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 (F) CARLA GUGINO ▬ my body is a cage.

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Derek Morrow

nothing's gonna change my world
Derek Morrow

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(F) CARLA GUGINO  ▬  my body is a cage. Empty
MessageSujet: (F) CARLA GUGINO ▬ my body is a cage. (F) CARLA GUGINO  ▬  my body is a cage. EmptyJeu 31 Oct 2019 - 21:23

Aileen Davies
But my mind holds the key


 
Lors de ce doux 04 juillet 1971, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Londres, Angleterre, Royaume-Uni. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir quarante-huit automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus riches. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir psychologue à l’aile psychiatrique de l’oceanside memorial hospital (à reveal down) que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis le statut matrimonial est au choix et que l’étiquette de l’orientation sexuelle est au choix se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà pouvoir de Précognition (Le porteur de ce pouvoir sera en mesure de visualiser sous forme de flashs, les événements avant qu'ils ne se produisent. Peut se produire en touchant des objets, ou des personnes.). Avec tout ça, j’appartiens à la classe  des WIND OF CHANGE et qu’avec tout ça je me vois  être l'opinion du personnage concernant Elvendyr reste au choix. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Carla Gugino (peut être négociable). Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !


Curieuse • Noble • Impérieuse • Possédée • Vindicative • Houleuse • Loyale • Érudite • Sournoise • Sarcastique • Superstitieuse • Mystérieuse • Drôle • Attentionnée • Sophistiquée • Hargneuse • M.I.L.F à fond les ballons, mais qui l’affiche avec classe et de bon goût. Quand les jeux de charmes deviennent sournoisement une arme, il faut bien se douter que cette femme vous sera fatale et vous plongera en les pires dédales. Derrière ses prunelles de jade se cachent les yeux revolver qui d’un premier regard vous touchent en plein cœur. De rouge passion, elle se drape, cette poupée d’albâtre qui a apprit à jouer avec les nuances carmines pour mieux amadouer et séduire ses victimes. Elle ne connait de l’Amour, que les plus tragiques Histoires et de ces trop nombreux sursis elle s’en est sortie brutale et inégale. Voire totale, dans sa suprématie. Attraction fatale, dont le cœur vénale ne s’amourache plus de rien et sinon de tout. Personne ne connait ses intentions, nul ne devine ses aspirations, ce qui fait d’Aileen une persona non grata au sein de n’importe quelle communauté, alors que pour ses convives elle est source de bons nombres de commérages et rumeurs. Queen Bee ou Black Widow ? Femme à la silhouette mutine qui peut s’orner de ces deux étiquettes qui lui vont finalement comme un gant et qui franchement en n’a rien à cirer des stéréotypes. Son humour pince-sans-rire la domine et son sarcasme fait se courroucer les lippes de ses interlocuteurs. Certains vous diront qu’elle est folle à lier, mais d’autres devinent que sous ses apparences de pétasse bien éduquée, se cache une grande romantique un peu fleur bleu qui recherche simplement l’âme-sœur…

Pour contrer ce don de précognition qu’elle ne contrôle pas, Aileen porte toujours des gants et sous aucun prétexte ne les retire.  

BUT YOU CAN RISE AGAIN

L’histoire d'Aileen est dans sa majeure partie libre à l’imagination et discrétion du joueur, mais il y a tout de même quelques détails à respecter pour tenir compte de la cohérence.

• Aileen est issue d’une famille riche et réputée dans les hauts hémisphères des commerces Londonien. C’est une enfant qui n’a manqué de rien, si ce n’est de la considération d’un père bourreau de travail et de l’amour d’une mère carriériste toujours absente. Être dans l’ombre de parents aussi affluant dans le monde des Affaires, cela entraîne des soucis d’identité et crises existentielles. (Le cliché de la môme éduquée par la nourrisse black, qui trop tôt devient une adolescente rebelle qui ne pense qu’à faire la teuf avec ses copines en balançant le fric de papa par les fenêtres de la limousine privée ? Been there done that!  (Mais à vrai dire, de ces époques, outre les apparences, Aileen en garde de bien tristes souvenirs.)) Le poids de la réussite, de l’excellence et de la gloire espérée, parce qu'elle est une "Davies", cela a toujours été un redoutable fardeau à supporter pour ses épaules. Vilain petit canard qui a appris à ne compter que sur elle et elle seule. Et pas nécessairement de la meilleure des manières. D’un simple battement de cils et d’une poignée de frics, la belle Davies obtient ce qu’elle veut et a le monde à ses pieds !

C’est d’ailleurs pourquoi est-ce que trop rapidement, Aileen s’entiche de la vie mondaine et que l’argent devient son plus fidèle amant.    

• Pour attirer l’attention de maman et papa, la belle anticonformiste accumule les 400 coups et se range peu à peu vers le sinueux parcourt des erreurs. À quelques reprises, suivant une soirée bien arrosée, Aileen retourne chez-elle escortée par les flics, mais ne finie jamais au poste de police. L’avantage d’être la fille du puissant et fortuné Davies père, c’est que ce dernier est toujours au rendez-vous pour soudoyer le silence  des policiers et par le fait même passer l’éponge sur les bavures de Davies fille. Un cercle bien vicieux qui ne se brise malheureusement jamais et qui a son impact sur l’avenir d’Aileen…

• À l’aube de la vingtaine, alors que les liens familiaux s’étiolent, Aileen n’espère rien de personne, ou de Londres et lorsque Davies père exhorte qu’elle ne sera fière héritière d’absolument rien du tout ; Davies fille tire sa révérence et prend enfin le large. Nul ne sait de quoi sera fait demain, mais Aileen tente le tout pour le tout, postulant sa candidature à un programme d’échange universitaire et entamant les démarches nécessaire afin d’obtenir un visa étudiant pour les USA.

• Son entrée sur le territoire américain n’est pas simple, devant répondre à de strictes formalités, c’est par nécessité qu’Aileen fréquente l'école de médecine et c’est par stratégie qu’elle s’intéresse à la psychologie. Le paternel lui ayant coupé les vivres depuis longtemps, pour financer ses études, Aileen travaille comme opérateur de sexe par téléphone. L’ironie du sort, durant ces quelques années passées sur les lignes roses, l’a emmené à faire la rencontre d’un dénommé Eddy, qui rapidement devient son client le plus fidèle, mais surtout le plus salasse. Au fil de ces conversations érotiques, Aileen parvient à mettre un visage sur la voix de ce fameux Eddy et sa surprise n’est pas moindre lorsqu’elle découvre que la voix appartient à Edward Jenkins, alias le Directeur de l’établissement scolaire qu’elle fréquente. Sous la menace de remettre au Ministère de l’Éducation, la copie d’une de leurs chaudes conversations téléphoniques, Jenkins cède et Aileen obtient illégalement son doctorat en psychologie et ainsi que ses droits d'exercer. Elle n’est pas fière de ce coup de pute, mais aux grands mots, les grands moyens !  

• En 2005, caressant du bout des doigts le fameux rêve américain, histoire de se redorer le portefeuille et d’obtenir l’illustre Green Card, la psychologue en herbe s’y prend de la manière la plus simple : elle épouse un avocat de haut prestige, qu’elle charme naturellement avec son accent anglais et son corps de rêve.

• Vers l’an 2015, Aileen, avec la fortune de son défunt époux, ouvre son cabinet privé à Jacksonville, dans l’État de la Floride, où elle prouve son efficacité et sa notoriété. Elle reçoit à son bureau une galerie de patients à la fois distrayants et intrigants. Pour la plus part, originaires de cette ville voisine qui se prénomme Reveal Down… Bastion d’une civilisation complètement barjo et excentrique… mais qui lui ramène un max de pognon alors elle s'en réjouit.    

• Aujourd’hui, la raison qui a poussée Aileen à vendre clé en main sa somptueuse maison de style cottage, pour emménager ici, à RevealDown, reste un total mystère. Certains racontent que c’est parce qu’elle a tuée sa voisine, d’autres disent que c’est parce que sa maison à Jacksonville est hantée par le fantôme de son défunt époux, mais une chose reste certaine ; l’arrivée de la belle psychologue est plus que remarquée au sein de ce petit village et est issue d’un bon nombre de commérages. Son cabinet privé n’étant plus, Aileen a accepté un poste à l’aile psychiatrique de l’Oceanside Memorial Hospital, là où les usagers en bavent un max pour la nouvelle et séduisante psy ! 6 mois qu’elle est établie ici et la mystérieuse demoiselle se dit qu’elle n’est pas au bout de ses surprises avec ses nouveaux patients.

A REASON TO FIGHT

 
Derek Morrow est le patient d’Aileen. Six mois. Six longs mois qu’ils ont la désastreuse chance de se côtoyer, deux soirs par semaine, à son cabinet et à tous les coups la psychologue redoute l’appointement. Ce vétéran de la guerre,  souffreteux d’un trouble de stress post-traumatique, ne veut pas améliorer sa condition de vie et s’aider. Franchement, Aileen commence à en avoir assez de ces silences embarrassants et de ces regards dédaigneux. Comment sauver une âme fêlée qui ne désire pas se faire réparer ? Quelque chose dans son flegme l’agace. Mais ce molosse mal luné, Aileen sent qu’il peut se laisser apprivoiser. Elle doit simplement gratter un peu plus la couche de crasse qui l’enduit. À chaque fois qu’il la regarde de cette manière, comme si elle était la source même de tous les maux du monde, Aileen ne peut s’empêcher d’y repérer un reflet miroir… son propre reflet. Dans un sens, à quelque part, tous les deux, ils se ressemblent et beaucoup ! C’est peut-être ce détail qui la trouble et turlupine ?

 
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