La journée passait à pas de tortue, et cela me rendait complètement folle! De la paperasse s’empilait sur mon bureau, on aurait presque pu comparer à l’Everest. Des articles ennuyants, des sujets anodins qui intéressaient pourtant certains, à Revealdown, vu que la gazette locale continuait ses publications. Qui est-ce qui passe son temps à lire les potins ou encore à s’informer sur les nouvelles de la ville? Ce n’est pas comme si on se trouvait en Californie. Les gens par ici n’ont pas beaucoup de choses à dire, même lorsque l’on devait faire des entrevues. Dans des moments pareils, je regrettais presque mon choix de job. Pourquoi ne pouvais-je pas passer outre ces idioties? Eh bien, c’est simple; parce que j’avais besoin d’argent pour vivre. Ici, notre gamme de choix ne s’étendaient pas autant que dans certaines parties du monde. Je choisis ce travail justement parce que j’adore écrire. Oh, mais ce n’est pas tout ce que j’adore. Quand je passais au travers de telles journées, je faisais presque toujours un détour par The Devil’s Tail. Normalement, je ne buvais qu’un verre et puis je discutais un peu avec Hunter ou Derek, mais là, j’avais carrément envie de juste consommer jusqu’à en oublier mes problèmes pour le restant de ce week-end. On est vendredi, non? Alors je n’avais pas besoin de me lever tôt le lendemain. Éprise d’un regain d’énergie à ce moment-là, j’envoyais un message à Hunter avant de replonger dans mes tâches.

Il est inutile de décrire exactement comment le restant de ma journée c’était déroulée. De toute façon, je n’en ai pas envie. « Un Old Fashioned, s’il-te-plaît! » Je m’installais directement au bar, et ce ne fut pas long avant que Hunter ne me rejoigne. On évita le sujet de ma mère, préférant ne pas ruiner cette soirée. Nous discutions de tout et de rien, de petites inquiétudes quotidiennes et de conneries que l’on avait vu ou entendu. J’en profitais également pour lui faire part de mes voyages, choses que je n’avais pas non plus abordé depuis mon retour. Au début, on se concentrait surtout sur ce que l’un et l’autre disait. Pourtant, plus le temps avançait, plus les blagues se suivaient, plus l’humeur s’allégeait grandement, suivi des verres qui s’accumulaient peu à peu. Et si nos phrases avaient encore un quelconque sens au début, là, on ne se rendait même plus compte de ce qu’on racontait. L’alcool montait à une vitesse folle dans nos systèmes. Ce qui nous a arrêté juste à temps, ce fut la fermeture du bar. Là, on n’eut d’autre choix que de sortir. « On f’sait rien de maaaaaal! On buuuvait parce qu’on avait soif! » Pire qu’une enfant, je lançais des injures à la porte fermées à clé. « Et lààà, qu’est-ce qu’on fait? »  Dans mon état actuel, je sais que je ferais mieux de rentrer. Cependant, la fête avait arrêté trop brusquement, et je ne serais satisfaite que quand je pourrais boire selon mes envies. « On va où, làà, Hunter? » Je tournais ma tête de tous les côtés, me donnant presque envie de vomir.

VENDREDI. Le moment parfait pour faire la tournée des bars, pour danser et boire un verre – certes, ce genre de pensée rejoignait la majorité des gens de Revealdown, mais pour Hunter, ce n’était qu’une journée comme une autre. En tant que gestionnaire d’un bar, tout ça faisait partie de son quotidien et un vendredi ressemblait tout autant à un mardi dans son cas. Combien de fois fermait-il le bar en revenant complètement ivre de toutes les consommations qu’il partageait avec la clientèle ? Quand on disait qu’il était un bon barman, c’est bien parce qu’il ne savait refuser un verre et préférait s’amuser avec les gens plutôt que de les dévisager de haut comme pouvait le faire certains employés – et il ne visait personne. Bref, le brunet ne devait pas travailler ce soir-là. Il passa tout de même au Devil’s Tail pour faire la commande de bière importée de la microbrasserie locale qui devait être fait avant 15 heures. C’était sa mère qui s’occupait du service en ce soir de fête, mais cela ne semblait pas empêcher Morrow de se pointer une fois le soleil couché pour s’ouvrir plus qu’une bière. Sa cousine – Bridget – qui était de retour à Revealdown depuis quelques temps lui suggérait une petite soirée beuverie. Comment refuser ? Ils avaient beaucoup à se compter et en prime, Majandra – son ex-fiancée – ne bossait pas ce soir-là. C’était parfait. L’homme se pointa après le souper et rejoignit la blonde où la consommation de verres se firent plutôt vite. IGLOU-IGLOU-IGLOU et les voilà à la fermeture. Bien que Hunt aurait continué à consommer dans la pénombre de son propre bar, sa mère – quant à elle – décida de les mettre dehors malgré les parts qu’il possédait au sein de l’établissement. Tant pis. Morrow attrapa sa veste et tituba jusqu’à la porte, s’agrippant contre le contour pour éviter de trébucher. L’alcool se mélangeait à son sang et il ne contrôlait presque plus ses pensées. Sans qu’il ne puisse vraiment le justifier, un désir lui brulait les veines. « Je saissssssssssss où nous pouvo…ns aller ! » Hurla-t-il en approchant son visage de celle de sa cousine. Il posa ses deux mains contre les joues de cette dernière. « Ne dit rien, suiiiiiit moi. » Il attrapa la main de Bridget et se mit à courir jusqu’à la station de bus qui se trouvait à deux pas. Il s’arrêta voyant le véhicule s’arrêter et se plaça derrière sa cousine, pour lui cacher les yeux en rigolant. « Ne pose pas de question….chuuuuut » Et ils montèrent finalement dans le bus.

Ce n’était pas étonnant de voir le Devil’s Tail très animé, car niveau ambiance, on ne pouvait trouver mieux dans le coin. Je ne passais pas trop de temps dans les bars, normalement, puisque je travaillais souvent jusqu’aux belles heures sur divers articles. En fait, ma boisson de prédilection était le café. Le matin, le midi, le soir … et pendant toutes les pauses que je pouvais bien prendre. En comparaison, quand je me mettais à boire des bières, des cocktails, du vins … enfin, tout ce qui est alcoolisé, j’ai tendance à m’assoupir, après quelques heures. Je n’en consommais que lors de certaines occasions. Ce soir, il n’y avait pas de raison précise, quant à mon invitation à une beuverie avec Hunter, mais puisque cela faisait un bon moment que je ne fêtais pas, je sentis le besoin de sortir de ma routine. Entre boire et être en bonne compagnie, ou rester seule, devant mon ordinateur, avec la télé en bruit de fond et moi qui soupire devant ma page blanche, je crois que la première option était la plus agréable. Au moins, cela me permettrait d’oublier cette enquête personnelle, ces images que j’ai toujours sur un babillard, dans le sous-sol, guettant un jour un indice qui me rapprochera du meurtrier de ma mère. Ouep … quand j’vous dis que j’ai sérieusement besoin de me changer les idées, c’est pas des blagues!

Nous voilà donc à vider verre après verre, bouteille après bouteille, comme des éponges. Oh, on aurait parfaitement pu rester là pendant des heures et des heures. Malheureusement, on a dû sortir, au même titre que le reste de la clientèle. Pas de traitement de faveur par ici! Et là, qu’est-ce qu’on allait faire? Je n’avais guère envie de rentrer chez moi, alors que notre soirée beuverie battait son plein! Je m’enquis donc du déroulement du reste de la soirée à mon cousin, qui sut presque immédiatement quoi faire. Je le regardais, d’un air interrogatif. Non mais pourquoi est-ce qu’il criait? … Oh … est-ce que j’avais également crier, en lui parlant? Probablement. Je ne me rendais pas compte de mon débit de voix. Ainsi perdue dans des banalités, je me surpris de le voir approcher son visage du mien. Ses mains sur mes joues, il me dit de ne pas parler, de le suivre tout simplement. « Mais j’veuux savoiiir! » Rien à faire, il était vraiment ancré dans son idée. D’un seul coup, il me prit la main et il se mit à courir vers la station de bus la plus proche. « Tout bougeee, tout bo..bouuuge! » Effectivement, avec mon taux d’alcool dans le sang, il n’est pas étonnant que je sente que tout bouge trop vite à mon goût. Néanmoins, la distance à parcourir n’était pas trop importante. Et par chance, il semblerait qu’on arrive juste à temps, alors qu’un autobus s’arrêtait devant nous. J’allais m’avancer, remarquant que les marches étaient plutôt hautes. Je ne pus faire qu’un seul pas, car au même moment, Hunter me cacha les yeux, bloquant complètement ma vision du chemin à suivre. « Pas de ques …tions, m’sieur, prooooooomis! » Après un court salut de l’armée très mal exécuté, on monta à bord, sous la rigolade et les blagues en continu. Mais bordel, où est-ce qu’on partait?

(HJ : Désolé du changement de terme, je me sens inspiré par le je soudainement alors je vais continuer ainsi xD)

Ça bouillait à l’intérieur de mes veines. Ce besoin, cette envie. Jusqu’à présent, mise à part par mes rêves, cela ne me dérangeait pas plus que ça, mais ce soir, tout était différent. Je ressentais ce désir – tel une excitation qui ne pouvait être asservie par le vice – je contrôlais ma cousine et l’a traina jusqu’à l’intérieur du bus où nous prenions place sur siège tout au fond et nous voilà décollé vers je ne sais où. Durant tout le trajet, nous n’arrivions même pas à entreprendre un sujet de conversation concluant… que des brèves discussions, des moqueries et des grands rires qui semblaient déranger tous les autres passagers. Après tout, qu’est-ce qu’ils foutaient à prendre le bus à une heure pareille. Mon sourcil s’arquait en observant l’un des hommes qui grognait à côté. « Ok m’sieur. C’est pas que vous nous dérangez par votre mauvaise humeur… mais arrêtez d’être coincé du cul de la sorte et croquer un peu dans la vie merde ! » J’étouffai un rire en échangeant l’un de ses regards complices avec Bridget. Et voilà que cet homme quitta enfin – puis le couple un peu plus à l’avant, et cette mamie pour ne rester que nous deux. Cela faisait maintenant quelques minutes que le bus avait quitté le centre-ville vers les contrées boisées de Revealdown. Je continuais à rire, voyant que ma cousine commençait à se poser de plus en plus de questions. « On arrive biiiiiientôt ! » Dis-je en me levant, dressant mes bras vers le ciel et poussant un grand hurlement qui dérangeait le conducteur. « Vite vite viens. » Dis-je en mimant d’un mouvement rapide le bras pour lui faire comprendre qu’elle devait maintenant se lever et me suivre. « TCHOUUU!TCHOUUU! » Criais-je à nouveau en reprenant le mouvement d’un chauffeur de locomotive pour finalement descendre du véhicule de transport en commun. D’un bon ferme – comme le ferait un gamin – je m’avance dans la forêt où on pouvait voir cette station de traitement des eaux usées de la ville. Le passage était proche, je le ressentais, je me sentais revivre – j’étais presque en extase – côtoyant le même ressentit que pouvait provoquer une érection. En ce moment, j’étais en phase avec le monde. Je tirais de nouveau Bridget par le bras. « Tu le ressens toi ? L’énergie ? » Demandais-je tout sourire à la blondinette qui m’accompagnait.

Je ne savais pas où est-ce qu’Hunter pensait aller, mais en tout cas, cela me piquait ma curiosité. Après tout, comme bonne journaliste, c’est un peu le mystère qui nous pousse à chercher plus loin, à explorer même en ne sachant pas exactement quoi. Et de toute façon, je savais bien que de rebrousser chemin et me rendre à mon appartement ne m’aurait rien apporter. En temps normal, quand je me retrouve seule, chez moi, je passe des heures à surfer le web, constamment à l’affût de ce qui pourrait expliquer bien des choses se déroulant à Revealdown. Au moins là, j’étais à l’extérieur. Ivre, oui, mais en train de respirer l’air frais, sans que mes yeux ne soient rivés sur mon écran de portable. Bon, il n’y avait aucune dignité à prendre place dans le bus et me mettre à pouffer de rire pour tout et rien. Nos conversations ne faisaient aucun sens, parfois entrecoupées. Des sujets qu’on démarrait pour ensuite abandonner, faute de cohérence ou de concentration. Visiblement, notre comportement déplu à plus d’un passager, certains nous dévisageant carrément. Hunter ne parut pas bien le prendre, alors qu’il s’adressa rapidement à un grognon non loin. Je fus surprise d’un tel revirement, mais ne pus m’empêcher de rigoler en entendant les insultes du cousin. « Mon cousin à raison! Si t’es pas content, tu vas ailleurs? Compriiiiis? » Mon dieu, Hunter! Qu’il avait de la répartie! Celle-ci déplût tellement à l’inconnu en question qu’il parti sans demander son reste. En fait, l’autobus au grand complet se vida entièrement, au fur et à meure. Vers la fin du trajet, il ne resta plus que nous deux, et cela me rendait assez impatiente de savoir où est-ce qu’on allait. Bonne nouvelle! Nous allions arrivés bientôt! Je ne tenais plus en place, faisant du bruit avec mes pieds, pendant qu’Hunter se leva et indiqua que nous serions bientôt là.

« Je viiiiiiiens! Je viens tout de su….iiiiiite! » Je n’en pouvais plus, tellement j’avais hâte de voir où il m’emmenait. Soudainement, il se mit à faire le son d’un train, chose qui me donna juste envie de faire pareil. « ET ON DESCENDS! » Je criais carrément, le suivant sans hésiter, jusqu’à sauter en bas du bus, qui partit peu après. Sur le coup, je fus plutôt déçue de voir la forêt. Quoi? Mais où est-ce qu’on s’amuserait, ici? À marcher? Mais c’est pas ça, faire la fête! Incertaine encore de la raison de notre présence ici, je le suivis sans rouspéter. Un pas, puis deux, puis trois. Je prenais le rythme de la marche lorsque soudainement, je me mis à ressentir quelques fourmillements dans mes mains. Mon cœur semblait battre un peu plus vite, comme si un bouleversement s’opérait en moi. Perdue dans mes pensées, à fixer le néant, les arbres et les troncs, sans vraiment dire quoi que ce soit à mon cousin. Soudainement, je sentis qu’on me tirait par le bras, ce qui me fit retomber rapidement dans la réalité. Mon regard chercha la source de mon réveil brusque, et mes yeux se posèrent sur Hunter. « Oui, je … je la ressens un  peu. Mais c’est quoi ça? J’aime paaaaas! » J’en avais déjà assez de l’alcool et ses ravages habituels. Pas besoin de rajouter un autre ingrédient à ce mixte dangereux.

La fièvre de savoir me montait à la tête depuis un petit moment déjà et je n’arrivais pas à la contrôler. C’était en mêlant ce sentiment à mon abus d’alcool que ce soir, je décidais de franchir le pas. Pour vrai cette fois. Nous nous trouvions seuls dans cette profonde forêt. Il ne se passait rien à l’usine de traitement à côté – surement deux ou trois travailleurs pour surveiller le chiffre de nuit, mais rien pour nous empêcher de franchir le pas et de s’enfoncer dans le profonde forêt. Ma cousine ne semblait pas du tout à l’aise avec le plan que je venais de nous créer. Je préférais m’arrêter un court instant, posant une main – le bras érigé bien droit – sur l’épaule de cette dernière. « Ne t’inquiiiiiète pas Brid…. Ça va bien aller… nous allons découvrir quelque chose de nouveau… de génial… de surprenant. » Dis-je en bougeant les bras dans tous les sens comme le ferait un vieux fou qui raconte une histoire. D’un geste de la tête vers la gauche, je lui fais comprendre que nous devons continuer notre chemin. « Notre quête est proche Bridget. Elle est proche ! » Et aussitôt je me remis à marcher, marchant dans les branches et les feuilles mortes au sol. Je gardais une main sur les arbres qui se trouvaient tout près pour ne pas trébucher. Seul la lune nous éclairer pour le moment. Nous voilà désormais front à une montagne. « C’est ici. Je le sais. Je le sens. » Je tapais des mains en rigolant. « Une ouverture. C’est là. » Je m’excitais à cette idée. Je reprends marche pour finalement atteindre le tunnel et commencer à y marcher, me tournant vers ma cousine. « Viens! » L’incitais-je en allumant la lumière de mon téléphone portable. J’étais en parfaite harmonie avec ce passage mystérieux.

Pour une raison qui m’échappait, je sentais mon cœur battre plus rapidement. Le stress? Peut-être? L’alcool? Pas impossible. Pourtant, cela me paraissait bien plus que ces explications plutôt simplettes. On aurait dit un courant électrique, quelque chose qui me fait frissonner, qui m’interpelle sans que je ne sache pourquoi. Tant je n’aurais pas accepté de continuer, tout à l’heure, tant ma curiosité était maintenant piquée. Je suivais mon cousin, toujours un peu craintive de ce que l’on trouverait dans le coin. Je lui faisais confiance, ne vous méprenez surtout pas à ce sujet. Cependant, il est vrai que je ne comprenais pas ce qu’il pouvait y avoir d’aussi intéressant dans une forêt, au beau milieu de nulle part, en pleine nuit, alors qu’on cherchait encore à faire la fête au bar, il y a quelques heures. L’offusquer avec plus de questions était hors de question, ce qui ne me donnait guère d’autre option. Je le suivis donc, ne m’empêchant pas d’exprimer mes sentiments, vis-à-vis ce que je ressentais continuellement, avec de plus en plus de force. En guise de réconfort, il s’arrêta un instant, posant une main sur mon épaule, son bras étrangement érigé, avant de finalement s’attarder sur une longue liste d’adjectifs. « D’acc…d’accord, cousin! Tout c’que j’veux pas, c’est d’me retrouver dans un endroit looouche. » J’étais partie à l’aventure, alors autant le vivre jusqu’à la fin, n’est-ce pas? Et puis le pauvre, il bougeait dans tout les sens, preuve qu’il avait vraiment très hâte d’y être. Son petit geste de la tête et ses indications suivantes suffirent à ce que je continue le chemin. « Mais qu’est-ce qui est prooooooooooooche? » Depuis quand parlait-il de trucs aussi mystérieux? C’est à ne rien comprendre!

Nous voilà, après encore quelques minutes de marche, devant une montagne. Hunter réitérait sans hésitation que c’était là, qu’il en était persuadé. Il se comportait encore plus bizarrement qu’à l’habitude! Une ouverture? Où? Pas le temps de le lui demander, alors qu’il marcha le peu de chemin qu’il lui restait entre ici et son point d’arrivé. Pour être honnête, jusqu’à ce moment-là, je le croyais juste complètement bourré, à la recherche d’un peu de bon temps, à un autre lieu que le bar. En revanche, ma perspective changea complètement quand on franchit le seuil d’un tunnel. Par instinct, je saisis immédiatement sa main. « Qu’est-ce que … c’est? » Soudainement, je n’avais plus envie de partir. Maintenant, je sentais le besoin de continuer ma route, car quelque chose m’appeler.

PARTIE 2

TERMINÉ & VERROUILLÉ.