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| TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria | |
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nothing's gonna change my world Illyria MESSAGES : 550 BARGE DEPUIS : 24/01/2019 ROYAUME : Crimsondale
| Sujet: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Jeu 25 Avr 2019 - 20:53 | |
| Revealdown, Terre. Cela faisait si longtemps que je n’y avais pas mis les pieds au départ. Comme je pouvais me délecter de la bêtise humaine. Si innocents, si faibles, je n’arrivais tout simplement à croire qu’un peuple pouvait vivre à côté du nôtre et n’avait autant rien pour se démarquer. Je me souvenais encore de l’époque où la connexion entre nos deux mondes se faisait. À cette époque, la technologie n’était pas aussi avancée que ce que je découvrais en y reposant les pieds aujourd’hui en … 2019 ? Mais quel drôle d’année ? Ils comptaient comment les humains … enfin.
J’avais ainsi profité de mon séjour pour m’amuser un peu. Depuis que je rôdais en ville, j’avais éliminé un bon nombre d’innocents, mais jusqu’à maintenant, rien ne semblait bouger plus que ça. Je m’ennuyais royalement et c’est pourquoi je décidai d’envoyer le cœur d’une de mes victimes au capitaine de police – que j’avais déjà croisé à l’époque – donc le bonhomme se faisait plutôt âgé … cela faisait quelques semaines que le cadavre de – appelons là Rollande… pourquoi ? Tout simplement parce que j’avais lu ça sur une affiche en ville et ce prénom m’avait fait éclater de rire – bon où j’en étais ? Ah oui ! cela faisait quelques semaines que le cadavre de Rollande trainait dans une mare de sang dans le petit chalet où je trainais durant les journées ensoleillées. Les désavantages d’être une vampire.. la petite bâtisse avait de grands et épais rideaux – rien de très classe, même que je me questionnais encore sur les raisons qui m’avaient prise de dormir ici et pas dans l’un des manoirs de la ville…. Je devais couver quelque chose….
Une brume recouvrait la surface de Revealdown ce soir-là. On ne savait pas si c’était dût à la chaleur ou bien à la fraiche, mais ça faisait du bien. Moi qui étais une habituée des grandes canicules de Obsidian Kingdom. Je m’apprêtais à sortir, me préparant depuis une bonne heure devant le miroir. J’étais une vampire – pas une morte-vivante pour autant, je me devais de bien paraitre.
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Sam 27 Avr 2019 - 3:28 | |
| Des découvertes qui allaient au-delà de mes attentes, à l’Hôtel de Ville. Des morts qui n’en sont pas, des faux cadavres que l’on donna aux familles, que l’on prétendit être trop détériorés, que l’incinération était la seule option. Des foutaises, des mensonges ignobles. Ma mère n’était pas vraiment morte. On ne savait pas où elle était, aucune trace d’elle depuis un temps fou, on nous donna une urne pour nous ‘aider’ à vivre notre deuil. Qui diable se trouvait donc dans notre salon, en ce moment? Qui est-ce qu’ils avaient brûlé pour que l’on ne se doute de rien? J’en voulais à tout le monde! Les policiers avant tout, ces sales rats qui ne faisait pas leur boulot comme il se doit. Puis il y avait le maire, aveugle à tout ce qui se passe autour de lui, il ne fait que se balader, espérer recevoir le respect de tous et toutes. Comment faire, maintenant, pour divulguer ce secret? Les gardes nous avaient pris au piège, et on s’était retrouvé au commissariat. Donc niveau discrétion, on repassera. Il suffirait que je publie mon article et ils sauraient exactement qui l’a rédigé. Un risque à ne pas prendre, surtout si je voulais débattre de ce crime horrible à un jury plus haut placé que celui de notre petite ville.
Me voici donc renaître, cette fois à la recherche de preuves, de traces, d’indices, tangibles ou pas, qui aideront à ce que je puisse fournir du tangible, aux lecteurs. Tout le monde l’apprendra très bientôt, que les policiers ne font pas vraiment leur boulot, que des histoires telles comme celle de ma mère passaient entre les mailles. Je trouverais le moyen de contourner tout ça. Pour le moment, la seule chose que je pouvais faire, pour avancer mes recherches, c’est de suivre les pas des policiers, dans le compte-rendu que je lus et que je mémorisais presque complètement. C’est un bon exemple de l’impact qu’eut ce texte, quand je le lu. « Il faut que je trouve des preuves. » Me rappeler à l’ordre, pendant que mon cœur battait un peu trop vite, craintive de ce que je pourrais trouver dans un endroit si … si éloigné de la ville. Le Lumberjack Park, un endroit parfait pour le camping, mais également pour … pour les maisons plus stylées, comme le chalet non loin. Ce dont je me souviens avoir lu, ma mère rôdait dans le coin, à la recherche de réponses, quand à des touristes et des campeurs retrouvés morts.
Je m’approchais de l’habitation visiblement déserte, mais n’entrais pas immédiatement. Est-ce que je ne devrais pas plus cogner? Juste par politesse? Mon instinct me criait d’entrer, que de toute façon, il me faudrait une pause, car la brume faisait son apparition et ne me donnait pas autant de visibilité sur mes traces de pas. J’entrais donc, faisant grincer la porte légèrement. Mes yeux observèrent l’étage du haut, à la recherche d’habitants. Puis, je balayais les deux séparations, entre la cuisine d’un côté, et le salon de l’autre. Mais le choc, le vrai, fut quand mon regard fixa le sol. Là … juste là … ma mère … elle … elle était là! Je me ruais sur elle. « MAMAN! Oh mon dieu! OH MON DIEU! » Je la regardais là, dans une marre de sang, un trou là où se trouverait le cœur me donnant froid dans le dos. « Qu’est-ce qu’on t’a fait, maman? Oh non, oh non non non! » Je m’écroulais, figée par la terreur que de voir son cadavre, que de remarquer ses yeux livides. Qui avait fait ça? |
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nothing's gonna change my world Illyria MESSAGES : 550 BARGE DEPUIS : 24/01/2019 ROYAUME : Crimsondale
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Dim 28 Avr 2019 - 18:01 | |
| Je restais dans la pénombre de ce petit chalet au goût plus que désuet en réfléchissant à ce que je pourrais bien faire en cette soirée de printemps dans cette petite ville terrienne. Nous étions en pleine semaine – donc rien de très palpitant en ville. Je me disais que je pourrais finalement retourner dans mon monde. Je m’amusais beaucoup à Revealdown, mais j’avais tout de même un groupe à diriger. Je m’ennuyais beaucoup d’Althea d’ailleurs. Cette pauvre innoncente dont j’avais une emprise complète sur sa personne. Allait-elle réellement finir par s’attacher à moi ? D’un côté, était-ce un souci ? Je la possédais, je la charmais et je m’amusais. C’était tout ce qui comptait. Pouvais-je réellement provoquer un certain sentiment d’amour pur envers un autre individu ? J’en doutais beaucoup, mais cela ne m’empêchais tout de même pas de m’éclater et d’être servie telle une reine – pire une déesse le serait.
C’est alors que je ressentie une présence humaine dans les parages. Des craquements de branches m’alertaient. Je savais que quelqu’un s’approchait du chalet. D’ailleurs, juste à prendre une bonne respiration et je concluais que ce sang ne m’était pas tout à fait inconnu. Je m'approche de l’une des embrassures à la fenêtre d’une chambre de l’étage pour observer la blondinette qui montait sur le perron. Elle allait faire une bien maccabre découverte et ça me plaisait déjà beaucoup. Je rigolais pour moi-même en avançant doucement dans la maison pour garder un œil sur la petite qui découvrait l’état des liens jusqu’à ce qu’elle se mit à hurler des « maman » et tout ce qui tournait autour de ces malheureux sentiments humains. Je ne pus m’empêcher de prendre un vilain plaisir de cette situation. D’un geste aussi rapide que la lumière, me voilà appuyée contre le cadre de la porte qui menait au salon, les bras croisés et un rire des plus ruelles qui résonnaient à travers la pièce. « À ce que je vois, c’est de famille cette curiosité malsaine… » Dis-je d’un ton sarcastique, mais également pleine d’entrain. Je continuais à rigoler. « Oh non ! Maman. En tout cas, pour une petite futée dans ton genre, ça t’en a pris du temps pour venir jusqu’ici…. Vous n’avez pas appréciée mon petit cadeau d’ailleurs ? J’ai pourtant rien entendu à son sujet dans la presse… faut croire qu’elle n’avait pas assez grand cœur. La pauvre. » Je plissais les yeux d’amusement.
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Lun 29 Avr 2019 - 1:46 | |
| Il me fallait impérativement faire mon deuil de ma mère. C’est ce qu’on me disait, au travail comme à la maison. Une obsession malsaine qui me conduirait tout droit à l’hôpital, si ça continuait ainsi. Au début, j’essayais d’argumenter, de prouver que personne ne devrait tourner la page jusqu’à ce qu’on n’obtienne de véritables réponses. La police ne me semblait guère rassurante, prétextant que c’était un crime irrésolu, alors que bien d’autres dossiers traînaient déjà. Comment pouvait-on croire qu’après tant de disparitions et de morts suspectes, on soit toujours sans réponses, sans un seul indice? Revenir d’Europe après tant de cours, tant d’examens, tant d’épreuves … cela me donna l’assurance qu’il me manquait, plus jeune. En tant que journaliste, nous recherchions toujours les détails et les secrets, afin de les exposer au grand jour. Et si la gazette locale ne me permettrait pas de le publier au grand public, je ferais en sorte de le publier sur internet. Il ne s’agirait plus que de l’envoyer à certains amis un peu partout dans le monde, ceux que je croisais durant mes études à l’étranger, et là, cette histoire se propagera. Si on voulait vraiment faire la sourde oreille, eh bien on devrait bientôt faire face aux autorités plus hautes, aux journalistes d’ailleurs, et aux questions incessantes.
Voilà pourquoi je cherchais à en savoir plus. Mes découvertes à l’Hôtel de Ville ne suffisaient pas, il me fallait comprendre ce qui poussa ma mère à venir dans un recoin si éloigné sans en aviser ses collègues. Que cherchait-elle, par ici, au Lumberjack Park? En tout cas, si elle souhaitait questionner des gens, je ne sais pas qui elle trouva sur sa route. Il n’y avait personne dans les parages, … enfin … sauf si quelqu’un habitait dans ce chalet. Peut-être s’arrêta-t-elle ici. Poussée par la curiosité, je fis discrètement mon entrée. À ma grande horreur, j’y retrouvais le cadavre sans vie de ma mère, dans une mare de sang, un trou en pleine poitrine. La scène me parut tirée d’un film, tant je ne pouvais en croire mes yeux. Lâchant un cri horrible, je m’approchais de son corps, incapable de regarder ailleurs. Un mélange de rage et de peine m’envahit, à ce moment précis. Pourquoi la police n’était pas venue jusqu’ici? Que foutaient-ils? Pendant un court instant, j’oubliais l’endroit où je me trouvais. C’est alors qu’un rire fit écho à travers la pièce, me faisant relever la tête, un regard horrifié imprimé sur mon visage. Une brunette, une femme que je ne connaissais pas, se tenait là, les bras croisés, à me regarder comme si je n’étais rien, comme si mon trouble lui faisait cruellement plaisir. Curiosité malsaine? Pourquoi disait-elle cela? Est-ce que … est-ce qu’elle aurait quelque chose … Comment serait-ce possible?
La suite de son discours fut ce qui me laissa complètement affolée. Elle … elle se moquait de moi, de ma mère, de toute cette situation. Prendre mon temps pour venir jusqu’ici? Je ne comprenais pas, sur le coup, mais il suffit qu’elle poursuive pour que je réalise la gravité de ma décision. Le cœur … elle … un cadeau? Elle … elle avait envoyé le cœur de ma mère en cadeau à quelqu’un? Je resserrais les poings, furieuse de savoir qu’on pourrait agir si froidement. « Tu … tu as pris son cœur? Tu l’as envoyé à qui? » Je me relevais doucement, bouillant de rage. « Qui l’as tué? Qui a tué ma mère? » Rage aveugle, en fait, car je ne voulais pas attendre des réponses, je voulais mettre au clair toute cette histoire immédiatement. « DIS-LE MOI TOUT DE SUITE! » Des larmes coulaient, pensant à ce que je devrais annoncer à ma famille. Et cette femme que je ramènerais aux autorités. « DIS-LE MOI, OU J’APPELLE LA POLICE! » Je tremblais de rage, essayant de ne pas écouter la colère en moi et foncer droit sur elle. |
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| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Jeu 2 Mai 2019 - 20:30 | |
| La pièce était humide. Ce chalet empestait sans doute la mort, mais mon odorat de vampire m’empêchait d’être dégouter par ce vif arôme de cadavre en décomposition. Juste à y observer la scène, on pouvait comprendre que quelque chose d’horrible s’y était passé. J’étais même plutôt fière de moi-même – pour cette mise en scène digne des plus grands tueurs en série de Elvendyr. Je m’esclaffais de sa douleur, de sa peine. Je savais que j’avais misée gros et je ressentais qu’elle voulait me tuer, qu’elle souffrait. Comme c’était jouissif. Je m’en mordillais la lèvre d’excitation. « Son cœur. C’est bien surprenant que tu souhaites contacter la police, parce que c’est justement eux qui ont camouflés l’affaire. Toujours là pour aider la communauté qu’ils disent ? Appelez-les. Je suis certaine qu’ils seront bien fiers de vous prendre pour une folle. La capitaine n’en est pas à son premier cadavre… enfin pas au premier vidé de son sang du moins. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est la même chose pour toi, mais si tu as un goût aussi délicieux que ta maman, je risque de prendre quelques kilos. Il va falloir que je m’inscrive à un cours de pillâtes si je veux conserver ces fesses parfaites. » Dis-je en tournant de côté pour jeter un coup d’œil à mon derrière. Je riais. Je fixais la jeune blonde qui criait depuis que j’étais arrivée. « Okay ma chérie. On va se calmer un peu… je n’ai peut-être pas l’odorat très développée, mais l’ouïe l’est et tu es en train de me donner la migraine avec ta petite voix crispante ! » J’étais blasée et ça se ressentait juste au timbre de ma propre voix. Qu’allait-elle faire ensuite ? Je voyais qu’elle agissait comme tous les autres humains terriens. Idiot et sans expérience. |
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Sam 4 Mai 2019 - 2:25 | |
| SI je n’étais pas aussi énervée, j’aurais certainement dégluti. Ce chalet empestait la mort, le cadavre de ma mère ne devait pas être le seul, malgré qu’en soit, je remarquais que la décomposition prenait doucement possession de son visage. De la voir maintenant, dans un sale état, me tordait le cœur, car je me remémorais de nos deniers instants ensemble, des quelques Noël passés avec la famille. Nos conversations, ses conseils et son petit chagrin de me voir repartir en Europe pour encore quelques mois. Je lui dis que je reviendrais bientôt, qu’on pourra passer plus de temps ensemble en revenant. Était-ce ça, que le destin avait déjà en tête? Devais-je être celle qui découvrirait son corps, sans que personne ne soupçonne de l’endroit où elle se trouvait? Et cette femme, cette brunette qui semblait trouver cette scène si intéressante. Oserais-je le dire? Délectable. Qui avait-il de si exaltant, dans ma situation, dans ma douleur et dans mon désarroi actuel? « Quoi? La … la police? Ils sont mêlés à tout ça? Ils … » J’étais sous le choc d’apprendre cela. J’avais mes soupçons, mais elle venait de me le confirmer. « J’ai des contacts, des gens qui vont au-delà des policiers locaux. Ils prendront cette affaire sérieusement. Vous ne payez rien pour attendre! » Certaines connaissances en Europe qui avaient fini dans la CIA, et qui pourraient notamment me venir en aide, envoyant des informations à d’autres. « Vidée de … son sang? C’est ça votre modus operandi? » J’y allais toujours avec des explications logiques, celles que j’appris en traitant quelques documents de la justice. Mais rien ne me prépara à la suite des révélations, celles qui me laissèrent d’autant plus choquée. « Goût? De quoi parlez-vous? Qu’est-ce que vous lui avez faite, meurtrière? » Je craignais sa réponse, mais ne sortirait pas d’ici sans en savoir plus. Oui, je jouais avec le feu, dans une situation pareille. Malheureusement, quand vous n’avez rien à perdre, le danger ne devient qu’un obstacle de plus. « Alors répondez-moi! Qui êtes-vous? Que faites-vous ici? » Je crispais, mes mains pouvant presque écraser mon téléphone. « Monstre! C’est tout ce que vous êtes! Un monstre ignoble! » Il suffirait qu’elle ne revienne à l’attaque avec ses commentaires blasés, et je bondirais sur elle comme une furie. |
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nothing's gonna change my world Illyria MESSAGES : 550 BARGE DEPUIS : 24/01/2019 ROYAUME : Crimsondale
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Lun 6 Mai 2019 - 23:15 | |
| La pleine réaction que portait la pauvre endeuillée face à tout ce drame était tout à fait légitime. Même que j’espérais ce genre de reproche et de questionnement suite à cette petite mise en scène que je venais d’octroyer. Je continuais à garder mon petit sourire pincée – me délectant de chaque regard, de chaque parole de cette dernière. Je croisais les bras. Je n’avais aucune raison de lui mentir. Je savais qu’user de franchise allait rendre la situation encore plus pénible pour elle. Je savais qu’elle ne connaissait rien à mon monde et ça risquait d’ajouter une dose de plaisir à toute mon histoire. Je la laissais hurler avant de finalement lui répondre. « Tu peux contacter la police ou qui tu veux sweetie, mais ça ne changera en rien la situation de ta maman. » Je fis mine de pleurer en me frottant les yeux dans le vide comme le ferait un bébé en crise. « Si j’ai bu son sang ? Oui et j’en ai pas gaspillé la moindre goûte. Tu sais ? Je pourrais faire de même avec toi, mais ça ne serait que trop décevant. J’ai envie de voir tout ce que tu peux faire – tout ce que tu peux raconter à travers le village. Qui sera la prochaine tête à couper ? Ce sera bien celle de la cinglée. » Ma petite phrase résonnait dans le chalet tel une comptine pour enfants. Je fixais un court instant le cadavre qui commençait doucement à ne plus ressembler à celle qu’elle était avant son petit festin. « Je peux bien prendre ce titre de monstre si vous voulez, mais je suis la grande Illyria. Reine du peuple vampire de Crimsondale. Et toi petite humaine dégoutante aux tous petits attributs. » Parlais-je réellement de sa poitrine ? Qui sait ? |
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Dim 12 Mai 2019 - 2:37 | |
| La plupart des gens que je connais me diront que je n’aurais jamais dû me balader ainsi, au beau milieu de nulle part. Je m’attirais les problèmes, et ce, assez régulièrement. Entre mon intrusion à l’Hôtel de Ville et mes questions incessantes au maire et à la police, certains devaient soit me trouver complètement folle, ou alors songer à me faire taire une bonne fois pour toute. Mais j’étais une journaliste, et je ne cesserais de chercher que lorsque j’aurais trouvé réponse à tout ce mystère. Je rédigerais moi-même cet article, et si la gazette locale ne me permettait pas de le faire, eh bien je me tournerais vers d’autres. Avec les réseaux sociaux, il serait tellement simple de faire propager la nouvelle comme un feu de camp. Je ne m’attendais pourtant pas à tomber sur le cadavre de ma mère, et qui plus est, de tomber sur celle qui l’avait tué. Là, oui, j’avais frappé le jackpot … et je risquais bien plus, car je me doutais de ses intentions. « Ça ne changera pas sa situation, mais ça mettra tout le monde en alerte. » Ce n’est pas l’envie qui me manquait, de me jeter sur elle et de lui foutre un bon coup de poing, surtout après ses incessantes moqueries. Oui, je pleurais. Ma mère m’avait mis en garde, m’avait supplié de ne pas partir. Mes derniers moments avec elle ne furent pas de tout repos, entre prises de têtes et argumentations. « Je ne vous donnerais pas cette satisfaction, vous ne toucherez pas à une seule goutte de mon sang, et je n’agirais certainement pas comme une cinglée. Mais j’peux vous assurez que j’vais tout faire en mon pouvoir pour que la nouvelle se propage, que les gens sachent que le danger court. S’il faut que je patrouille moi-même les rues, j’le ferais. » Mon ton amer et très brusque démontrait que je ne jouais plus, que la tristesse disparaissait et que maintenant, je criais revanche. Enfin … j’avais dans l’idée de me venger … jusqu’au moment où je l’entendis parler de … de vampires. Là, je me remis dans la tête tous les films sur ces créatures, et je compris immédiatement l’étendue de la situation dans laquelle je me trouvais. Néanmoins, je jouais encore les dures, sachant que ma mère gisait là, qu’elle avait subi une mort horrible. « Vous être un monstre, c’est tout. Vous avez pris la vie d’une personne importante à mes yeux, et vous allez le payer! VOUS ALLEZ LE PAYER! » Une explosion, exactement comme un volcan qui éclate soudainement. Je me ruais sur elle, ne sachant pas ce que ça donnerait, mais ne pouvant accepter de rester là, de ne rien essayer. |
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| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Jeu 16 Mai 2019 - 20:56 | |
| Comment ne pas se réjouir qu’elle veut aller directement alerter la police et les médias ? Si les habitants de Revealdown se sortait un peu la tête du cul et réalisait un peu plus ce qui se passait autour d’eux, peut-être qu’il se passerait quelque chose de plus intéressant que présentement. À chaque acte que je commettais, le capitaine de la police semblait taire les informations capitales qui pourrait les conduire jusqu’à Elvendyr. Pourquoi faire ça ? Il était idiot. Enfin, je dévoilais toujours ce grand et franc sourire sur mon visage. « Je me répète parce que tu ne sembles pas être vite vite de la cervelle. VAS-Y ! Je peux même t’accompagner si tu le souhaites. Pourquoi on n’immortaliserait pas ce moment même ? C’est comment que vous appelez ça… un Selfie ? » Dis-je en faisant mine de prendre la pause. Je ne pouvais arrêter de rire à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Elle était mignonne celle-là. « Je te regarderais. Je t’épierais de mon buisson avec un cocktail à la main tandis que tu parcours les rues avec ta brique et ton fanal beauté ! » Je me mordillais la lèvre inférieur en riant. Comme la satisfaction m’envahissait en ce moment. C’est à ce moment que Bridget se mit à hurler. Elle me traitait de monstre. Je continuais à me moquer d’elle jusqu’à ce qu’elle décide de me sauter dessus. « Olalah comme j’ai peur ! Bouhouhouuuuu. Ça m’aura pris 77 ans avant qu’on daigne réussir à mettre fin à ma vie et tout ça par une blondinette cernée jusqu’au nombril ! Si j’aurais su, je m’aurais présenté directement chez Shaenna… ça aurait été plus drôle. » Je levais les mains en l’air comme si je capitulais et je la laissais m’attaquer. « Ah juste comme ça. Tes godasses… ils baignent dans le sang de ta maman chérie. » Dis-je en pointant le sol de l’autre main. |
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Sam 25 Mai 2019 - 2:53 | |
| Je n’avais pas de connaissances niveau combat, alors je ne pouvais pas la menacer autrement. Les médias, la police, une alerte massive, partout dans le monde, c’était ça, ma force. Pourtant, plus j’y pensais, et plus je me rendais compte de l’impact qu’une telle révélation aurait. Soit les gens me prendraient pour l’une de ces folles qui croit aux extraterrestres et aux théories du complot, soit on en viendrait à découvrir les séries de meurtres irrésolus, et là, ce serait l’hystérie totale. Est-ce qu’il y avait un juste milieu? Pas vraiment. Je sacrifiais ma santé d’esprit ou celle des autres. Et devant cette confusion totale, la voilà qui continue de sourire, qui y va d’un énorme sarcasme, alors qu’elle se répète, propose de m’accompagner jusqu’au poste et même de prendre un selfie, question d’immortaliser le moment. La pose qu’elle prit, sa moquerie de nos manies, ou de celles des autres, me faisait grincer des dents. Constamment en train de rire, comme si mes paroles étaient drôles alors qu’en fait, c’était une mise en garde. « Tu f’rais mieux de te cacher derrière ton buisson, avec ce fameux cocktail, parce que je n’hésiterais pas à tirer, si j’te revois. » Je pouvais toujours m’acheter une arme, me montrant ainsi prévenante de toute autre attaque comme celle que ma mère subit. Son corps qui traînait encore là, qui me donnait envie de juste la secouer, de l’agripper et de la réveiller. Morte sans que l’on ne respecte le cadavre, sans que l’on ne l’apporte à la famille et qu’ils puissent enterrer un être cher. Rien qu’à l’idée de la voir sur ce sol sans que nous ne puissions faire des funérailles plus sincères, je perdis complètement contrôle, me jetant sur la brune comme si ma vie en dépendant, comme si je ne vivais que pour la tuer elle, et enfin avoir ma revanche. « JE TE TUERAIS! Je le ferais avant que tu ne le fasses, j’te le promets! » J’allais pour lui asséner mon premier coup de poing lorsqu’elle revint à la charge de plus belle, cette fois me pointant du doigt mes chaussures qui baignaient dans le sang de ma mère. Sur le coup, j’eus presque envie de vomir, voire de m’évanouir, mais je ne lui laisserais certainement pas ce privilège. « Tu va me le payer! TU VAS PAYER POUR CE MEURTRE! » Cette fois, pas d’hésitation. Je portais mon premier coup de poing à son visage, mais dès que j’entrais en contact avec sa peau, j’entendis ce qui semblait être un craquement. Ma main … mes os … ils venaient de craquer. J’étouffais le cri, mais mon impuissance m’emporta dans une rage aveugle. « QU’EST-CE QUE T’ATTENDS? VAS-Y, TUE-MOI! ESSAIE, POUR VOIR! Tu as tué ma mère, alors une de plus ou une de moins. » Pourquoi diable est-ce que j’avais dis ça? Elle est un vampire, bordel! Je venais peut-être de signer mon arrêt de mort. |
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| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Dim 23 Juin 2019 - 8:42 | |
| Peu importe ce que je disais et ce qui allait se passer, je savais une chose. Bridget était faible et ses sentiments prenaient le dessus sur ses actions. Je me marrais un peu trop de la situation, la laissant en plan avec sa rage. Tout ce que je pouvais bien lui répondre pour me moquer d’elle, elle me relançait la balle et je pouvais ainsi jouir encore plus de cet instant. Tout simplement mielleux comme situation. Mon sourire ne quittait jamais mes lèvres tellement je prenais un malsain plaisir à me moquer de sa souffrance. « À tirer ? Tu penses réellement pouvoir m’atteindre avec un projectile, petite sotte ! » Mon diaphragme vibrait au rythme de mon amusement. « Je t’ai dit que j’étais une vampire et que… ton petit jeu ne fonctionne pas sur moi… c’est bien malheureux, mais tu as besoin de jouer plus de carte que cela pour t’amuser avec moi princesse. » Un autre clin d’œil et c’est à ce moment qu’elle tenait l’impossible, en s’avançant vers moi et me balançant son poing en pleine tronche. Je pose une main sur ma joue comme pour simuler une certaine douleur, mais je repris en me moquant. Bridget semblait avoir beaucoup plus mal que je ne pouvais et c’était plutôt cocasse comme moment. Mon regard plongea dans le sien. Un regard noir, un regard profond. « Petite enfant. Bien que je pourrais te réserver le même sort que ta jolie petite maman. Paix à son âme. » M’arrêtais-je en la pointant du doigt. « sauf que j’éprouve un plus grand plaisir à m’amuser de toi. Tu sais. Je préfère de loin rendre de ta vie un enfer plutôt que d’y couper court. Tu vois. Je peux être d’agréable compagnie et de bonne âme parfois. » Je lui tends la main comme pour faire un pacte. « Copine pour la vie ? » Dis-je en démontrant mes dents qui étaient de retour à la normale. |
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nothing's gonna change my world Invité
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Mer 28 Aoû 2019 - 1:06 | |
| Depuis mon retour d’Europe, je n’avais pas eu une seule nuit reposante. Je passais mon temps à chercher sur le web, à vérifier les dossiers de la ville, à trouver le moyen de trafiquer les quelques caméras de sécurité des commerces locaux. Je faisais tout mon possible pour trouver une infime piste de la présence de ma mère, retracer ses derniers pas. Je ne pouvais pas accepter qu’on ne permit pas à la famille de demander une véritable autopsie, quand les policiers affirmèrent avoir retrouver son corps. À mes yeux, un secret se cachait derrière ce manque de paperasse. Voilà pourquoi j’enquêtais de mon côté. Mais là, juste devant moi, … je la voyais, par terre, vide de vie, vide de … tout. J’étais enragée, voulant tuer celle qui lui avait fait subir ça. Je sentais également le poids de la culpabilité, n’étant pas allée jusqu’à chercher dans le coin, alors que je savais que ma mère traitait d’un dossier concernant le camp. Un trop d’émotion qui me faisait verbaliser des choses à éviter, étant donné la nature de l’inconnue devant moi. Des menaces qui, vraisemblablement, la faisait rire. La brunette continuait de me ridiculiser, avec son ton de voix presque enfantin. Je n’en pouvais plus. J’éclatais comme jamais je ne l’avais fait auparavant. N’écoutant que mes instincts les plus primitifs, je lui balançais un coup de poing en plein visage. Malheureusement, il semblerait que les vampires soient quasi indestructibles, car c’est ma main qui prit le choc. La douleur était horrible, mais je préférais ne pas crier, question également d’ego. Mon insolence reprit le dessus une dernière fois, avant que mon regard ne croise le sien. Noir. Noir comme la mort. Je ne pouvais cesser de la fixer, malgré la terreur qui commençait à gronder. Elle pointa du doigt le corps de ma mère, affirmant pouvoir me réserver le même sort. J’arrêtais de respirer le temps d’un instant. Ce fut la suite de son discours qui m’incita à reprendre mon souffle, mais seulement pour m’inquiéter de ce qu’elle avait en réserve pour moi. Faire de ma vie un enfer? Que prévoyait-elle? Et ce pacte … copine pour la vie, sérieusement? J’avais quand même plus d’honneur que ça. « Si tu crois que je vais serrer ta main, tu te trompes. » Et, sur ce, courroucée de cette foutue situation, je lui crachais sur la main. |
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nothing's gonna change my world Illyria MESSAGES : 550 BARGE DEPUIS : 24/01/2019 ROYAUME : Crimsondale
| Sujet: Re: TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria Mar 1 Oct 2019 - 21:06 | |
| Plus que notre entretien avançait, plus que je m’amusais comme une vraie gamine. Bridget était bien forte de caractère, je reconnaissais bien sa maman qui s’était plutôt bien battue avant de voir la mort la rejoindre. De sourire continuellement comme je le faisais commençait à me faire mal aux joues. Certes, ma douleur aurait pu s’amplifier lorsque Bridg y enfonça son poing, mais je ne pouvais avoir mal de la sorte. Je pose tout de même une main sur ma joue et éclata de rire. « WOUAHHH ! Tu en as dans le ventre belle blondinette ! Les femmes de caractère, j’adore. C’est même mon grand fantasme. » Ajoutais-je en ayant une petite pensée pour la jolie Althea – ma prisonnière qui passait son temps à me tenir tête. Peu importe ce que je pouvais lui raconter, Henderson continuait à me défier. Elle alla jusqu’à cracher sur ma main pour banaliser ma petite requête amicale. Mon visage changea aussitôt. Je ne pris pas le temps de nettoyer le crachat qui dégoulinait sur ma main que j’avance d’un pas rapide pour lui agripper solidement la main. Je la tire vers moi pour la fixer droit dans les yeux. « La prochaine fois, penses avant d’agir. Je ne serais surement pas toujours aussi clémente. » Je continuais à serrer, brisant littéralement l’os de sa main, laissant échapper un chaud liquide chaud qui longeait mon avant-bras. Je lui relâche la main pour lécher ce délectable sang qui me faisait tant vibrer. « Bon…. Ça serait peut-être le temps de contacter la police non ? Parce que ce vieux bout de charogne sens foutrement mauvais. » Dis-je en m’éclatant de rire. |
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| | | | TOMORROW YOU'LL FEEL NO PAIN. ft bridget & illyria | |
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