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 those women who run this world. (charlize)

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Victoria Davenport

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Victoria Davenport

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MessageSujet: those women who run this world. (charlize) those women who run this world. (charlize) EmptyJeu 6 Mai 2021 - 20:42


Charlize Flores & Victoria Davenport

those women who run this world


« Impressionant ce que le temps peut faire... plus ça passe, plus on vieillit... et plus y'a de la merde ! J'vais te dire ma petite Tori, » il se penche par-dessus le bar et me souffle son haleine d'houblon en plein dans la tronche. « ... t'étais pas plus haute qu'une pomme quand ton père m'a engagé et j'peux te dire que c'tait le meilleur patron que cette putain de ville n'a jamais connu ! Et où il est rendu aujourd'hui ? Dans une asile de p'tit vieux à se faire ramollir la cervelle avec de la purée pré-mâchée ! C'pas une façon de vieillir ça ? »

Je l'écoute distraitement alors que j'astique avec un chiffon les verres fraîchement lavés. Pauvre Frank. Après une blessure au travail lorsqu'il avait à peine 40 ans, il est tombé dans l'alcool et la nostalgie des années passées. Il était un des premiers - si ce n'est pas LE premier - clients de Devil's Tail et il y buvera certainement jusqu'à sa mort. Il avait certes travaillé avec mon père pendant plusieurs années, mais je ne peux pas dire avoir des souvenirs très clairs de l'homme qu'il a pu être. Aujourd'hui, mon père est dans une maison de retraite et Frank un alcoolique. Le temps change bien les choses, en effet.

Légèrement perdue dans mes pensées, j'aperçois tout de même du coin de l'oeil des phares s'immobiliser juste devant le bar et je comprends qu'il s'agit du carosse de Monsieur. Je dépose aussitôt ma besogne et m'empresse d'accompagner notre plus fidèle client vers la sortie.

« La soirée est terminée, Frank, ton taxi t'attend ! »

Je le saisis par le bras et l'oblige avec un certain empressement de se redresser de son tabouret sur lequel son popotin avait moulé le bois avec les années. Il me regarde avec un oeil d'incompréhension et de confusion, mais se laisse facilement traîner par ma poigne insistante. Il continue à marmoner ses réflexions sur la vieillesse jusqu'à ce que ses fesses ne viennent se poser sur la banquette arrière du taxi.

« Merci, Ed' » que je lance au chauffeur en levant une main en signe de salutation.

Un autre habitué de ces fins soirées qui se ressemblent toujours un peu trop. Je rebrousse chemin vers la taverne et verrouille la porte derrière moi. Alors que je m'apprête à retourner à mes tâches usuelles, une silhouette familière capte mon regard au fond de la pièce. Un sourire reconnaissant étire aussitôt mes lèvres. C'est devenu une habitude ces derniers temps et je dois avouer que sa présence m'apporte un certain baume en ces temps sombres. Toujours présente à la fermeture du commerce pour me donner un petit coup de main, par simple bonté de coeur. J'essaie de lui rendre la pareille avec quelques consommations gratuites, mais le geste n'est certainement pas égalé. Je m'approche de mon aide nocturne, l'observant par la même occasion rassembler la vaisselle restante sur un tabouret de service. À sa hauteur, je ne peux empêcher mon discours habituel :

« T'es pas obligé de faire tout ça, tu le sais ? »

Je dépose une main maternante sur son épaule et lui offre un sourire bienveillant. Charlize est arrivée au bon moment dans ma vie. Même si elle devait probablement fréquenter l'endroit depuis des années, sa rencontre récente a été des plus réconfortantes. Alors que mon fils avait mis les voiles, que mon autre fils combattait ses démons intérieurs, que ma fille par alliance s'en était également allée, que j'avais perdu littéralement tous mes repères sur mon monde... Voilà qu'elle apportait une lueur  d'espoir avec ses grands yeux marrons, son grand coeur et sa douceur. Elle ne peut certainement pas remplacer des liens de sang, mais parfois elle me semble faire partie de ma famille. Sans attendre sa réponse - sachant que trop bien ce qu'elle me répondra -, je saisis le tabouret et me dirige derrière le bar pour poursuivre mes tâches de fermeture.

« Tu ne devrais pas traîner aussi tard, la ville n'est pas sûre à cette heure, » que je lui dicte, fidèle à mon discours de maman inquiète.

Bien des choses avaient changées à Revealdown dans la dernière année. Cette ville avait pourtant une réputation de havre de paix, un lieu de vacances où les gens pouvaient surfer et faire la fête tardivement. Mais il n'est certainement plus recommandé de sortir après le couché du soleil... Des créatures sanguinaires se réveillent la nuit... Et je ne veux surtout pas qu'il arrive quoi que ce soit à Charlize.
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Charlize Flores

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Charlize Flores

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MessageSujet: Re: those women who run this world. (charlize) those women who run this world. (charlize) EmptySam 8 Mai 2021 - 12:57


Girls, we run this mutha. Who run the world? Girls. Some of them men think they freak this. Like we do, but no they don't. Make your check, come at they neck. Disrespect us, no they won't. Boy, don't even try to touch this. Boy, this beat is crazy. This is how they made me. Houston, Texas, baby. This goes out to all.


- Il y a quelqu’un d’autre. ¡Eso es! Charlene ?!? Dis à ta pobre madre la vérificationne !

Grandiloquente, le moral en dents de scie, suspicieuse, infaillible, ma mère me perce et les esgourdes et à jour ! Oh Dios mio je ne sais pas quoi faire ou quoi lui dire. Comment elle a fait pour découvrir le pot-aux-roses ? J’ai pourtant été subtile et discrète. Ok, je like toutes ses photos sur FaceBook et commente chacune de ses Story… mais ça ne veut pas dire grand-chose. Si ? Et depuis quand que ma chrétienne de mère a évoluée à la fine pointe de la technologie et est devenue cette Stalkeuse incorruptible ? Elle ne savait même pas faire la différence entre sa tablette électronique et son tapis de souris avant et là elle m’affirme dans l’oreille qu’elle sait comment suivre mon Facebook Feed et celui de mes amis… dont une certaine personne en particulier ?!?!?! Oh Dios mio, je me sens comme ces bonhommes possédés par le démon de midi et comme ces bonhommes possédés par le démon de midi qui se font prendre la saucisse dans le pain tout ce que je trouve de mieux à répondre est ce vague et flou :

- Ce n’est pas ce que tu penses, mamá. C’est… ugh… ce n’est rien de sérieux. On passe du bon temps. C’est tout.

- Lo sabía, Charlene ! Tou es entichée de cetté Victoria dueño del bar Davenport !!! Ma propia chica !!! Comment-ey ? Comment osé-tou ? Me remplacer. M’abandonar comme une vieux chicot !! Je t’ai donné le sein et mise al mundo et c’est comme ça que tou me remercie ?! En allant… t’acopiner dans les bras d’une autrey ?!?!?! Por qué ? Por qué ? Poooor quéééééé, Chaaaaarleeeeene ?!?!  

Mais que répondre à ça ? Comment expliquer tout ça ?! C’est arrivé et on ne l’a pas demandé. Je ne la cherchais pas. Elle ne me cherchait pas. Mais on s’est trouvées. Et depuis c’est le grand bonheur. Le jour et la nuit. Un rêve éveillé. Une trêve à la plaisanterie de nos existences. L’aube et l’espoir des amours naissants. Une lune de miel qui jamais ne rencontre le fiel. Je me sens vivante, drôle et estimée à ma juste valeur. Auprès d’elle, je suis la meilleure version de moi-même et elle m’apprécie pour ce que je suis. On peut tout se dire. Elle juge pas. Elle écoute. Je l’écoute. Elle m’aide… aussi… beaucoup. Et ses post sont marrants à me faire me bidonner comme un âne et bourrée puta qu’elle décoiffage ! Oh Dios mio, mais qu’est-ce cette Victoria dueño del bar Davenport es en train de faire de moi ?! Je suis une horrible personne. Ma mère a raison !

Le cœur étalé en croix sur le bûcher, près d’y mettre la hache, désemparée, dégoûtée de mon propre reflet, (en vrai y’a pas de miroir, mais tu comprends l’amigo, où je veux en venir), portable tout plaqué contre l’incendie de ma joue empourpré et retenu par ma frêle épaule frémissante, j’ébroue le contenu de mon sac à main de mes deux dextres folles et moites alors que j’abdique un malheureux :

- Mais que veux-tu que je fasse, mamá ?! Tu nunca estas ahí ! Je me fais belle et jolie pour toi et tu ne me regardes même pas… ne me vois même plus !
- Tou me parlé de solitude, Charlene ? C’est tu mismo qui es partie et qui est débordante dans son trabajo ! Et quand tu rentrés tard le soir, c’est à peine si tou a le temps de me dire buenas noches et tu files te coucher !
- Mais j’ai pris ce job pour toi et pour nous ! Pour nous assurer un avenir et une belle vie !
- Eeeeeeeeehhhh, tou n’aurais pas dû ! Je ne te reconnais plou, Charlene ! Et cette Victoria dueño del bar Davenport est une mauvaise influence pour toua ! Je sais que tu fais la fiesta avec elle et que su casa y tu casa ! AAYYYYEEEEE !! mais por qué ? Por qué ? Poooor quéééééé, Chaaaaarleeeeene ?!?!


Le revers de mes doigts trouvent et caressent le pieu que j’ai eu la présence d’esprit de fourrer dans ma besace avant de partir de chez-moi et ce constat me rassure comme tu n’as pas idée, l’amigo. Le Devil’s Tail est truffé de créatures de tous poils et de tout genre à la nuit tombée et la pile de cadavres qui est atterri cette semaine sur ma table d’autopsie m’a laissé savoir qu’une activité étrange palpitait dans le centre-ville et la taverne de Tori représente un Buffet Chinois de choix pour la gueule et l’appétence des filous suceurs de sang. Bref pour la sécurité de ma mère de cœur, en point d’honneur, je me suis promis d’être son parapluie si jamais des cordes venaient à tomber et les trompettes de l’apocalypse à chanter.

Et dans ce fatras il y a eu le coup de fil de ma mère… et je me sens comme un beau tas de merde… et aussi chagrinée qu’un épisode de Downton Abbey.  

- Maman… écoutes-moi. S’il te plaît ! Je---
- Aye ! Aye ! Aye ! Charleeeeennneee !
- Ce n’est pas toi. C’est moi. D’accord ? Je… je dois te laisser y’a un truc qui vient de resurgir !


Je coupe la communication, balance mon portable dans ma sacoche, comme mon autre main vient saisir la poignée du Devil’s et qu’avec tout mon stupre de latina infidèle immerge en son antre.  

• • •

« T'es pas obligé de faire tout ça, tu le sais ? »

Oui, Tori, je sais. Mais c’est plus fort que moi. Je ne peux pas ne pas le faire, tu comprends ? Tu travailles si fort et si tard ! Et c’est dans mes origines, de torcher les gens alors autant en tirer profit. À cette pensée, je dépose verres et assiettes sur la desserte et lui décoche mon plus beau sourire de miss météo lorsqu’elle vient doucement déposer une main sur mon épaule. Ugh ! Mais comment, l’amigo, ne pas fondre et s’en bouffer les poings ? Tori est si gentille, bonne et maternelle avec moi. Et puta mais j’suis pas fait en bois !

- C’est deux fois rien. Vous savez que vous aider à faire le ménage c’est ma thérapie qui m’aide à me faire oublier les tracas d’une longue journée de labeur, à ses humbles paroles, je m’empare du bac de vaisselles sales, pour venir le déposer sur le zinc et entreposer ces tourelles souillées dans la machine à laver.

- Oooohhh, mamá Tori ; je pourrais vous renvoyer le même conseil. Les rues de RD ne sont plus ce quelles étaient et tenir un bar jusqu’à heure si tardive est aussi très dangereux !

Ma besogne terminée, je m’attaque maintenant aux tabourets et après se sera la serpillère. Le ménage parvient peut-être à me décrasser l’âme, mais la discussion que j’ai échangée avec ma mère demeure une tache qui résiste et qui ne partira probablement pas au premier coup d’éponge…

- Ma mère sait, mamá Tori ! Elle… elle sait tout… vous… moi… nous… elle est au courant de tout !

Un froid polaire fait glisser sa langue reptilienne sur mon échine, alors que mes poings se resserrent contre les pattes du tabouret que je viens de hisser sur une table :

- Elle est au courant pour le ménage… nos discussions… les consommations gratuites et aussi pour…

Je m’arrête, lance un regard inquiet sur les environs, de peur que les murs aient des oreilles :

- Vous savez… hum… pour… le cosa loca que vous me faites et qui m’en fait perdre mon latin.

CE truc, mes aïeux !  

- Elle sait tout, mamá Tori !
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Victoria Davenport

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MessageSujet: Re: those women who run this world. (charlize) those women who run this world. (charlize) EmptyJeu 13 Mai 2021 - 12:04


Charlize Flores & Victoria Davenport

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Une femme travaillante et dévouée. Peut-être fait-il partie de sa culture ou tout simplement de son âme pur de faire preuve d'autant d'altruisme, mais rares sont ceux et celles qui s'attarderaient aussi tard dans une taverne pour aider à nettoyer les lieux. Ouais, un peu vieux jeu comme façon de penser... Malgré que mon expérience de plusieurs décennies confirment tout de même le cliché de la jeunesse quelque peu égoïste. Presqu'à tous les soirs où je me retrouve à fermer le bar, Charlize est dans les parages et, malgré un état d'allégresse causée par l'alcool, elle se présente toujours serviable. Je ne peux être plus reconnaissante envers sa bonté.

Avec un petit regard désapprobateur, mais tout de même tendre, j'observe du coin de l'oeil la brunette poursuivre sa besogne malgré mes encouragements à ne rien faire. Une vraie perle. Je m'affaire à mon tour à mes tâches habituelles, ouvrant cette fois-ci la caisse enregistreuse pour calculer les profits de la soirée. Étant plutôt habile avec le multi-tâche, j'écoute par la même occasion les paroles de la latina. À qui le dis-tu... Dans la dernière année, les rues de Revealdown se sont faites envahies par des créatures surnaturelles et sanguinaires, rendant les promenades nocturnes plutôt risquées. Le problème ? Mon travail consiste généralement à terminer aux petites heures du matin et me balader dans les environs sous le clair de lune. La majorité du temps, nous tentions, ma famille et moi, de toujours se déplacer en duo, mais ce n'est pas toujours possible. J'apprécie grandement que Charlize me tienne compagnie, mais je crains qu'elle n'ait pas l'entraînement nécessaire pour se défendre contre des méchants vampires ou des démons perfides. Je vais certainement devoir la raccompagner afin de m'assurer que rien ne lui arrive ce soir...

« Ma mère sait, mamá Tori ! Elle… elle sait tout… vous… moi… nous… elle est au courant de tout ! »

J'arrête spontanément mes tâches afin de croiser le regard inquiet de la jeune femme. Sa mère doit probablement être inquiète... Enfin, à sa place je le serais ! Que ma fille traîne avec une vieille - pas trop vieille - dame dans un bar aux petites heures du matin, il y a de quoi se poser des questions... Peut-être est-elle même quelque peu jalouse que sa fille passe autant de temps avec une autre femme qui pourrait très bien être sa mère ! Je ne peux que trop comprendre Maman Flores, étant moi-même une maman dévouée et quelque peu protectrice... Je délaisse les quelques billets que je tenais entre mes mains pour venir rejoindre Charlize. Je l'oblige à relâcher le tabouret et à me faire face. Je saisis ses deux épaules d'une prise rassurante, plongeant mes émeraudes dans ses prunelles soucieuses.

« Tu n'as rien à te reprocher... Nous n'avons rien à nous reprocher. Tu es là pour moi, je suis là pour toi. C'est tout. Si tu le souhaites, je pourrais appeler ta mère pour lui expliquer, peut-être que ça la rassurera ? Elle verrait bien que nous ne faisons rien de mal ! »

Je lui offre un sourire tendre alors que je serre un peu plus ses épaules entre mes mains délicates. Ce que nous faisons n'a rien de cosa loca comme elle a si bien dit. Deux femmes ne peuvent pas s'apprécier et se réconforter sans que l'on ait de fausses idées ? Toujours ces préjugés !

Je m'apprête à poursuivre ma rassurance alors que mon oreille capte un grincement subtil dans le backstore. Je fais mon possible pour ne pas réagir et attirer l'attention de Charlize, mais ma curiosité et mes doutes sont déjà attisées. Il est temps que la soirée se termine avant que les choses tournent au vinaigre. Je prend une grande inspiration et affirme soudainement :

« Il se fait tard, je vais t'appeler un taxi ! »

Je m'empresse de retrouver mon téléphone derrière le bar alors que mon attention est toujours portée vers l'arrière boutique, à l'affût du moindre bruit suspect. Je communique rapidement les informations du bar pour un transport et je retourne aussi prestement vers la brunette pour l'entraîner vers la sortie.

« Ok, ce fut une belle soirée ! Merci pour tout, Charlize ! »

Faites que ce soit seulement un gros rat...
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Charlize Flores

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Charlize Flores

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MessageSujet: Re: those women who run this world. (charlize) those women who run this world. (charlize) EmptySam 29 Mai 2021 - 10:59


Girls, we run this mutha. Who run the world? Girls. Some of them men think they freak this. Like we do, but no they don't. Make your check, come at they neck. Disrespect us, no they won't. Boy, don't even try to touch this. Boy, this beat is crazy. This is how they made me. Houston, Texas, baby. This goes out to all.


Avec la hâte d’une petite gamine tourmentée à l’idée d’aller en classes, je viens me blottir entre les bras rassurants et affectueux de ma mama de cœur, mes paumes tremblantes et moites allant palper ses sexys omoplates de femme d’expérience comme pour m’assurer que tout ça est bien réel et que je ne suis pas en train de rêver. (Remarques que ça ne serait pas la première fois, qu’une telle chose puisse risquer de  m’arriver, l’amigo. J’suis douée pour les étreintes utopiques et lier des amitiés chimériques avec les gens). Mais ce qui se passe ici et maintenant est bien réel. Cette Victoria dueño del bar Davenport est aussi palpable que je peux être sobre en ce moment et j’dois confesar que cela me réconforte comme un bon verre de lait bien chaud ingurgité lors d’un frisquet matin d’hiver. (J’suis latina, j’suis originaire de San Diego, là je moisie en Floride, j’ignore c’est quoi la sensation d’un bon verre de lait bien chaud ingurgité lors d’un frisquet matin d’hiver ; mais je me doute que ce doit être aussi chaleureux que notre accolade). Ma frimousse toute pelotonnée dans le creux de l’épaule de mama Tori, je dodeline du chef à l’image de ces chaloupées de hanches de Vahiné qui se trémousse le ballotté au bord de mer alors que les sages paroles rapidement trouvent le chemin jusqu’à mes esgourdes bourdonnantes de hantises :

- Vous… vous feriez ça pour moi ? Aye, Dios mio, mama Tori ! Je… je ne sais pas quoi dire. Vous seriez prête à prendre le risque… pour moi ? Votre courage et dévouement est source d’inspiration et de modèle pour nous tous les femmes ! Mama devrait en prendre de la graine !

Parler de graine et de femme dans la même phrase, je l’avoue, ça fait bizarre. Tout comme cette fougue de solidarité féminine qui soudain m’enveloppe de son nuage rose fuchsia alors que je me vois déjà cesser les séances d’épilations, pour velue en compagnie de ma mère de cœur, aller parcourir les rues de RevealDown pour revendiquer nos droits de femmes indépendantes et accomplies ! C’est loco à quel point elle me fait pousser des ailes, la planteuse rouquine ! Et tandis que la pellicule du film de ma vie est en train de devenir une version 2.0 de i ain't your mama, un bruit aussi perturbador que vibrant d’ambigüité immerge de l’arrière-boutique et me raidit l’échine comme le manche d’une serpillère alors que mes nerfs des guiboles se liquéfient comme les dreads imbibés d’eau croupie de ladite même serpillère !

Suspicieuse, à contrecœur, je m’arrache de l’accolade alors que subtilement mes grands yeux noisettes reluquent à la dérobée le backstore ; nous partagions ce moment de tendresse dans la plus fine clandestinité et il est impossible que quelqu’un puisse nous surprendre en plein flagrant délit ! Conclusión : y’a un fin renard qui c’est invité dans la bergerie, y’a un cheveu dans la soupe, le colonel moutarde à attrapé la clef à molette et là il s’apprête à se rendre au living room pour achever son plan diabolique…. BREF ! y’a quelqu’un de suspect dans le bar et il est dans mon devoir de donzelle casse-pied au sang chaud d’assurer les arrières de mama Tori et surtout de défendre son territoire ! C’est sa piaule ici et personne n’a le droit d’y franchir le pas sans autorisation !  Règle non écrite que je m’apprête à défendre, mais que mama Tori (crotte de babouin) m’empêche de faire alors que prise au dépourvue je la laisse m’agripper par le bras et m’escorter vers la sortie avec la docilité d’une donzelle bonne à épouser !

- Att---

Mais la porte déjà se referme sur mon nez et je retrouve les vapeurs humides de cette chaude nuit floridienne ! Oh, cielo ! Qué estás haciendo ahora, l’amigo ?!? De grosses veines palpitantes gonflent sur mes tempes, à mesure qu’une peur bleue et sourdre me submerge ! J’peux pas la laisser seule en compagnie d’un persona non grata dans l’arrière boutique ; elle va se faire zigouiller dans le temps de dire « Alléluia en pyjama » ! Des hideux doigts crochus griffus de sorcière percent les parois osseuses de ma boîte crânienne, grouillent et labourent ma matière grise et d’un crissement désagréable glissent sur mes cervicales et bientôt c’est ma colonne vertébrale qui est secouée par l’indomptable frisson polaire ! L’instinct de protection agite moult marasmes et moyens de secours à mettre en œuvre. À peine un plan de sauvetage me poke l’initiative et la jugeote, que déjà mes longues guiboles de gnou sauvage s’activent et à grandes foulées désespérées me guident vers le vide ordure de la ruelle ; derrière la bâtisse, avec la célérité catastrophique d’un bébé oiseau qui quitte son nid en oubliant de battre des ailes pour prendre son grand envol, je me précipite vers la lucarne, fléchie les rotules et au moment de l’agripper pour l’ouvrir… bah je réalise que celle-ci est déjà grande ouverte et ni de une ni de deux je comprendre que le mystérieux intrus c’est infiltré par ici. En me contorsionnant dans tous les sens praticables, je parviens à outrepasser la fenêtre et c’est avec la grâce d’un gros pacha poncho que je viens m’échouer parterre.

Le souffle coupé, je refoule au creux de ma gorge ma plainte douloureuse et essaie par la même occasion de calmer les assauts violents de cette patate chaude qui me sert de myocarde. Le choc passé, l’envie de dégueuler aussi, je recouvre mon aplomb, me redresse sur les jambes et à l’aveugle dans la pénombre cherche ma sacoche à quelque part enguirlandée sur mon épaule pour rapidement y extirper mon pieu précieux ! Bingo, l’amigo, armée, dentée, j’entame à pas de loup mon excursion et louvoie entre les étalages et boîte de carton ; pieu brandit à la hauteur de ma frimousse empourpré et prêt à se planter dans le premier cœur mort que je croise !

À l’angle d’un rayon, c’est mon courage gonflé à bloc qui au son d’un coussin péteur se dégonfle alors qu’un hurlement horrifié explose dans la cathédrale de mon gosier :

- AAAAAYYYYYYYEEEEE !!!!! OH MON DIEU ! MAIS QUELLE HORRIBLE HORREUR !

Réflexe de survie aussi discutable que sans queue ni tête, je lance mon pieu par-dessus ma frêle épaule frémissante et à corps perdu m’élance vers la créature grouillante parterre ; prête à faire je ne sais pas quoi, mais tant que ça fait quelque chose !

- Arrière ! Halte, le filou ! Non, reviens ici, fripouille ! ARRRGGG !!! Ranges moi ces quenottes, tu me refiles la pétoche ! Oh, Dios mio, mais cette gueule et cette queue ! Répugnant ! Eeewwwww !!!!

Ne crains rien, mama Tori, je gères/galères la situation !
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MessageSujet: Re: those women who run this world. (charlize) those women who run this world. (charlize) EmptyMar 1 Juin 2021 - 22:44


Charlize Flores & Victoria Davenport

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Ne pas la mettre en danger. Plus que tout, je souhaite protéger Charlize de tout danger afin qu'elle ne risque absolument rien. Jamais je ne pourrais me pardonner d'être responsable d'une blessure grave ou encore pire... Je me secoue, je ne peux pas penser à telle éventualité, je risque de perdre carrément la raison ! Et ce n'est définitivement pas le moment de perdre le contrôle de mes émotions. Je dois avant tout m'assurer que Charlize soit en sécurité avant de m'aventurer dans l'arrière-boutique et affronter... peu importe qui (ou quoi) qui a osé s'infiltrer dans le bar. Sans même laisser l'opportunité à la brunette de répliquer, je l'entraîne jusqu'à la porte de sortie d'une poigne tout de même ferme. Ce n'est pas dans mes habitudes de brutaliser mes clients, encore moins une perle comme cette latina ! Mais les circonstances ne me permettent pas de jouer dans la délicatesse et la dentelle. Aussitôt que Charlize met les pieds à l'extérieur, je m'empresse de refermer la porte et de la verrouiller. Peut-être devrais-je attendre que le taxi arrive avant de tout verrouiller... Il y a assurément d'autres créatures qui peuvent rôder dans le coin. Aussi fort soit mon instinct de protection, il n'y a pas une seconde à perdre. Selon le vacarme, une bestiole s'est infiltrée dans le bar !

Ayant prise ma décision, je tourne les talons et contourne le comptoir du bar d'un pas de course. Ma main cherche à tâtons sous le comptoir jusqu'à ce que mes doigts viennent se heurter à l'arme convoitée. Je détache d'un mouvement pressé une dague de sous le comptoir et dévoile la lame en retirant la gaine protectrice. Depuis la dernière année, Logan avait camouflé dans plusieurs coins du Devil's Tail des armes variées pour nous défendre en cas de besoin. Ce n'est certainement pas la première fois qu'une créature s'immisçait en ces lieux et ces armes sont pratiques justement pour cette occasion. Ne sachant pas à qui ou à quoi j'aurai affaire, j'opte pour la dague effilée, sachant que je pourrai faire un peu de dommage avec celle-ci. Certes, je ne peux pas tuer un vampire ou un lycan avec elle, mais elle me permettra tout de même de me défendre.

Sans plus attendre, tous mes sens en alerte, je me dirige rapidement vers l'arrière-boutique, ralentissant le pas pour ne pas me faire surprendre. Je traverse la pièce jusqu'à la porte arrière, celle menant à la ruelle derrière le bar, pour constater qu'elle est intacte... Et encore verrouillée. Je fronce les sourcils face à cette constatation. J'ai pourtant bien entendu une intrusion... Mais cette porte me dicte le contraire. Je ne m'attarde pas plus longtemps sur ce détail puisqu'un vacarme attire de nouveau mon attention. Cette fois, je suis convaincue qu'il provient de la réserve, là où nous entreposons le surplus de marchandises. La porte est verrouillée presque en permanence, donc il me faut fouiller dans mes poches pour en trouver la clef. Au moment où je m'affaire à trouver la bonne clef dans ce foutu trousseau, j'entends un hurlement bien trop familier. Mes prunelles deviennent deux billes effrayées alors que je comprends que celle que j'avais tenté de protéger se retrouvait malgré moi en danger !

« CHARLIZE ?! » que j'hurle dans un élan d'impuissance. « TIENS BON ! »

Les mains tremblantes, je parviens avec difficulté à finalement déverrouiller cette foutue porte pour venir rejoindre la brunette qui a besoin de mon aide. Déterminée, la dague bien levée devant moi, je me retrouve pourtant tétanisée face au tableau qui se dessine à mes avants. Bordel, mais c'est quoi ce truc ?! Malgré la pénombre des lieux, je parviens à distinguer une silhouette plutôt massive étendue sur le sol... Si mes yeux ne me font pas défauts, je crois percevoir devant moi un énorme reptile à la peau écaillée, aux quatre pattes palmées et à la longue queue qui s'émoustille dans tous les sens. Le plus déstabilisant dans ce portrait ? Le visage ! Un mélange humanoïde et bestial, les iris verticales d'une teinte jaunâtre, les narines fendillées en deux traits fins et une langue mince qui entre et qui sort sans arrêt de sa gueule énorme. Mais le pire - oui, car il y a pire - c'est l'odeur ! Une odeur putride d'aquarium qui n'a pas été nettoyé pendant des semaines et qui fait automatiquement froncer le nez. Si je n'avais pas connu l'existence d'Elvendyr, je m'aurais certainement cru complètement timbrée !

J'ai à peine l'occasion d'assimiler ce que mes yeux sont en train d'expérimenter que déjà une autre surprise vient me figer davantage. J'aurais aimé venir à la rescousse de Charlize, mais le lézard géant se redresse sur ses pattes arrières, utilisant son énorme queue comme appui ! Ainsi debout, sa tête frôle dangereusement le plafond de la petite pièce. Il ouvre soudainement sa gueule, dévoilant plusieurs rangées de dents acérés, et, comme secouée par un choc électrique, je m'élance vers la droite juste à temps pour éviter un jet de bave. Du venin ? Rendu à ce point, je ne serais pas surprise ! Mon épaule vient se fracasser contre une étagère et une idée me vient à l'esprit. Avant que la bestiole puisse récidiver son attaque, je saisis un pot de cornichons et lui lance aussi fort que possible sur la gueule. Le pot de verre éclate en morceau alors que la créature couine d'une plainte aiguë. Je m'empresse alors de me diriger vers Charlize afin de la tirer vers la sortie.

« Sors vite d'ici ! Je ne v-- »

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que déjà notre adversaire nous déstabilise avec un coup de patte dans la poitrine. Mon échine vient de nouveau se fracasser contre une étagère, faisant tomber plusieurs bouteilles neuves au sol. Le souffle légèrement coupé par le coup et la surprise, je demeure malgré tout à l'affût de la prochaine attaque. Alors que le mi-humain, mi-crocodile, ouvre de nouveau la gueule pour nous submerger de son poison, je saisis ma dague à deux mains et m'élance dans sa direction. Mon geste intrigue la créature une fraction de seconde assez longue pour me laisser la chance d'enfoncer la lame dans sa poitrine - seule partie de son corps dépourvu d'écailles. Rassemblant toutes mes forces, je mets tout mon poids sur le manche de l'arme blanche pour qu'elle puisse glisser le long de son poitrail qui s'ouvre en deux. Des organes et du sang verts giclent aussitôt hors de la plaie béante, venant nous souiller de la tête au pied. Un ange passe, le temps venant soudainement de s'arrêter. Je retire brusquement la lame de la chair ouverte et observe la bête, prête à frapper de nouveau au besoin. Celle-ci sort tranquillement de son inertie, perd l'équilibre vers l'arrière et vient bientôt s'effondrer de tout son long dans un vacarme assourdissant, faisant tomber encore plusieurs bouteilles et pots de verres au sol par le choc de l'impact.

Le souffle court, le corps souillé par ce sang vert, je garde un oeil vigilant sur la carcasse. La vie semble l'avoir quitté définitivement. Une fois rassurée, je tourne mon attention vers ma protégée et demande tout bêtement :

« Ça va ? »
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