Une autre journée de boulot s’annonçait et je savais qu’aujourd’hui, je devrais me coltiner la présence de Majandra. Derek s’occupait je ne sais où et les parents étaient de sortie en dehors de Revealdown pour affaire. Du coup, c’était à notre tour de jouer les chaperons. Certes, nous ne serions pas les uniques serveurs durant la soirée, mais jusqu’à l’heure du repas, c’était que nous deux. Qu’allais-je faire… je savais que Majandra m’en voulait toujours. Notre relation s’était terminé de manière violente et elle n’arrivait pas à tourner le page. Le pire dans tout ça, c’était que dernièrement, suivant une petite soirée arrosée, je m’étais envoyé en l’air avec l’une de ses meilleures amies … soit Soraya McKenzie. La merde.. je sais. Sora n’avait évidemment pas pris la chose du bon côté – contrairement à moi qui semblais s’en ficher… Elle se sentait coupable, autant pour Majandra que James – son defunt mari… et également mon défunt meilleur pote. Bref, je savais que si je me mettais à culpabiliser, je n’arriverais plus à fonctionner normalement. Du coup, je profitais de l’instant présent – appréciais cet instant chaud aux côtés de Soraya et je ne m’en faisais pas. À moins que Soraya décide d’en parler à Maja, je ne risquais rien.

J’arrivais ainsi vers 10h30 AM au Devil’s Tail. Je déverrouille la porte arrière qui menait à la salle des employés, posai quelques sacs et alluma les lumières de la grande salle qui servait de bar. Évidemment, aucun client. Je savais que ça ne serait pas une soirée bien agitée. Nous étions mardi.. et après les fêtes comme ça, la clientèle se faisait un peu moins agitée. Oui, il restait les touristes qui profitaient de la chaleur de la Floride, mais ce n’était pas à 11h00 que l’agitation se verrait plus dense. J’attrapais ainsi le carnet de commande pour commencer à faire l’inventaire. C’était calme, voir trop silencieux. Je décide ainsi d’allumer la console pour y faire rouler quelques tubes des années 80. Allant du soft rock au plus trash.

L’amour voilà une connerie, j’ai laissé mon cœur se prendre au jeu de l’amour et aujourd’hui encore il en saigne. L’amour voilà une belle merde dont je me serais bien passer en réfléchissant bien surtout avec l’homme que j’ai choisi à l’époque. J’aurais dû réfléchir au risque en me mettant en couple avec lui, mais je l’aimais tellement que je n’ai pas réfléchi et tout s’était fait naturellement et maintenant ? Je suis dans l’obligation de continuer à le voir… Autant dire que ce n’est pas facile, le voir continuellement est certain jour difficile parce que je l’aime toujours et que je n’arrive pas à me détacher de la totalité des sentiments que j’ai envers lui bien entendu je ne le montre pas du moins je tente de jouer la carte de l'indifférence, mais il me connait bien, il me connait certainement mieux que personne alors lui cacher quelques choses semble difficile parfois.

Aujourd’hui encore je me retrouve de service avec lui chose normal étant donné qu’il est mon collègue, mon partenaire de travail et mon demi-frère par alliance. Parfois, il me semble être redevenu l’homme dont je suis tombé amoureuse et puis une connerie arrive et les espoirs que j’ai envers lui s'effondre du coup je me demande ce que je vais découvrir aujourd’hui. Je sais qu’il en peut pas faire pire que l’erreur qu’il avait pu faire en me trompant, enfin c’est ce que je pense.
Je marche pour rejoindre le bar en sachant que je vais devoir sourire en sa compagnie, je n’ai pas envie, mais quand je suis avec lui je souris naturellement sans effort comme si je ne maîtrise plus mon corps et ma raison…

J’ouvre la porte arrière et découvre qu’il est déjà arrivé, mon regard descend sur ma montre qui annonce 10 h 36, je balance mon sac à côté du bureau comme à mon habitude et je retire ma petite veste pour laisser apparaître un simple débardeur noir la simplicité est mon rituel bien qu’il m’arrive de changer parfois histoire de dire que je reste surprenante.
Je passe une main dans mes cheveux le remettant en arrière et j’entre dans la salle découvrant Hunter le carnet de commande à la main mon cœur ne fait qu’un bond dans ma poitrine avant de reprendre son rythme normal. Parfois je me demande pourquoi je ne lui ai pas pardonné, mais je me rappelle rapidement le pourquoi, il ne montrait aucun regret, aucune envie d’être avec moi aucune envie de me donner l’impression que je suis celle qu’il désire et aucune autre.
J’attrape un crayon afin de l’aider je le cale derrière mon oreille et je dis << Salut ! Tu en es où ? >> prête à compter ce qui se trouve sur les étagères pour faire passer ce moment le plus rapidement possible.

Tout doucement, je gribouillais des lettres qui ne ressemblaient à rien sur le papier de commande. Oui, je n’avais pas une grande éducation et ma calligraphie laissait à désirer, mais moi, je me comprenais dans mon chaos. À l’époque, Majandra me taquinait toujours à ce propos et à chaque fois que je regardais mes vieilles feuilles de commande, un vague sentiment éphémère venait me hanter. Oui, d’un côté, Majandra me manquait terriblement. J’avais été un parfait connard d’agir de la sorte, mais aujourd’hui, j’avais tourné la page et je savais que ça n’était malheureusement pas le cas pour mon ex-compagne, qui ne perdait jamais l’occasion de me ramener mes fautes en pleine face. Je faisais avec… après tout, je ne pouvais pas faire autrement. Je savais que ma mère espérait que nous revenions ensemble. Surement pour extirper le malaise qui plainait continuellement autant au bar que dans les soupers où la famille Morrow/Davenport était réunis. Je pourrais prendre le blâme pour tout… sauf que je ne le voulais pas. Maja n’avait rien fait pour provoquer notre perte, sauf que je laissais présager que je n’étais pas l’unique responsable de cette crise. Enfin, entendant la porte de derrière ouvrir, je me mordille l’intérieur de la joue. Aucun doute, c’était elle. Je n’allais certainement pas me lever pour aller l’accueillir. Elle se pointerait assez vite de toute façon. Lorsqu’elle débarqua et me questionna sur les commandes, je me redresse en refermant la porte d’un des petits frigidaires à bière situé sous le comptoir. « Hey. » Me contentais-je de lancer sur un élan un peu trop faussement joyeux. Je détourne son regard vers ma feuille et pointe au loin sans regarder la direction. « Je viens de faire tous ceux du fond. Tu sais s’il reste de la Vodka derrière ? On devait recevoir la commande vendredi, je ne l’ai pas aperçu ? » Après tout, c’était Majandra qui avait bossé ce jour-là. Je devais faire la conversation sinon je voudrais tout simplement fuir… très loin. Je ressentais ce malaise constant et je n’aimais pas ça. Plutôt jouer les innocents… comme si rien ne s’était produit.

Si, il n’était pas le fils de ma belle-mère et mon partenaire de travail, il est évident que je ne serais plus en contacte avec lui, mais la vie est une garce et elle aime jouer avec moi. Alors j’encaisse simplement sans rien dire parce que de toute manière, je ne suis qu’un pion dans ce jeu dont je ne vois pas la fin. J’étais donc arriver et naturellement je l’avais salué jouant la comédienne à la perfection un don que je tiens certainement de mon père, bon, personne me force a continué toute cette merde, je pourrais bien tout foutre en l’air et me barrer d’ici loin de cette ville, mais je dois être sadique parce qu’il est hors de question que je perde le peu qu’il me reste en quittant la ville à cause de lui.
La comédie est un don que j’ai comparé à lui parce que j’entends directement dans sa voix qu’il était faussement joyeux chose qui me fait lever les yeux au ciel, il était après tout culotté d’être ainsi avec moi… Le connard qui m’a trahie s’était lui et personne d’autre, mais soit jouer les victimes est peut-être son jeu favori. Je me penche sur le bar pour attraper un élastique et j’attache mes cheveux en disant << Cache ta joie surtout >> je roulais doucement des yeux en soupirant secouant la tête << Non, on a rien reçu j’ai passé un coup de fil au fournisseur, il m’a assuré qu’on aurait la commande aujourd’hui début d’après-midi >> je prends le temps de le regardé et une fois de plus je ne vois plus l’homme que j’aimais et que j’aime toujours… Il semble vide de toutes émotions de toutes humanités, je ne comprends pas et certainement que je ne comprendrais jamais ce qui se passe dans sa tête, mais je sais qu’aujourd’hui je ne suis plus rien pour lui et parfois, je me demande même si j’ai un jour été quelqu’un à ses yeux… Je passe ma langue sur mes lèvres et j’ajoute << mais, il me semble qu’on a encore une caisse à l’arrière je vais voir >> simplement je me dirige vers la réserve cherchant un peu d’air qui n’est pas consommer par lui également et je regarde le stock effectivement se trouve une casse en hauteur. Je regarde autour de moi et je grimpe sur la petite échelle en bois pour attraper la caisse, mais le morceau de bois ou se trouve mon pied lâche à cause de l’usure et je dégringole. La chute ne fut pas haute, mais assez pour faire un boucan pas possible << Putain de journée de merde >> râlais-je le cul au sol, la main sur le coin de ma tête qui venait de cogner contre la table derrière moi. J’entendais déjà le rire d’Hunter se moquer de moi comme-si il en avait rien à foutre de moi et de ce qui pourrait m’arriver enfin en soit s’était le cas.

Je ressentais ce ressentie en présence de Majandra. Je savais qu’elle analysait chacune de mes réactions, chaque regard, chaque parole. C’était insoutenable, mais je ne voulais pas lui faire comprendre que j’écoutais ses signes. Je restais là à discuter business, à faire les commandes comme si de rien n’était. Ma compagne de boulot m’informait de ce qui s’était passé vendredi et je lance un long soupire. « C’est toujours comme ça avec eux… si leur Vodka ne ferait pas autant fureur chez la clientèle, dit toi que je changerais de fournisseur et sans réfléchir… enfoirés… » Soufflais-je en rogne. Je jette un coup d’œil à ma montre. « Ouais, va voir ça, parce qu’avec ce qui reste, je ne suis pas certain qu’on arrive à clore le bar ce soir… putain qu’ils m’énervent ceux-là. » Je laisse ainsi Majandra quitter le bar vers la salle des stockages. Je ne porte guère attention à ce qui se tramait, continuant à écrire sur mon pad. Je le dépose alors pour ouvrir une caisse de bière et y remplir le réfrigérateur. C’est à ce moment que j’entends l’un de ses vacarmes. Je m’éclate de rire en marchant en direction de la pièce du fond. « En tout cas, j’espère que tu ne nous as pas cassé les dernières bouteilles, parce qu’on va être mal barré là ! » Dis-je en voyant l’état de l’échelle. Je me souvenais que Majandra m’avait déjà fait la remarque sur l’état de cette dernière. Je devais passer à la quincaillerie en acheter une nouvelle, sauf que je ne l’avais pas fait… et ça depuis… quoi.. octobre dernier. Oups.

Les choses avec lui pourrait être simple, si j’arrivais à me le sortir de la tête les choses seraient réellement simple, il serait juste un demi-frère, j’envie ce moment, ce jour où enfin je ne sentirais plus mon cœur s’activer subitement quand il est avec moi. J’ai l’impression de ne pas voir le bout du tunnel, mais maintenant, je sais ce que ça fait d’aimer une personne à sens unique, c’est une putain de douleur qui me hante jour et nuit… Je tente malgré tout de faire bonne figure à chaque fois que je suis en sa compagnie à chaque fois que mon père me demande comment je vais où que mes amies tentent de me mettre en relation avec un homme.
Étant au travail je tente de faire bonne figure pour que tout tourne correctement, mais parfois comme aujourd’hui ce n’est pas évident avant de partir dans la réserve j’entends Hunter m’expliquer pourquoi il traite encore avec ce fournisseur, je suis déjà au courant alors je réponds simplement << je sais, mais que veut tu il te tienne par la qualité de leurs produits >> dis-je pour ne pas dire le font de m’a pensé qui pourrait être désagréable dans le fond. Il me donne limite l’autorisation d’aller voir chose qui ne m’amuse pas parce que je fais bien ce qui me plaît. Quoi qu’il en soit, j’étais parti chercher le nécessaire quand l’échelle décide me faire tomber, je sais parfaitement qu’Hunter va venir se moquer de moi et putain de bordel de merde, je n’ai même pas le temps de me redresser que j’entends déjà son rire, je serre les dents, il m’énerve ! Il se moque alors qu’il ne sait même pas, si c’est grave ou pas. Je suis complètement débile et je le sais, j’espère qu’il est toujours des sentiments pour moi que je puisse encore compter pour lui, mais ses réactions me prouve bien que je ne suis plus rien du tout et pourtant, je m’accroche à lui stupidement.
Le cul toujours au sol, je l’entends me signaler son espérance concernant les dernières bouteilles, je le foudroie du regard et me redresse la main toujours sur le côté de ma tête. Il me sort par les yeux en ce moment même << Putain, mais ça te fait rire Hunter sérieusement ? >> demandais-je en le fixant attentivement avant de me crisper un peu << J’aurais pu me tuer et t’en as strictement rien à foutre ! >> il me fait du mal et je suis certaine qu’il le sait, je ne comprends pas pourquoi il est ainsi avec moi ni même où nos années de bonheur avait pu s’envoler, mais je devais bien avouer qu’il était loin d’être celui pour qui j’étais prête à mourir << tu devais réparer cette échelle depuis des mois ! >> dis-je alors en passant à côté de lui pour me diriger vers le l’évier ou je mouille un torchon que je pose sur le coin de ma tête qui me semble avoir envie d’exploser << je constate qu’on peut vraiment compter sur toi une fois de plus >> un reproche oui s’en était un, clairement je venais de le piquer en le fixant.

De partager le travail aux côtés de Majandra devenait de plus en plus pénible. Je savais que maman tentait de gérer les horaires pour nous éviter ce genre de confrontation, sauf qu'elle n'arrivait pas toujours à tout planifier correctement. De bosser avec elle, c'était un peu l'enfer pour moi. Je savais que je l'avais blessé et je savais qu'elle éprouvait une rancœur à mon sujet, sauf que je ne pouvais malheureusement pas retourner dans le passé et sauver les apparences. Enfin... je commençais même à me questionner sur ce qui était possible ou pas - avec ce mystérieux rêve - beaucoup trop réel où vampire, sorcier et déesse existait. Si tout ça s'avérait véridique, je pourrais peut-être retourner dans le passé et jouer les bonnes cartes... Enfin, c'était surtout de l'imagination débordante venant de ma part.

Mon regard continuait à fixer l'état dans lequel se trouvait mon ex-compagne. Elle s'était peut-être fait mal ? Mais en me fiant à ses hurlements, ça ne devait pas être si pire que cela. Elle avait encore la force de me hurler après. Je grince des dents, mais laisse échapper un rire moqueur malgré tout. "Toujours en train d'exagérer, prends une shot de Tequila, je suis certain que ça va passer..." Dis-je en attrapant l'échelle pour la mettre de côté. "Je passerais demain à la quincaillerie pour aller nous en cherccher une autre... contente ?" Ajoutais-je en roulant les yeux.

Malheureusement, la situation désenvenimait et je devais reprendre le contrôle. Après tout, la journée ne faisait que commencer, nous ne pouvions pas toute suite s'arracher la tête. Je devais vraiment rattraper le coup. "Je m'excuse... sinèrement Maja..." Dis-je en tentant un sourire. Une main se posa sur son épaule. "Un baiser sur tes fesses pour te soulager ?" Mes dents se dévoilèrent, tel un enfant qui venait de faire une connerie.

Une année entière que j’attends avec espoir qu’il redevienne l’homme que j’aime, l’homme qui a su faire battre mon cœur et attiré mon regard jusqu’à éloigner tous les autres… Mais je me rends compte jours après jour qu’il n’est plus cet homme, je ne veux pas me l’admettre, mais je sais au plus profond de moi qu’il est temps que je passe à autre chose… Mais je me rends compte jours après jour qu’il n’est plus cet homme, je ne veux pas me l’admettre, mais je sais au plus profond de moi qu’il est temps que je passe à autre chose… Simplement, un regard, un geste quelques choses qui me prouveraient qu’il veut toujours de moi, mais rien… Il ne semble pas désolé d’avoir fauté, il y a tous ses mois, il ne semble pas regretter non plus. Tout le monde me le dit, j’ai 39 ans et il faut que je pense à refaire ma vie avant que mes plus belles années ne soient totalement derrière moi… Mon père me l’a encore répété hier soir, je suis belle, je suis intelligente, forte, responsable tout homme sur cette planète voudrait de moi, mais celui qui m'intéresse ne veut plus de moi c’est fou n’est-ce pas ?

Peut-être que je l’avais depuis le départ mal jugé ? Dans mes souvenirs après une chute de la sorte, il serait venu voir, si j’allais bien en prenant soin de moi, mais aujourd’hui s’était différent et la seule chose que j’obtenais de lui était son rire… Ce rire qui autre fois m’hypnotisait totalement, je sais que je guéris doucement parce que je m’éloigne malgré tout petit à petit certaine chose son moins douloureuse, mais sa présence la nuit dans ma vie me manque toujours. Je m’étais donc relever sans son aide en râlant comme à mon habitude depuis quelque temps maintenant certainement la frustration de l’avoir perdu, je ne sais pas, mais je sais que ce comportement ne me ressemble pas non plus. Dans ma colère, mon désespoir, ma douleur je me perds moi-même par moment.
Ça remarque sur ma manière d’aggraver la situation me fait soupirer, il me fatigue, il m’épuise totalement, je ne lui réponds rien parce qu'effectivement je n’ai rien à lui répondre, je m’avance vers le bar où j’attrape un shooter et je le remplis de scotch alcool que je n’apprécie pas réellement, mais j’ai besoin de quelques choses de fort quelques choses de nouveau. J’entends ensuite sa remarque sur l’échelle et je tourne la tête le regardant de loin, c’est moi finalement qui me mets à rire << Ouais, c’est ce que tu dis… Je serais contente quand elle sera là >> j’attrape le petit verre que je termine d’une traître avant de le voir venir vers moi, je ne bouge pas, mais mon regard ne le quitte pas quand j’entends ses paroles, je plisse doucement des yeux cherchant la moquerie, l’arnaque, mais je n’en vois pas. Putain, le grand Hunter s’excusait, je n’en croyais pas mes oreilles et je ressentais l’envie de lui demander pourquoi il s’excusait, était-ce pour avoir détruit notre bonheur ? Pour m’avoir trompé ? Pour sa moquerie ? Mais je m’abstiens de lui demander ne voulant pas pousser le bouchon, je soupire doucement comme pour me détendre quand je sens sa main sur mon épaule pratiquement dénudée étant donné qu’elle n’est recouverte que de la bretelle de mon débardeur. Sa peau sur la mienne vient à me faire frisonner, je suis totalement faible face à ce mec et il le sait parfaitement, je le fixe et je réponds << Ok… j’accepte tes excuses >> dis-je alors décidé à calmer toute cette relation qui ne ressemble à plus rien. Je lui souris légèrement à mon tour difficilement et j’entends à la suite sa demande et je lève les yeux au ciel venant à lui retirer sa main de mon épaule << Même pas en rêve ! >> malgré la situation, je ris de sa connerie, sa bouille enfantine me fait rire un peu plus alors je le pousse doucement << tu me fatigues je te jure ! >>, mais malgré cela, il avait réussi à me faire rire preuve que j’étais bien plus ouverte à la discutions que les mois passer.

Je n’étais pas certain que ma petite blague allait fonctionner, mais de grande surprise, elle semblait entrer dans le jeu, ce qui me fit sourire à nouveau. Je n’aimais pas cette relation qui s’était installé entre nous depuis notre rupture. Je me souvenais de notre passé – je n’arrivais même pas à me rappeler au plus loin de mes souvenirs un moment où Majandra n’était pas dans ma vie. Nous étions en couche-culotte et nous nous connaissions. Voir à cette époque, nous prenions même déjà des bains tous les deux. C’était toutefois avec surprise que j’avais pu redécouvrir son corps nue lors de nos premiers ébats sexuels.. Ainsi.. face à cet énervement constant à mon égard, je me retrouvais dépourvue de repère. J’espérais retrouver mon amie d’enfance, mais … avec ce que je lui avais fait, c’était surement impossible. Voyant qu’elle se servait un shooter – chose que je lui avais précédemment proposé – et qu’elle ne m’en servait pas, je fronçai les sourcils. « Et moi ? Tu m’oublies ? Je te rappelle que j’ai le 1/5eme des parts de ce bar moi aussi, alors je me mérite un shooter tout autant que toi. » Ouais, je ne venais pas de faire une chute sur le derrière, mais quand même… je ne refusais jamais une dose d’alcool. Je fis ainsi le tour du comptoir sur un ton un peu plus joviale qu’auparavant. « Tu veux que j’aille ouvrir ou tu t’en charges ? » Lui demandais-je en m’appuyant sur mes coudes. Il était l’heure d’ouvrir, je savais déjà que Henry O’Connor allait se pointer à midi tapante comme il le faisait à tous les jours depuis plus de 20 ans déjà. On avait nos réguliers faut dire. Et malgré l’ouverture de notre compétiteur – le Alabama Bar, dont ma pire ennemie possédée – Emily Reddick, nous réussissons tout de même à conserver nos repères et notre bonne clientèle.

Je suis fatigué de me battre continuellement contre lui, je sais que je ne suis pas le genre de femme à lâcher le morceau… Mais nos disputes constantes m’épuise plus qu’autre chose, je n’ai pas l’esprit tranquille et je ne veux pas continuer à vivre ainsi alors je décide de prendre sur moi… Il vient de me faire des excuses et bien que je ne sais pas pourquoi, ni pour quelle raison je décide de le prendre pour un tout en général.
Voilà des mois que je ne m’étais pas autorisé à rire en sa présence et si finalement, je me laissais simplement aller ? Qu’est-ce que j’ai à perdre ?
Alors je décide d’être simplement moi, le moi que je suis devenue sans lui depuis notre rupture la Maja qui remonte difficilement et doucement la pente et je ris à sa blague… Je ris de bon cœur, je ne me force pas, je laisse simplement le naturel prendre le dessus sans chercher à me foutre des barrières avec lui. Il est temps que je pardonne ce qu’il a pu me faire, nous faire… Nous ne sommes plus ensemble, c’est un fait, mais il reste malgré tout Hunter, l’homme que j’aime encore et que je n’oublierais probablement jamais il a fait partie de ma vie alors que je n’étais qu’un bébé qui avait du mal à tenir sur ses jambes… Les couches que je portais étaient bien plus grosses que mon fessier à cette époque que je le veuille ou non Hunter fait partie de moi et le repousser et jouer la dure ne changera pas ce qui a pu se passer.
Être plus douce, plus calme ne voulait pas dire que je lui offrais ma confiance et que j’oubliais totalement ce qu’il avait pu me faire, mes sentiments pour lui et cet espoir était toujours présent, mais je décide de prendre les choses avec une autre vision. J’ignore, si un jour nous pourrions être à nouveau ami… Mais je sais déjà que je peux faire en sorte qu’on ne s’entretue pas.
Je venais de me servir un shooter que j’avais déjà porté à mes lèvres quand je l’entends râler, ce mec est un véritable râleur, je lève les yeux au ciel attrapant un autre shooter et je le pose à côté du mien, je remplis les deux venants alors lui tendre le petit verre en le regardant << Monsieur je possède des parts >> je souris légèrement, je suis en train de le taquiner… Je donne certainement l’impression d’être bipolaire sur le moment, mais ses excuses venaient de changer quelques choses même si… Elle n’était peut-être pas importante, il avait prononcé ses mots.
Je porte ce petit verre à mes lèvres avant de le poser dans l’évier et je pose mon torchon sur le comptoir << je m’en charge >> dis-je quittant le comptoir pour rejoindre la porte que j’ouvre doucement à la suite des volets. Pour le moment, personne n’est présent, mais je sais que du monde va arriver et heureusement. Une fois la porte ouverte ainsi que les volets, je me dirige vers le bar et j’installe la tasse sous la cafetière parce que je sais qu’Henry ne va pas tarder pour sa tasse de café quotidienne.
Je passe une main dans mes cheveux et je regarde rapidement mon portable, je souris découvrant un message de ma meilleure amie, je lui réponds quand la porte s’ouvre à notre plus fidèle client. Je le salue et je lance le café, mon regard se pose par moments sur Hunter, mais je reste discrète.
Je me retourne déposant le café devant le client et je prends un torchon venant à doucement essuyer les verres pour retirer toutes traces de calcaire.

Bien qu’une dose de malaise s’entreposait entre nous deux, il y avait également ces petits moments. Ces instants où rien ne semblait avoir changé ou durant une courte seconde, un sentiment familier m’enveloppait comme si nous étions toujours les meilleures amis d’enfance, les demi-frères/sœurs ou voir les amants d’autrefois. Je savais que notre relation ne pourrait plus jamais être comme autrefois et je savais que mes sentiments envers Majandra ne pourraient non plus se décimer. Je tenais à elle, mais j’avais mal agis et je tentais bien que mal de tourner la page. Une fois mon shooter but, je pose le verre que j’attire jusqu’au lavabo. Maja s’occupe de l’ouverture tandis que j’allume les lumières de la salle principale. Il faisait plutôt beau aujourd’hui et bien que nous étions en janvier, la terrasse se ferait sans doute également active. Nous étions en Floride – il faisait toujours de belles températures donc. L’ambiance était tamisée à l’intérieur pour créer une certaine ambiance, mais on pouvait tout de même admirer par les fenêtres la belle journée qui s’offrait à nous. « Hey Henry boy ! » Dis-je tout sourire à notre régulier. Discutant quelques minutes avec ce dernier pour finalement voir l’un de ses amis fidèles le rejoindre à l’intérieur. « Un café également ? » Suggérais-je à l’autre individu. Je savais qu’ils commençaient toujours avec de la caféine avant de se lancer dans un boc de bière froide. Je les laisse donc à leur discussion pour finalement rejoindre Majandra. « Tu parles avec qui ? » Ouais, ce n’était pas de mes affaires, mais j’étais de nature curieux. J’aimais m’informer de sa vie et un côté de moi se questionnait sur son destinataire. Elle usait d’un sourire jovial. Était-ce un autre homme ?

À l’époque, tout le monde m’avait signalé que me mettre avec Hunter n'était pas une bonne idée, il était mon demi-frère par alliance et cette relation serait toujours en train de nous détruire, si elle tournait mal d’ailleurs pour tout le monde cette relation n’allait pas durer et pourtant pendant des années, nous avons cloué le bec de toutes ses mauvaises langues. Quand je reprends notre relation, je ne comprends pas pourquoi nous en sommes là aujourd’hui ni même pourquoi, il a eu le besoin de me trahir de la sorte, mais je réalise aujourd’hui que les gens avaient finalement raison concernant cette relation et les emmerdes qu’elle pouvait créer, si notre amour tournait au désastre.
Mais personne ne choisit de qui il tombe amoureux n’est-ce pas ? Malgré tout ce que je sais, si je pouvais revenir dans le passé, je recommencerais sans hésiter simplement parce qu’il a su me rendre heureuse pendant de longues années.
Et malgré ses erreurs, je ne peux que le remercier d’avoir été aussi bon avec moi bien que j’aurais apprécié et tant d'aimer que cela dure pour toujours. Je suis consciente qu’il n’a pas non plus choisit de ne plus m’aimer du jour au lendemain que certainement, il n’avait pas vu sa vie se dérouler ainsi alors… J’ai envie d’essayer autre chose avec lui… Je dois me faire une raison, je n’ai pas le choix pour mon bien-être, je dois réussir à tourner cette page qui est en suspend depuis une année maintenant.
J’avais pris le temps d’observer mon portable avant de sourire découvrant un message auquel je suis en train de répondre quand j’entends la voix d’Hunter m' interrogé sur l’individu qui pouvait m’écrire. Je relève mon regard pour le poser sur l’homme qui est encore et toujours la star de mes rêves et je dis << tu es bien curieux >> je lève un sourcil avant de remettre mon regard sur mon portable, j’envoie mon message pour reposer mon portable. J’avais envie de lui répondre, j’en mourrais d’envie, mais je sais parfaitement que lui fait sa vie sans moi alors j’ai tout autant ce droit non ? Il avait perdu le droit de savoir ma vie non ? Je vois la petite moi à l’intérieur serrez les poings pour tenir bon et je réponds simplement << rien d’important >> je cligne des yeux en le regardant à nouveau et je souris simplement << Tu bosses jusqu'à quelle heure aujourd’hui ? >> allais-je travailler tout le service avec lui ? Où partait-il entre ?

Bon… je sais que j’étais bête de réagir de la sorte, de la questionner sur les personnes avec qui elle parlait, mais je bouillais intérieurement juste à l’idée qu’elle pouvait flirter avec un autre homme – sous mon nez. J’avais été bête. J’avais moi-même été avec plusieurs filles cette année, en prime de sa meilleure amie Soraya McKenzie… elle pouvait avoir une vie de son côté aussi. Je comprenais ça, mais je ne savais pourquoi, je restais tellement jaloux face à elle. Ça me travaillait l’esprit à un point où je n’arrivais plus à réfléchir. Elle avait refusé de me communiquer plus d’information sur le destinataire de ce texto et je n’arrivais juste pas à faire l’impasse, à passer à autre chose. Cela me hantait, c’était limite maladif dans mon esprit. Je grinçais les dents en feignent un sourire pour camoufler mon énervement. Elle me demandait jusqu’à quelle heure je bossais aujourd’hui, mais mon regard fixait toujours le bout de la pièce où elle avait posé son téléphone. « Hum… je… une bière oui. » Répondis-je en ne tenant vraiment pas compte de la question qu’elle m’avait posé. Réalisant que je venais de dire n’importe quoi, je repose mon regard vers Majandra en bégayant un peu. « Ah hum.. je .. je veux dire que je ne sais pas trop quand… je termine encore… je vais peut-être faire la fermeture… » Dis-je en pinçant les lèvres. Je tourne dos à Maja pour éviter qu’elle me fixe et attrape une bière que je me débouche aussitôt pour en caler la moitié. J’essuie ma bouche du revers de mon bras et va servir à nouveau du café aux clients du comptoir.

Hunter aurait pu être l’homme avec qui j’aurais passé ma vie, s’il n’était pas devenu un inconnu du jour au lendemain. Si, il ne m’avait pas trompé… Mais avec des “ Si’ nous pourrions refaire le monde n’est-ce pas ? Tout ce qui importe finalement, c’est qu’il n’est pas l’homme que je pensais. Les gens changent avec le temps où peut-être bien que ce soit le temps qui changent les gens ? Je n’ai pas la réponse à cette question, mais je sais que l’homme dont je suis tombé amoureuse n’est plus présent depuis quelque temps maintenant et bien que je garde espoir qu’il réapparaisse, je commence doucement à me faire à l’idée qu’il n’existe simplement plus. Alors doucement avec des petites actions, je tente de tourner la page comme en ce moment même… Ce moment où je n’ai pas avoué qui est la personne cacher derrière les messages que je venais de recevoir pourtant, il n’y a rien de bien fou, mais pour moi, c’est déjà un bon début. Par contre sa réaction, je ne m’y étais pas attendue parce qu’il pouvait bien être différent, il pouvait bien avoir changé, je le connaissais malgré tout peut être mieux que n’importe qui alors je venais à voir les traits de son visage.
Je lui pose une simple question afin de savoir, si je vais me retrouver avec lui jusqu’à la fermeture où si un changement aura lieu, mais il me répond tout l’inverse chose qui me fait lever un sourcil, je tourne donc la tête pour le regarder et je découvre son regard littéralement absorbé par l’endroit où j’ai déposé mon cellulaire. Je cligne des yeux en remettant mon regard sur lui entendant à la suite celui-ci reprendre ses paroles, je lui souris le regardant droit dans les yeux << dans ce cas tu vas devoir me supporter jusqu'à la fermeture >> dis-je doucement le regardant me tourner le dos, sympa comme réaction… Mais j’ai comme l’impression qu’il cache quelques choses, je suis du genre taquine et curieuse et quand il s’agit d’Hunter ? Cela m’amuse davantage et j’ai comme le sentiment qu’il se demande qui est la personne qui m’envoie des messages serait-il jaloux ? Cette idée me semble totalement absurde après autant de temps, de méchanceté échangé et toutes les femmes qu’il a pu avoir à être jaloux serait complètement… Impossible. Pourtant, mon instinct ne me trompe que rarement. Je lève un sourcil le fixant boire la bière de cette manière, mais je ne dis rien parce qu’il est bien assez grand pour gérer sa consommation. Comme tous les jours le bar est au ralenti surtout à l’ouverture, j’ai donc le temps de passer en réserve pour chercher un nouveau carton de verre, je prends bien soin de prendre mon portable avec moi que je glisse dans la poche arrière de mon jean. Non seulement, j’ai l’impression que cela le rend dingue de ne pas savoir, mais j’attends un message alors autant rendre l’utile à l’agréable non ? << Je passe derrière quelques minutes, si jamais ça rentre en masse crie mon prénom >> je lui fais un clin d'œil partant à l’arrière sans rien de plus.

Cela faisait un moment que je n’avais pas partagé un chiffre complet avec Majandra et juste à cette idée, j’étais un peu anxieux. Je ne savais pas si nous irions à s’arracher les cheveux d’ici la fermeture ou si tout se passerait comme autrefois. Entre rires et moqueries.. certes, j’agissais toujours drôlement lorsqu’elle était présente et chacune de mes réactions pouvaient s’avérer très contradictoires. Je lui passais un petit sourire, levant les épaules comme si ce n’était pas grave. « Alors, voyons jusqu’à quel heure tu réussiras à me supporter. » C’était une plaisanterie, mais d’agir ainsi avec elle, ça m’attristait toujours autant. Maja était ma meilleure amie avant d’être mon amoureuse ou ma belle-sœur. Cette relation me manquait. Elle glissait donc son portable dans le creux de sa poche arrière… et merde… Je serais les dents justes à l’idée qu’elle semblait me cacher quelque chose. Elle allait derrière. Bon, je devais à tout prix découvrir le pot-aux-roses. Je voulais savoir si elle couchait avec un autre, si elle était amoureuse d’un autre. Cette question me titillait l’esprit à un point où ça me rendait complètement malade. Obsessif. J’opinais comme si de rien était. « C’est bon, pas d’prob chica ! » Un clin d’œil et j’allais au fond du bar servir le nouveau client qui venait d’entrer. Lorsque tout le monde semblait à l’aise avec leur consommation, je décidais d’aller rejoindre Davenport derrière. Je pousse la porte et l’observe en train de trier des trucs. Je lui souris en allant attraper une boite que je pose sur la table au centre de la pièce. Je m’arrête, la regarde, lui souris et semble continuer à faire (Carrément n’importe quoi, comme si j’attendais après quelque chose ou comme si je n’arrivais pas à lui dire un mot) Je me retourne et m’avance près d’elle, une main s’appuie contre le mur, entrant dans sa bulle. « Tu savais toi que Amy Carrington avait été retrouvé ? » Ouais, je ne faisais que parler – pour ne rien dire – mais je tentais de me rapprocher étrangement d’elle. Mon bras l’empêchait de continuer à avancer, mais je venais de me mettre à l’aise d’une façon où ça ne semblait pas intrusif non plus. J’espérais pouvoir la distraire pour attraper subtilement son téléphone… mais chuuut.

Savoir que j’allais peut-être devoir passer un service entier avec Hunter ne me réjouissait pas réellement bien que j'appréciais sa compagnie comme toujours, je savais que l’ambiance pouvait rapidement tourner au vinaigre, j’étais un peu angoissé face à la situation, mais j’étais bien déterminé à mettre ma rancœur de côté pour avancer du mien. Quoi que je fasse Hunter est important dans ma vie, il est dans un sens un pilier pour celle que je suis avant d'être mon amant et mon petit ami, il a été pendant de nombreuse années mon meilleur ami et je suis incapable de vivre sans lui sans ce lien qui nous réunissait, il y a maintenant bien longtemps. Je suis bien obliger de me l’avouer, il me manque, mon ami, mon confident me manque et je suis forcé de réalisé qu’entre nous il n’y aura plus rien d’autre alors je tente de simplement mettre mes sentiments dans un coin en espérant qu’avec du temps et dans les bras d’un autre je retrouverais l’amour véritable et que le peu de sentiment encore amoureux que j’ai pour Hunter s’estompera jusqu'à l'effacement. Je suis assez forte pour pardonner son erreur tout le monde fait des erreurs, c’est ce qui fait de nous des humains, alors je pardonne, je lui pardonne et j’ai décidé au passage de me pardonner moi-même. C’est un pas immense vers la liberté et j’en suis parfaitement consciente et je ne peux pas dire que je ne suis pas fière ça m’aura pris du temps, mais j’y parviens jour après jour.
Je viens à sourire amuser à sa réponse je reste naturelle, j’en ai marre de faire la tronche à longueur de temps et de repenser au mal qu’il m’a fait, je laisse toute cette merde sur le bas côté je laisse une chance à notre amitié passée pourra t’elle un jour totalement revenir ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais je sais que j’ai besoin de lui et de sa frimousse pour me sentir complète comme une pièce du puzzle, il m’est indispensable pour rayonner. Je passe une main dans mes cheveux les envoyant en arrière et je réponds à sa remarque suivante “ Alors, voyons jusqu’à quelle heure tu réussiras à me supporter.” << tu pourrais être surpris tu sais >> sourire en coin j’avais récupéré mon portable au passage avant de rejoindre la réserve, j’ai bien l’impression que cette histoire de portable le pré-occupe et moi ? Bordel ça m’amuse. Une fois dans la réserve, je réponds au message que je viens de recevoir qui est ma meilleure amie, bon j’ai d’autre personne avec qui je discute comme tout le monde, je parle avec des hommes et des femmes, mais rien de bien sérieux même sur le site de rencontre où je me suis inscrite pour le plaisir je n’ai rien de concret pour le moment. J’étais en train trié des cartons quand j’entends des pas je tourne la tête et aperçois Hunter << tu as besoin de quelques choses ? >> demandais-je simplement en le regardant poser une boite sur la table, je le regarde quelques secondes avant de me pencher en avant pour prendre un carton au sol venant le poser sur la table à mon tour pour retourner déplacer quelques cartons à la recherche du bon carton de verre alors que j’ouvre le carton je le vois s’approcher et mettre sa main sur le mur pour prendre appuie, je le regarde avant d’entendre la nouvelle qui fait l’effet d’une bombe dans ma tête le regard écarquiller et la bouche ouverte de surprise je lâche << quoi ? Non ! Bordel faut que j'appelle Darren elle a été retrouver quand ? >> je reste véritablement sur le choc de la nouvelle, je suis partagé entre l’envie de pleurer, la curiosité et la joie mon amie est vivante, j’imagine le temps d’une seconde la joie de mon ami Darren << ils n’ont pas retrouvé leurs filles ? >> demandais-je alors désireuse d’en savoir plus. Prise sur l’étonnement je n’avais pas remarqué que le bras d’Hunter m’empêchait d’avancer et maintenant que je remettais les pieds sur terre et que je voulais avancer, je le regarde droit dans les yeux << ta pas l’impression d’être sur le passage ? >> je lève un sourcil en me détendant un peu le ton de ma voix est calme chose qui ses derniers temps était plutôt rare le regardant me perdant le temps de quelques secondes dans son regard… J’ai l’impression d’avoir déjà vécu cette scène genre quelques années plutôt et je sais que c’est le cas chose qu’à l’époque, je l’attirais et je le savais.

J’y étais presque. Tandis que la surprise sur les retrouvailles de notre disparue semblait vraiment venir chercher l’intérêt de Majandra – qui s’avérait être une bonne copine de Darren et Amy depuis toujours, je pouvais ainsi profiter de cet instant pour attraper son portable d’une main. Gagné. Sans le remarquer, je fis un sourire – sourire qui paraissait surement déplacé face au sujet de conversation que nous avions à l’instant. Je me racle la gorge et continue dans ma lancée. « Ah hum.. non, de ce que j’ai entendu par Derek, ce serait qu’Amy. Elle aurait été retrouvé hier soir. Je dois t’avouer que je n’ai pas grand information – c’était qu’un cancan qu’il a eu hier soir peu de temps avant la fermeture et comme j’étais encore debout pour aller me chercher un verre d’eau et aller couler un bronze, bah il m’a briefé un peu… Je ne sais pas ce qui est arrivé à Madison, mais quand Amy a réussis à fuir, sa fille n’était plus là… » Je lève les épaules doucement et c’est à ce moment que Majandra tentait de se défaire de mon emprise, laissant nos regards se croiser longuement. Un sourire malicieux se formait sur le coin de ma bouche. Étrangement, c’était une forte dose d’excitation qui me gagnait. Ma respiration devenait de plus en plus saccadé et je ressentais que Maja appréciait ce contact également. Je profite du moins de cet instant pour tirer le portable et l’enfoncer dans la poche de mon jeans – sans qu’elle ne puisse le remarquer. Vais-je… Et hop, je m’approche d’elle pour y déposer mes lèvres. Le contact de ces dernières avec le grand amour de ma vie, c’était plus que jouissif. Je me remémorais tous ses bons souvenirs. Après tout, ensemble, nous formions une si bonne équipe et au lit, deux vraies bêtes de sexe…

J’étais loin d’imaginer que tout cela était une stratégie pour attraper mon téléphone, j’étais loin de penser qu’il me piégeait en ce moment même. Je suis réellement surprise et heureuse d’entendre que mon amie Amy femme de mon meilleur ami a été retrouvé. Cette nouvelle me fait l’effet d’une bombe et mon étonnement se fait remarquer directement et sans même le vouloir, j’ai commencé a posé plusieurs questions et ses réponses ne venaient pas à m’aider. Mais apprendre que mon amie était de retour était pour moi une joie totale l’envie de la revoir et d’être là pour elle était présente en moi. Je hoche doucement la tête en le regardant en ajoutant << je vais appeler Darren >> j’ai l’intention d’appeler mon ami pour en savoir davantage alors je tente de passer, mais celui-ci est devant le passage alors naturellement je lui fais part de ma remarque pour ensuite plonger mon regard dans le sien et je reste sur place en réalisant que lui aussi se laisse aller dans mon regard.
Le sourire malicieux au coin de la bouche d’Hunter me fait avaler doucement ma salive, mon cœur s’emballe bordel je suis totalement absurde de ressentir cette électricité, cette attirance, je sais que je dois m’éloigner de lui parce qu’on est toxique l’un pour l’autre et surtout qu’il s’en fou de moi, mais je n’y arrive pas… Il m’attire totalement, j’apprécie ce moment, moment que nous n’avons pas eu depuis bien longtemps trop longtemps à mon goût.
Sans que je comprenne quoi que ce soient les centimètres qui nous séparaient venait à se réduire et ses lèvres se retrouvaient sur les miennes prise sur la surprise, je reste stoïque le temps de quelques micros secondes, mais les frictions et l'électricité qui parcours mon corps me prouve que ce moment est plus que jouissif. Un tas de souvenirs parcourt mon esprit et la douceur de ses lèvres me rappelle les soirées, nuit et moment parfait que j’ai pu avoir en sa compagnie. Non seulement, il était mon véritable amour, mais Hunter était un putain de bon amant ! Je peux lui reprocher tout et n’importe quoi, mais jamais je pourrais lui retirer cette qualité et bon sang ! On s’éclatait tellement… Mes lèvres venaient à caresser les siennes suivant ce baiser surprenant, mais si plaisant..  C'est si bon, si doux que j'aimerais que ce moment ne s'arrête pas.

Tout semblait si loin de moi. Présentement, tandis que la clientèle se retrouvait seule dans la salle, je profitais de ce moment de rapprochement avec ma grande amie, mon ancienne fiancée, c’était magique. Quelque chose de surprenant m’avait conduit à poser mes lèvres contre les siennes. Je n’arrivais pas à décrire cette attraction mise à part que j’en avais sincèrement envie. D’un autre côté, c’est Majandra qui comptait téléphoner Darren pour prendre de ses nouvelles. Je n’avais peut-être pas choisis le meilleur sujet pour la conduire vers une autre pensée et ainsi me permettre de lui piquer son portable. En ce moment, il se trouvait dans la poche arrière de mon jeans, mais je ne pouvais plus me permettre de le garder. Trop risqué. Maja allait vouloir l’utiliser. Intérieurement, je pleurais. Tandis que ce baiser se prolongeait. Je pose une main sur sa hanche que je glisse vers ses fesses et discrètement, hop, j’y enfonce son portable pour au même moment relâché notre élan passionnel. Tandis que mes lèvres quittaient les siennes, mes yeux s’ouvrirent à nouveau. Un petit sourire me fit rougir doucement et je plisse le regard. « Hum..je… je suis désolé. » Dis-je nerveusement. Je ne savais pas si ce rapprochement allait vraiment plaire à Majandra qui tentait bien que mal de passer à autre chose depuis 1 an bientôt. Était-ce trop pour elle ? Je l’avais déjà assez blessé pourtant.

Le temps d’un instant je n’étais plus dans cette pièce autant dire que j’étais partout et nulle part à la fois. Les lèvres d’Hunter sur les miennes me fait totalement perdre la tête et la notion du temps plus rien n’a de sens pour moi au point que j’en oublie même les clients livré à eux même dans la pièce d'à côté. Je suis sans l’incapacité de penser à autre chose qu’a cette extrême douceur que me procure ce baiser. Je suis loin d’imaginer que ce moment n’est qu’une tragédie de la part de l’homme qui malgré mes efforts arrive toujours à faire battre mon cœur au minimum d’ailleurs ce contact venait de le faire rater un battement, bien que je ne suis pas capable de penser que tout cela n’est rien d’autre qu’une manipulation, je suis aussi incapable de comprendre pourquoi après une année entière sans rien ce moment se produit.
Je veux tourner la page et j’ai l’opportunité de le faire alors pourquoi maintenant ? Malgré cette envie de passer à autre chose, je viens à prolonger ce baiser et la main d’Hunter se pose sur ma hanche bordel… Je sens mon corps frémir par ce simple geste, ce mec est le poisson de ma vie.
Puis doucement, il recule ses lèvres j’ouvre les yeux pour le fixé avant de pincer mes lèvres sans rien dire, je suis comme figé face à lui et c’est quand il s’excuse que je repose les pieds au sol réalisant totalement ce qui vient de se produire, je cligne des yeux et je viens à lui répondre << Ne t’excuse pas, on était deux... >> il n’avait clairement pas à s’excuser, j’avais moi aussi répondu à ce baiser alors s’excuser n’était pas nécessaire cependant, je sais que ce genre de chose ne doit pas se reproduire << ça ne doit plus jamais se reproduire >> dis-je alors en entendant mon portable vibré dans la poche arrière de mon jeans, je viens de recevoir un message je le sais grâce au nombre de vibrations. Je sais que je dois m’éloigner de lui qu’il ne veut plus rien avec moi, mais ce baiser ? Bordel… Ça voulait dire quoi ? Je me force à ne pas chercher à comprendre, je dois continuer sur mon chemin... Chemin sans lui, je dois me protéger de cet homme pour ne pas le laisser me détruire totalement. Je passe la bout de ma langue sur mes lèvres en le regardant toujours, j’ai comme l’impression qu’une tension est présente entre lui et moi… Comme si nous sommes attirés l’un par l’autre, mais une fois de plus, je dois être en train de me faire des films. À chaque fois que j’ai crue qu’il reviendrait à moi, je suis tombé de haut. Aujourd’hui, je ne peux plus me permettre ce genre de folie pourtant… J’en ai envie… Mais non ! Je suis Majandra Davenport et je suis assez forte pour ne pas craquer pour un homme même si cet homme est Hunter ! Je me répète cette phrase dans ma tête en boucle afin de me donner de la force << je peux passer maintenant ? S’il te plaît >> je suis toujours coincé en face de lui et je tente vraiment de ne pas recoller mes lèvres aux siennes, je veux m’enfuir et jouer la carte de l’indifférence… Je veux avoir une petite victoire même si lui s’en fou ce n’est pas mon cas. Si, il venait à m’embrasser une fois de plus ? Il est clair que je craquerais totalement, mais là n’est pas la question si ?

De l’avoir embrassé spontanément de la sorte s’avérait-elle être une grossière erreur ? Une partie de moi savait que l’intimité que nous partagions autrefois me manquait. Je n’arrivais étrangement pas à l’oublier – et ça malgré que je continuais à vivre ma vie, à rencontrer des femmes, à coucher à gauche et à droite. Je n’arrivais pas à ouvrir mon cœur à une autre et la seule idée que Majandra puisse se rapprocher d’un autre homme, me faisais perdre la tête. Juste là, j’avais agis comme le plus grand des abrutis avec elle. J’avais feint un rapprochement uniquement pour fouiller dans sa vie privée. Je m’immisçais constamment, comme je l’avais toujours fait – autant à l’époque du meilleur ami, du demi-frère que du fiancé. Face à ce contact, je n’arrivais plus à poser un mot, moi qui avait un répartie du tonnerre en temps normal… C’est alors qu’elle exigeait que ça ne se reproduise plus. Mes sourcils froncèrent. « T’es sérieuse… t’a pas aimé… » On dirait que ces mots sortirent de ma bouche sans que je n’en aille le contrôle. J’avais beau espéré un rapprochement, intérieurement, je gâchais toujours tout. Mon cerveau voulait tellement prendre le dessus, lui montrer que je ne souffrais pas de cette séparation. C’était horrible quand j’y repensais. Mon regard qui restait plongé dans le sien sembla alors se dévier pour l’éviter. Tandis qu’elle me demandait de lui faire de la place, je décide de me redresser. Un pincement de lèvre et je lève les bras pour lui laisser cette chance. « Je vais sortir les poubelles. Si tu as besoin de moi, hurle. » Dis-je un peu blasé. J’avais besoin de me changer les idées de toute façon et on avait besoin de quelqu’un sur le plancher – chose qu’elle faisait.

Le contact de sa peau contre la mienne me fait toujours un effet dingue alors ses lèvres contre les miennes venait de faire battre mon cœur comme il ne l’avait plus fait depuis notre séparation.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas apprécié ce moment, je ne peux pas dire que je ne désire pas recommencer parce que cela serait mentir et je ne suis pas une menteuse. Hunter me fait toujours de l’effet et probablement qu’il m’en fera pour le reste de ma vie quelques choses que je ne contrôle pas m’attire à lui comme un aimant.
Seulement, je tente de ne pas retomber dans ses filets pour ne plus souffrir, je sais qu’il se moque de moi et qu’il a un tas de filles à ses pieds… Il ne gêne pas pour draguer dans l'établissement non plus et une année est passé depuis notre séparation alors je me dois de rester forte et de continuer sur ma lancée qui est de tourner la page.
Mine de rien, j’ai fait du chemin depuis notre séparation, j’arrive à le regarder flirter avec des minettes sans broncher et je sais qu’il couche avec ses demoiselles… Je sais tout cela et je ne m'effondre plus une fois chez moi alors qu’au début, j’étais une véritable fontaine à larmes. Je sais que je suis sur le chemin de la rédemption que je ne suis pas loin de guérir enfin, c'était ce que je pensais avant de ressentir cette chaleur envahir mon corps lors de ce baiser qu’on venait de partager. Mais je sais que je vais me retrouver une fois de plus avec le cœur brisé et que lui continuera sa vie comme si de rien était… Je le sais, j’en suis certaine.

Je m'efforce donc d’être forte et je lui fais comprendre que ce moment ne doit plus jamais se reproduire, ce n’est pas contre lui, mais pour une fois dans ma vie, je tente de me protéger de cet homme qui a temps de pouvoir sur moi.
Je n’ai pas souhaité ou voulu lui faire de mal d’ailleurs, est-ce possible de faire du mal au grand Hunter Morrow ? Pendant un temps, j’aurais dit que oui, mais aujourd’hui je n’en suis plus si certaine.
Je vois ses sourcils se froncer et je comprends qu’il n’a pas apprécié ma remarque puis j’entends son commentaire et je cligne des yeux jamais je ne pourrais dire ce genre de chose, mais à t'il réellement besoin de le savoir ?
Je sais que je suis censé jouer la connasse qui a souffert et qui se venge, mais ce n’est pas moi contrairement à lui, je suis toujours la même dans le fond bien que je change chaque jours petit à petit malgré tous les années passent. Je répond alors << je n’ai pas dis ça Hunter >> je soupire doucement en le voyant éviter mon regard. Est-ce que j’ai réussi à frustré ? Vexer ou je ne sais pas quoi d’autre l’homme qui depuis une année me semble être sans cœur. Je lui demande de me faire placer et celui-ci s'exécute sans broncher, je suis assez surprise parce qu’il me semble qu’en temps normal, il n’est pas du genre à céder quand il n’a pas ce qu’il désire, mais je me souviens qu’il n’est plus totalement le même depuis quelque temps. Quant à réserve, je me surprends moi-même, j’ai repoussé Hunter pour la première fois de ma vie, je suis fière de moi et d’un autre côté, je regrette déjà… Il est loin d’imaginer à quel point je souffre de ton absence. Quant à moi je me surprends moi-même, j’ai repoussé Hunter pour la première fois de ma vie, je suis fière de moi et d’un autre côté je regrette déjà… Je retourne dans le bar ou je reprends mon service rigolant avec les habitués présent au comptoir et tout le reste du service, je passe mon temps à observer Hunter discrètement sans même m’en rendre compte.



HJ : Je te lance le nouveau dans la soirée

TERMINÉ & VERROUILLÉ