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 in the art of war. what are we fighting for ? (HARPER)

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Absolem

nothing's gonna change my world
Absolem

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BARGE DEPUIS : 09/03/2021
ROYAUME : San Phoenix, Obsidian Kingdom, Elvendyr.



in the art of war. what are we fighting for ? (HARPER) Empty
MessageSujet: Re: in the art of war. what are we fighting for ? (HARPER) in the art of war. what are we fighting for ? (HARPER) EmptyMar 30 Mar 2021 - 13:44


All of my memories are just a colorful blur.
♫♪♫
(C) CSS + Crossover by Disturbed.


- Il y a beaucoup trop de soleil. On voit que dalle. On ne chopera que dalle. C’est que dalle qu’on ramènera à l’usine. Y’a que dalle sur ce bout de terre aride et poussiéreux.

L’abondance de tous ces « que dalle » platement chialé, le ténébreux milliardaire les recueils au creux de l’oreille avec la désagréable sensation de s’être enfoncé un coton-tige jusqu’à la membrane du tympan. Agacé, ses mâchoires se resserrent et ses molaires les unes sur les autres grincent telles des ongles sur un tableau noir. Pourquoi il a demandé à ce pauvre type braillard de l’accompagner, déjà ? Oh, right, parce que son petit réseau clandestin, pas très catholique ou légal se retrouve en pénurie de mains d’œuvres et que ce bouseux couard demeure le seul camarade passablement correct ou potable qui sait faire la différence entre son cul et sa tête… même si parfois Absolem doute du contraire. Comme en ce moment, alors qu’il s’empare à son tour du viseur séparé de son arbalète chéri pour lui aussi contempler et analyser chaque recoin stérile et sablonneux de ce désert aussi vide que le crâne de cet imbécile incapable qui se tient à côté de lui.

Cactus. Boule de foin qui roule et n’amasse pas mousse. Dunes et océan de sable oxydés par un disque fauve et incandescent. De plomb est d’ailleurs ce rayon de soleil qui comme un petit connard vient sans aucune pudeur se ficher sur l’éclat de verre de sa lunette, lui brûlant au passage la rétine de son dard aveuglant et l’obligeant à détourner le regard comme une jeune pucelle effarouchée. Dans sa macabre démêlée avec monsieur le soleil, c’est que trop tard qu’il repère du coin de l’onyx la gueule à l’acier chromé d’une arme qui paresseusement se dresse à travers la flavescente fourrée et prend en joue il ne sait trop quoi. Hébété, cette vision, cette courte scène, entre ses synapses tatillonnes, Absolem doit se la rejouer par six fois avant de comprendre ce qui se passe… ou plutôt saisir la débilité profonde de son camarade de fortune. (Oui, pour ceux que cela intéresse, rien que de voir en cet homme bécasse et bouché une quelconque forme de camaraderie, Absolem ; il en a du vomi plein la gueule. Tant que cela le répugne et rebute)

- Qu’est-ce que tu fais, Harty ?!
- Tu connais l’histoire de pow, l’oiseau de proie ?


HIN !?
Même pas le temps d’ajouter un point d’interrogation supplémentaire, qu’une déflagration aussi assourdissante que renversante explose dans la sécheresse de l’air et sème une monstrueuse cacophonie dans la rare faune environnante qui sitôt est saluée de ce silence solennelle que l’on retrouve habituellement chez les librairies. L’oreille atomisée par cette pétarade aussi soudaine qu’un iota psychotique, les mordorés vitrifiés du milliardaire rapidement auscultent et trouvent l’endroit où le projectile de plomb est allé se nicher… m’enfin… pourrait-on dire traversé parce que cette gibelotte de plumes clairsemées qui piteusement tourbillonnent au-dessus de ce tas informe de chairs et organes amoncelé ou jonché ne semble plus pouvoir nicher grand-chose en son antre rougeoyant. Et le sadique à côté de lui se marre comme un pitre et en redemande encore !

Aussi sinistre et inattendu que ce qui peut habituellement se tramer en les tréfonds lugubres d’un Glory Hole, l’immense et impitoyable paluche d’Absolem fouette l’air et vient sans pâlir harponner le cylindre meurtrier au creux de sa poigne qui parfois se veut aussi despotique que le semblant d’honnêteté retrouvé chez nos amis les politiciens. La gueule de larme baissée vers la terre sèche et poussiéreuse, c’est le col kaki du décérébré kamikaze qu’il empoigne de son autre main pour à la célérité d’un cul sec rapprocher leurs minois en un nez-à-nez tout-à-fait encombrant et claustrophobique… même pour lui qui se doit de supporter cet haleine de shish taouk avarié.

- Les fusils, Harty, ne sont pas un jouet. Les oiseaux, Harty, ne sont en aucun cas des cibles mouvantes. Ta gueule, en revanche, Harty, peut si rapidement devenir la charogne à abattre.
- T’es un vrai et violent gaillard, toi, Abe ! J’aimerais avoir ta trempe et étoffe !
-Harty, ma foi, tu sais me faire rougir et dérougir ! Je passe l’éponge pour cette fois, mais tu ne me refais plus jamais un coup pareil. D’accord ?
- Entendu !
- Et si tu nous ramenais ta prise du jour ?


Non sans se faire prier, l’intéressé se redresse sur ses rachitiques guiboles et de quelques bonds de gazelle va rejoindre les restes et vestiges de son piaf. Même pas le temps de couiner alouette, que celui-ci à pleine face s’écroule et disparait en le flot ondoyant des longues herbes. Et Absolem sourit. Farewell, Harty.

La règle numéro une : toujours prendre connaissance des endroits stratégiques de son environnement.
La règle numéro deux : si une énorme et obèse plante carnivore se tapit insidieusement à travers la rêche et stérile floraison… il ne faut surtout pas se gêner pour sur un plateau d’argent lui livrer une proie… sa foi… si facile.

Et après on se demande comment et pourquoi il se trame cette histoire de pénurie de mains d’œuvres.
Rienàchier.
Panthère solitaire, de toute manière, son chemin croisera tôt ou tard le sillage d’une belle et sublime antilope. Il est en manque de panache, ces jours-ci.
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