détonateur d'une bombe à un nouveau né tant que t'y es ?
...Oh et pourquoi je lui donne des idées, moi ?
-Tout ça c’est de ta faute ! Répares cette boulette et tout de suite ! gémit-il en se réfugiant derrière moi et en me poussant vers Morveuse-Baveuse.
Je me tournais vers lui, abasourdie.
-Ma faute ? C'est bien toi qui a claqué des doigts, je te signale ! Reclaque-les et rétrécie cette chose ! ATTENTION !!!
Je fonçais droit sur lui pour nous éviter de nous faire écraser par cette petite peste et finie étalée de tout mon long sur Pervers-Pif-En-Sang.
-Celui qui a dit que les enfants étaient des innocents est un idiot, grognais-je en me relevant. Bon, ça suffit, petite merdeuse...
D'un geste de la main, je lançais de la glace vers un des pieds de Morveuse-Baveuse et fis s'étendre la glace jusqu'à ce que son pied soit emprisonné dans un bloc.
Bloc qui vola en éclat lorsqu'elle leva le pied en question.
-Putain, vous vous êtes bien trouvés tous les deux...
La bonne nouvelle ( s'il y en a une ), c'est que tout le monde autour de nous s'est enfuit en hurlant à la mort. Cela ne signifie pas que l'on ait aucun spectateur, loin de là ( à mon plus grand dam ), mais au moins, le parc autour de nous est relativement libre. Laissant libre court à toutes mes émotions négatives - colère, rage, agacement, envie de meurtre, exaspération, fureur - et fit jaillir d'immense pic de glace autour de nous. Je dû redoubler d'effort pour les faire grandir encore et encore  jusqu'à ce qu'ils atteignent la taille de cette petite pimbêche, et fit sortir de nouveau pics à mes pics afin que le moindre geste de sa part l'amène à s'embrocher. Il lui aurait été facile, d'un revers de la main, de tous les exterminer. Les espèce de petites épines supplémentaires que j'ai fais ressortir aux pics géants ( un peu comme les épines d'une rose ), la dissuaderont plus facilement de vouloir faire la maligne.
-La grandeur ne fait pas la force, morveuse. Et je te conseille de rester tranquille.
Vous connaissez la vierge de Nuremberg ? Ça n'est, ni plus, ni moins, qu'un instrument de torture. C'est une espèce de sarcophage, remplit de longues pointes métalliques. La personne que l'on met à l'intérieur d'un tel sarcophage ne peut qu'en mourir, car à partir du moment où on le referme, vous n'avez aucune chance, vous êtes transpercé de part en part. C'est un peu à ça que ressemble la cage de pics que j'ai formé autour de cette petite peste. Bien évidemment, je ne peux - malheureusement - pas les rapprocher d'elle, je peux en revanche solidifier ma structure en ajoutant plus de glace tout autour. Ce qui est précisément ce que je m'emploie à faire.
-Bon alors, Clochette, tu les claques tes doigts, ou t'attends le Jugement Dernier ?

fiche by disturbed

I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Le détonateur dans la main d’un nouveau né. Ah, doux et tendres souvenirs d’une enfance qu’on lui a sans aucun ménagement arrachés des doigts. Pour un peu, s’il savait comment s’y prendre ; il en verserait de reluisantes petites larmes de crocodile ! S’était pas un détonateur, mais un genre de Feu de Bengale allumé dans une sombre et glauque caverne aux parois riches en carbone et aux pierres assoupies dans une espèce de mosaïque de lichens, mousses et fougères. La combustion avait été instantanée, violente et échevelée. Pas dans le genre d’une allumette balancée dans un baril de fuel, mais plutôt dans le sens qu’on vient de mettre le feu à un barbecue allumé à fond les gaz. Pouf ! t’as rien vu venir, mais t’as plus de cils, de cheveux et de sourcils. Et découvrir à un si jeune âge ce que « que la lumière soit, et la lumière fut» signifie, pour sûr que mini Alcatraz avait trouvé cette phrase non seulement surfaite, mais aussi un rien pédante sur la donne. Ce souffle de dragon qu’il s’est pris en pleine poire, à ce jour, il la ressent encore parfois glisser sur ses carnes et l’odeur de cochon roussie vient une fois de en temps corrompre son odorat. Même si démon, même si le royaume du soufre et du tartan est le berceau de son existence, reste qu’Alcatraz est un démon douillet avec des petits caprices un iota princières. Il aime sentir bon et il a horreur des microbes. Genre que pour lui la lèpre, ce serait un instant kill mode, gueule et mirettes grandes ouvertes, avec pourquoi pas la langue pendouillant mollement sur la commissure gauche des lippes…

Confortable et douillet dans son inutilité, c’est limite, franchement limite, s’il ne fait apparaître un sofa d’un diabolique claquement de doigts pour bien s’installer derrière la gorgone et assister en live à cette petite séance de catch qu’il intitulera pour l’amour de sa connerie « David contre Goliath » ou peut-être…

- Tu fous quoi, là !? Qu’il demande, le démon, la voyant lui faire volte et face, pour de ses grands airs hallucinés le sommer de réparer lui-même sa bourde en déclaquant des doigts. Hum. Il pourrait le faire. Bien sûr qu’il pourrait le faire, mais il en a pas envie et tout ce sang maculant ses mains rend ses doigts poisseux. Salopé son jean, risquer de se fouler le poignet en essayant de nettoyer tout ce rouge peinturant ses paumes et phalanges ? Bouarf, rien que d’y penser l’épuise déjà. Alors non, il de déclaquera pas des doigts.    

Une seconde ? Peut-être deux ? Qu’il a le temps ou l’occasion de rester campé sur sa décision, Alcatraz ? Parce qu’avec la force et vélocité d’un boulet de canon, la voilà qui lui fonce dessus et comme deux tristes dominos les rétament sur la pelouse… lui broyant l’échine au passage et lui arrachant l’air des poumons. À ce rythme, il va devoir changer d’enveloppe charnelle plus rapidement qu’il ne l’aurait souhaité. Sad. Il commençait à s’y faire, à cette frimousse de kéké des plages… aussi répugnante peut-elle être, à ses yeux fauves et démoniaques.

- J’sais pas pourquoi, mais j’ai deviné que tu étais le genre de gonzesse aimant être au-dessus, qu’il trouve bon d’ajouter, ses chastes mains sanguinolentes levées en mode « pas taper »  de chaque côté de sa tronche de dégénérée mentale, sentant poindre un sérieux problème de lumbago et une crise d’asthme.

À l’avenir, il devrait se trimbaler avec une fiole d’huile d’eucalyptus… ça fait des putains de miracles, outre que sentir incroyablement bon. À la vilaine mégère d’enfin se rétablir sur ses guiboles, pour enfin par la même occasion répondre à sa requête et colmater la boulette.

Les restes de la carcasse d’Alcatraz s’érigeant lamentablement sur la pelouse, croisant les jambes pour s’asseoir en tailleur et s’accouder sur les flancs de ses rotules. Opalines indolentes et blasées concentrées à venir inspecter ses ongles cracras et ses cuticules effilochées sur ses doigts couleur brique. Il attend, l’air mine de rien, que la tempête passe, entendant Queen Kong se prendre la raclée de sa jeune vie alors la Wasp s’ébroue comme une girouette dans sa ronde martiale.

- Huuuuummmm ? Nécessiterais-tu la non fiabilité de mes pouvoirs ? Qu’il demande, parce qu’il est gentil comme ça, bien qu’indifférent et distrait avec les yeux toujours rivés sur ses saucisses/doigts crottés.

Parce qu’il veut la voir s’énerver, il daigne lever le front et poser les yeux sur le présumé ring de combat. Et comme la fois où mini Alcatraz avait allumé son Feu de Bengale dans la caverne ; il ne la voit pas passer, mais la sent venir… la stupéfiante surprise s’étampant là sur sa mâchoire retombée et ses sourcils bien levés.

Queen Kong.
Dans un sarcophage de glace.
Et des geysers de givres s’échappent des mains de Wasp.
Cette vision l’émeu et d’instinct lui chatouille l’intestin grêle.
Il se branlerait, tant ça l’excite et lui plait !  

- Joli, c’te tombeau. Ça me rappelle l’Antiquité, champ inépuisable d’inspiration et nourrissant la créativité des plus détraqués de ce bas-monde, qu’il approuve d’un vigoureux hochement de tête alors qu’elle se mérite bien se déclaquer des doigts !

Queen Kong disparaît et c’est la voix traumatisée d’une petite gamine effarouchée qui se fait entendre par delà les assassines parois. À Alcatraz de se relever et rapprocher du tombeau glacial, le frimas et la brise polaire lui léchant les chairs et glaçant l’hémoglobine… au sens propre…. Genre le sang qu’il a sur la figure… Duh ! Il veut passer sa crade paluche par delà les barreaux, mais se prend un pique dans son avant-bras. Oui, ça fait mal et oui il en râle un bon coup, par tous les enfers sa mère de sa race !

- Tu pourrais ouvrir une petite brèche ? La mioche a un petit quelque chose qui m’appartient et j’aimerai bien le récupérer.

Sa satanée flûte de pan. La gamine peut moisir dans son sarcophage, ça il s’en moque, mais il a besoin de récupérer son bien ou sinon c’est adieu sa liberté fraîchement retrouvée.

- Z’ai plus ta zatanée flûte, zénie !  Ze l’ai égaré quand tu m’as grandie !

Elle a quoi ?! Neeeoonnnn ?
Siiiii ?
Baaaahhhh naaaahhhhh ?
Siiiii ?!
La fureur d’Alcatraz est telle, qu’il en pulvérise à mains nues les barreaux de la geôle nacrés, ouvrant le sarcophage à l’image d’un marmot qui éventre un gigantesque paquet cadeau, balançant par-dessus ses épaules un pic après l’autre ET par mégarde à la trogne de Wasp derrière lui.  

- Où tu l’as foutue ? Saloperie de mioche ! Reviens ici ! Non, aaarrrrgggggg, mais ces guiboles humaines sont une vraie plaie !

Comment la morveuse a fait pour lui filer entre les jambes comme ça ? Ah et puis merde !
Furax, ne trouvant pas son instrument magique, il se redresse et vient se planter devant l’élémentale.

- Souhaites quelque chose ! Fais un vœu ! C’est comme ça que ça fonctionne ! Du moins… je pense. Tu souhaites et pouf ! elle va apparaître entre tes mains.

Sa satanée flûte de pan !
Maudit soit son père !
Maudit soit cette planète terre !

Aleksey & Phoebe

« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. » Edmund Burke

S'il ne s'était pas franchement occupé de ce que je faisais, semblant peu s'inquiéter du potentiel carnage qui aurait pu se produire sous ses yeux, Clochette sembla pour le moins surprit lorsqu'il découvrit la façon dont j'avais réglé le problème. Okay, donc il avait prévu que je finisse en pâtée pour corbeaux. Bon à savoir.
-Joli, c’te tombeau. Ça me rappelle l’Antiquité, champ inépuisable d’inspiration et nourrissant la créativité des plus détraqués de ce bas-monde, me félicita-t-il avant de finalement, enfin claquer de nouveau ses doigts pour redonner sa taille normale à Morveuse-Baveuse.
-Au cas où tu en douterais, l'humain n'a pas besoin de ça pour être inspiré quand il s'agit de cruauté. Certains aiment à se convaincre que nous sommes des êtres lumineux, foncièrement bons... la vérité, c'est que nous sommes des êtres foncièrement mauvais, pourris jusqu'à la moelle, répondis-je en haussant les épaules.
-Tu pourrais ouvrir une petite brèche ? râla-t-il après s'être piqué à l'un des mes barreaux piégés. Comme quoi, ça fonctionne ! La mioche a un petit quelque chose qui m’appartient et j’aimerai bien le récupérer.
-Hm... je pourrais, oui. Mensonge éhonté. Produire encore plus de glace ? Sans problème. Le congeler sur place ? En un claquement de doigt. Faire neiger juste au dessus de nos têtes ? En un battement de coeur. Décongeler, ouvrir une brèche, faire disparaître la glace d'une façon ou d'une autre ? J'en suis incapable. Cela dit, il n'a pas besoin de le savoir. Mais... Je regardais autour de nous et me dirigeais vers l'un des stands à boissons qui avait été lâchement abandonné, puis attrapais une cafetière bouillante. Ce ne serait pas une grosse perte, au risque de me répéter, les cafés qu'on trouve sur les marchés de Noël sont imbuvable. Tiens. Débrouille toi. lançais-je en lui tendant la cafetière, un sourire satisfait sur le visage.
-Z’ai plus ta zatanée flûte, zénie !  Ze l’ai égaré quand tu m’as grandie !
Une flûte ? Comme... la flûte de Pan ?
...Naaaaaah. Nos pouvoirs nous viennent d'Elvendyr, la mythologie terrienne n'a rien à faire dans l'histoire. J'attrapais mon téléphone pendant que Clochette-Pervers-Pif-En-Sang, visiblement dans tous ses états, s'acharnait sans l'aide du café infect sur mon sarcophage mortel.
-Bah tu vois quand tu veux... marmonnais-je en tapant « flûte de pan mythologie » sur Google. J'arrivais sur la page d'un site de mythologie grecque dédié à Pan. Ses parents seraient la personnification de la Démesure et de l'Insolence disait le site. Voilà qui ne correspond que trop bien à Clochette ici présente... Il serait né avec des cornes, de la barbe, un nez recourbé, une queue et des pieds de bouc. Il était si laid que sa mère l'a abandonné à la naissance.
Je penchais la tête sur le côté et regardait Clochette. Peut-être qu'il a... changé d'apparence.
-Où tu l’as foutue ? Saloperie de mioche ! Reviens ici ! Non, aaarrrrgggggg, mais ces guiboles humaines sont une vraie plaie !
Ça ferait sens. Si laid que sa propre mère l'abandonne, il se serait choisit une belle gueule pour mieux pouvoir prendre sa revanche sur la vie - et sur les gens de manière générale. Toujours selon le site, Pan serait le dieu des bergers, le protecteur des troupeaux et des habitants des bois et des prairies. Bon, au moins ça, ça ne semble pas spécialement coller au personnage... ou alors il a filé un mauvais coton en cours de route ! Divinité des bois et des solitudes, il inspire parfois aux humains une subite terreur par ses apparitions inattendues... Pour être honnête, il vient littéralement de faire fuir un marché au grand complet, alors c'est vraiment pas déconnant !
Je n'eus pas le temps d'en arriver à la partie sur la fameuse flûte : Clochette-Pan vint se planter devant moi avec une mauvaise humeur toute relative, comme si j'étais la raison de tous ses maux.
-Souhaites quelque chose ! Fais un vœu ! C’est comme ça que ça fonctionne ! Du moins… je pense. Tu souhaites et pouf ! elle va apparaître entre tes mains.
La cafetière toujours dans une main, le téléphone dans l'autre, je scrutais son regard comme si ses yeux allaient d'eux-même répondre à mes questions.
Nan... naaaaan. Ce n'est pas un dieu. Et encore moins Pan. Sérieusement. Manquerait plus que ça !
-Un voeu, hm ? Très bien... je souhaite que tu ailles croupir en Enfers. Et envoie moi une petite carte pour me dire si Satan est tel que je me le suis toujours imaginé !
Suite à quoi je lui collais la cafetière bouillante dans les mains, lui assenais deux tapes dans le dos et allais récupérer mes paquets au stand des infusions. Est-ce que ce serait vraiment mal que je me serve ? Je pourrais payer... Peut-être pas l'intégralité de ce que j'y prendrais ( tant qu'à faire, autant m'octroyer une ristourne ), mais c'est le geste qui compte, non ?

fiche by disturbed

I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Il s’accroche, se suspend, Alcatraz, aux lippes de la jeune fille, à ses épaules, ses bretelles de soutif, s’il le faut, voire même ses chevilles s’il doit faire sa prière et s’agenouiller à son lustre. Mais il s’accroche et suspend, Aleksey, éperdument désespéré de retrouver sa satanée flûte de pan magique et au point d’offrir un vœu à son big ass problem du moment. Il va s’abreuver de ses paroles. Il va attentivement l’écouter. C’est rare. Très rare, chez lui. Mais pour le bien de sa cause, il va le faire. Il n’a pas le choix.

-Un voeu, hm ? Très bien... je souhaite que tu ailles croupir en Enfers. Et envoie moi une petite carte pour me dire si Satan est tel que je me le suis toujours imaginé !

Ces humains et leurs réflexes stupides d’aller saisir à pleines paumes un objet volant identifiée ! Ils ne peuvent pas une fois de temps en temps se contenter de lâcher l’affaire et tout simplement laisser tomber ?! Bah, non, sinon, c’est pas marrant et drôle. Right ?! Alcatraz la saisi, c’te putain de carafe d’acier chromé et confortablement s’y pelotonne les mains dessus, un peu comme s’il participait à un match de basketball et que ses coéquipiers dépendaient de lui pour marquer le point décisif de cette manche. C’est con. Tellement con, un humain ! Et à peine la couenne de ses paumes commencent à sentir c’parfum de pâté à la viande cramée, qu’il lève ses deux billes d’un bleu javellisé vers sa tyran...

• • •

Sauf qu’elle n’est plus là, la harpie. Huuumm. Nope. Wait a fucking minute ! C’est pas elle qui n'est pas là, mais lui qui n’est plus là ! Il n’est plus là dans ce parc, plus là sur Terre, plus là devant la furie… il est… Bouarf ! Il fait une de ces chaleurs, ici dedans ! Et c’est pas dû à cette carafe de pacotille parce qu’il l’a lâché depuis un temps qui lui semble aussi flou et douteux que le cul d’un babouin !

- Qu’est-ce que ? qu’il râle, paumé, complètement à l’ouest, risquant même une petite excursion visuelle des périphéries en tournant sur lui-même.

Et le mystérieux carrousel fait sa ronde…
Dunes de cendres oxydées.
Zéphyr bouillant et cuisant.
Rivières de laves incandescentes et étendues de magmas rutilantes.
Des gouffres et geysers tout feu tout flamme.
Un horizon de landes racornis et hostiles.
Il croit voir non loin Manson brouter la moustache d’Hitler…
Putain de sa race ! Elle l’a vraiment fait !? Elle l’a vraiment foutue en Enfer ?!
Et comme il lève les poings en l’air dans un grand et joyeux V de la victoire…

• • •

Des stands désertiques… des lampadaires… des rues… des étalages de café ou chocolat chaud…. Des tourelles de bouffe…. Des arbres… des édifices…. Des trottoirs… des voitures…. Des putains de babioles de terriens ! Et le dos de la furie qu’il voit peu à peu s’évanouir dans la brume de la nuit.

- HEY ! Attends ! Reviens ! qu’il beugle, la voix un peu encrassée de suie et de soufre.

Et de lui emboîter le pas, découvrant au passage que son pif, ses mains maculées de sang et brûlures sont aussi nickels que la toge d’un ange. Sa romance express aux enfers l’aura aussi soigné ?! Sérieux !?

- ATTENDS !!!! REVIENS !

Abrutis par ces découvertes, clopinclopant, essoufflé, les entrailles en vrac et le cœur au bord des lippes, il contourne la harpie, fait le pied de grue devant elle, constate qu’entre ses mains repose désormais sa flûte de pan. Un immense et dantesque sourire louvoie sur sa gueule hallucinée.

- Ç'a marché. Tu l’as fait ! Putain, j’t’adore !

Et de l'empoigner sans aucune vergogne par les épaules, pour sans aucune pudeur ou gêne venir lui couper le sifflet  d’un baiser aussi inattendu… que reconnaissant… et voire peut-être même un peu grivois… avec sa langue qui insidieusement cherche une toute petite riquiqui brèche pour lui rouler un patin de l’Enfer !

Aleksey & Phoebe

« Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien. » Edmund Burke

Ah ! Peut-être que Clochette est vraiment un génie en fin de compte... En tout cas il disparut sans demander son reste une fois formulé le voeu qu'il aille rendre une petite visite permanente à Satan.
Paquets et infusions en mains, je me dépêchais afin de déserter les lieux, énumérant mentalement les possibilités de sorties qui s'offraient à moi afin de ne tomber sur personne. Et autant vous dire qu'elles ne sont pas bien nombreuses...
Une très mauvaise réplique de la vierge de Nuremberg en glace, une sale gamine qui a été agrandie, puis rétrécie, qui a voulu écraser la moitié de la populace... Ça pue les flics et les journalopes, au minimum. Peut-être l'armée et la bien pensence scientifique qui aime trancher et découper quand elle ne comprend pas. Et sans aucun doute les habitants de la ville, le téléphone déjà en train de filmer pour ne rien rater, ce qui ne laisse que très peu de liberté de mouvement. Car en admettant que j'échappe à leur regard, il est pour ainsi dire impossible d'échapper à l'objectif. En bref, il faut que je trouve le moyen de déguerpir d'ici sans me faire repérer. Et à moins de claquer des doigts comme Samantha Stevens, je ne vois pas comment réussir cet exploit.
-Ah bah tiens, elle était là sa flûte à la noix... marmonnais-je en la voyant à quelques mètres devant moi.
Je la ramassais et l'examinait quelques secondes. A priori, l'objet était banal, un instrument de musique normal qui ne vous enchaînait pas à un chieur de première jusqu'à ce que vos nerfs lâchent. Comme quoi les apparences...
Dans le doute, je l'embarquais avec moi, bien décidée à la cramer si je parvenais à rentrer chez moi. On sait jamais, ça pourrait le rappeler... ou en attirer d'autre.
-HEY ! Attends ! Reviens ! cria quelqu'un derrière moi.
Yeaaah... nope. Bien décidée à ne pas me retourner, je forçais le pas afin de m'éloigner au plus vite, quoi que parfaitement consciente que ça ne suffirait pas. Il suffirait à la personne de courir pour me rattraper - ce qu'elle fit, du reste. Mais d'un autre côté, me mettre à courir moi aussi, prendre la fuite, c'est pratiquement dire « allez-y, filmez moi, suivez moi, je suis coupable et vous avez parfaitement raison de vous intéresser à moi ». Non, au pire je pourrais... lui geler les yeux. Et rendre son téléphone portable inutilisable, carte SIM comprise.
-ATTENDS !!!! REVIENS !
Attendez, c'est pas la voix de Clochette ? ...Nan. Naaaaaan. Non. Il est en... Enfers. Cela dit, est-ce que j'y crois vraiment ? C'est vrai, alors quoi, je lui ai dis d'aller voir Satan et POUF, il est littéralement allé en Enfers ? Est-ce que c'est même concevable ?
Oh et puis peu importe, ce n'est pas lui, et je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans le coin. On gèle les yeux, on pète le téléphone et on disparaît !
Comme prédit, le gars me rattrapa en courant, et se planta devant moi pour me barrer la route. Sauf que mes oreilles ne m'avaient pas tromper et qu'il s'agissait bel et bien de Clochette, tout crocs dehors, prêt à tourner une pub pour un dentifrice. Mouais, c'était trop beau...
-T'étais pas supposé être en Enfers, toi ?
-Ç'a marché. Tu l’as fait ! Putain, j’t’adore !
Et sans me laisser le temps de dire ou faire quoi que ce soit, il m'empoigna et... m'embrassa. Les chefs d'accusations selon lesquels je lui aurais peut-être un peu rendu son baiser sont infondés et improuvable. Les chefs d'accusations selon lesquels je lui ai enfoncé mon genou dans les parties intimes avant de lui décocher un crochet du droit dans le ventre sont en revanche largement revendiqués par l'accusée qui tient à préciser qu'elle aurait également pu lui enfoncer un pic de glace à travers le corps, ou lui geler les lèvres jusqu'à ce que toute sa tête prenne une teinte bleuté et qu'elle ne se casse du reste de son corps.
L'accusée se mordra d'ailleurs les doigts très rapidement de ne pas l'avoir fait lorsqu'elle en a eu l'occasion.
-Petite question : j'ai bien dis croupir en Enfers ? Y croupir. La définition même du mot indique un état de permanence, alors pour l'amour de Satan, qu'est-ce que tu fais là ? Non, attends, laisse moi deviner : même lui ne veut pas de toi ? Non parce que, franchement, ça appelle à une remise en question...

fiche by disturbed

I didn't know I was lonely 'til I saw your face.

♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Ses lippes toutes plaquées contre les siennes, paupières langoureusement closes au-dessus de ses matoises mirettes extasiées par son voyage express en Enfer, Alcatraz profite et savoure cette victoire avec un brin d’innocence qui ne tarde point à lui coûter cher ! Et pour bien faire comprendre la grandiloquence avec laquelle la vapeur si vite se renverse, nous allons ici diluer la scène dans un slow-motion tout à fait propice et insérer en arrière plan la trame sonore d’Only Time de la chanteuse Enya.

♫ Who can say where the road goes
Where the day flows, only time ♫

Doucement, très, trèèèèsss doucement, la rotule de la Belliqueuse se lève et vient se ficher dans les joyaux précieux du démon féroce.

♪ And who can say if your love grows
As your heart chose, only time ♪

D’une lenteur cataclysmique, un torrent de douleur extrême s’éveille et atomise la région plein sud dudit démon féroce. L’épicentre de souffrance en est tel, que comme un merlan frit les paupières s’ouvrent bien grandes sur l’Azur vitrifié de torture alors que la bouche autrefois congestionnée en cul de poule arbore avec paresse et temporisation l’embouteillage d’une moue endolorie tout à fait contagieuse. Le minois pourtant si charmant d’Alcatraz se dégouline et défigure dans la grimace, chose qui accentue avec superbe ces quelques octaves de grommellement et gémissement s’extirpant du gosier en feu à la manière qu’aura de doucement et bien posément couler cette rigole de miel contre la paroi de sa bouteille avant de venir s’échouer tout contre le doré d’une toast.

♪ Who can say why your heart sighs
As your love flies, only time ♫

À pleines paumes, il s’aggripe et s’empoigne le panier à fruit, sentant pulser contre ses dextres des baloches aussi énormes que deux pastèques alors que l’oxygène sauvagement est chassé de ses deux piteuses chambres d’air.

♫ And who can say why your heart cries
When your love lies, only time ♫

Et au ralenti, son échine se courbe comme il se cabre sur l’avant, comme le poing aussi vient s’encastrer dans la jungle de ses entrailles et que l’apesanteur  de la gravité le rattrape si mélodramatiquement. Aux pieds de sa tortionnaire, il vient s’écrouler à genoux, les paluches toujours braquées sur son entrejambe salement atomisé. Ouais bah on va pas insinuer que ce poisseux et passionné bisou de la vie soit un grand succès, right ?! Et de suite nous pouvons reprendre le cours des choses à vitesse normale et envoyer sous la trappe l’épic d’Enya.

- AARRRRGGGGGG !!! Mais qu’est-ce qui t’a pris de faire ça ?!?! T’es malade !?!? qu’il vomit Alcatraz, au bord de l’asphyxie, le visage si pivoine que même la couleur « Rouge » ne peut plus signifier grand-chose alors qu’il sent remonter dans sa trachée les restes d’un repas pas encore tout à fait digéré :

- C’est bas. Vraiment très bas. Et c’est peu dire ! Bordel ! J’te croyais pas aussi déloyale !

La carcasse si près de se sentir comme ces champs agricoles que l’on laboure à grands coups de fauchet, désespéré de vouloir se venger, Alcatraz puise dans ses dernières réserves d’énergie pour d’un claquement de doigt maléfique assener l’illusion plutôt réaliste et bien sentie de deux décharges voltaïques dans les boobs de sa tortionnaire. Oui, deux coups de jus semblable à ces décharges de pistolet à impulsion électrique qui non seulement vous ramène au sol comme une merde mais vous fait aussi danser le bacon parterre ! Sa faute. Pas la sienne. Elle a voulu miser en bas de la ceinture ? Alors Alcatraz vise en haut du soutif. Chacun son Talon d’Achille, comme on dit !

- Bien fait pour ta pomme, putain !

Pomme putain. Pomme putain. Pomme…. Putain. Dire à voix haute ces deux mots, on va pas se mentir ; ça sonne drôle aux oreilles ! Ha ! Ha ! It's actually really funny. Et précédant ce petit constat qui ne comporte absolument rien de pertinent, non loin d’eux sur la chaussée, explose dans la fraicheur lugubre de la nuit un tintamarre crissant et déchirant…. Semblable au caoutchouc de 4 pneus grinçant sur l’asphalte alors qu’un « TOC » tout aussi incongru paraît venir cabosser et puis froisser la tôle d’une bagnole…

What the…

Dans sa misère qu’il peine à se remettre, sourcils froncés, mirettes scrupuleusement plissées, le visage rouge/violacé du démon se tourne en direction de la rue et ce qu’il repère dans son champ de vision périphérique le laisse tout aussi perplexe. Le cul de la bagnole donne l’impression de rouler, bondir et puis passer sur l’échine d’un dos d’âne absolument trop énorme… et puis sur les chapeaux de roues la bagnole tout simplement file de vives allures à la jonction d’un carrefour désertique…

- C’est quoi, c’machin ?

Oui, ça, là, qui traîne, au milieu de la rue et qui nous rappelle sinistrement le dénouement qu’aura connu l’un des personnages dans le film Ben-Hur… vous savez celui qui est passé sous les roues d’un charriot de course !?

- C’est pas… non. Mais non… Ça ne peut pas…

Ne lui dites pas que ses prières ont été entendues et exhaussés ?!  
Does God reaaaaalllyyyyy exist !?

THE END
sujet terminé & verrouillé.