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Tag elu sur Revealdown Voteim11Sujet: Finian ▬ « When you can't beat the odds, change the game. »
Invité

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Rechercher dans: BRING ME TO LIFE   Tag elu sur Revealdown EmptySujet: Finian ▬ « When you can't beat the odds, change the game. »    Tag elu sur Revealdown EmptyDim 5 Avr 2020 - 2:16
Finian
« Anything worth doing always starts as a bad idea. » Leigh Bardugo


 
Lors de ce doux 24 juin 378, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être l'Ether Kingdom d'Elvendyr. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 1492 automnes mais n'en paraître que 22. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus moyennement pauvres. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir le décorateur d'intérieur que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis célibataire et que l’étiquette de pansexuel se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà je suis immortel, je peux voler et me téléporter, me guérir rapidement et guérir les autres et créer des barrières de protection. Avec tout ça, j’appartiens  à la classe  des Dusk till dawn et qu’avec tout ça je me vois  être affligé de voir que le monde d'Elvendyr, autrefois si beau et si paisible, est aujourd'hui à feu et à sang. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Axel Auriant. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !

Je suis de nature spontanée mais je ne veux pas que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff.


Ooohhhh nouvelle régénération. Nouveau corps. Ouch, ça fait un mal de chien. Alors, faisons un état des lieux... Les yeux voient... sniff, sniff, sniff le nez respire... oh, bonjour la respiration ! Le toucher... touche. Okay, tout semble opérationnel... Oh tiens qu'est-ce que c'est que ça ? Oh, c'est bizarre... D'accord, je suis un homme. Bon à savoir. Tiens, la voix d'ailleurs... Okay. Ni trop virile, ni pas assez, juste le bon dosage.
...Pardon ?
Mon caractère ? Heu... Attends, ça fait pas une minute que je suis sur Terre, je ne sais même pas à quoi je ressemble et tu veux que je te décrive les traits marquant de ma personnalité ? ...Bah je peux déjà te dire que toi, t'es un sacré neuneu.
Hou tiens, qu'est-ce que c'est que ça ? Une adresse à RevealDown... Lis les carnets. Note à moi même : être plus explicite pour mon prochain moi ! Oh attendez, il y a quelque chose derrière. Trouve Ark'hen. Cher moi, si tu n'as pas précisé dans ton foutu carnet qui est Ark'hen, je suis mal barré ! ...Au moins, j'avais pensé à accrocher ce mini pense-bête à la clef... Je présume que c'est chez moi... ou était...

Finian est un hyperactif. Toujours en mouvement, toujours à faire quelque chose, c'est à se demander où il trouve l'énergie. Il ne tient quasi littéralement jamais en place. A tel point que ça en devient fatiguant... pour les autres. Afin de canaliser son trop-plein énergie, Finn a commencé à jouer de la batterie. Et le pire dans l'histoire, c'est que le bougre est sacrément doué ! Allez le voir jouer, surtout quand la batterie est sur un plateau tournant : un pied sur ledit plateau, l'autre faisant tourner le tout, tandis qu'il continue à battre en rythme. Voyez plutôt par vous même :


Tag elu sur Revealdown 5ryv


S'il s'est tourné vers le domaine de la décoration d'intérieur, l'ange ne néglige pas moins son côté
showman à travers le théâtre. Ses pièces favorites à interpréter ? Les seul-en-scène, où il vogue très bien d'un personnage à un autre, à tel point qu'on en oublie qu'il est effectivement seul sur les planches.
Au delà d'un côté plus ou moins faussement extraverti, d'un clair penchant artistique prononcé et d'une sociabilité défiant toute concurrence, Finian sait aussi être sérieux. Si, si, ce même type capable de sauter sur une table pour danser sur un coup de tête est également capable de se poser et de défendre ses opinions. Bienveillant mais autoritaire quand il faut l'être, le jeune
( ahem ) homme essayera toujours d'être la voix de la raison. Certains arguent que le caractère d'un ange ne varie que peu d'une régénération à l'autre... oui et non. Tout dépend de l'ange. Dans le cas de Finn, on dénotera toujours chez lui, ou en tout cas jusqu'à maintenant, un côté négociateur, un peu stratège datant de quand il était encore une toute jeune fille.

TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN


Extrait de journal de Aedra

Jeudi 22 Juin 395
Il paraît qu'un Ange ne doit pas se souvenir. Ainsi nous a façonné la Déesse, afin que nous ne soyons jamais influencé par nos vies passées.
Et si moi, je voulais me souvenir ?
Père s'est régénéré il y a peu. Mère nous a dit que nous ne devions pas pleurer, qu'il avait eut une belle vie à nos côtés et qu'il devait maintenant apporter du bonheur ailleurs. Nous n'avons pas eus le droit de savoir qui il est maintenant, ni ce qu'il fait. Un Ange ne meurt jamais, nous dit-on. Mais Père est bel et bien mort. Il s'agit toujours du même corps, ce sont ses cellules qui se sont transformées et modifiées... mais ce n'est plus lui. Quand bien même aurait-il conservé ses souvenirs, il n'aurait plus été la même personne. Mais au moins se serait-il souvenu de nous... de moi.
Père est peut-être une femme maintenant, pour autant que nous en sachions.
Je veux être capable de me souvenir. Et si la Déesse ne nous en a pas donné l'opportunité, moi, je réussirai.
C'est une élémentaire de feu qui m'en a donné l'idée. Elle consigne sa vie dans ce qu'elle nomme son journal intime. C'est ce que je ferai dans ce carnet. J'inscrirai ma vie afin que mon futur moi n'oublie jamais.

∞ ∞ ∞

Sans vouloir me jeter des fleurs... Ingénieux. Très ingénieux, même.
C'est cependant un procédé étrange que de rédiger sa vie pour un futur soi. Comme on laisserait une dernière lettre avant de mourir à la personne que l'on aime. Il est plus perturbant encore de lire ces mots - mes mots. Des mots qui sont les miens mais qui ne m'appartiennent pas réellement. Des vies qui sont les miennes... mais qu'il est difficile de considérer comme tel lorsque l'on ne peut que les lire sans réellement se souvenir. Comme si on lisait la vie d'un autre. La vie d'un mort.

Extrait de journal de Aedra

Lundi 12 Septembre 878
Elvendyr n'est pas la seule terre qui existe. Nous le savons depuis des années, depuis la découverte du portail menant à une dimension parallèle. On l'appelle le monde interdit. Pourquoi ?
Il paraît que personne ne sait comment ou pourquoi ce portail s'est formé vers cet autre monde. Est-ce vrai ? Les Déesses ne nous ont jamais donné matière à douter d'elles, mais comment peuvent-elles ignorer les circonstances d'apparition d'un tel phénomène ? Ne sont-elles pas Tout ? Je veux aller découvrir ce monde. Est-il si dangereux que nos Déesses ne souhaitent pas nous voir le rejoindre ? Auquel cas, pourquoi n'en ont-elles pas refermé l'accès ?
A moins que ce monde ne soit plus puissant que le notre. Je veux savoir.

Mardi 13 Septembre 878
J'ai voulu prendre un peu de recul avant d'écrire ce que j'avais vu.
Cette dimension est bien plus jeune que la nôtre. Oserais-je dire moins évoluée également ? Les êtres qui la peuplent nous ressemblent sur le plan physique, bien loin des fadaises que l'on entend circuler ça et là dans les rues de l'Ether Kingdom. Mais il n'est point de paix et, chose bien plus étrange encore, de pouvoirs. Leur langage ne semble pas similaire au notre. Il s'agirait davantage de sons de gorges. Ils sont enclins à la violence, j'admets m'être enfuie de justesse. Leurs armes, leurs habits, leur langage, rien à propos d'eux n'est à proprement dit développé. Pourquoi les Déesses ne font-elles rien pour couper notre connexion à ce monde ?

∞ ∞ ∞

Je ne sais pas ce qui est le plus étrange dans tout cela. Lire les débuts catastrophiques de l'humanité de ce monde ou réaliser que ces mêmes êtres ont évolué plus rapidement que nous, alors que notre planète existe depuis deux à trois fois plus longtemps que la leur. A moins peut-être qu'eux-même ne soient pas au courant de tout. Pourtant en semblent-ils convaincus.

Extrait de journal de Aedra

Vendredi 30 Mars 1528
Elvendyr est une terre de paix et d'harmonie. Tout du moins en surface. Tant que l'on n'en parle pas, cela n'existe pas.
On ne parle jamais de ce voisin qui enferme son fils dans le noir et le bat sans commune mesure. Ne sont-ils pas un modèle de famille unie quand on les croise dans la rue ? Ce même voisin qui aide la vieille Mémé Goodchild à traverser la rue ou à réparer deux/trois babioles dans sa maison.
On ne parle jamais d'Aubépine, qui n'a d'angélique que son titre de naissance et qui méprise hardiment les moins fortunés qu'elle ; cette même Aubépine qui éblouit son monde de part sa beauté, son élégance et sa prétendue charité.
On ne parle jamais de cette mère élémentaire qui parvient à peine à nourrir ses quatre enfants ; cette même mère qui sourit et dit que tout va bien, et remercie la Déesse pour chaque jour qu'elle accepte de lui offrir.
On ne parle jamais des ombres qui rampent dans les rues, la nuit, et font disparaître ça et là un Natif.
La paix s'effiloche lentement. Sournoisement.
Depuis combien de temps ?
Suis-je la seule à le voir ?
A m'en rendre compte ?

∞ ∞ ∞

Il ne me reste que quelques notions de mon monde. Et de la Terre. Des notions de bases, presque inscrites dans mon ADN. De mon monde, je me souviens de cette paix et de cette harmonie mentionnée par Aedra dans ses carnets, avant l'arrivée de Tharek. Ensuite est venue l'apocalypse.
Disait-elle vrai ? Les indices étaient-ils déjà sous nos yeux bien avant ?
Amara avait-elle commencé sa sournoise entreprise bien avant de relâcher Tharek ?

Extrait de journal de Aedra

Mercredi 12 Mai 1830
Nous sommes en guerre.
Je ne pensais pas avoir à écrire ces mots un jour, et pourtant une partie de moi savait que ce n'était qu'une question de temps. Nous avons maintenu l'illusion pendant longtemps, refusé de voir ce qui se déroulait sous nos yeux, refusé même d'aborder le sujet. Nous y voilà ! Elvendyr, à feu et à sang, s'auto détruisant joyeusement, poussé à ses pires instincts par un démon surpuissant apporté par nulle autre que notre chère Déesse Amara.
J'ai vu les Terriens se faire la guerre. Je les ai vu commettre les pires horreurs. Je les ai vu se trahir les uns les autres, se dénoncer, s'envoyer mutuellement à la mort. Ils n'ont aucun pouvoirs mais compensent cette faiblesse par la cruauté que leur cerveau peut engendrer.
Nous ne sommes pas si différents. Nous faisons comme eux. Nous avons des pouvoirs. Nous faisons pire.

Dimanche 16 Mai 1830
Vaincre Tharek n'a pas été suffisant. Ses créatures maléfiques marchent toujours parmi nous. Nous pensions, moi la première, que le sacrifice des dieux, en renvoyant Tharek dans son royaume, annulerait ses malédictions à l'encontre de la population. Nous avions tort.
Mais nous pourrions remédier à ce problème. Un de nos frères est mort pour sauver l'amour de sa vie, nous ne savions même pas que c'était possible avant qu'il n'y parvienne lui-même. Les Anges peuvent rendre aux hybrides leur forme originelle. Le Général Trask refuse toujours de m'écouter, mais ne cesse de me demander conseil. Plaisir pur de contradiction ? Nous pouvons arrêter les hybrides créés par Tharek. La régénération de notre frère nous a prouvé qu'il était possible de mettre un terme à cette folie.
Je sais ce qu'il en coûte de se régénérer. Je ne l'ai pas encore vécu moi-même, mais cela ne signifie pas que je n'ai pas conscience de chaque étape du processus ou de ses retombées.
Mais n'est-ce pas notre devoir ? S'il est un temps pour volontairement se sacrifier, n'est-ce pas précisément lorsque la crise peut encore être enrayée ? N'est-ce pas précisément pour sauver Elvendyr ?
Je ne souhaite pas mourir. Et mourir pour des inconnus ne m'enchante guère.
Mais mourir en ayant la certitude que, si nous nous y mettons tous, absolument tous, il ne restera plus un seul hybride sur Elvendyr ?
Bien sûr que oui.

∞ ∞ ∞

Je ne peux pas dire que je suis d'accord avec elle, mais Aedra semblait être courageuse. Je semblais être courageuse. Courageux ? Bref.
Le projet d'Aedra aurait-il été réalisable ? A mes yeux aujourd'hui, il me semble pure folie. A moins que, peut-être...

Extrait de journal de Ikhara

Mercredi 19 Mai 1830
Ainsi donc il semblerait que j'en sois à ma toute première régénération. A mon futur moi, sache que ça fait un mal de chien ! ...Quoi que tu le saches sans doute déjà.
L'administration en charge des Anges qui viennent de se régénérer m'ont baptisée Ikhara. Je crois qu'à choisir, je préférais Aedra, mais tu n'es plus et cela aurait été une imposture de ma part. Dommage que tu n'ais jamais inclus de photo de toi entre tes pages... J'aurais aimé savoir à quoi je ressemblais. J'y penserai pour mes futurs moi. L'administration m'a également attribué le travail de Guérisseuse. Il me reste un peu moins d'une semaine avant de prendre du service, le temps pour mes organes internes de se stabiliser.
Je ne sais pas comment je suis morte, bien qu'à en juger par la guerre qui fait rage là dehors, ce n'est pas bien compliqué à imaginer. C'est de la folie, de la folie pure. Partout autour de nous règne la Mort en maître. Contre toute vraisemblance, ton plan n'a pas fonctionné, Aedra. Pire encore, il y a des rumeurs selon lesquelles des hybrides sont passés dans le monde interdit, mais il nous est à présent impossible d'y accéder. Nous n'aurions probablement rien pu faire pour ce monde de toute manière, mais nous aurions pu sauver le notre. Il semblerait par ailleurs que notre chère Déesse toute puissante ne s'inquiète pas plus que cela pour son peuple. Quelque chose ne tourne pas rond.

∞ ∞ ∞

Ikhara a vécut environ trois semaines, forcée de se sacrifier pour une personne jugée « inestimable » à sa population. Elle a respecté sa promesse. Elle a mit une photo d'elle. Contre toute attente, il semblerait que j'étais blonde. L'archétype même de l'Ange par excellence.
Il semblerait que j'ai subis une bonne cinquantaine de régénérations, toutes très courtes. Si notre charmante administration faisait encore l'effort de me donner un prénom au début ( Prudence, Allyn, Aëla... ), elle a très vite fait de renoncer. Subitement, j'étais devenu Agent BP16590T, Agent XQ64557H, Agent WS85521Y. Un simple numéro, envoyée à l'abattoir, pour sauver... quelqu'un qui en avait les moyens. Quelqu'un jugé important. Certaines de mes moi ont eu le temps d'ajouter une photo d'elle. D'autres pas. Chacune s'est appliqué à écrire la première page de son histoire, souvent la seule.
Ark, je crois que j'ai besoin d'un verre...

Extrait de journal de Penryn

Jeudi 10 Octobre 1833
Ça suffit.

∞ ∞ ∞

C'est tout. C'est un extrait entier de la part de Penryn, qui devait être aussi énervée et outrée que je le suis actuellement. Comment ne pas l'être ? Se régénérer pour mourir à nouveau sous prétexte que la situation est grave et qu'il faut que nous y remédions. Aedra n'avait peut-être par tord à l'époque. Peut-être y avait-il suffisamment peu d'hybride pour qu'un hybride par Ange, soit une seule et unique régénération par Ange, soit suffisante pour mettre fin à ce calvaire. Ce qu'ils m'ont vraisemblablement fait subir ressemble à une perversion de l'idée originelle d'Aedra. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il m'ait fallu autant de régénérations pour dire stop.

Extrait de journal de Penryn

Lundi 14 Octobre 1833
Il m'a fallu un peu de temps pour emmagasiner tout ça. Je ne suis pas encore totalement remise de ma régénération. Je crois que l'on m'a fait guérir un hybride trop tôt, je peux sentir que quelque chose ne se remet pas... correctement en moi. Comme si un organe important avait été endommagé avant même la fin de ma régénération. Il faut que je quitte cet endroit.
Officiellement, je suis l'Agent PN90657RY2N. Mais vous pouvez m'appeler Penryn.

∞ ∞ ∞

Mon alter ego serait donc partie le soir même. Elle s'est téléportée sur le continent des Élémentaires de Terre, son pouvoir de guérison lui ayant facilité la tâche pour se fondre dans la masse. Changement de coupe, changement de couleur. Tenues sobres achetées sur place avec le peu d'argent qu'elle avait sur elle. On ne peut pas dire que la vie de Penryn a été facile, encore moins à ses débuts. Se débrouiller lorsque l'on ne connait personne, sans l'aide de l'administration pour vous donner un toit et un travail, on ne peut pas dire que c'est chose aisée.
A en croire son journal, elle serait devenue mécanicienne après s'être découvert un talent pour comprendre et réparer les choses lorsqu'elle était embauchée en temps que serveuse. Non contente de réparer, elle avait également commencé à créer de petits appareils, aussi bien pour simplifier son propre quotidien que pour aider ceux qui lui passaient commande. Son journal était devenu davantage un carnet relatant de ses travaux qu'un journal relatant sa vie.

Extrait de journal de Penryn

Mardi 24 Décembre 1850
Il me faut sauver Leo. Voilà deux semaines qu'un démon de bas étage le suit partout, comme s'il l'évaluait. Il gardait ses distances, au début. Et puis il a commencé à s'en rapprocher, toujours un peu plus. Jusqu'à réellement entrer en contact avec lui et s'amuser essayer de le pervertir. Quitte à ce que notre histoire d'amour soit vouée à l'échec, je préfère mourir en sachant qu'il n'appartiendra jamais au monde de l'Onyx.
A mon futur moi : ne va PAS te recenser à l'administration des Anges. Nous en avons terminé pour de bon avec eux. Vis ta vie. Fais ce que tu voudras en faire. Les possibilités sont tellement infinies. Je ne vais pas te mentir, et tu as dû le lire au travers de ces pages, ce n'est pas facile de faire son propre chemin sans leur prétendue aide. Tout ce qui vaut la peine d'être accompli demande un effort. Une prise de risques. La simplicité ne te donnera jamais une vie meilleure.

∞ ∞ ∞

Mourir pour la personne que l'on aime doit être noble. Stupide, mais noble.
Dois-je m'inquiéter de réaliser qu'hormis lorsque j'étais Aedra, aucune de mes vies n'ait été particulièrement longue ?


AS LONG AS THERE'S A MEMORY IN YOU MIND

 
Pseudo : msphoebyparker, ou Phoeb's. On peut aussi me trouver sous le pseudo de Drachel parfois ! M'enfin appelez moi Auriane xD Où as-tu donc connu le forum ? De base, tout est de la faute de Derek. Et maintenant vous m'avez en triple sur le forum o/ /SBAFF Serait-il indiscret d'en savoir un peu plus sur toi ? Lea Michele est la meilleure des meilleures ; {#}Elu{/#} de Skam France pour la vie ; don't be lasagna ; si vous voyez une folle à la peau verte et longue robe de sorcière noire en train de faire du playback sur Defying Gravity, c'est sûrement moi. Pour plus d'info, rendez-vous sur la fiche de Phoebe Parker mdr Le forum, tu en penses quoi ?Bah... clairement dégueulasse, j'ai même prévu de vous envoyer un message pour supprimer mon compte, c'est pourquoi, dans cette optique, j'en ai créé un troisième. As-tu des demandes spéciales ? Je veux des toblerones au chocolat noir !

Tag elu sur Revealdown Voteim11Sujet: Skylar Micelli ▬ « Mesdames et messieurs, mes pantalons sont cassés. Mais je m'en fiche, je vais continuer. »
Skylar Micelli

Réponses: 14
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Rechercher dans: IT'S NOT RIGHT, BUT IT'S OKAY   Tag elu sur Revealdown EmptySujet: Skylar Micelli ▬ « Mesdames et messieurs, mes pantalons sont cassés. Mais je m'en fiche, je vais continuer. »    Tag elu sur Revealdown EmptySam 15 Fév 2020 - 7:20
Skylar Micelli
« Whether you're gay, straight, orange, purple, dinosaur... I don't care. » Darren Criss


 
Lors de ce doux 29 février 1992, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Florence, en Italie. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 26 automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus moyens. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir l'astrophysicien que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis célibataire et que l’étiquette de homosexuel se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà j'ai le pouvoir de prémonitions. Je peux voir les choses avant qu'elles ne se produisent, à partir du moment où j'entre en contact avec quelque chose ou quelqu'un. Avec tout ça, j’appartiens  à la classe  des Wind of Change et qu’avec tout ça je me vois  être totalement étranger au monde d'Elvendyr. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Darren Criss. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !

Je suis de nature spontanée et je veux que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff.

Skylar Micelli. Il y a tant à dire sur lui, et si peu à la fois. La première chose qu'il vous faudra savoir, c'est que Skylar n'a, littéralement, jamais été heureux. Nous ne nous épancherons pas trop sur les détails tout de suite, afin de vous laisser en découvrir un peu plus sur lui lorsque je vous conterai son histoire, mais comprenez ceci : jamais Skylar n'a eut le droit d'exprimer une opinion. Jamais il n'a été autorisé à prendre la moindre décision. Jamais il n'a pu se rebeller. Il a tenté. Une fois. Maladroitement qui plus est. Et ce jour là il reçut, de la part de son propre père, un châtiment démesuré, et dont il se souviendra à jamais. C'est la raison pour laquelle Skylar restera toujours un enfant. Peut-être pas en apparence, bien que plus d'une fois ses mimiques et ses réactions vous feront douter, mais mentalement.
Et pourtant. Pourtant il existe un paradoxe incroyable entre cet homme-enfant et ce qu'il est capable de faire. Skylar n'a jamais eut droit à l'erreur. En quoi que ce soit. Son père s'en est assuré, car à la moindre maladresse du petit Micelli, ce dernier recevait une correction qu'il n'aurait pourtant pas mérité. Alors non, Skylar n'est pas un génie, bien que la Vie lui ait offert ce don incroyable et à double tranchant qu'est l'hypermnésie. C'est juste un enfant qui s'est vu contraint d'apprendre, encore et toujours. A un point tel qu'il a réussi à se convaincre qu'il aimait cela, et que c'est devenu une routine pour lui. Et puisqu'il n'a jamais eut personne - pas réellement du moins - avec qui parler, presque chaque moment libre de la vie de Skylar fut dédié au travail. Et c'est ainsi que le petit bouclé est capable de parler beaucoup de langues ( l'italien, sa langue maternelle, mais aussi l'anglais, le français, l'allemand, l'espagnol, le russe, le polonais, le portugais, le finlandais, le chinois/japonais, le grec, le latin, et la langue des signes américaine ), ce qui pose parfois problème, car, tête en l'air qu'il est, il lui arrive parfois de parler, de penser, et même d'écrire en une autre langue, sans qu'il s'en rende compte. Cela lui arrive le plus souvent lorsqu'il est réfléchit intensément, ou lorsqu'il est paniqué. Ce n'est pas systématique, mais oui... ne vous étonnez pas s'il vous répond un jour en russe ou en allemand, c'est tout à fait normal !
Skylar est, sans aucun doute, le jeune homme le plus gentil que la Terre ait jamais porté. Il irait vous décrocher la Lune si vous le lui demandiez. Il veut toujours aider tout le monde, et croit profondément en la bonté humaine. Incroyable n'est-ce pas, quand on pense que jamais personne ou presque ne s'est un jour montré gentil avec lui ? Oui, Skylar aime les gens. De base, le petit brun aime tout le monde, et quand bien même cette personne se montrerait-elle affreuse envers lui, il parviendrait à se convaincre qu'il y a une bonne raison à sa méchanceté. Et il sera toujours convaincu qu'une bonne dose d'amour est capable de tout guérir. Et cet amour, il s'efforce de le donner, à tout le monde. La différence, c'est que personne ne le lui rend, et tout le monde, toujours, profite de sa gentillesse et de sa naïveté. Quand ce n'est que cela... N'oubliez pas que la race humaine est la race la plus cruelle au monde.
Seule une unique personne fait exception à cet amour inconditionnel envers les êtres humains. Le monstre qui hante ses nuits, celui qui constitue sa plus grande peur : son père. Skylar le hait de chaque fibre de son être, et c'est une émotion qui le terrifie.
Vous vous souvenez, quand je vous ai dis que Skylar était, mentalement, encore un enfant ? Et bien, tel un enfant, il passe rapidement d'une émotions à une autre. Par exemple, si vous lui criez dessus, il pleurera et sera triste. Donnez lui une peluche deux minutes plus tard, ajoutez un sourire, et vous aurez droit à un Skylar heureux, qui aura oublié sa mésaventure. Non... oublié n'est pas le terme exact. Disons plutôt qu'il n'y pensera plus, mais qu'elle restera toujours gravée quelque part au fond de sa mémoire... Cela ne change rien au fait qu'il soit particulièrement influençable. Vous savez, quand vous dites à votre enfant « n'accepte jamais d'entrer dans la voiture d'un inconnu, même si il dit qu'il est ami de papa/maman », « ne suit pas quelqu'un, même si il te dit qu'il a un bonbon », bref le genre de prévention que les parents s'acharnent à répéter à leur enfants ? Il serait parfois bon de les rappeler à Skylar.
Comment a-t-il fait pour survivre jusque là ? Moi aussi je me le demande, parfois.

TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN




I've been alone. Surrounded by darkness. I've seen how heartless the world can be...

L'histoire de notre jeune ami commence en Italie, à Florence plus précisément, et à une date étrangement très significative, puisque le petit Micelli vit le jour un 29 février. Or comme chacun sait, le 29 février n'existe qu'une fois tous les quatre ans, ce qui revient à dire que trois ans sur quatre, l'anniversaire de Skylar n'existe pas... et lui non plus. C'est tout du moins l'une des gentillesses dont l'a toujours gratifié son père, et que Skylar a fini par croire. Cela prend du sens pour lui. Comment quelqu'un peut-il exister s'il n'a même pas une date d'anniversaire fixe et réelle ? Mais revenons en au tout début voulez vous ? Quand la vie de Skylar n'était pas encore vouée au désespoir et à la maltraitance. Quand il était encore ce petit bébé déjà si adorable et si pur, ignorant de la rudesse de ce monde. Il ne s'en souvient pas, mais à sa naissance, les premiers mots de sa mère ne furent pas pour lui, mais pour son père. Une phrase qui annonçait ses malheurs à venir : « Je te préviens, Diego. Tu n'as pas intérêt à lever la main sur lui aussi. »

I've seen you crying. You felt like it's hopeless. I'll always do my best to make you see...

Laissez moi vous parler un peu de Diego Micelli avant de continuer. C'est un homme lâche et traître, qui n'a jamais osé lever la voix contre quelqu'un de plus influent que lui, mais qui ne s'est jamais gêné pour battre sa femme - et plus tard, son fils -, ou pour se montrer malpoli envers n'importe qui d'autre. C'est un alcoolique, et un fou. Un être abject qu'on ne peut pas comprendre, et que l'on n'a pas même l'envie de comprendre un jour. Arabella Calvetti quant à elle, venait d'une famille ni très riche ni très pauvre, et avait été contrainte d'épouser cet homme. Mariage arrangé, une tradition familiale que ses parents avaient tenu à perdurer. Ils n'avaient pas hésité à faire le malheur de leur fille pour de l'argent... Et c'est pourquoi Arabella, la mère de Skylar, avait épousé Diego Micelli. Mise enceinte rapidement, elle n'osa pas le quitter malgré ce qu'il lui faisait subir. Car elle savait qu'il parviendrait à avoir un droit de garde sur son enfant. Elle voulait à tout prix protéger Skylar.
Et c'est ce qu'elle parvint à faire, de son vivant tout du moins. Elle ne pouvait pas le protéger de tout, et plus d'une fois Skylar subit les critiques haineuses de son père, plus d'une fois il entendit sa mère hurler et pleurer sous les coups de son époux, plus d'une fois il fit des cauchemars à cause de cela. Mais Arabella avait réussit... de son vivant, jamais Diego ne leva la main sur Skylar. L'envie ne manquait pas, et il faillit le frapper plus d'une fois. Mais elle s'interposa toujours. Et toujours elle subissait le double du châtiment qu'aurait subit son fils. Et jamais elle ne le reprocha à Skylar. Parce qu'il n'y avait rien à reprocher. Parce que ce n'était pas sa faute. Il était une victime, comme elle.
Mais cela, Skylar ne s'en souvient pas vraiment. Cela a fait partie de son quotidien, et au final, je crois qu'il ne sait plus lui même ce qui s'est passé dans ces moments là. Il a reçut sa part de violence lui aussi. Lui aussi a souffert.
Son premier... réel souvenir d'enfance. Celui lui qui l'a le plus marqué. Ce fut la mort de sa mère. Ou peut-être devrais-je dire meurtre ? Skylar avait sept ans, et... à première vu, il s'agissait d'une soirée comme les autres. Son père avait trop bu, lançait des propos injurieux envers sa femme et son fils, et Skylar sursautait violemment à chacune de ses paroles, paniqué, tout tremblant. Arabella voulu le faire manger dans la cuisine, mais Diego s'y opposa, exigeant qu'ils mangent tous à table. Mais l'appétit de Skylar était définitivement coupé, et il ne mangea presque rien, ce qui suscita une nouvelle colère démesurée chez le paternel qui se mit à crier de plus belle. Arabella s'interposa... pour la toute dernière fois. Elle osa lever la voix, lui disant de laisser Skylar tranquille, et qu'il n'avait qu'à partir s'il n'était pas heureux. Puis d'un ton plus doux, elle dit à Skylar d'aller se coucher, et lui promit d'aller le rejoindre dans quelques minutes. Chaque soir, elle venait et lui chantait une chanson, ou lui racontait une histoire. Chaque soir, elle trouvait un moyen de l'endormir sans qu'il ait peur que le monstre de ses jours n'apparaisse également dans ses nuits. Elle lui disait que le monde des rêves était le seul monde où jamais personne ne pourrait venir l'embêter. Qu'il serait heureux s'il s'endormait. Qu'il pourrait s'inventer un monde qui n'appartiendrait qu'à lui seul. Puis elle restait près de lui pour le rassurer, et il parvenait à s'endormir paisiblement.
Mais rien de tout cela ne se produisit ce soir là. Ce soir là, Skylar s'en tint au schéma habituel : salle de bain où il se lavait puis se brossait les dents avant de regagner sa chambre, où il se réfugiait sous ses couvertures, attrapait son ours en peluche et le serrait très fort contre lui pour se rassurer jusqu'à ce que sa maman arrive. Mais les cris en bas se faisaient beaucoup trop violents. Des assiettes volaient, des chaises tombaient, des vitres se brisaient. Le claquement du fouet se fit entendre plusieurs fois, les pleurs de sa mère aussi. Skylar n'avait jamais assisté à ce genre de scène. Il les avait toujours entendu, et croyez moi si je vous  dis que c'était déjà bien assez. Mais ce soir là. Ce soir là, il commença à descendre les marches des escaliers. Ce soir là, il alla se réfugier dans le placard en dessous des marches. Ce soir là, il vit son père battre sa mère, jusqu'à ce qu'elle ne respire plus. Apeuré, désespéré, Skylar ne pouvait que rester là, sans rien dire. Que pouvait-il faire ? Il n'était qu'un enfant qui n'avait jamais eut son mot à dire. Il serra son ours en peluche si fort qu'il s'en faisait mal, et s'allongea par terre en regardant sa mère. Leur regard se croisèrent, un regard de désespoir. Il voulait aller dans les bras de la seule personne qui l'ait aimé. Il voulait à la fois la consoler et se consoler lui même. Mais il ne pouvait pas. Il avait bien trop peur. Et son père continuait. Puis il y eut un dernier coup de pied. Un dernier soubresaut. Et Skylar fut officiellement seul, livré à lui même. En proie à un monstre qu'il ne pouvait combattre. On dit que les contes de fée ne disent pas aux enfants que les dragons existent, car les enfants le savent déjà. On dit que les contes de fées expliquent aux enfants que l'on peut vaincre ces dragons. Mais cela... on ne l'avait jamais expliqué au petit brun.

Baby, you're not alone ! 'Cause you're here with me !

Diego Micelli était tellement saoul qu'il ne pensa ni à déplacer le corps, ni à vérifier si Skylar n'avait rien vu. Il se contenta de monter son gros tas de graisse dans sa chambre et s'endormit dès qu'il eut touché le matelas. Skylar quant à lui, rampa jusqu'au corps meurtris de sa pauvre mère et alla se mettre tout contre elle en pleurant. Il ne voulait pas croire qu'elle n'était plus là. Il le savait. Il en avait pleinement conscience. C'était comme ce chiot qu'il avait un jour ramené à la maison. Son père avait appuyé très fort sur la gorge du malheureux animal, et il avait cessé de respirer. Mais comment pouvait-il être mort quand il était pourtant là, plein de vie, juste avant ? Mais il y avait pire que cela. Skylar pensait qu'elle l'avait abandonnée. Il ne lui en voulait pas. Il avait vu tout la scène, il savait que ce n'était pas sa faute. Mais elle n'avait pas tenu parole. Elle l'avait abandonné. Elle n'était pas venu le rejoindre.
Son corps se refroidissant vite, il tenta de la réchauffer, comme si cela pourrait changer quelque chose. Comme si, en la réchauffant, elle ouvrirait à nouveau les yeux, lui sourirait et le serrerait dans ses bras. Il tenta tout. De la couvrir. De lui parler. De la réveiller. Mais rien n'y fit. Vers 4 ou 5 heures du matin, Skylar embrassa une dernière fois la joue de sa maman, et remonta, son ourson dans les bras. Cette fois, il avait réellement peur. Peur de tout. Peur du moindre bruit. Peur de sa propre respiration. Plus personne n'était là pour le protéger, ni pour le réconforter. Sa maman lui manquait. Quelques heures plus tard, il entendit son père se lever. Caché sous les couvertures, il trembla brutalement, encore plus quand la porte de sa chambre s'ouvrit. Son père venait le réveiller pour lui ordonner de rester coucher jusqu'à 9 heures. Skylar ne tarda pas à comprendre pourquoi. En deux heures, Diego s'était débarrassé du corps, mais il lui avait fallu un certain temps pour trouver quoi en faire visiblement. Quand Skylar se leva, son père lui annonça que sa mère avait quitté la maison, qu'elle l'avait abandonné car il était un mauvais fils, une loque humaine dont personne ne voudrait et qu'il devrait s'y faire. Skylar eut la bonne idée de ne rien dire. Il eut la bonne idée de tenir sa langue. Après lui avoir fait ranger la maison et jeté tous les débris de verre, son père lui fit faire ses valises. En bon lâche qu'il était, il quittait le pays. Rapidement.

And nothing's ever gonna bring us down 'cause nothing can keep me from lovin' you, and you know it's true...

Ils partirent donc pour les États-Unis, la Nouvelle Orléans pour être exact. Après avoir passé une semaine à l'hôtel, Diego trouva un appartement à louer qui devint leur nouvelle résidence. Il força Skylar a apprendre l'anglais, bien qu'il n'en prenne pas la peine lui même. Et comme Skylar n'apprenait pas assez vite à son goût, il le frappa, pour le forcer à apprendre plus vite. Pour le forcer à mieux faire. Cette suite d'événements - la mort de sa mère, le déménagement et les nouvelles violences de son père à son égard - fut le déclencheur. C'est ce qui créa en notre petit brun cette poussée de haine pour son père ; la seule qu'il aurait de sa vie. Et la seule qui ne le quitterait jamais également. Les années passèrent sans que la situation de Skylar ne s'améliore. Il subissait sa vie au lieu de la vivre, mais il n'avait d'autre choix que de s'en accommoder. Tout comme sa mère avant lui.

It don't matter what'll come to be, our love is all we need to make it through...

Et puis un jour. Un jour, Skylar eut pour la première - et la dernière - fois le courage de prendre sa vie en main. Voyez vous, dans l'esprit de Diego Micelli, le chemin de son fils était tout tracé : il l'avait déjà fiancé de force à une jeune fille italienne, notamment parce qu'il savait pertinemment que son fils était attiré par la gente masculine et que, non content de ne pas pouvoir supporter « ces erreurs de la nature », il était plus que ravit de voir son gamin souffrir. Il l'avait également destiné à une carrière de médecin, une fois encore pas uniquement pour tout l'argent que Skylar pourrait lui rapporter, mais aussi parce qu'il savait pertinemment que le petit brun, qui ne supportait pas la vue du sang, et encore moins d'un corps découpé ouvert devant lui, ne serait jamais heureux avec un tel métier. Petit bonus, il comptait bien vivre aux crochets de son fils et de sa future épouse jusqu'à ce que mort s'en suive ( et pas forcément la sienne... ). Skylar connaissait le plan. Pendant des années, il lut des livres de médecine dont chaque mot s'incrustait dans sa mémoire. Pendant des années, il ne pu se distraire réellement, ou en cachette. Et comme la plupart du temps, son père finissait par le découvrir, cela en revenait à tendre le bâton pour se faire battre...
Mais un jour. Un jour, le petit brun rouvrit sa boîte à souvenirs, cachée dans un trou dans le mur de sa chambre, que personne n'avait jamais décidé de refermer. En réalité, ce n'était pas tant une boîte qu'une petite enveloppe refermant une photo de sa maman. Skylar n'y avait pas touché depuis des années, par peur que son père ne la voit et ne l'arrache. Vous pouviez tout prendre à Skylar, mais pas cette photo.
Revoir cette photo fut le déclencheur qui poussa le bouclé à fuir pendant la nuit. Pour la première et la dernière fois de sa vie, Skylar brisait les règles et faisait quelque chose pour lui. Et puisqu'il s'agit de Skylar, il partit sans vêtements, sans nourriture, sans argent. Enfin... avec cinq dollars en poche, quoi. Il n'avait veillé que sur une seule chose : sa précieuse photo.
Le jeune homme traîna dans les rues une grande partie de la nuit, mais continua toujours d'avancer. Il ne savait pas où il allait, mais une chose était certaine : il y allait. Il n'avait pas peur, cette situation n'était pas bien différente de d'habitude : seul, dehors, dans le froid, et il devrait probablement dormir dans l'herbe, à moins qu'il ne se trouve une petite niche pour chien inhabitée. Finalement il grimpa dans un arbre, une habitude qu'il avait développé aux cours des années, et se mit à regarder les étoiles. Il joua avec les feuilles comme on joue avec les cheveux de quelqu'un et se mit à parler à son arbre en pointant une étoile du doigt. « Celle là, c'est ε Pegasi. C'est la quatre vingt quatrième étoile la plus brillante ! Et là bas, c'est α And ! » Et Skylar continua ainsi pendant des heures, à désigner des étoiles, les nommer, raconter leur histoire, décrire des constellations... Voilà ce qui était fait pour le petit brun. Voilà ce qu'il aimait.

Now I know it ain't easy. But it ain't hard trying, everytime I see you smiling...

Une voiture passa, puis une autre... jusqu'à ce qu'une jeune femme ne se gare non loin de l'arbre de Skylar, ayant repéré le petit bouclé accroché à une branche tel un panda. Quelques minutes plus tard, Skylar était descendu pour la rassurer et elle l'emmenait jusqu'à Jacksonville, la première ville qui était venue à l'esprit de l'italien lorsqu'elle lui avait demandé où il comptait se rendre. Pour être honnête, cette jeune femme avait simplement eut pitié du brun, de son air si innocent et enfantin et de ses paroles si étrangement semblable à l'enfant que son visage laissait transparaître. Elle faisait sa bonne action de la nuit dirons nous, mais elle ne comptait pas s'attarder plus que cela sur son cas. Et c'est ainsi que Skylar fut lâché dans les rues de Jacksonville...
Vous vous demandez sans doute ce qu'il se passa à la Nouvelle Orléans le lendemain matin, lorsqu'un Diego avec une gueule de bois infernale hurla après un Skylar absent ? Et bien... en premier lieu, il fulmina. Cette plaie n'était jamais là quand on avait besoin d'elle, c'était un boulet et une erreur de la nature ! Mais après avoir fait le tour de la maison pour retrouver son esclave, il en conclut qu'il avait dû le perdre quelque part dans la ville la veille au soir. « Bon débarras... » en avait-il conclut.

And I feel you so close to me... And you tell me : « Baby, you're not alone !  'Cause you're here with me ! And nothing's ever gonna bring us down 'cause nothing can keep me from lovin' you ! And you know it's true ! It don't matter what'll come to be our love is all we need to make it through... »

Les premiers jours de Skylar à Jacksonville ne furent pas si différent de ce qu'il vivait chez son père. Il errait dehors dans le froid, erra tant et si bien qu'il parvint à quitter la ville pour atterir à RevealDown, dormait dans des coins d'herbe, et se faisait tabasser pour avoir mis les pieds dans une ruelle malfamée par des gangs. Il avait même réussi à se faire prendre ses cinq malheureux dollars !
Mais il y eut un vieil homme. Il y a toujours un vieil homme ! Il y a toujours cette personne qui changera tout, comme si la Vie, après vous avoir fait descendre plus bas que terre, vous récompensait d'avoir tenu le coup et vous accordait un moment de répit avant de vous faire souffrir davantage. Alaric Wellington était un homme pas si différent de Skylar. Sa vie lui avait réussit, pendant un temps, mais au moment où les deux se rencontrèrent, il n'était plus qu'un vieil homme à la retraite délaissé de ses enfants, inconnu de ses petits enfants, et à deux doigts de se faire mettre en maison de retraite par sa propre fille qui voulait avoir la paix. Il se levait le matin sans en connaître la raison, et se demandait chaque chaque jour que Dieu lui accordait pourquoi il n'était pas encore mort dans son sommeil. La réponse se trouva un jour là, pile sur son paillasson, à l'endroit où il retrouvait normalement son journal. La réponse s'appelait Skylar Micelli. Et oui. Contre toute attente il était là, dormant à poings fermés avec la photo de sa mère, dont il s'était remémoré la voix pour parvenir à dormir en toute tranquillité. Mais il avait le sommeil très léger, et il suffit que le vieillard s'approche de lui pour le réveiller en sursaut. Et tandis qu'il se confondait le excuse, Alaric l'apaisa et l'invita à entrer. Il lui fit prendre une douche, lui donna quelques vieux vêtements en attendant d'aller lui en acheter de nouveaux et lui offrit à manger. Un vrai repas ! Et Skylar avait même le droit de se resservir ! Ce fut comme un rêve éveillé pour le petit bouclé. Il s'émerveillait du moindre goût, de la moindre nouveauté. Oh bien sûr il avait lui même cuisiné, et il se souvenait très clairement du goût des petits plats de feu sa mère, mais cela faisait des années qu'il n'en n'avait plus mangé un seul. Ce jour là, chacun avait retrouvé quelque chose : Alaric avait retrouvé le goût à la vie, et le plaisir de ne pas être seul, d'être avec quelqu'un qui l'appréciait et prenait soin de lui ; Skylar, ce que cela faisait d'avoir quelqu'un qui semblait tenir à vous. Quelques heures plus tard, après qu'Alaric eut tirer les vers du nez du petit brun, il fut convenu qu'il reste vivre avec lui.

I still have trouble. I trip and stumble trying to make sense of things sometimes... I look for reasons, but I don't need 'em all I need is to look in your eyes... And I realize... !

Cette nouvelle ne fut que moyennement appréciée de la famille Wellington, mais il y virent un avantage : ils n'auraient plus à faire de visite mensuelle pour "vérifier" si tout allait bien ( tu parles, ils venaient, sonnaient, repartaient ! ). Skylar passa une magnifique année en compagne d'Alaric. Ce dernier se comportait en grand-père gâteau et apprenait à Skylar beaucoup de choses. Alaric n'était peut-être pas doué pour les astres, mais il s'y connaissait en sciences, et en apprenait autant au petit italien qu'il en apprenait au vieil homme. Alaric était fier de Skylar. Il fut le seul à qui Sky raconta toute son histoire. Il fut le seul en qui il eut entièrement confiance, comme on fait confiance à un membre de sa famille. Alaric comprenait toutes les facettes du bouclé, il savait ce qu'il avait enduré, il comprenait son comportement enfantin, et tout cela ne le rendait que plus fier encore. Car il croyait en ce petit homme au si grand coeur, cette force de la nature que rien ni personne ne saurait raisonner, que pas même la Vie ne parvenait à abattre. Et pourtant, ce n'était pas faute d'essayer...
Et la Vie, jugeant que Skylar avait eut suffisamment de répit pour le moment, décida comme d'un commun accord avec la Mort de lui retirer son bonheur si nouvellement acquis.

Baby, I'm not alone ! 'Cause you're here with me ! And nothing's ever gonna take us down... 'cause nothing can keep me from lovin' you ! And you know it's true, it don't matter what'll come to be our love is all we need to make it through...


Skylar le retrouva mort dans son lit un matin, et il n'alla pas travailler ce jour là. Il pleura, énormément, s'allongea près du vieil homme et refusa de bouger de toute la journée. L'un dans l'autre, la mort d'Alaric offrit un dernier cadeau à notre petit ange : il eut sa première prémonition. Rien de bien transcendant. Il vit un chat, sur le point de se faire écraser. Cela suffit à le sortir de sa torpeur. Il lui avait seulement fallut ça. Une raison de se lever. Une raison de continuer. Une raison d'avancer.
Alaric légua sa maison et pratiquement tout ses biens à Skylar. Tout avait été mis en place pour que le petit bouclé ne refuse pas l'héritage ni ne cède à l'avaricieuse famille Wellington. Alaric avait tout prévu. Depuis une lettre qui fut tellement tendre et précieuse que Skylar en pleura pendant des semaines et qu'il conserva bien précieusement avec la photo de sa maman jusqu'à l'avocat grassement payé pour s'assurer que Skylar aurait et conserverait ce qui lui revenait de droit.

Oh, 'cause you're here with me... And nothing's ever gonna bring us down cause nothing, nothing, nothing can keep me from lovin' you ! And you know it's true ; it don't matter what'll come to be you know our love is all we need..


La fin de l'histoire ? Il n'y en n'a pas encore. Car contre toute attente, Aymrick Skylar Micelli s'est toujours avéré être un survivant. Pour le moment il n'est pas le plus heureux des hommes, malgré qu'il ait un jour trouvé le courage de se libérer de l'emprise de son père. Sa vie s'est améliorée sous un côté, sous un autre, elle est toujours aussi affreuse. Mais c'est sa vie et il l'accepte, car il n'est habitué qu'à cela. Et pourtant, Skylar Micelli ne change pas. Il reste un homme bon, honnête, généreux, envers absolument tout le monde. Saurez vous encore résister à ce petit être adorable ? Oserez vous le faire ?

Our love is all we need
To make it through...


AS LONG AS THERE'S A MEMORY IN YOU MIND

 
Pseudo : msphoebyparker, ou Phoeb's. On peut aussi me trouver sous le pseudo de Drachel parfois ! M'enfin appelez moi Auriane xD Où as-tu donc connu le forum ? De base, tout est de la faute de Derek. Maintenant, c'est aussi un peu la faute d'Hunter, qui a accepté ma demande de double compte ! /SBAFF Bien que c'était pas Sky que je devais ressortir de base, m'enfin... Serait-il indiscret d'en savoir un peu plus sur toi ? Lea Michele est la meilleure des meilleures ; #Elu de Skam France pour la vie ; don't be lasagna ; si vous voyez une folle à la peau verte et longue robe de sorcière noire en train de faire du playback sur Defying Gravity, c'est sûrement moi. Pour plus d'info, rendez-vous sur la fiche de Phoebe Parker mdr Le forum, tu en penses quoi ? AAAAAAARG MES YEUX, MES YEUUUUUUUX ! JE NE VOIS PLUS !!! ... Nan mais lol. Il est trop beau !!!! Et il est bleu !!! As-tu des demandes spéciales ? Qui se dévoue pour me faire des gauffres au chocolat ? Et sinon, vous allez me choisir quoi pour Sky diiiiiiiites ?

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