June & Hunter

La brune entre, elle est vêtue comme une canadienne la bougresse, plutôt un bûcheron canadien sans la barbe, les pec et le reste de l'attirail d'un bonhomme. Je balaye la salle d'un oeil vif. Pff pas de Bugs en vue, à croire qu'il s'est pas remis de sa mine d'il y a quelques jours. J'le sms pour m'foutre de sa gueule et souris, il est pas là aujourd'hui pour une raison autre que la mine de la dernière fois. Ouais. Menteur. J'me moque, encore, parce que j'aime bien me moquer de lui. C'est rigolo. Je m'avance,envoyant des sms, évitant les gens puis, j'enfourne mon téléphone dans la poche arrière de mon jean et c'est là que « Hunter Morrow ... ? » c'était pas réellement une question, plus pour dire "hey tronche de cake j't'ai reconnu" mais en moins dragonesque que j'peux l'être. Il a un joli minois, comme Bugs, mais j'sais pas j'me ois TRÈS  TRÈS TRÈS  TRÈS mal dans leur pieu. On touche pas aux bro' les gars c'est sacrés et c'est surtout TRÈS DÉGUEULASSE !! J'fais pas dans l'inceste de cœur hey oh ! Je souris, l'bras gauche sur la table, la main droite sur la hanche, on dirait un bonhomme avec des boobs ! Je souris, amusée. J'l'avais plus revu d'puis le mariage de Nell et Derek. C'est-à-dire un sacré fucking bail. Et c'est vachement long comme affaire.

J'eus un léger rire amusé et me remet droite, parce que cette posture n'est pas des plus agréable, faut dire ce qu'il est. « Alors, ça fait quoi de supporter l'autre gigolo barbu ? » fis je soucieuse de son état de santé mentale et comprenant tout à fait ce qu'il peut vivre au quotidien. Bon, je serais jalouse si je savais que Bugs et son frère ont plus de délire que Bugs et Lola. Bon, ce serait quand même normale puisqu'ils sont frères jumeaux, mais j'admets que ça m'ferait cher quand même. J'aime bien cette exclusivité entre Bugs et Lola, entre Dédé et moi. C'est NOTRE duo. Oui, j'suis qu'une gamine de 38 piges, c'est pour ça que je ne me vois pas mère. Sérieusement, je ne sais déjà pas me gérer moi-même comment voulez vous que je gère un môme sérieusement ?

« Est-ce que tu me ferais le plaisir de me vendre une pinte de bière de ton choix ? Un bon cru de bière si possible » fis je amusée avec ces mots faussement pompeux et des mimiques de vieux richar' que j'imite très très bien. J'eus un sourire amusé et léger rire, enfin pas le rire qui part dans un éclat de rire qui ne m'avantage pas, même si bon j'fais avec ce rire de je ne sais quel animal qui sort d'mon gosier  

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« SHOT ! SHOT ! SHOT ! » Hurlais-je à travers le bar tandis que je venais de faire aller la bouteille de Tequila sur une rangée de verres. Je savais gérer l’ambiance et chaque service me laissait mon brin d’amusement. Quand on dit qu’on ne pouvait pas s’amuser au travail – c’était pour moi un quotidien et une vraie joie d’être co-propriétaire du Devil’s Tail. Enfin, peut-être moins sur le fait que je devais me coltiner mon ex-fiancée qui s’avérait également faire partie du bail. La vie n’avait pas toujours été des plus simples et dernièrement, on dirait que c’était encore plus fou pour tout le monde. Avec tout le drama qui s’était produit lors de notre virée aux chalets, je ne savais plus ce que j’étais prêt à croire. Le surnaturel vibrait à travers nos rues et d’apprendre qu’il existait réellement une autre ville, plutôt un autre monde à quelques pas du nôtre, ça me donnait les chocottes. Le pire là-dedans, c’était que j’y avais déjà mis les pieds et DEUX FOIS…. Sans le savoir, sans avoir contrôle de ce que je faisais. J’avais cru au rêve la seconde fois et la première fois, j’étais étrangement complètement bourré pour comprendre ce que je faisais réellement. Une chance que j’avais ma cousine Bridget pour me tenir la main. Enfin, une fois les consommations prises par la rangée de clients au comptoir, j’attrape les verres que je glisse sur un plateau pour finalement les poser dans le lavabo. J’entendis alors mon nom. Cette voix me semblait familière – mais pas comme si je l’avais entendu dernièrement. Mes pupilles bondirent vers le haut tout en essuyant mes mains avec mon vieux linge à vaisselle. Je vis June. Je n’en croyais pas mes yeux. Ma bouche s’ouvrit et un sourire explosa sur mon visage.  « HOLY SHIT, SWEET SHIT OF GOD ! JUNE O’ PUTAIN O’CONNOR en personne !!! Mais tu fous quoi à RD damn ? » Dis-je sur un ton enjoué pour faire le tour du comptoir et aller lui faire une accolade. « J’en reviens pas. Ça fait un baille, merde j’ai l’impression qu’il s’est passé trois vies depuis la dernière fois. » Je connaissais sa relation fusionnel avec Derek – voir que j’avais toujours soupçonné plus, mais tous les deux me confirmaient que non. Fallait leurs donner le bénéfice du doute hein. Elle me questionnait alors sur Derek – pas étonnant hein. « À ce que je vois, tu es pas en train de poser tes valises et tu sais déjà que Dédé le voyageur s’est réinstallé à Revealdown ! » Je lui souriais, attrapant un verre de bière que je remplis d’une de nos spécialités en fut. « Voilà Bombass, c’est la maison qui offre. » (Évidemment Bombass était autant un lien avec sa beauté envoutante que son métier de militaire, mais ça, vous l'aviez tous compris non?)Je lui fis un clin d’œil. Elle méritait que je lui offre la bière, depuis le temps.

June & Hunter

Hunter. Me souviens d'lui vagu'ment quand Dede s'est marié avec la plus belle des femmes : Nell. Si j'avais eu un service trois pièces ou si j'étais attirée par des nanas, j'aurais tout fait pour la voler à Derek. Ouais c'est méchant je sais, mais elle est tellement jolie et adorable ! Une vraie crème ! UNE PELUCHE HUMAINE A QUI ON VEUT FAIRE DES CALINS ! Faut que j'la revois. J'la connaissais pas beaucoup, tout comme je ne connais pas énormément Hunter, mais revoir des visages familiers et positifs me fait un bien fou. Là, maintenant, je n'échangerais ma place pour rien au monde. Jamais. Accoudée au bar, j'eus un rire amusée par sa réaction « bah j'me suis dite que j'pouvais m'perdre dans ces contrées et puis j'ai vu ton bro et j'suis dans la merde maint'nant » lâche je en souriant. Mensonges. Je suis heureuse de revoir Derek. Mon Bugs. Et j'suis ici pour tenter d'retrouver ma mère. En espérant la trouver un jour. En espérant aussi la reconnaître, parce que je ne sais pas du tout à quoi elle ressemble. Enfin, hormis les photos d'elle jeune que papa m'a donné, mais le reste, j'en sais vraiment rien d'elle. Hormis, encore, le fait qu'elle soit ici. Bref. rien de bien ouf ni intéressant « Tu l'as dit Daffy, ça fait un bail » lâche je. Une vraie bande de Loony Tunes. Je souris, hochant la tête à sa remarque « C'est sa j'ai acheté une maison sur un coup de tête, j'suis venue ici un soir et il était là. D'vant moi. Comme toi devant moi » et j'ai cru que j'allais mourir d'émotions tellement j'étais heureuse et que j'suis heureuse de le revoir. Je ne veux plus JAMAIS me séparer d'lui. « Ooooh tu es un amour Hunter, fais gaffe j'vais finir par croire que tu vas vouloir mon p'tit cul » lâche je en riant, levant mon verre pour boire une gorgée

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Fallait dire que depuis que j’étais également sur le banc des célibataires, je m’éclatais totalement. Majandra restait toujours près de moi, près de ma vie – parce que par malheur, nos parents étaient mariés et qu’elle possédait des parts dans le Devil’s. Je savais que mes petites escapades entre les jambes de ces dames la rendait complètement folle, mais je ne pouvais pas m’arrêter de vivre parce qu’elle n’arrivait pas à m’oublier.. ainsi va la vie.. déjà que d’avoir couché lors d’un soir de beuverie (EXTREME – parce qu’on s’est réveillé avec un black out total !) avec Soraya, sa grande amie… j’étais un peu mal barré. Je savais qu’elle n’accepterait jamais notre idylle d’un soir et la connaissait, elle risquait de mettre fin à leur amitié pourtant si solide. Je me devais d’être mal pour leur amitié… mais encore, on dirait que j’éprouvais difficilement ce genre de sentiment. Déjà, de retrouver June me faisait plaisir. Je savais qu’elle avait toujours été proche de mon frère, mais elle s’avérait tout de même être quelqu’un qui me faisait marrer. Avec elle, je n’étais plus le seul à user de tous les genres de surnoms possible. Je riais déjà. « Ah ouais !? Ta acheter dans quel coin ? Évite Oak Valley, si tu saurais tout ce qui se cache dans les bois. » Je frisonne avec exagération et attrape une bière que je me sers à mon tour. Notre dernière mésaventure dans ce site touristique qui venait d’ouvrir s’était viré en véritable cauchemar. Enfin, lorsque June usait d’un petit commentaire sur mes arrière-pensées, je m’appuie contre le comptoir, dévoilant un grand sourire charmeur. « Tu sais que je ne dirais jamais non à ce joli p’tit cul, Lara Croft ! » Je me mordillais la lèvre tout en rigolant. Je m’amusais de la situation – bien que d’un sens, ce n’était pourtant pas tant une plaisanterie. Je me redresse alors et prends une gorgée de ma bière à mon tour. « Tu dois être au courant qu’il a largué Nell ? Ça m’a tellement mis sur le cul quand je l’ai appris. Il crèche chez moi depuis. La colocation que j’avais toujours rêvé. Entre mecs, des films, de la bière et des gaz ! » Dis-je en feignant le bruit de flatulence, ayant glissé ma main sous mon bras qui se laissait battre tel un oiseau qui prenait son envol.

June & Hunter

Je me marre, souris et arque un sourcil « Too late, j'ai une baraque près d'la forêt en plus. Mais t'inquiètes, s'il y a des violeurs, j'vais les attendre à poil » lâche je avec un grand sourire. Oooooowi ... je les attendrais à poil, un peignoir en satin sur le dos avec un fusil de chasse dans les mains pour leur plomber l'cul et p'tet un cigare dans la gueule. Se serait tellement badass, un style de Tank Girl. Qu'est ce que j'ai adoré le film et l'animé ... tellement badass et aussi moi tiens ! Bref. Je prends la pinte gracieusement offerte par le Morrow, ça m'plait ça d'avoir des pintes gratos. Mais qu'ils le fassent pas tout l'temps, j'finirais par liquider tous leur fus d'bière et vomir sur tous els connards qui reluquent les boules des gonzesses. On trinque, j'arque mon sourcil et lance un bon rot magnifique ... bellisima ce rot ! J'peux en faire des plus "subtile" d'ailleurs et racle ma gorge « Ouais bah rêve pas trop d'mon cul de Lara Croft, j'vais finir par te foutre un canon dans l'cul qu'un fois exploser on pourra plus y enfourner grand chose » fis je avec un sourire et un clin d'oeil amusé. J'espère juste qu'il est pas sérieux, parce que de 1 "l'inceste" ça me plait pas - même si en vrai Derek n'est pas mon vrai frère et donc par définition Hunter aussi mais comme Derek et moi sommes frères et soeurs d'armes bah du coup si et donc par redéfinition l'autre glandu face à moi AUSSI - et de 2 Bugs s'rait pas d'accord qu'on s'enverrait en l'air. J'ai d'jà vu sa tronche et son petit grognement quand Hunter s'amuse à être .... un poil con. Il aime po' ça. Ouais j'ai cette faculté qu'on les nanas de remarquer les détails. J'suis tet' un mec dans un corps de meuf, mais je sais voir des trucs hein ! L'avantage d'être ET une meuf ET un mec ! Et alors que je bois une gorgée, je finis par recracher par terre, tousser et poser le verre bruyamment sur le comptoir. Je m'essuie la bouche d'un revers de main et « TY T'FOU D'lM GUEULE ????? IL A LARGUE CET ANGE ???? IL SFOU DMA GUEULE ? QUAND ? POURQUOI ? COMMENT ?!!!!! » hurle je choquée ! Putain Nell ! BORDEL ! QUI LARGUE NELL ???????????? Non .... Là non, il va m'entendre là ! Enfin surtout roter mais j'veux savoir POURQUOI ??? « Mais il est taré ! Mais il est complètement con ! » lâche je outrée ... bon il a tet' une bonne raison mais faut qu'elle soit bonne !

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Sérieusement… de savoir qu’elle avait acheté dans Oak Valley m’inquiétait sincèrement. Entre les spectres meurtriers qui s’étaient attaqués à nous lors de notre visite au nouveau site de lotissement… le cadavre de notre voisin Gaston que nous avions enterrés moi et Derek, après qu’il nous aille littéralement attaquer à la maison, puis ce passage qui conduit à un autre monde surnaturel, il n’a rien de rassurant, surtout pas pour une femme seule. Je m’étouffe d’un rire jaune face à son commentaire. « Je suis certain qu’avec ton flingue et ton habit de Eve, tu risques d’en faire fuir quelques-uns… mais sérieux, tu fais attention, je ne plaisante pas. Il a des choses, vraiment dangereuse là-bas… » Suite au massacre des chalets, la police avait dévoilé à la presse qu’un tueur en série s’était échappé et s’en était pris à nos amis, sauf que nous savions tous que c’était faux. J’avais vu ces créatures, j’avais vu les yeux de mes amis virés au noir, cette femme devenir une espèce d’ange… Nous n’étions pas cinglés, mais pouvions-nous réellement en parler. Je ne fis comme si de rien était, avalant ma peur de travers et trinquant au retour de June à Revealdown. En espérant que son retour ne lui soit pas fatal d’ailleurs. June ne semblait pas vouloir profiter d’un petit tour du Hunter-Mobile, mais ça, c’était encore à voir. Je gardais ce petit sourire pour moi et continuais à boire. Lorsque j’informais June des dernières nouvelles – soit de la rupture Nell/Derek, je souris. Elle réagissait comme tout le monde l’avait fait. Je lève ainsi les épaules. « Ouais, bah, faut pas trop chercher à le comprendre, ce bon vieux Derek, parfois, il nous fou le cul à terre. Tant que c’est pas moi qui dois ramasser la trace de merde qu’il laisse sur le plancher, je le laisse faire ses propres choix… » Je rigolais en buvant de nouveau. La bière était plutôt bonne ce soir faut croire. « Mais, ça doit être de famille, parce que avec Maja, c’est également terminé depuis un moment… » Ouais, les deux frères Morrow se retrouvaient célibataires au même moment. Je ne me souvenais même pas de quand, datait la dernière fois où ça s’était produit.

June & Hunter

J'arque mon sourcil et eut un sourire en coin « Pas d'soucis Hunter, j'dors toujours avec un flingue sous l'oreiller. Et j'ai toujours mon fusil à pompe à porter d'main pour trouer quelques trous en plus » fis je en lui lançant un clin d'oeil. Avec tout ce que j'ai vu avec Derek, je crois que plus rien ne me fais peur. Même si je ne m'imagine réellement pas ce qui pourrait réellement m'attendre en réalité. Pour l'instant, je n'en ai encore aucune idée. Ni même de ce qui se trame en moi. Aucune idée. Mais me connaissant, ça m'amuserait plus qu'autre chose et je serais toujours prête à être le sergent que je suis, armée jusqu'aux dents pour dégommer quelques culs poilus ou pointus.

Les annonces me rendent dingue. Putain d'merde ! Derek plus avec Nell et Hunter plus avec Majandra ? Je le regarde, interloquée « Mais vous êtes cons ou quoi ? » lâche je sans réellement comprendre. Peut être qu'il y a une histoire derrière, je juge sans doute vite, mais j'dois dire que j'comprends pas. Ils avaient chacun l'air d'être heureux. Moi, j'étais p'tet avec l'autre connard de Flynn, mais Derek était le seul à savoir que j'en avais rien à foutre de sa gueule. Et puis je lâchais un « Après ... j'dois dire que ... » je m'arrête, le visage assombrit. C'est pas tous les jours qu'on lâche un "oh bah j'ai tué mon ex trololo" ... je déglutis, cherchant mes mots « Flynn et moi c'est aussi terminé. Mais c'est bien plus compliqué, j'peux pas t'en parler ici » fis je, sourcils froncés. Je soupire et prends une nouvelle gorgée de cette foutue bonne bière.

« En tout cas j'suis contente de voir revoir, je dois dire que ça fait vraiment plaisir d'être dans un nouvel endroit avec deux tête de cons que j'connais bien » lâche je avec un sourire. J'aime ma grand-mère et mon père, mais depuis que j'suis revenue, ils ont vécu leur vie et reprendre ma vie là-bas au Canada ... c'était compliqué. Et puis avec l'histoire de Flynn ... je me suis donc dite que ça pouvait être bien que je retrouve ma mère pour lui demander POURQUOI CONNASSE TU M'AS LACHE ? Mais c'est surtout un prétexte pour fuir. « Mais j'doire dire que revoir Derek ... ça m'fait super plaisir » fis je avec un léger sourire. Ouais ça m'fait un truc là, dans mon cœur. J'l'aime ce con. Pas d'un Amour à lui faire des bisous sous la couette, non ça c'est crade ... non. Je l'aime comme un frère. Comme une gamine qui a envie de s'enfuir dans les bras de son grand frère pour fuir ses démons et les ombres.

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(HJ: Un ÉNORME désolé pour tous ses mois d'attente )

Je ne savais pas si June était réellement sérieuse lorsqu’elle insinuait dormir avec une arme sous l’oreiller, mais c’était surement plus sécuritaire ainsi. Depuis un moment, ça brassait beaucoup en ville et le service de police de Revealdown se voyait complètement surchargé par d’horribles crimes suspects. Souvent, nous n’obtenions aucune réponse, mais il en était peut-être mieux ainsi. De base, j’étais quelqu’un d’assez curieux et de me voir plonger vers un monde surprenant que je ne connaissais rien me rendais très anxieux. Je dévoilais un petit sourire qui se voyait un peu malaisé face à son commentaire. Je rigole doucement malgré tout. « Je vois, tu fais bien, on sait jamais ce qui peut atterrir au pied de notre porte en pleine nuit… » Je frissonnais de peur juste à cette pensée.

De mettre sur table ma séparation avec Majandra avec une amie de longue date me ramenait dans mes souvenirs. Je savais que d’avoir trompé Maja à l’époque fut la pire décision de toute ma vie, parce que je savais intérieurement qu’elle était la femme pour moi – qui aurait assez de patience pour m’endurer à ce point… j’étais un sacré numéro et ça, je le savais. Mes impulsivités, ça pouvait faire peur à plusieurs. Je n’étais pas non plus le plus romantique du lot. Enfin, je grimaçais face au commentaire de June – bien qu’amusant – sachant qu’à l’époque, nous étions tous en couple, heureux et voué à une relation éternelle chacun de nos côtés. Lorsqu’elle m’informait à son tour de sa séparation, je ressentais mon sourcil s’arquer de surprise. Ma bouche rondit à mon tour. « Oh oui ! Comme quoi, les amours de jeunesse, c’est presque impossible à garder… » Le croyais-je réellement ? Enfin, peu importe. Ce qui piquait ma curiosité, c’était bien ces mystérieuses raisons qui avaient conduite June à laisser Flynn. Pourquoi ne pouvait-elle rien dire ici ? Elle ne l’avait tout de même pas tuée. « Tu ne t’en es tout de même pas débarrassée ? » Et ouais, je venais de le dire à voix haute. Le stress en vahie mon regard. « Avec tes techniques de l’armée… » Je tente de reprendre du serieux, voir un grand sourire. C’était que des blagues après tout… n’est-ce pas… « Moi aussi, ça fait du bien de te voir, tu as l’air en forme. Fuck les vieux moroses qui trainent toujours ici – on a besoin de sang chaud comme le tien. » Je vois le regard d’un vieil homme habitué au comptoir qui me dévisage. Je lui souris bêtement. « En tout cas, si tu as besoin d’un divan pour crécher, j’ai racheté la maison des parents sur le bord de la mer avec Derek. On peut te dépanner. Et sinon le lit à Derek peut aussi faire l'affaire» L’informais-je avec joie et moquerie.

June & Hunter

J'hausse une épaule avec un air totalement détaché, c'est sans doute mon air de "je suis une nana badass moi pas avoir peur", qui fait tout ça. Mais faut dire que non, je n'ai vraiment pas peur de ce qui peut m'attendre si un connard se pointe à ma porte « Dans tous les cas, j'l'accueillerais avec mon bon fusil de chasse dans la gueule » lâche je avec un sourire satisfait. Et je serais même capable de sortir mon katana pour découper quelques bijoux de famille. Ouais, j'suis comme ça moi. Mais en tout cas, les séparations vont bon train. Dede, Hunter, moi. D'ailleurs Hunter est un peu trop curieux et j'aime pas ça du tout. Je le regarde, ne disant rien, tandis qu'il insiste. Je laisse un moment de flottement et je souris « Ouais ... jlui ai coupé les couilles avant d'lui couper la tête » lâche je avant de balancer un « Mais naaaaan j'rigoooooooooole !!! Jlai juste foutu à la porte ! » enfin pas exactement mais on va dire ça comme ça hein. Ouais, on va dire ça comme ça ... « Sang chaud, sang chaud ... j'vais t'vider l'bar t'sais ça ? » lâche je avec un sourire amusé. enfin bon, même si vider un bar c'est ptet pas la solution à mes propres soucis, mais ça permet d'les oublier un temps. « Nan, j'ai ma maison ça ira t'inquiètes pas. Et même bourrée, je saurais vomir sur les connards et rentrer chez moi » et ça, c'est véridique « j'apprécie l'offre » dis je quand même parce qu'il faut remercier les gens quand ils font des propositions sympas comme ça, omettant volontairement la partie du lit de Derek. Aaaah si tu savais mon p'tit ... le nombre de fois où on a ronflé ensemble, ronflé pour éviter d'entendre les bombes, dans les bras de l'autre pour dégager la solitude de l'autre et je sens qu'aujourd'hui, ce besoin vital que nous avons toujours eu, sera bientôt au rendez-vous

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HJ : Tu seras fouetté pour la peine