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 It could be us (Derek)

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June O'Connor

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June O'Connor

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MessageSujet: It could be us (Derek) It could be us (Derek) EmptyJeu 13 Aoû 2020 - 18:08



(broken) Family
Dans mon lit, je sens quelqu'un se coller contre moi. Réveillée, mais les yeux toujours ouverts, je souris, laissant l'homme se coller un peu plus contre moi. Je souris, appréciant ses caresses et cette barbe qui se frotte contre moi. Je me mets à rire et me tourne vers lui « Hey stranger » fis je en lui volant un baiser, qu'il prolonge. Finalement tournée contre lui, nous nous lovons dans les bras de l'autre. Nous rompons ensemble le baiser, profiter d'un moment de tendresse pour un baiser esquimau qu'on a toujours trouvé ridiculement mignon. Et puis ... ce con lâche un pet dégueu qui me fait réagir par un fou rire bien à moi « Putain dès l'matin ! ça c'est du bonjour !! » fis je en hurlant de rire, tandis qu'il se met aussi à rire « Ouais, bon matin chérie ! Allez faut qu'on bouge, va voir si Alex est réveillé pour qu'on aille rejoindre Derek et sa famille » je lui vole un baiser, tout en filant du lit pour ouvrir la fenêtre et faire échapper cette fichue puanteur.

Quelques instants plus tard, la famille que nous sommes prend son petit déjeuner. Après avoir emmerdé mon fils pour le réveiller, je suis partie sous la douche et me suis habillée dans une robe légère, attachant mes cheveux longs en un chignon déstructuré. Là, je commence à préparer le petit déjeuner, tandis qu'un mari trop collant vient me faire un câlin par derrière pour me faire un bisou dans le coup. J'eus un petit rire « Raaaah please faites ça dans votre chambre ! » lâcha notre fils blasé. Manfred se dégagea de moi et regarde notre fils, Alexander « Mon cher petit, quand tu auras mon âge, tu comprendras » je lève les yeux au ciel et soupire, en même temps qu'Alex. Nous nous ressemblons sur beaucoup de choses « Ecoutes pas ton père, c'est un vieux croûton séché au soleil ! Allez on mange ! On a pas l'temps, Neil va nous étriper, Hailey va pleurer de pas voir son chéri » « MAMAN !!!!!! » s'indigna mon fils qui me fait alors rire « Et Derek va dire qu'il a gagné un pari de merde, alors on mange tout ça fissa et on file de là ! »

Les rires, les chansons, les sourires, la joie, la bonne humeur. Tout. On aurait pu tout avoir.

Il nous en fallu beaucoup d'heures de voyage pour arriver dans ce chalet près d'un lac. Il est grand et peut abriter deux familles. Enfin, une grande famille comme la notre. Les Caribou ont suivis les Ricains, les Williams et les Morrow. J'arbore fièrement un symbole des initiales de nos noms de famille, tandis que nous claquons tous la portière de nos voitures. Les enfants s'attardent ensemble, les hommes se saluent correctement et nous, les femmes, s'entrelaçons. Une famille unie j'vous dis. « Bon sang, j'ai cru qu'on y arriverais jamais » fis je tandis que j'enlace aussi mon frère d'arme et de cœur « Tu m'as manqué vieille bique ! Allez rentrons, nous avons des choses à nous raconter ! » dis je tandis que nous laissons les ados entrer ensemble avec leurs affaires. Nous, les adultes, entrons dans le chalet, portant nos affaires et de quoi manger.

Cela faisait plusieurs mois que nous ne sommes plus revus. Je vivais avec Manny et Alex au Canada, tandis que Hunter, Neil et Hailey étaient à RevealDown. Je supportais de moins en moins la distance avec mon frère, même si j'étais chanceuse d'être avec l'homme de ma vie, mon fils, mon père et ma grand-mère. Papa avait refait sa vie d'ailleurs et ... à mon tour de faire la mienne. C'est ainsi qu'une fois dans la maison, je regarde mon couple préféré, celui que j'ai accompagné à l'autel et dans les bons moments de vie, tout comme les mauvais « Tu leur dis ? » demande je à Manny, souriante et me mordant la lèvre impatiente « On va venir habiter à RevealDown » annonça-t-il tandis que je me mets à sautiller de joie, telle une enfant pourrie gâtée

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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: It could be us (Derek) It could be us (Derek) EmptyLun 24 Aoû 2020 - 14:32


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Ça aurait dû être nous. Ça aurait pu être nous.
Les fous rires débiles. Les conneries puériles. Les délires.
L’Amour. L’Amitié. La Famille. La belle vie. La tempête parfaite.
Le feu. La belle flamme. Enfin elle s’allume au fond de l’âme et laisse briller ce qui jamais ne se fane. Ça aurait dû être nous. Ça aurait pu être nous…


Mes célestes azurées se lèvent sur le bucolique panorama, ainsi pelotonné en une fin d’août qui ne veut pas se faire oublier et écarter, il faut avouer que les chaudes journées de l’été sont agréables et confortables… comme qui dirait propices au grand air et à des belles excursions en bord de mer ! Les poumons chargés à bloc, j’inspire un bon et dernier coup, l’air bouillant et salé s’invitant avec salvation en mes bronches et me revigorant l’esprit. La paluche de panda en visière hissée au-dessus de mes mirettes, j’observe les horizons, en proie à la tournure maussade que risque de prendre ce charmant week-end en famille, si les moutonneux nuages ainsi s’entêtent à planer là-haut au-dessus de nos jolies caboches et chargent en humidité ce ciel tantôt dégagé et bientôt couvert. Avec la saison des ouragans qui approche, les hostilités de Mère Nature ne sont jamais bien loin pour nous faire comprendre que nous sommes ses petites bitch ! Dans le blanc uniforme qui paresseusement glisse ou erre jusqu’à son zénith sur l’écrin miroitant et serein de l’océan, je crois voir s’y profiler la minuscule silhouette d’une voilure chahutée dans les brumes et la bruine. Un navire. Un bateau qui se perd sur le large et les mystères enfouies de son vaste horizon imprévisible et parfois cruel. Voir un bateau s’éloigner sur les maritimes me procure toujours cette étrange impression de déjà-vu et vécu. Mon passif de militaire, je suppose…

- Qu’est-ce que tu fabriques ?

La voix est bienvenue, m’extirpe à bonheur de ma nostalgie, laissant choir mes prunelles rêveuses du haut de l’air, pour par amour venir sombrer en les deux précieuses pierres d’émeraude qui m’observent… ou cherchent à percer les émois qui soudain m’ont pris. Un tendre sourire étire la commissure de mes lippes, je dodeline du chef et hausse mollement les épaules :

- Rien. Rien du tout. Avec June et Manny qui vont bientôt rappliquer leurs petites têtes de con, ça me replonge dans de vieux souvenirs.

Ma belle métisse acquiesce et vient reluquer ce que moi-même je regardais il y a de cela quelques secondes à peine. Cette saloperie de flotte.

- Septembre approche à grands pas. Ça t’inquiète ?

- Non. Seulement j’y pense…

La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Nell, avec moi, depuis toujours, elle l’a compris. D’une douceur infinie, ma belle métisse emmêle ses doigts aux miens, se haussant sur la pointe des pieds pour venir sceller et mes tracas et mes lèvres en la ferveur de ce doux baiser qui à jamais me fait frémir et tressaillir. Derrière nos regards voilés sous nos paupières closes, je les entends jaillir nos éclairs d’autrefois et puis briller de ce feu létal qui en la fièvre de mes nuits toujours m’enivre de cette vive brûlure qu’est notre amour et notre éternité…

- Ew ! Quand vous allez en avoir finis de vous pourlécher les babines, ça vous dirait de venir saluer tante June et oncle Manny qui viennent tout juste d’arriver ?!

Mon cœur tout en guimauve oubli un battement alors que le fou-rire souligne la trêve de notre petit moment cucul-la-praline sur la plage.

- Et ce beau et charmant Alex, il compte pour du foin, peut-être ? Dis-je, sourire chafouin d’étampé sur ma trogne de sale gosse alors que de voir les pommettes de ma merveilleuse adolescente rougir comme le pif de Rudolf me procure une satisfaction sans borne ! Pauvre Hailey, si elle savait toutes les vannes qui l’attendent, c’week-end et June qui ne sera jamais bien loin pour en ajouter une couche. En vraie de vraie famille, nous savons châtier ceux qu’on aime !

Hâtif de la voir, c’te biquette de canadienne, j’emboîte le pas des deux femmes de ma vie, contourne notre 4x4, tout sourire et les deux baguettes en l’air. Arborant le sourire de celui qui n’arrive pas à croire à son bonheur, j’échange une virile et toutes en testostérone accolade avec mon bucheron des bois préféré. M’enfin, si voir Manny me prendre en ses bras, pour nous faire tournoyer sur nous même et ensuite me voir lui asséner une petite claque sur le séant est compris pour un échange très viril et masculin ! C’est l’genre de câlins qu’on se réserve entre dudes… des vrais ! Fier, magistral dans mon euphorie, bras grands ouverts, je fonds et m’élance sur mon âme-sœur de cœur et d’arme qui tout juste vient de se libérer des bras de ma belle métisse.

- Tu m’as aussi manqué, mon castor mal luné ! Dis-je, émeus, toute chose, le visage empourpré bien blotti et caché dans sa sombre crinière et le creux de son épaule. Mes bras de panda tout forts enlacés autour de son long corps de liane : Tu l’as dit bouffie ! Nous avons une vie à rattraper !

En chœur, enfin unis, en famille, nous nous emparons de nos bagages pour tels de joyeux hurons aller se faire oublier du reste du globe dans le confort de notre rustique chalet en bois ronds alors que nos ados divaguent vers la berge pour sans aucun doute laisser se consumer les braises de leur idylle. À peine posés et délestés de nos valises, les yeux pétillants de ma sœur captent toute mon attention alors que le suspense gagne peu à peu son comble lorsqu’elle laisse sous-entendre qu’ils ont une grande nouvelle à nous annoncer. Curieux, intrigué, je me glisse dans l’ombre de ma femme, échange un regard amusé avec elle et essaie de me faire patience.

- Neeeeeooonnn !!! SÉRIEUX !? PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, MAIS J’Y CROIS PAS ! C’EST SÉRIEUX !? que je ne peux m’empêcher d’hurler, fou de joie et trépignant de bonheur derrière les trois pommes et demie de ma belle métisse qui peine à servir de rempart à ma joyeuse folie. Ne pouvant contenir les vagues de sentiments purs qui soudain déferlent sur mon petit être fragile, mes grosses paluches d’ours se moulent contre sa taille de guêpe alors que je nous entraîne vers les bras de nos deux caribous d’amour.

- C’pas vrai ! PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, MAIS C’EST LE PLUS BEAU JOUR DE NOS VIES ! VOUS, LES CARIBOUS, ALLEZ IMIGRER ICI !? Fucking hell, mais on doit célébrer ça ! Damn ! On a pas assez de forts et de bières pour fêter cette foutue nouvelle qui fait plaisir à attendre ! Que je déblatère, confortablement emmitouflé dans notre câlin de groupe et bulle de love !

Les fous rires débiles. Les conneries puériles. Les délires.
L’Amour. L’Amitié. La Famille. La belle vie. La tempête parfaite.
Le feu. La belle flamme. Enfin elle s’allume au fond de l’âme et laisse briller ce qui jamais ne se fane. Ça aurait dû être nous.


- Putain que j’vous aime !
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June O'Connor

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MessageSujet: Re: It could be us (Derek) It could be us (Derek) EmptyJeu 1 Oct 2020 - 5:05



(broken) Family
It could be us. It could be fucking us. You. Me. Always. Family. Together.
Putain. Ouais. J'aurais aimé. Tout ça. Je voudrais. Je souhaite. Je pries. Pour que ma vie. Sois ... Nous


Je souris, heureuse, fermant la porte de la voiture, marchant rejoindre le couple, rejoindre la piote qui a putain de grandit. On s'enlace « Tu deviens de plus en plus merveilleuse. » fis je en lui lançant un clin d'oeil. Parce que la piote elle a pas que fait me prendre dans ses bras. Elle a compris un truc. Ouais. Mais elle dira rien, parce qu'elle le saura bien assez vite. Par Alex d'abord, puis nous. J'ébourrife la tignasse du fils qui râle « Faites pas d'connerie les mômes et au pire, sortez couverts ! » lâche je en riant, alors qu'il râle un "MAMAAAAAAAAAAAAAAAN" indigné. C'est drôle. J'adore le voir indigné et grognon.

J'enlace Neil avec amour. Ma soeur de coeur. Celle a qui j'ai essuyé les larmes pendant le mariage. Et puis, ya lui. Lui. Le deuxième homme de ma vie. On s'enlace fort, comme si on voulait plus s'lâcher. Comme si ces années à être éloignés l'un d'l'autre nous a tué. Putain qu'c'est bon d ete sentir dans mes bras. Petit con. « Tu m'as manqué. Jackass » fis je en le lâchant avec un rire amusé. Manny arrive, me chope la taille « Hey, les louv'taux, elle est toujours à moi hein » fit il en riant comme un débile. Il aime bine jouer les jaloux. Il aime bien jouer les possessifs, surtout à presque m'bouffer la joue et m'faire grogner « J'ai une moule accrochée sur ma trogne putain ! » fis je en riant.

Si seulement tout ceci pouvait être vrai

La joie explose dans la barraque. La joie explose dans nos coeurs. La joie explose tant et si bien qu'on se retrouve tous dans les bras les uns des autres. Cette bulle d'amour. Cette bulle de bonheur. Cette bulle tout court. C'est tellement parfait ... trop parfait ... BEAUCOUP trop. Manny réussit à se tirer de là et nous regarde. Le frère et la soeur. L'un dans les bras de l'autres. On chiale. De bonheur ou le coeur déchiré ar la tristesse d'une vie qui n'existe pas. On va vivre dans la même ville. On va se retrouver et ça va être une belle vie « Au fait ... la serre pas trop fort » lâcha Manny avec un regard complice à Neil. Je recule légèrement, toujours dans les bras d'mon frère « Vous allez être parain et marraine d'une petite Mathilda O'Connor Keegan » fis je avec un énorme sourire heureux.

La maison est rayonnante de bonheur. Le fils Keegan et la fille Morrow discutent, roucoulent d'un amour naissant et d'une amitié forte. Les quatre adultes sont emplis de bonheur et de joie, mais c'est le rêve de deux d'entre eux qui explose. Un rêve ... ou plutôt un souhait qui les tiraille tous les jours de leur vie. Comme un film, ça grésille. Comme un film, les souvenirs crashent vers les larmes. Le sang. La douleur. La Mort.

« C'est Alex qui a choisi le prénom, on avait quelques idées, mais il s'est imposé le gosse ! » fis je en éclatant de rire. Tels parents, tel fils comme on dit. Derek et moi marchons vers le salon, laissant Manny et Neil discuter ensemble. A préparer de quoi nous restaurer un fantôme passe. Doucement, je m'assois sur le canapé et soupire, regardant le plafond. Un sentiment de quiétude plane au-dessus de notre tête. Je regarde Derek, le coeur empli de bonheur « Après l'accouchement je vais peut être repartir. Je sais pas encore. J'aurais bébé Ilda et j'ai bébé Alex. Oui. C'est un bébé. Du coup j'fais que d'la paperasse ... je sais pas si j'ai envie d'repartir. J'ai envie d'me poser et j'verrais ce que je ferais » fis je en haussant les épaules

T'as cru que ta vie sera ça ? T'as cru que tu seras toujours une mère et une femme heureuse ? T'as cru que c'était ça ta vie ? Réveilles toi June. Cette vie n'existe pas. Réveilles toi June. Tu divagues. Tout ceci, n'existe pas. REVEILLES TOI

Je voudrais échanger cette vie pour rien au monde. Je voudrais que tout reste si parfait ... je veux de cette vie.

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Derek Morrow

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MessageSujet: Re: It could be us (Derek) It could be us (Derek) EmptyMar 6 Oct 2020 - 13:29


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Fous, tous les deux. Un élan de bonheur que l’on nous poignarde en plein cœur. Un mirage profanateur qui en ces dédales de l’impossible, nous rend en cet instant adulateurs de ces myriades factices qui coup de pinceau après coup de pinceau redessinent nos horreurs et nous partage son avant-gout de Torpeur. Ce délicieux et réconfortant Purgatoire, orné d’ébène et d’ivoire, ça nous fige dans le Temps et nous glace face au Néant. Il nous empêche de voir alors que fous, tous les deux, nous voulons tant y croire ! It should've been us, June. It should've been fucking us !

- Oh, Lord ! Une surprise n’attend pas l’autre ! Tous mes vœux de bonheurs à vous et cette belle famille qui bientôt va s’agrandir ! que je m’exclame, grand sourire bananier d’accroché aux lippes, les étoiles pleins les yeux alors que doucement je libère ma sœur de cœur de mes bras protecteurs qui trop chaleureusement l’enveloppaient. Les lucarnes azurées de mon âme s’ouvrant avec tendresse et plaisir sur la Vie qui doucement pousse et s’épanouie dans le bedon de mon âme-sœur. Bientôt, cette petite crevette sera mise au monde et sa jolie petite tête remplie de rêves et de grands projets innoveront ledit Monde ! Maman June et papa Manny seront fière de cette gamine ! Ils le sont déjà ! Bordel, j’en chiale, mon cœur de père -et bientôt de parrain- attendri par ce beau et extraordinaire voyage qui vaillamment nous attend. Hurry up, little shrimp, you've got so many things to do and see ! Le gros panda bisounours que je suis a plein de projets pour ce petit brin de femme !

Que nos poussières et particules à jamais se mélangent à ces faux monticules. Ne serions-nous pas moins ridicules et un peu moins amers ? Réagir sans trouble et sans la moindre meurtrissure, qu’importe si la toile possède les innombrables écorchures, je veux me perdre en cet Avalon utopique, nous laisser nous enivrer en la mièvre de son charme historique et laisser derrière nous tout ces tambours de guerre qui au sein de notre immense Galaxie résonnent les trombes de nos vies saccagées et complètement brisées. Nous étions destinés à hurler notre bonheur, pas nos horreurs polarisés dans l’éclat liturgique de cette saloperie d’épée de Damoclès qui à toujours retombe sur nos cœurs fatigués et épuisés !

Un ange passe.
Trépasse.

Lourdement, je m’affale dans le canapé, l’arrière du crâne confortablement bien emmitouflé dans le coussin du dossier, les yeux vitrifiés de liesse venant fixer un point imaginaire au plafond. Je soupire profondément, galvanisé par ce doux sentiment d’appartenance et de plénitude, qu’est de savoir notre belle et grande famille enfin réunie et retrouvée. Au loin depuis la cuisine le rire de crécelle de Nell se fait entendre, accompagné par celui de Manny qui n’en peut plus de sa propre connerie et viscéralement mes lippes se courroucent en une moue enfantine. Heureux. Bien. Juste heureux. Simplement bien. Empoté de bonheur, j’ai l’impression de m’être sifflé trois joints d’affilés et mes cobalts paresseusement plongent en les émeraudes joyeuses de la deuxième femme de ma vie :

- La même réflexion me taraude. Hailey grandie si vite ! Quand j’suis là-bas, j’ai l’impression qu’une vie lui est passée dessus. Elle devient une jeune femme sublime et magnifique. Comme sa mère. Et elles me manquent. Bordel, qu’elles me manquent ! Je n’ai pas envie de partir. Je n’ai pas envie de les quitter à nouveau. Se poser et laisser aller. Tu crois en être capable, après la naissance d’Ilda ?

It should've been us, June. It should've been fucking us ! Que nos poussières et particules à jamais se mélangent à ces faux monticules. Ne serions-nous pas moins ridicules et un peu moins amers ? Ce délicieux et réconfortant Purgatoire, orné d’ébène et d’ivoire, ça nous fige dans le Temps et nous glace face au Néant.

Mais pourtant quelque chose craque et vibre en le pare-brise de nos vies. La toile d’araignée largement grandie et se propage sur les images.

Et revient le froid.
Et revient l’amer.
Et revient les vestiges et nos poussières.
Et nous sommes destinés à hurler notre horreur.
À jamais. En cette terrassante et aliénante réalité.
Fous, tous les deux…
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June O'Connor

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MessageSujet: Re: It could be us (Derek) It could be us (Derek) EmptyJeu 10 Déc 2020 - 21:23



broken
Réveillez vous bandes d'abrutis. Réveillez vous.

MAINTENANT !!!

Je me réveille en sursaut. Mon cœur bat la chamade. Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi ? Mon esprit est en vrac, je sais pas trop ce qu'il s'est passé. Merde. Je m'assois ... dans mon salon. Je me suis cassée la gueule par terre. Cassée la gueule de mon fauteuil. Putain. Mon cerveau est en vrac, je comprends plus trop ce qu'il se passe à part une migraine horrible. Je me lève doucement, marche un peu, bute contre une jambe et j'ai bien failli me recasser la gueule. Je passe ma main sur mon visage. Derek. Il est là, endormi « Derek » l'appelle je tandis que la réalité me percute en pleine gueule. C'est ça. La veille, avec Bugs, on rigolait comme deux abrutis. Nous finissions nos bière. Et il y avait ce type. Un connard sexy avec un sourire de merde. Ce sourire arrogant que t'as bien envie d'lui faire avaler. Batard. Il nous a regardé, j'crois qu'on s'est foutu d'sa gueule parce qu'il avait une sale gueule d'ange et qu'on disait que c'était sans doute un énorme batard. Il nous a quitté, posant son verre avec un geste chelou d'la main. On est rentré à la maison et on s'est écroulé comme deux cadavres.

Et le pire dans l'histoire .... C'est que j'ai déjà eu à faire à ce sale con.

« Derek ... réveilles toi » fis je totalement abasourdie, les larmes qui me montent au visage. « Derek ... j't'en pries ... réveilles toi » je supplie, m'assoie et tente de le réveiller avec le peu de force que j'ai, là, actuellement. J'ai pas d'forces. J'ai plus rien. J'ai juste la douleur. Les souvenirs. Une vie de rêve ... qui ne sera qu'une seule vie de rêve. On s'était imaginé, comme deux débiles, une vie de rêve avec beaucoup d'innocence. Beaucoup de naïveté. On a ouvert une faille pour cet énorme batard. « Derek ... j'ai b'soin d'toi » mon coeur se brise, les larmes me montent aux yeux, mon nez me gratte et mon corps tremble de tout son long.

Assise, sans aucuns but précis, je pleure. Mon cœur saigne. Et le peu d'âme que j'ai se brise. Je me sens vidée. Pourquoi suis-je encore en vie ? Pour m'accrocher au seul amour que j'ai. Derek. L'homme de ma vie. Mon sang. Mon frère. Mon âme sœur. J'peux tellement rien faire sans lui. Oui, j'ai mon père. Oui, j'ai ma grand-mère. Mais ils vivent leur vie. Eux. Leur vie ne s'est pas arrêtée. Ils ont encore des rêves. Ironique n'est-ce pas ? Les vieux avancent, les jeunes reculent.

Un visage se dirige vers moi « C'était qu'un putain d'rêve ... un putain ... d'rêve ... » j'aurais tellement voulu qu'il soit réel. J'aurais tellement aimé avoir eu ce fils. Avoir cette fille dans ce ventre. Et pourtant, j'me vois tellement pas être mère. J'ai tellement pas cette fibre maternelle de merde. Mais pour lui, j'aurais été capable de tout.

Foutue bombe.
Foutue mission.
Foutue ... vie.

Je me lève, les yeux embués de larmes, le corps qui tangue, les cheveux en vrac, les épaules voûtés. Mon corps se dandine vers la cuisine et se bute contre un meuble. Les nerfs me lâchent, je grogne ma douleur. Fais chier. J'me suis cognée contre ce putain de meuble avec mon genou. J'ai tellement envie de crier. D'hurler. De tuer. De sang. De détester. De Détruire. De tout lâcher.

Tout lâcher.

Je m'avance vers la cuisine, le coeur battant, les nerfs à vifs, je prends le premier truc qui me vient : un verre. De rage et dans un hurlement de haine, je le balance contre un meuble et le verre se brise. J'inspire profondément et pousse un hurlement de rage, de haine, de tristesse, un hurlement qui vient du coeur. Des tripes. Je hurle jusqu'à en tomber à genoux, à me baisser à terre, les mains prenant la tête. Je hurle jusqu'à en pleurer. Je hurle jusqu'à en péter mes veines du nez, à me faire saigner. Je hurle .... j'hoquète ... je me laisse tomber sur le côté et me recroqueville et me couche au sol.

Mon corps tremble de tout son sol, les cris se sont calmés, mais pas la peine. Cette guerre, j'l'a veux pas. Pas là. Pas maintenant. Pas ici. Pas comme ça. J'veux partir au front. J'veux oublier. J'veux ... oublier. Je veux ... être quelqu'un d'autre. Recommencer une nouvelle vie. Être tout sauf moi. Mais être avec Derek. La douleur est ancrée dans ma peau, elle ne me quitte plus. Elle ne me quittera plus jamais. Je revois encore Manny. Je revois encore ce gamin. Qui nous ressemblait. Je revois nous 4, nos enfants, notre famille. Un Nous qui nous définissait. Un Nous qui nous ressemblait. C'était si parfait. Si ... parfait.

Fragile petite chose. Faible. Tremblante ... j'ai juste besoin ... d'un câlin.

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