You touched my heart, you touched my soul. Changed my life and all my goals. And love is blind, and that I knew when. My heart was blinded by you. I've kissed your lips and held your head. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you.

Azuria Creek, Lazuli Kingdom, Elvendyr,
Un mois écoulé depuis le Harvest.
(Flashback)

Il m’aime.
Il ne m’aime pas.
Il m’aime.
Il ne m’aime pas.
Il m’aime…
Et le jaune pédoncule de cette choupette pâquerette est désormais complètement dénudé de ses adorables blancs pétales. Oh, mais par tous les feux de dieux, les preux ; il m’aime ! Mon majestueux requin blanc… IL M’AIME ! Cette fois de cet instant, c’est pas mon fantasme qui le soupçonne de chez friponne, mais les époustouflants résultats de cette savante et brillante science ! Dépouiller une fleur, ça ne ment pas. Pourquoi pensez-vous, les preux fougueux, que je suis devenu fleuriste ? Pour humer les doux parfums et arômes ? Oui, absolument, il y a un peu de ceci, mais c’est pour aussi devenir un quidam immaculé et honnête. Et le pouvoir et la science des fleurs ne désossent pas de point ce fait ! Je suis une gentille, charmante et adorable citoyenne, maintenant, preuve asséné d’appui ; Kingsteen m’aime ! Un an, un an que je vadrouille si près de sa séduisante personnalité, son invitant pelvis et ENFIN j’vais pouvoir outrepasser ses portails de corail et découvrir le secret de son étoile de mer ! J’en ai le cœur aussi obèse que n’importe quelle chose grasse, les preux ! J’vais pouvoir lui remettre en main presque propre cette lettre presque intacte (le Harvest l’a vraiment chiffonnée et malmenée, la pauvre) et après moult tentatives finalement lui passer l’alliance à la phalange ! Ca arrive de chez approche ! Faites tinter les flutes de bulle, siffler les trompettes et agglutiner les étages de pâte sur notre cake de mariage…. Car les épousailles et fiançailles arrivent en ville ! Foi de petons, les fripons, que je déposerais rotule à terre et lui caresserait l’engoulement !  J’arrive, Kingsteen. J’accours, Kiki ! À toi je vole et nage, mon majestueux requin blanc ! C’est notre grand Georgie !

- Jour J.

Qui s’est manifesté de chez parlé… et sans aucun consentement comme ça incrusté dans l’intimité fiévreuse de mes amoureuses pensées ?

- Tournes la tête sur la gauche et tu verras…

HIN DE PARDON DE COMMENT, LES PREUX ?!  

- L’autre gauche, espèce de cloche !

???? Mystifié de chez bouche bée, les preux, j’étire les cervicales, écarte de mon moignon la savanes florales qui se pose la pause sur le présentoir des merveilles et jette un œil sur l’environ mystérieux. (Pas au sens propre, que je le jette, j’veux pas finir borgne, tellement que vous me connaissez malchanceux avec mes membres). La première choses étrange que je flaire, ma foi, c’est ce relent d’eau de boudin marié à un marécage, qui ensemble auraient engendré un égout puant ; car ça sent le vieux froc de vos mères ici-dedans, sa mère, c’en est écœurant ! Mi-figue, mi-zinzin, ma jolie gueule barbue se constipe d’une moue tout à fait propice alors que mes globeuses azurées croisent… rencontrent et contemplent… une forêt de tentacules visqueuses et poisseuses. Nous sommes en un royaume qui sent le poisson, normal, dis-je donc, que la clientèle soit ventouse et crustacé. Dégoûté mais pas mémé, je me redresse sur les guiboles et m’apprête à étaler mes joyeuses farandoles :

- Bien de bon vent puant à vous, mon brave ! Une fleur à offrir à la patte palmée de votre loutre et étoile de vos mers ? Vous êtes au bon endroit et je peux vous vendre à prix pensivement abusé un bouquet de pétunia ou lila----AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!

Saperlipopette et salopette : Barbe Brousse ! Mon plus effrayant et terrifiant cauche-boire ! Depuis quand, comment et pourquoi il m’a retrouvé, ce tentaculé des fonds marins ?!?!? J’étais pour tant si bien recelé de chez caché ! C’est la pancarte, n’est-ce pas, qui m’a trahi de chez annoncée sur la place publique ? Il faut avouer, les preux, que mon nom de vente est franchement catchy et mémorable : Les belles tiges de Lazarus… ça marque les esprits et incite à venir zieuter !

- Com--- comment tu as fait pour…
- Ta pancarte.

Je le savaiiiiiiiisssss !!!! Malheur à moi et vos boas ! Tout freluquet et inquiet, prudent de chez cauteleux, mon trognon quitte la savane florale et j’esquisse un petit pas de recul.

- N’y songe même pas.
- Songer à quoi ?
- Ce que tu t’apprêtes à faire…
- Et qu’allais-je faire, partages-moi, Barbe Brousse ?
- Détaler comme un banc de sardine. N’y songe même pas.
- Nom d’une écrevisse, mais les sardines… ça détalent ? Tu m’en vois surprise de chez estomaquée. Ça me fait penser à cette fois où sans aucun calambour je me suis glisser dans grotte et dans cette grotte il y avait ce nid débordant de caviar protégé par un ventriloque très éloquent et bedonnant. Je lui ai demandé---
- Ta gueule ! Fermes là !
- Mais---
- Non. Shh !  Je viens te parler de Merle.

Merle ? C’est qui celui-là encore.

- Frit. Lazarus. Merlan Frit.
- OOOOHH ! Merle, mais bien entendu de sûr ! Comment il va ?
- Il est mort.
- Oh, ça… c’est moche… tristounet même…
- C’est toi qui l’a tué.
- Pardon ?
-T’as confondu Merle et Perle.
-  Perle ?
- Sa femme, gros con !
- Oh, ouais, ça me revient. Gentille dame… du moins… aussi ronde et rutilante que peut être sa forme. Une vraie perle, hin ? HIN !?
-….
- Tu saisis pas… Perle… perle…    

Le jeu de mot saute pourtant aux yeux. Y’a autre chose qui me saute aux yeux, aussi : ces quelques trois tentacules et sa gigantesque pince de homard fâché qui direct après avoir éventré mes pauvres pots de fleurs vient me saisir le cou. Et j’en ai le sifflet coupé, les preux.

- Ta maudite tignasse… ta maudite barbiche de chèvre… j’suis tellement plus capable de la supporter.
- NEEEOONNN ! Pas avant mon mariage, Kiki aime mes cheveux et mes poils ! Neeeeoonn ! S’il te plait, Brousse Barbe…. J’veux dire ; BARBE BROUSSE ! Attends après ma lune de miel !
- Les autres sont peut-être de vrais incapables. Mais moi j’vais réussir. J’vais peut-être pas te tuer, mais je vais grassement te le faire payer. Merle. Putain… T’as tué Merle. S’était un bon gars.
- Le meilleur.
- Un chic type.
- Un brave gaillard.
- Un ami.
- Un allié.
- Un frère.
- Fougère.

Ooooppsssssyyyyyy… Cette manie de rimer avec les gens, un jour, j’vais le regretter. Et je crois que le Georgie est arrivé… car mon plus pire ennemi se secoue, s’arrache de son spleen, resserre contre ma gorge les soies acérées de sa pince et me rapproche de quelques centimètres de son horrible visage :

- Tu vas perdre ce que tu as du plus précieux, Lazarus. Et putain que tu vas en chier et pleurer !

• • •

OH MISÈRE DE MISÈRE DE MISÈRE DE MISÈRE !
OH MALHEUR DE MALHEUR DE MALHEUR !
J’ai échoué, Kiki. Je me suis échoué, mon majestueux requin blanc.
Toison… envolé.
Barbe… rasé.
Le tout, épilé à la fine rasoir d’une pince gigantesque de homard !
Oh, misère de misère de misère de misère !
Oh, malheur, de malheur, de malheur et de misère !
Adieu, monde cruel ! Le Georgie n’est pas aujourd’hui ! Ton pelvis, Kiki, il devra m’attendre et savoir se montrer patient. Je ne peux pas te montrer ce visage ! Il va faire ravage et carnage ! Et je pleurs… OOOHHH que je pleurs toutes mes larmes et mes gouttes et mes fluides ! Grandiloquente tragédie et salade grecque ; je suis drame et tristesse !
J’ai échoué, Kiki.
Mais je t’en prie… attends moi… attends que ça repousse sans rebrousse.
Moi… j’attendrai.
Moi… je te retrouverai.
Promis juré, je me crache dessus, les preux !