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 Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik)

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Ombelline Landry

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Ombelline Landry

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MessageSujet: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyDim 16 Fév 2020 - 22:09


Le loup et l'hibou
Je roule dans RevealDown, en voiture. J'aurais aimé prendre le vélo, mais vu le temps, il est préférable pour le moment, de prendre la voiture. J'ai l'impression de n'avoir jamais quitté la ville, comme si le temps avait eu un effet sur elle. Sauf sur les habitants de cette ville. Je ne sais pas, c'est étrange. Je finis par m'arrêter sur le parking, je gare ma voiture, sors et me dirige vers mon coffre. Je l'ouvre, mets ma veste noire, longue derrière, courte devant, elle est chaude et confortable. Je prends ensuite mon étui à guitare, mon sac en bandoulière, je ferme le coffre puis la voiture et je finis enfin par me diriger vers les recoins que je connais, les recoins de mon enfance. Vêtue d'un jean large, d'un pull en maille violet et d'une pair de Doc', je serre mon écharpe d'une main et continue d'avancer. La forêt est calme, il n'y a rien autour, c'est agréable. Je souris légèrement, apprécie le silence des environs. Je ne me soucis plus de rien, si ce n'est de l'instant présent. Je m'enfonce dans ce chemin de terre et de caillou que je connais si bien, d'un sourire nostalgique. Je venais ici, en été pour jouer d'un instrument ou deux, pour chanter et pour rêver. En parlant de rêver, je marche sur un caillou et me manque de tomber me foulant par la même occasion une cheville. Je couine, râle et soupire « Ailleuuuuh ... mais quelle nouille bon sang !! » fis je agacée contre moi-même, faisant attention où je vais, baissant et levant de temps en temps la tête, tout en boitant. Pfff, je ne fais décidément jamais attention dis donc ...

Arrivée là où je voulais arriver, je souris. Le lac est toujours là. En même temps, où voulais-tu qu'il soit espèce de banane que je suis ! J'eus un sourire en coin, moqueuse contre moi-même. D'un soupire, je m'avance pour être proche du lac. La solitude me va si bien. Il n'y a que le bruit de la nature, c'est si agréable ... proche du lac, je sors de mon sac un plaid pour y mettre mes fesses et une fois assise, je sors mon carnet et mon stylo. Je prends ensuite ma guitare dans les mains, après l'avoir libéré de son étui. Doucement, je regarde mes notes, tout en attachant mes cheveux dans un chignon en vrac, puis, je réalise quelques accords, raccorde ma guitare et c'est avec une fluidité et une habitude que mes doigts dansent sur les cordes de cette guitare, créant ainsi une mélodie douce et poétique. Je continue quelques accords et dans le fond de ma gorge, un son en sort à son tour. Je continue mes accords et de fredonner encore quelques notes. Enfin, je commence à chanter, de ma voix douce et claire. Une voix aiguë, qui vous fait valser et bercer sur les notes de musiques qui s'échappent de cet instrument à corde en bois. Cette chanson parle d'amour, parle de mensonge, il y a de l'amertume, beaucoup d'amertume. J'accompagne mes refrains d'un son de ma voix qui varie entre le grave et l’aiguë. Le but, c'est de balader les spectateurs dans cette musique, de piquer les menteurs

J’enchaîne les accords de guitare, soit en chantant, soit en fredonnant ou en faisant simplement tanguer ma tête de gauche à droite. Et alors que j'entamais une autre chanson, une chanson beaucoup plus joyeuse et plus entraînante, une valse douce, qui fait sourire, une valse qui fait rêver, je m'arrête de jouer en plein milieu d'un couplet. Il y a quelque chose qui trouble ma tranquillité. J'entends un bruit. Je n'aime pas trop ça. Je reste assise, en tailleur, comme au début de ma séance. Le dos courbé, mes mains sur ma guitare, je tends l'oreille, tourne légèrement la tête, pour écouter les vibrations de l'air. Je reste aux aguets. Je ferme les yeux, sourcils froncés, je tends l'oreille et force mon esprit à se concentrer, à écouter. J'entends les vibrations dans les airs, j'entends les vibrations d'un souffle, le bruissement d'une feuille, des cheveux bouger, et bien d'autres choses. Quelqu'un est là.

Je me lève et me retourne sans hésiter, mon regard se pose vers l'origine des vibrations. Je sais. Qu'il y a quelqu'un. Mon visage est fermé, il n'est pas menaçant. Je suis là, écoutant le vent, le silence. Non. Il n'y a pas de silence. Il n'y aura jamais de silence. Pas pour moi. « Inutile de vous cachez, je sais que vous êtes ici » dis je d'un ton calme « Vous pouvez sortir, je ne vais pas vous manger » j'attends quelques secondes avant de tourner le dos, croiser mes jambes et me rasseoir sans avoir eu besoin de mes mains. Je regarde devant moi, la guitare toujours à la main. J'attends. Si la personne est menaçante, je saurais me défendre. Quoi qu'il arrive ... je ne serais plus la victime de quelqu'un.

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Dernière édition par Ombelline Landry le Lun 17 Fév 2020 - 21:45, édité 1 fois
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Aldrick

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyMer 19 Fév 2020 - 14:53


Smoke and mirrors game you played.
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Réveilles-toi, Rick.
Ouvres les yeux, papa.
Réveilles-toi, maintenant, Rick !


Aux portes de ta conscience, ces appellent martèlent et rebondissent. En sursaut, enfin, tu t’éveilles, plaquant cette massive paume moite, tremblante, sur ta poitrine frémissante d’effrois, ton cœur, comme ressuscité, bat son hymne à grands coups alors que tes esprits abominés se perdent à la sinistre bifurcation du doute et la peur. En tes yeux rougis ne reluit désormais que le spectre de cette nuit floutée que tu ne te rappelles plus, épanchant vers le ravin de ton âme, ces verves diurnes qui te font un instant voyager sur la lune. La sensation d’être au mauvais endroit, au mauvais moment, incontestablement te taraude, alors que tes émeraudes s’élèvent vers la brume de cette journée ainsi qu’un autel recherché se dresse là-haut pour accueillir le flot de tes pensées mises en croix. Ce n’est pas les forêts d’Alder Lake, ici. Dans ce cauchemar que tu traverses maintenant les yeux grands ouverts, suant l’angoisse qui peu à peu te dépasse, comble de l’ironie est d’admettre que tu n’es pas seulement au mauvais endroit, au mauvais moment, mais tout simplement perché à mille années lumières de ton propre éther et englué dans une époque révolutionnaire qui n’est visiblement pas la tienne.

Pour l’amour des saints et pécheurs, par enfer et damnation, mais qu’est-ce que tu as fait ?

Tu redresses l’échine, ne te découvrant point nu comme un ver, cette constatation te rassure sur les conjonctures de la nuit dernière, sachant d’office que la créature au duvet d’albâtre est sagement restée recluse dans son sarcophage. Il n’y a que l’Homme que tu peux maudire pour ces éclisses d’Enfer que tu as possiblement déversé ici sur Terre, le vent bouillant et oppressant faisant tressaillir ta chevelure de jet qui s’envole comme peuvent présentement virevolter tes songes épanches. Un regard dépaysé sur les périphéries et tu découvres les vestiges de ta douteuse veillée d’hier : une bouteille de fort vide, une caisse de bière éventrée, dont les 30 corps morts gisent à ça et là sur le tapis couleur rouille des feuilles mortes. L’ennui d’avoir une charpente aussi gigantesque et monstrueuse que la tienne, est qu’il t’en prend beaucoup pour te bourrer la gueule et flouter ton esprit. Le petit bonus, ou peut-on l’appeler ainsi, c’est que tes facultés lupines te permettent de ne pas souffrir de la gueule de bois au petit matin.

Tu te passes les paumes sur les glaises de tes traits tirés de fatigue, te redresses enfin sur tes longues jambes musculeuses et entames l’excursion salvatrice qui te permettra enfin de te dégourdir un peu.

Salvatrice excursion qui doucement, comme un rêve, désormais emprunte les perles d’une divine aventure, lorsque quasi par hasard ton ouïe fine intercepte cette ballade acoustique qui soudain agite de biens douloureux souvenirs en ta mémoire profonde.  Interpellé néanmoins par ces couleurs de paradis, tu ricoches sur les duveteuses notes de musiques, comme les doigts de la musicienne présentement épousent et s’harmonisent sur les cordes de son instrument. Ajustant ton imposante carrure dans le camouflage des fougères, pour ainsi à la dérober épier les muses de l’artiste et calmement te laisser bercer de sa verve… t’es une immuable montagne, qui ainsi en pleine nature se fond malgré tout dans le décor et passe complètement inaperçu…

« Inutile de vous cachez, je sais que vous êtes ici »

Ou presque. Impassible, l’orgueil un rien échaudé, tu arques ton broussailleux sourcil bariolé d’une cicatrice de guerre, sans pour autant t’extirper de ton nid de fougère, méfiant et pas du genre avenant.

« Vous pouvez sortir, je ne vais pas vous manger »

Et là tu fronces les deux sourcils, mystifié. Tu n’es pas encore familiarisé avec les expressions terriennes alors celle-ci te déroute complètement. Voir qu’un petit gnome comme elle pourrait réussir à bouffer un géant comme toi ! Non sans baisser ta garde, austère, tu t’extirpes de ta cachette et t’exhibes enfin à sa lumière. Silencieux, cauteleux, tu la jauge en chien de faïence, pour finalement désigner de ton robuste et long index sa cheville meurtrie :

- Vous ne devriez pas appliquer ce genre de pression dessus. C’est une entorse. Ça fait mal, une entorse. C’est désagréable à vie, une entorse… déblatères-tu, comme si tu parlais de la pluie et du beau temps.

Ouiii, gros loup, les entorses, c’est le Mal.
Les entorses, c’est mauvais.  
T’es pas très éloquent comme quidam.
À croire que ton exile t’aura un peu abruti le cerveau !


Dernière édition par Aldrick le Lun 9 Mar 2020 - 8:56, édité 1 fois
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Ombelline Landry

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyVen 21 Fév 2020 - 21:00


Le loup et l'hibou
J'aime jouer de mes instruments, j'aime chanter, j'aime entendre les vibrations des sons. J'aime ce don. Il fait vraiment parti de moi et me défini réellement. J'ai l'impression d'être moi-même un instrument, une note de musique, un son, une vibration toute entière. C'est étrange de s'entendre vibrer, mais c'est en même temps chaleureux, rassurant et j'adore cela. Mes doigts virevoltent entre les cordes de ma guitares, connaissant les notes par coeur, ils dansent, glissent, sautillent. Experte, je ne fais aucunes fautes, puisque ces chansons, ces sons, je les connais ... du bout des doigts. Il m'arrive par moment d'essayer, d'expérimenter des techniques, des sons, je me trompe souvent, mais je persévère et réussit. Pas toujours du premier coup, mais à force d'entraînement, on finit par y arriver.


Je venais de surprendre un homme derrière un feuillage, qui m'avait sans doute surpris en train de jouer. Je n'aime pas avoir cette sensation que l'on m'observe ou encore d'entendre des vibrations que je ne trouve pas très rassurantes. Pas que je me méfie, mais depuis mon retour à RevealDown, je me montre quelque peu prudente et méfiante envers les curieux. L'homme s'approche, il est incroyablement grand, des cheveux impeccablement longs, qui tombent sur ses épaules, une allure assez particulier semble le définir. Je l'observe, après m'être assise, bien qu'avec une petite pointe de douleur due à mon foulage de cheville, étonnée de son air méfiant tandis que sa phrase, sur ma cheville, me fit avoir un raté dans ma poitrine. Je le regarde, effrayée. Il n'a pas l'air si dangereux que ça, on dirait qu'il est ivre, il a l'air d'un sdf complètement perdu. Mais la peur me gagne, je ne le quitte pas du regard et me lève difficilement. Fichtre, cette fichue cheville foulée me fait désormais un mal de chien « Vous m'avez espionné ?! » m'étrangle je, serrant ma guitare contre moi.

Je déglutis, recule et manque de me casser la figure, couinant de douleur. ARGH ! Il semble avoir raison où je rêve ? « Ce n'est qu'une cheville foulée ! Qui vous a permis de m'observer et me suivre comme ça ! Je sais me défendre ! Et je n'hésiterais pas à utiliser ma guitare sur vous ! » Je préviens, la peur au ventre. Je peux user de mon don, mais j'aimerais le faire le moins possible. je tremble telle une feuille. J'aurais espéré être seule avec moi-même. Désormais je n'ai qu'une seule envie c'est de m'enfermer chez moi et de ne plus en sortir. C'est ridicule d'être si facilement terrifiée. Mais les hommes peuvent être si cruels, fous et dangereux. Je tente de faire un pas, mais je m'y prends mal et tombe à genoux, ma cheville me fait mal et je ne sais pas si l'homme en face de moi peut me faire du mal ... j'aimerais tellement être loin d'ici

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyVen 28 Fév 2020 - 15:55


Smoke and mirrors game you played.
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Comme un rappel d’outre-tombe qui avec tendresse te berce vers ces enivrés souvenirs fiévreux, irradiant ta mémoire oxydée et poussiéreuse. Quelque chose dans la douceur de Sa voix qui te pousse à faire volteface sur l’Avant et regarder en arrière. Ce passé heureux qui en tes sombres instants te ramène toujours à des souvenirs de sel jetée sur des plaies encore malheureusement profondément ouvertes. Les échos satinés de Sa mélodie harmonieuse fleurissant en ton esprit un Éden à la fois perdu et étiolé. Tu ne veux pas l’embarrasser. Tu ne veux pas l’effrayer. Tu veux simplement ajouter quelques nuances de couleurs, en cette salutaire absence de Ténèbres et hiver nacré.

Minerva aimait la musique et le chant.
Les Moustiques adoraient l’écouter.

Derrière tes paupières closes passent et repassent ces images… ces réminiscences… ces moires d’autrefois et démurges qui à toutes brillance t’enveloppent l’âme d’un douloureux écrin.  Il est pénible, de ressentir les chaos de ton frénétique erratique qui pulse sa violence et sa rage contre le treillis recourbé de tes côtes. Une force non familière. Un magnétisme comme viscéral. Comme si de saillants crochet s’étaient accrochés à tes chairs, pour t’approcher de cette Humaine qu’en les méandres d’un tortueux hasard tu fais la connaissance.

Les bonnes manières et la civilité auraient bien souhaités que tu t’annonces d’une autre manière, mais ce petit bout de femme t’a devancée et forcée d’aller rejoindre Sa lumière avant même que tu ne saches que faire de ton imposant et intimidant gabarit. Ton flegme rapidement s’éclipse sur le bronze de tes traits, laissant planer le spectre de la contrariété, à ses odieuses suppositions qui ne te ressemblent guère. Tu serres les poings, tes robustes phalanges asphyxiées perdant instantanément de leur couleur alors que tu entends son cœur battre la chamade dans son nid thoracique. Elle est effrayée… paniquée…

- Je--

Tu veux la rassurer. L’empêcher de faire une folle d’Elle. D’éviter qu’Elle aggrave sa blessure, si l’idée stupide vient à Lui traverser l’esprit. Mais la non surprise de la voir te menacer, pour ensuite tenter de se lever et prendre jambes à son cou est la quintessence même de ce qui à chaque fois te fait perdre patience. Nous fait perdre patience. Le commun des Mortels est tellement stupide et cruel. Tout de suite, la violence et les véhémences. C’est ce que font les gens, lorsqu’ils croisent un loup ; on le frappe, on le brûle et mieux encore on le tue !  

- CALMEZ-VOUS !

C’est un ordre grogné. C’est une peine voilée. C’est un espoir vain et vague pour apaiser la résonnance de vos fêlures et meurtrissures.

- Que vous donne le droit d’assumer chose aussi ridicule que grotesque à mon égard ? La personne qui est à craindre, ici, c’est vous-même et vos élans burlesques à vouloir échapper à un ennemi imaginaire et courir sur une cheville blessée. Sérieusement blessée.

Tu grognes dans ta barbe et oses emboîter le pas en sa direction.

- Continuez cette folie et votre guitare ne vous servira à rien d’autre que de béquille pour vous sortir d’ici.

Ton lustre funèbre et gigantesque la surplombe de toute sa petitesse. Tu soupires, fermes un instant les yeux et apaises ta fureur.

- Je peux ?

Que tu demandes, en dressant à nouveau un index vers sa cheville et risquant de fléchir les genoux pour t’abaisser à son niveau.    

- Je ne vous ferai aucun mal. Du moins, pas plus de ce que vous êtes capable de vous infliger vous-même…

Ce sourire carnassier et à la lisière de la psychose est pour toi une moue joviale et sympathique… pour montrer que tu plaisantes et que tu te trouves drôle avec ton ironie...


Dernière édition par Aldrick le Lun 9 Mar 2020 - 8:55, édité 2 fois
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Ombelline Landry

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyMar 3 Mar 2020 - 2:45


Le loup et l'hibou
Quand j'ai marché dans l'allée des séquoias, j'ai respiré en entier pour une fois et envoyé des milles prières dans le vent pour nous sauver de toutes les peines d'avant...

Si je pouvais me cacher. Devenir une toute petite minuscule luciole. Si je pouvais changer ma vie. Si je pouvais changer des événements. Si je pouvais ... Si. Trop de si. Trop d'envies. Trop de fantasmes. Trop de peur. D'angoisse. Trop de ... Trop. J'ai un trop plein de trop. quand les lumières brûlent tout, que la nuit fière s'en fout, si tu voulais me voir, moi, je préfère le noir . Je préfère rester dans une bulle impénétrable. Une bulle qui m'isole de tout. Une bulle qui m'isole des maux. Rien que de me souvenirs de lui me rappelle trop de choses. Trop de souffrances. Trop de regrets. Des regrets d'être restée. Des regrets d'avoir eu peur. Des regrets de m'être laissée avoir. Naïve. Trop.

J'ai l'impression d'être dans un océan de sentiments, d'émotion. Que la tempête me submerge par mes peurs. Un homme grand fort et imposant s'approche de moi. Trop prêt. Restes loin. Tu fais ... Peur. Peur qui me prend à la gorge. Le cœur. Trop puissante. Trop ... Trop là. Trop présente. Trop dans mes entrailles qui me bloquent.

La douleur me ramène à la vie. Bon sang. Je m'étais JUSTE foulée la cheville. J'comprends pas. Il m'a vu ? Suivi ? C'est un prédateur ? Il va me tuer ... Mais ... Trop bizarre. Ces vibrations indiquent le contraire ? J'en sais rien. Il s'approche. Trop prêt. Je serre le manche de ma guitare, au sol, la cheville me fait mal. Mince. Pourquoi ? Mouvement brusque sans doute. Je sais pas. Je sais plus. Mon esprit s'affole, mon cœur galope, mon cerveau s'affole. Il court partout dans mon crâne, il s'affole et allume toutes les alertes. Les sens sont perdus. Partis pouf.

Je m'arrête de respirer. Je pourrais jouer les mortes ? Je sais pas. Il m'a ordonné de me calmer. Pas d'arrêter de respirer. Je déglutis et expire doucement. Trop de panique. J'étais pas prête à sortir. Je sais pas si je vais être prête un jour. Si j'aurais su, j's'rais pô v'nu. J'ai l'air con. Un petit faon qui s'affole dans un piège. Un hibou qui vole en plein jour. « Sauf si je vous l'expose dans la figure » dis je. Sombre. Fermée.

« Qui me dit que vous n'allez pas m'éventrer ? Ils se font passer pour des êtres adorables avant de vous poignarder en plein cœur. En plein ventre. Et vous enlève une vie » sombre. Méfiante. Je reste sur mes gardes. Peut être trop. Je ne suis pas un faon dans un piège. Ni un hibou qui vole en plein jour. Juste... Une âme brisée. On m'a enlevé une vie. Une vie qui me manque. Une vie en plein ventre. Une vie qui n'a pas demandée d'être enlevée.

Je déglutis. Son index pointe ma cheville. Je jauge la situation observant ma cheville, le cœur battant. Son index. Son regard. Son regard qui me percute. Ya pas d'mauvais sentiments. Pas de cruauté. Juste une carrure imposante. Il a l'air paumé. Aussi paumé que moi ? Ou plus ? Je ne sais pas. Je déglutis, encore, et pose doucement ma guitare à mes côtés, je détends mes traits et tends doucement ma jambe « d'accord. Vous pouvez regarder. Mais ce n'est qu'une cheville foulée » fis je en connaissance de cause. Je suis maladroite. Trop rêveuse à m'en casser la figure ou me cogner. Me cogner pour tomber dans une piège qui se renferme.

J'ai toujours cette impression d'être dans un océan, mais qu'une main m'a rattrapé pour m'enfermer dans son étaux. Que va-t-il se passer ? Je ne sais pas. Tant qu'on m'enlève à cet océan sombre et infernal, pour que je puisse me reposer les ailes brisées, ça m'arrangerait.

Le son de sa voix vibre dans mes oreilles comme d'une douce mélodie. J'eus un sourire en coin « On se pardonne plus facilement de se blesser » dis je en haussant une épaule. Une rougeur sur les joues apparaît et je fuis son regard pour repartir dans mon ombre et observer ce qu'il fait, du coin de l'oeil. Mais.... Moins affolée qu'avant.

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyLun 9 Mar 2020 - 10:47


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Elle gît là, balayée par le zéphire de tes âpres humeurs et acculée contre les flancs de son frémissant état d’esprit l’emmurant et qui ne la rendent que davantage vulnérable. Piégée. Encagée. Retombée d’une trop haute frayeur et déchue ici-bas sur la terre de ses malheurs. Petit oiseau blessé. Petit oiseau aux ailes brisées.  Dans le nid de ce poitrail frénétique qui s’abaisse comme s’élève, tu sens sa peur et tu respires son horreur. Une horreur comme préface qui d’un écho abrutissant retombe là en tes conduits auditifs pour assourdir ce mal véritable et saillant  lui grugeant à usure le moindre bon sens. Toi, tu n’es jamais qu’errance patibulaire, qui jusque dans les replis de ce que tu considères êtres extraordinaires, se refuses à l’ignoble laissé-faire et lui supplie de ne pas succomber à la fameuse première impression. Cette illusion d’oriflamme traite qui à tous les coups attise les sévices et supplices sur tes carnes souples et bestiales. Parce que tu es trop grand. Parce que t’as l’air trop planète. Parce que tu n’es pas impassible, mais diablement austère, avec tes patibulaires verdoyantes qui toujours profondément fondent dans les yeux flamboyants qui t’observent avec un mélange de stupeur et admiration. T’as toujours été Homme de peu de mot, mais d’une terrifiante éloquence avec tes silences prolongés et ingénus. Tu ne parles pas ou peu. Tu observes beaucoup, pour ne pas dire épis constamment. La sagesse auguste de Mère Nature qui t’as voulu incroyablement patient et fauve. Ombre parmi les pâturages et qu’une verdoyante splendeur qui se terre dans le sillage des autres  verdoyantes splendeurs. Tes allures d’été qui se cambrent toutefois dans les orangés des arrière-saisons. C’est ce qui fait de toi le plus délétère des trappeurs et coureur des bois.

Ce gagne pain qui te sauve non seulement la vie, mais qui t’apprends à survivre aux hostilités de n’importe quel monde et flairer à des kilomètres à la ronde ces parfums de chairs camuses et blessées. T’as pas eu besoin de l’épier, pour comprendre qu’elle est blessée, l’étrangère musicienne à l’humeur un peu chienne et qui sur toi hurle ces menaces déjà vaines. Dans le maze de cette rencontre fulminante, tu comprends et enfin te détends. C’est pas de toi qu’elle se méfie réellement, mais de ce vent d’une autre histoire qui cruellement l’a jetée dans un Avant la plongeant en un mirage angoissant. Petit oiseau blessé et écorché vif. D’ordinaire, que fais-tu de ces petits animaux blessés et piégés croisant par chance ou malheur ton leste sillage ? Tu abrèges leurs souffrances, comme tu peux les en délivrer et vers l’horizon les laisser aller… Loup solitaire qui préfère les célestes rivières et se rebute du souvenir de la moindre cage… ou  de la moindre cellule.

Elle s’apaise et se calme.
Grand bien vous fasse !

- Se pardonner plus facilement de se blesser, uh ? Que tu ne peux t’empêcher de faire écho, t’empêtrant de lui délasser les lacets de sa bottine, que tu lousses, mais ne lui retires pas, pour prévenir l’enflure, venant chercher avec une douceur quasi paternelle, le pied minuscule que tu enveloppes aux creux de ta paume massive, au niveau du talon, pour de ton autre patte allé récupérer du bout des doigts ce rebord de jean que tu retrousses avec paresse et enfin contempler de tes sentinelles soucieuses ce petit bout de cheville fragile qui se révèle : Et dans ce long processus qu’est le Pardon, c’est toujours le premier pas qui se veut le plus difficile. Pour votre cas, ce sont les foulées à venir qui le seront. C’est bien ce que je craignais…

Tes ambrées se plissent en de fines mirettes, auscultant les fibres musculaires fragilisées qui bouillonnent sous la chair, présage à la bouffissure qui la nargue et à l’ecchymose qui la guette et laisse déjà apparaître sa prune violacée au niveau du péroné qui de grâce n’est pas cassé.

- Je vais devoir vous amputer. Avant que la gangrène ne s’installe…

Tu laisses battre le papillonnement d’ailes d’une mouche qui passe par là et bourdonne à vos oreilles. Ce qui n’aide en rien au suspense que sournoisement tu fais prolonger alors qu’un sourire goguenard doucement étire enfin la commissure de tes lippes.

- Rassurez-vous. Ce n’est jamais qu’une entorse. Pas minime, mais pas fatale. Du repos, appliquer un peu de froid sur votre cheville et vous pourrez rentrer chez-vous avec vos deux pieds.

Impassible, tu observes la périphérie et abdiques :

- Je suppose que vous n’avez pas de glace dans votre sac ? À peine l’interrogation traverse le seuil de tes lèvres, que tu te redresses sur le haut de ton lustre et lui présentes tes deux paluches : Vous pouvez vous traîner vers ce lac toute seule ou je peux vous aider à vous y rendre. Pour y trempez votre pied dedans et laisser s'estomper l’inflammation.
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Ombelline Landry

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyJeu 12 Mar 2020 - 4:07


Le loup et l'hibou
Des souvenirs de quand il était là refont surface. Mais je suis la seule, entre nous, qui sache ce qu'il s'est réellement passé. Ça commence toujours par des mots. Par une prison de mot, avant de finir par la violence d'un corps et de mains. Je ne sais plus depuis quand je suis consciente de mon propre être, de mes propres choix, de mes envies. A part jouer et rêver, le reste n'est que flou. Avoir le choix de faire confiance, avoir le choix de le laisser s'approcher. Mon corps entier se crispe avant de se détendre. Est ce que j'ai vraiment le choix ? Là ? D'accepter son aide ? Est ce que je fais une erreur ? Il pourrait me tuer. Qu'il le fasse, à part ma musique et mon père, je n'ai plus rien. Même si se serait triste que papa perde son enfant. Mon coeur se serre, je détends certes mes traits, mais je reste méfiante. Il pourrait être n'importe qui derrière son masque de cheveux. Il pourrait être un faux sdf et donc un serial killer.

Il s'approche. Il va me faire du mal. C'est toujours comme... Non. Jamais. Deux fois. La foudre ne s'abat jamais deux fois sur le même arbre. Sauf si la Loi de Murphy a décidé de te pourrir la vie quoi qu'il arrive et qu'elle décide que tu ne meurs pas, mais crèves sans foi ni loi.

Il s'approche. Mon corps se tend. Je suis surprise par sa douceur, malgré le fait que je me crispe. Il enlève doucement cette fichue bottine. J'arque furtivement mon sourcil gauche et le rabaisse. Oui bon, je suis un boulet pas besoin d'en faire tout un plat hein « Bof... Ce n'est pas une nouvelle pour moi » fis je comme si la douleur est devenue une norme chez moi. Elle l'est. Douleur physique, douleur du cœur, douleur de l'esprit. Je le regarde, sans rien dire d'autres.

Et puis. Il me parle d'amputer mon pied. On reste là en suspend tandis que je le juge, levant légèrement le menton et arquant mon sourcil. La vibration de sa voix ne me trompe pas. Doucement, je prends ma guitare et pof donne une petite tape sur sa tête avec un « on se moque pas d'un hibou qui a trop volé au soleil, loup des bois » fis je avançant ma tête vers lui comme si je le jugeais, avant de sourire et avoir un rire amusé. Je pose ma guitare et soupire. Il était évident qu'un jour l'on finisse peut être par m'amputer le pied. Ou quelque autre membre, vu ma maladresse légendaire !

Il me présente mes solutions. J'hausse les épaules « ça devrait aller, mais il faudra m'aider, je risque de tomber dans l'eau ! » fis je avec un rire amusé et un sourire. Je me lève doucement et enlève ma chaussette, me tenant à lui pour m'avancer vers le lac et y plonger mon pied. Je m'accroche à lui pour éviter de vraiment tomber, me surprenant de sa carrure imposante, déjà qu'elle l'était, mais me tenir à lui ne fait confirmer xe que je voyais. Un homme imposant, musclé et... Hum... L'eau froide apaise la cheville douloureuse, comme la gentillesse de cet homme qui me percute en plein cœur. Il a réellement l'air d'un loup solitaire et perdu, avec son regard qui ...

Non. Ombelline. Arrêtes. Tu t'es dite qu'ils étaient tous dangereux. Sauf Basile. Lui, il est gentil. Je racle la gorge «Je n'ai certes pas de glace, mais j'ai peut être ce qu'il faut pour apaiser ma cheville, j'ai toujours une trousse de secours avec moi » fis je en clopinant vers mon sac et me rassois maladroitement au sol. Là j'ouvre mon sac, sors cette fameuse trousse pour en sortir l'arnica pour m'apprêter à me masser avec « Merci et ... Désolée pour tout à l'heure. Je suis une personne facilement à cran » dis je en le regardant, rougeurs aux joues, je fuis ce regard pour me concentrer sur ma tâche, qui est d'essayer de masser mon pied endoloris.

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Aldrick

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyMer 18 Mar 2020 - 12:13


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La source de ses peurs se cache en ses entrailles, serpente et sinue en ses tripes. Quel curieux aspic qui de son charme de serpent la divinise et la grise. Lui murmure au plus profond d’elle-même le sortilège dissident, pour à pleines dents la faire croquer dans le fruit défendu. Le nid de son abdomen est source de bien des maux, de ce mal qui prend d’abord aux viscères, ensuite le cœur et l’esprit, tu en reconnais les sinistres et fous déboires. Sinistres et folles moires. Minerva, avant l’accouchement, était comme ça. Proche de ses instincts, à la fois sauvage et vitale muraille de chairs, d’un simple hurlement, pouvait agiter et bouleverser les univers, puisque rien ni personne ne pourrait attenter à la vie qu’elle porte. Et les Moustiques sont venus au monde. Et vous avez tous les deux changés. Parfois en mal. Parfois en bien. Les instincts primitifs ont par moment de biens étranges manière de se réveiller. Ou se rendormir… Car il n’est plus fourbe maléfice, que d’offrir la vie, pour ensuite en connaître le terrible mauvais sort. Car il n’est plus fourbe maléfice, que de sentir mourir ces plus belles parties de toi, qui du fond du gouffre que tu deviens, les sens tristement tressaillir et puis faiblir. Sources même de ces pleurs que tu te refuses maladivement et obsessionnellement de laisser jaillir… parce que cela voudrait dire…

De ton long et robuste index, tu viens caresser ton arcade sourcilière, sentant bourreler dans le preste sillage de ton doigt, cette cicatrice de guerre qui te laque la carne. Tes deux pierres de jade ambrées, restent figées sur la cheville blessée, source même de toute ta concentration et légendaire scrupule. T’as toujours été comme ça. T’as toujours été un mordu de ça. Réparer ce qui est brisé. Soigner ce qui est éclopé. Aider ton prochain. Incroyablement habile, tendre et attentif, mais avec les yeux engorgé de sang en cas de menace ou danger imminent. Merrick t’a bien forgé et tu t’es bien tordu sous les balafres.

- Je---

Pourrais t’aider. Encore une fois tu n’as pas le temps de te prononcer ou même de bouger. Trop impassible. Tu es trop impassible. Un peu paumé devant le zèle et la liberté de ce petit bout de femme qui de toute évidence peut très bien se débrouiller sans toi, quittant la berge pour claudiquer jusqu’à son sac et lourdement se laisser choir sur le sol. Tu la rejoins dans la foulée de quelques pas de géant, ton ferme séant allant doucement s’écraser à ses côtés, alors que tu t’assieds en tailleur, les flancs de tes avant-bras puissants s’apposant là sur tes genoux alors que tu dévisages curieusement, puisque intrigué, la mystérieuse Arnica. Ton odorat fin et décuplé humant pleinement les arômes qui s’émanent de cette mixture parfumée, y reconnaissant les fragrances d’herbacées et l’amertume des sols acides caractéristiques à l’étage montagnarde. Issu d’un peuple/meute isolé qui dépend exclusivement de la forêt et de ses richesses naturelles,  tu t’avoues mystifier et incroyablement intéresser. Tu te demandes s’il n’y a pas ce genre de vivaces dans les montagnes de Topaz, plutôt séduit à l’idée de la cultiver et de partager ses bienfaits avec le reste de ta meute… et celle de Merrick. Vivre ensemble ou mourir seul, n’est-ce pas ?

- Ça va. Ne vous excusez pas. C’est moi et cette mauvaise habitude d’épier les gens, que tu t’exhausses, en dodelinant de la tête sur tes robustes cervicales qui enfin se détendent alors que tes émeraudes viennent contempler la beauté du paysage qui vous entoure. Les rayons du soleil se réfléchissant et frappant sur le lac, éparpillant sur la périphérie placide et bleutée, ces reflets  d’argent et vermeil qui comme toujours t’émerveillent et t’apaisent. Un sentiment de sérénité et de plénitude absolu qui, outre la quantité d’alcool que tu peux avoir dans le sang, tranquillise ou engourdi ton esprit détérioré.

La crise passée. La tempête éloignée. Elle peut enfin se poser et se reposer. Petit oiseau à l’aile brisée. La source de ses peurs se cache en ses entrailles, serpente et sinue en ses tripes. Quel curieux aspic qui de son charme de serpent la divinise et la grise. Lui murmure au plus profond d’elle-même le sortilège dissident, pour à pleines dents la faire croquer dans le fruit défendu. Le nid de son abdomen est source de bien des maux, de ce mal qui prend d’abord aux viscères, ensuite le cœur et l’esprit, tu en reconnais les sinistres et fous déboires. Sinistres et folles moires. Minerva, avant l’accouchement, était comme ça. Proche de ses instincts, à la fois sauvage et vitale muraille de chairs, d’un simple hurlement, pouvait agiter et bouleverser les univers, puisque rien ni personne ne pourrait attenter à la vie qu’elle porte.

Sauf que tu ne perçois qu’un palpitant solitaire, ici-creux abandonné en le treillis recourbé de ses côtes. Et tu te demandes ce qui a bien pu lui arriver… ce qui a bien pu si sauvagement la molester et la pousser ainsi à vouloir s’envoler vers l’astre démiurge … et happer l’inévitable morsure de son feu diurne. Les instincts primitifs ont par moment de biens étranges manière de se réveiller. Ou se rendormir…

Une résonnance qui te trouble et torpille. Tes émeraudes plongent alors dans les caramélisés mordorées, y cherchant un miroir d’âme précieusement bien gardé.

- Pourquoi venir jouer de votre instrument ici ? Pourquoi offrir à la Nature, votre poésie et votre voix ? Pourquoi préférer l’ouïe de la forêt, à celle des humains ?!

Tu es sérieux.
Pas curieux.
Sérieux.
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Ombelline Landry

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyVen 20 Mar 2020 - 21:26



Le loup et l'hibou
Brought a knife to hell and saw, what was left down there and more, hide-and-seek'd for far too long, kept my treasures with my bones ...

Petit hibou si tu n'as pas d'aile ... tu ne peux pas voler. Petit hibou si tu voles en plein jour ... tu t'écrases contre un arbre et te fais manger par des prédateurs. Aussi mignons qu'ils puissent être, ils te dévorent. J'ai été avec un renard, là j'ai un loup face à moi. Un ... loup ? Il a l'allure d'un loup, l'apparence d'un loup. Certains diraient un ours mal léché, je dirais un loup abîmé. Je l'entends. Par les battements de son cœur, les battements de ses cils, le son de sa respiration, les vibrations qu'émanent de corps, les mouvements de ses cheveux en bataille. S'il était un animal, il serait un loup. C'est évident. Ce n'est qu'une logique implacable. Accrochée à lui, tout semble tourner au ralenti, mon pied plonge dans l'eau froide qui calme le pied endolori et chaud. Je le lève doucement et mon visage se tourne vers lui. Je fus dès lors percuté par son regard. D'une intensité rare, un regard qui apaise. Un regard qui ...

Boum .... Un raté.

Je cligne des yeux, baisse la tête et me détache de lui, n'entendant pas les je ..., qui sort de sa bouche. Non. Ombelline. Fichue coeur qui s'agite beaucoup trop. Fichue fille qui tombe amoureuse aussi vite qu'on tombe d'une chaise. Fichue fichue fichue nouille que je suis. NON ! Pas amoureuse ! C'est trop fort ça. On peut pas dire qu'on tombe amoureux comme ça de quelqu'un du premier regard ! Le coup d'foudre existe peut être mais j'me suis percutée de plein fouet à son charme. Il a un truc qui ne me laisse pas indifférente. Nouille. Tu t'assois, tu prends ta trousse de soin et tu masse ta plaie ! Fichue, fichue, fichue nouille que tu es ! Assise, renfermée, je prends ma pommade pour l'appliquer doucement sur ce pied habituellement douloureux. La douleur, je connais. Je connais même beaucoup trop. La douleur du coeur, la douleur du corps, la douleur de l'esprit. Les connais toutes. Une Douleur avec un grand D, comme la Débile que je suis !

Débile qui lève son regard vers lui, qui radoucit encore ses traits. Bon sang quel est donc ce maléfice ? Me jette-t-il un sort ?! Il me perturbe dans mes pensées. Je déglutis et m'excuse. QUOI ? Oui. Il le faut ... sans doute ? Peut être ? J'ai l'air apeurée, désolée, mais surtout gênée. Oui. Gênée. Gênée d'être trop sensible, trop émotive, trop à cran, trop sur les nerfs, trop dans la Lune. Trop de ... trop. Trop plein de choses dans ma tête, mon esprit et mon cœur. Et aussi étrange que ça puisse être, mon cœur n'est pas vide d'amour. Il est juste brisé de désamour, d'illusions, de mensonges, de trahisons, de haine. Il est cassé, comme une horloge. Il sait plus comment qu'on fonctionne. Il sait plus ce qu'il se passe dans ses rouages. Il sait plus grand chose c'te cœur là.

Y m'fait sourire ce bougre. Un doux sourire qui fait remonter des rides vers des pattes d’oies près des yeux. Un sourire qu'a pas l'habitude de sourire. Un sourire qui a l'air rouillé. Même si j'souris au premier homme de ma vie, mon papa, c'est plutôt un sourire habituel et surtout ... fantomatique. Papa y sait. Papa y m'protège. Papa ... il est là pour sa fille. J'aime me sentir enfant avec lui. Protégée par papa. J'sais pas ce que je ferais sans lui. Vraiment pas.

Told me lies, told me tales, lived for bad, and hit the rails, hate you, boy, with what I know, picked my love up with my bones

Hate. Haine. Haïr. Je te ... hais. Toi qui m'a brisé. Je te souhaite rien. Ni bonheur, ni malheur. Juste. Rien. Ne me retrouve jamais. Laisses moi. Je crois que ce serait ma plus grosse peur. Qu'il revienne. Il le fera. Il l'a hurlé au tribunal. J'veux pas. Non. Jamais. Reprends ton épée de Damoclès et laisses moi. Laisses moi avec ce Loup qui apaise mes maux d'un seul regard, qui me fait sourire rien qu'en dodelinant de la tête. Attentive à ses vibrations, je me rends compte combien je fus ... naïve et idiote. Je me sens ... idiote. J'ai envie de pleurer, le sourire s'enfuie. Si j'avais écouter, je serais pas là. Si j'avais écouter, je me serais enfuie. Si ... si ... si.

Je déglutis. Cette impression d'être désarmée me donne le tournis. Cette impression de ne plus avoir de cocon, de ne plus avoir ... en réalité je n'en ai jamais eu. Voila pourquoi je suis à vif. Je n'ai pas d'enveloppe, il n'y a que ma chair au soleil, que les organes qui vivent, que le sang qui circule. Je me sens idiote. J'aurais dû ... j'aurais pu ... j'aurais été ... je ferme les yeux, alors submergée de trop de regrets et remords. Je prends ma guitare et y joue quelques accords de Skin and Bones de Foo Fighters pour libérer mon cerveau de toutes ces fichues pensées. Et puis là, tandis que la musique apaise mon âme et mon coeur, je lève la tête, sans regarder mes doigts danser avec aisance sur les cordes de musique. J'eus un petit sourire en coin


« Mama told me when I was young, "Come sit beside me, my only son, and listen closely to what I say, and if you do this it'll help you some sunny day" » chante je, sur les accords de Lynyrd Skynyrd, simple man, laissant sa question en suspend, pour continuer les accords avec douceur avant de m'arrêter et le regarder. Là, je laisse le silence se poser entre nous, comme s'il fallait un temps pour parler. Il faut un temps pour chaque chose, pour écouter, vivre, parler ... et d'autres choses « Parce que j'aime être seule par moment » répondis je aussi simplement que ça « Il m'arrive de me représenter dans un bar en ville devant des spectateurs. Mais ... j'aime beaucoup chanter là, face à la nature, tant que je suis seule. Enfin, même si là ... je ne le suis plus » fis je avec un sourire amusé. « Et vous ? Vous jouez d'un instrument ? » demande je curieuse avec un sourire bienveillant, franc et honnête. Un sourire qu'on aime voir sur le visage d'une personne. Un sourire qui rassure, un sourire ... juste un sourire. Il m'fait oublier ce qu'il s'est passé avant, me concentrant sur l'instant présent.

Tant que je te regarde, je ne pense plus à ce qu'il s'est passé derrière moi. Tu as pris ma main, pour me faire danser et me faire oublier, dans ton regard, ton adorable regard, mes maux. Je me sens en sécurité, apaisée et je me sens bien. Je n'ai besoin de rien d'autre. Je me sens juste ... bien. Pour la première fois depuis bien longtemps ...

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Aldrick

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyLun 6 Avr 2020 - 22:45


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Tous les deux ainsi installés au bord du rivage, l’un partageant la beauté de sa poésie et l’autre lui prêtant une oreille plus qu’incroyablement attentive, c’est au cœur de cette nature chérie, à la bordure même de ces eaux moirés, que sans retour peut-être vos nuits sempiternelles enfin cessent de briller sur l’océan de vos époques abîmées et usées. Tous les deux ainsi installés au bord du rivage, enfin l’écho de tous tes âges va se perdre sur de nouveaux sillages et accepte un nouvel arrivage. N’as-tu pas le droit d’enfin faire une belle rencontre ? Toi, loup solitaire et fou qui depuis ce qui te semble être un toujours grisant, cherches et recherches encore en les replis charognards de ce monde vain et fou, la quintessence même d’une psyché malade et gâtée qui par son souffle de dragon aura tout brûlé et ravagé. Ta vie à hauteur d’homme. Ta vie de famille. Ta vie tout court. Car les diables t’en sont témoins, tu n’es rien d’autre qu’Homme du passé qui vers le néant accours et dans les abîmes se brise sur les flancs des récifs acérés et s’écorche sous les roches profondes. Tu es tellement, mais tellement tombé si bas, depuis quelque temps. T’as plus la force de t’accrocher aux parois… avec tes larmes refoulées, ta peine étouffée, ces dernières sont devenues glissantes et vaseuses. Un puits sans fond. Tu es tombé dans un puits sans fond. Et dans cette chute infinie, ce vertige éternel, t’as rencontré l’oiseau brisé… tout brisé. Le cœur. Les ailes. Les espoirs. Les joies. Les amours. Les promesses. Ce petit oiseau brisé est un véritable casse-tête et tu te surprends à te demander si un jour la vie lui fera cadeau de quelques unes de ces pièces ou morceaux égarés à la merci d’un monde cruel et immonde ?

Il est trop tôt pour savoir. Trop tôt pour en connaitre la réponse. Trop tôt. Juste et tout simplement trop tôt. Tu es une tâche inachevée. Un chapitre achevé, mais douloureusement et horrifique-ment pas terminé. Une partition incomplète. Une histoire trop salie et abîmée par les éclisses de tes cauchemars et strass de tes déboires. Et tu bois et bois encore. Pour ne plus savoir et voir lorsqu’enfin chante le soir et son noir sépulcral et fourbe. Mais tous les deux ainsi installés au bord du rivage, enfin l’écho de tous tes âges va se perdre sur de nouveaux sillages et accepte un nouvel arrivage. Tes ambrées verdoyantes restent impassiblement figés sur les doigts de la musicienne qui d’un naturel charmant et d’une impressionnante habilité épousent chacune des veinures de son instrument et laisse flotter durant un temps son lyrisme acoustique et alambique sur tes nerfs comme soudain exposés à une doucereuse accalmie sous tes carnes frémissantes. Et cette voix d’ange, déjà, parce que doucement elle plane et ondoie en les cieux brumeux de ton crâne, tu sais que tu te plais de l’entendre chanter et aimes les mielleuses vibrations données. Parce qu’elle ranime et redonne vie à ce que tu as sentie mourir. Souvenirs à la fois pénible et doux-amer qui se fracassent sans relâche dans ta mémoire tortueuse d’époux torturé et de père tourmenté. Mais indicible violence usuelle, grâce à sa voix à Elle, semble se matin de partager un peu de sa clémence et tu lui rends grâce d’un doux sourire.

Et tous les deux installés au bord du rivage, les affres enfin s’éloignent alors que d’un flottement quasi onirique le silence vous revient et vous enveloppe d’une sérénité plus que bienvenue. Satisfais de sa réponse, tu approuves d’un vague hochement de tête, laissant tes prunelles embrasser à nouveau la prose du paysage et ce beau jour qui lestement s’annonce. Pour Elle. Pour toi. Oui, tu as le droit d’enfin faire la belle rencontre, gros loup mal léché.

- Et vous chantez à quel bar, en ville ? Non que l’envi de me frotter à une plèbe bécasse et enivrée ne me prenne, pour venir vous écouter, mais sait-on jamais…

L’onde de ton rire franc et humblement dérisoire s’échappe et s’enfuit de tes lippes rieuses, ne pouvant t’empêcher de faire écho à sa question pour le moins légitime et propice.

- Jouer de l’instrument, moi ?! Non. Hélas, non. Grand bien vous fasse !

Sourcil arqué, mirettes plissées, tu tournes la tête vers le petit bout de femme et désignes la guitare d’un coup de barbe.

- Le rythme, il n’est pas dans mon sang et je risquerai de vous casser les oreilles.

Ha ! Ha !

- Mais mon amour pour la musique est là et bien présent. Vous êtes douée. Laissez moi deviner ; prodige depuis le berceau ?

Une question n’attendant pas une autre, du moins, dans ton étrange livre à toi :

- Votre cheville, elle va mieux ?

Et tous les deux installés au bord du rivage, oui, gros loup mal léché, tu as peut-être le droit de faire une belle rencontre…
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Ombelline Landry

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 16:56


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Le loup et l'hibou
Jamais, je n'aurais pensé me sentir en sécurité auprès d'un homme. C'est bizarre puisque je ne le connais que depuis aujourd'hui. Je me sens aussi très attirée par ... je ne sais pas, il a une sorte d'aura qui est agréable à percevoir. Je ne suis pas "magicienne" hein, juste que ... je sais pas ... il me rassure. Sans doute parce qu'il a l'air imposant physiquement. On dirait un ours. Un adorable ours ! Mais je suis stupéfaite par son regard ... il a l'air si sombre, si ... douloureux. Et les vibrations de sa voix me confirment qu'il y a quelque chose de triste derrière cette carapace. Et puis, j'ai aussi mes propres failles. Mes propres faiblesses, mes propres ... fêlures. Je suis une poupée de porcelaine brisée en 1000 morceaux qui tentent de recoller avec de la glue. Je peux vous dire que ce n'est pas évident.

Les accords sont mélancoliques, doux, tristes, vagabonds. Comme le cœur. Comme les maux de l'esprit. Comme mes pensées. Les jambes croisées, malgré une cheville en vrac, je pose la guitare sur mes genoux et regarde Aldrick. La discussion se fait légère. Agréable. Douce. Je souris, avec sincérité, malgré le sourire léger et timide « Je joue au Devil's Tain » répondis je avec douceur. Je me mords doucement les lèvres, vais-je oser ? « Vous ... hum ... pouvez venir un soir si vous voulez ? » propose je, les joues soudainement rougies « Je joue ce vendredi soir, vers 21h ». Boum. L'information est donnée.

Je fuis le regard. La réponse. Tout. Je fuis. Qu'il accepte ou non, je dois dire que je ne sais pas trop ce que j'espère. Bah oui Ombelline, qu'espères-tu ? Crois-tu réellement au coup de foudre ? Le dernier t'a ouvert le ventre. Le dernier t'a enlevé ton bébé. Le dernier t'a détruit. Le coeur soudainement serré, je déglutis dans une gorge sèche et serrée. Je racle ma gorge et observe l'homme. Et puis j'sais pas, j'lui d'mande s'il joue. Après tout, sans doute ? Non ? Sa réponse et sa réaction me fait sourire et rire. Il est adorable. Vraiment ... adorable. Il respire l'honnêteté et la gentillesse. Son timbre de voix n'est pas faux. Non. Il est ... parfait. Oui ... parfait. Mélodieux, chaud, doux, on s'en blottirait dans ses notes.

Je souris et ris, tout en secouant la tête « Naaan ... j'vous assure que non ... » dis je avec douceur et légèreté, regardant devant moi. J'apprécie le vent, la nature, le calme et le silence. Le sourire s'efface, mais le visage est apaisé, il n'est pas triste. Je tourne ma tête vers lui. J'hausse une épaule, tout en rougissant à son compliment « Merci ... Ooooh ... disons depuis ... mes 5 ans. Donc pas vraiment depuis le berceau » fis je en souriant, l'air espiègle « J'vous apprendrai. J'suis sûre que vous réussirez » fis je optimiste

Le temps revient à la réalité. La cheville est toujours endolorie, mais elle l'habitude d'être maltraitée « ça va ... je resterai un petit hibou blessé ... mais ça va aller »

Parce que tout ira bien. Parce que tu es là. Parce que je respire enfin un air pur.

Je finis par ranger ma guitare

« Je vais peut être vous laissez ... très cher Aldrick. J'espère que l'on se reverra ... ce fut un ... plaisir de vous rencontrer » fis je en me relevant doucement, manquant de me casser la figure. Je me mets à rire, me moquant de moi-même, avant de prendre mes affaires

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MessageSujet: Re: Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) Je te rencontre à un moment étrange de ton existence (Aldarik) EmptyDim 14 Juin 2020 - 12:29

THE END
sujet terminé & clôturé.
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