Adrian Underwood

From the dark to the break of dawn

 

Lors de ce doux 25 septembre 1968, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être RevealDown, Floride, USA. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir vingt-neuf ans d’apparence, pour le décompte de cinquante-et-un automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus moyens. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir pas grand-chose que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis célibataire et que l’étiquette de hétérosexuel se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà j'suis passé à ça prêt de devenir un triton fossilisé, par chance, ce boulet de pouvoir de résurrection m'a extirpé de la vase et repos éternel. Juste dommage qu'il se soit enclenché 38 balais trop tard et que je sois encastré dans le corps d'un si jeune homme. Avec tout ça, j’appartiens  à la classe  des something blue et qu’avec tout ça je me vois  être perturbé et un rien en pleine névrose. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Aaron Taylor-Johnson. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit ! Je suis de nature spontanée mais je ne veux pas que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff.

Lunaire. Espiègle. Naïf. Ringard. Ambitieux. Maladroit. Curieux. Idéaliste. Orgueilleux. Mutilé. Négligé. Invincible. Étourdi. Vintage. Has-been. Lorsqu’on me regarde, il est vrai que la première impression que vous pouvez vous faire de moi, ce n’est pas celle du défenseur de la veuve et de l'orphelin. Un peu déconnecté du monde, mon âme bohémienne maraude ailleurs, demeure imperturbable et ne s’accroche à plus grand-chose. Un état d’esprit qui vous donne l’impression que je vous regarde de haut, mais que voulez-vous ? Ce n’est pas de ma faute ! Cette resting bitch face, au moment de ma renaissance, elle est atterrit-là et je suis comme qui dirait pas encore tout à fait familiarisé avec. Parlant de dégaine, me voilà avec de la barbe, une forêt vierge dans la région sud de ce corps d’athlète, des biceps de joueur de football américain et une voix d’homme à faire peur ! J’suis mort à l’âge de 12 ans, j’ai pas eu la chance de me faire sauter la cerise, ou de boire ma première gorgée de bière, ou même de fumer ma première cigarette, j’suis encore une petite âme immaculée et innocente. Cette mentalité de jeune pucelle qui veut se rebeller contre les stéréotypes ? Croyez-moi, j’suis en plein dedans et c’est pas toujours joli-joli ! Sans expérience, j’sais pas courtiser les dames et avec un état d’esprit qui est resté coincé en les années 80, c’est un véritable champ de bataille, que de vous aborder, mesdames ! Qu’est-ce donc facebook, instagram et tinder ? Et parlant de faits dont je ne suis pas au courant ? Comment ça, que le fluo est démodé et depuis quand on peut payer ses trucs par le biais de son téléphone portable ?! Et Star Wars n’est plus une trilogie, mais une saga et qu’est-ce donc cette frénésie de Team Edward vs Jacob ?! Whitney Houston, Michael Jackson, Kurt Cobain et autres icones d’Hollywood, ils… ils sont tous morts ?!

Un long soupire, de l’autre côté du combiné, se fait entendre. Bruit d’ongles manucurés qui pianotent sur un clavier et la voix de la pauvre réceptionniste me révèle avec l’espoir de couper court à mon monologue :

- Écoutez, monsieur Underwood, j’peux rien résoudre à toutes ces péripéties, mais vous voulez vous faire tatouer le visage de Darth Vader sur la fesse droite ?  

- Euh, ouais, duh ! Que je bredouille, alors que nous revenons à nos moutons en me souvenant soudainement de la raison qui m’a poussée à faire appel à eux, avant que je commence à lui raconter ma vie et lui déblatère le profil de ma si charmante personnalité.

- Alors c’est noté. Nous avons une disponibilité, jeudi prochain !

- Mais…

- Passez une bonne journée !

Bip. Bip. Bip.
Elle vient tout juste de me raccrocher au nez ?
Mais où est donc le respect ?!  

TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN

RevealDown, à l’an 1980.

Errer en les canyons urbains de cette bouillante ville fantôme, le cœur gonflé d’espoir et la cervelle riche de fantaisie. La folie d’un enfant à l’imagination trop créative. L’hérésie d’un cœur pur et naïf qui ne craint ni la tempête ni la pénombre et qui donne confiance à ce trop vaste monde qu’il ne reconnait pas encore tout à fait.  Creux pelotonné sous la couette, affublé de mon pyjama spiderman, alors que le vent se lève, alors que l’orage gronde, alors que la sombre clarté d’une nuit de septembre se prolonge doucement sur le parquet de ma chambre, alors que les branches mortes toquent sinistrement contre la vitre de ma lucarne, moi, le cœur gonflé d’espoir et la cervelle riche de fantaisie, j’attends le signe.

Tic. Tic. Tic.
Voilà le signal ! C’est bon, j’peux y aller !

Oak Valley, RevealDown.
Un peu plus tard dans la nuit.

Daphné, Arthur, Theodore et moi.  Les Trois (quatre) Mousquetaires. Des petites racailles qui ont l’habitude de courir dans le maze de la forêt, en pleine nuit, parce qu’il n’y a que dans la pénombre opale et bronze que nous pouvons entendre le murmure de son étrange sortilège. Sa magie occulte. Ce curieux phénomène nous faisant rêver d'un endroit où nous pourrions aller visiter des châteaux et faire la rencontre de chevaliers plus nobles encore que ceux de la table ronde ! Sur le dos de nos montures de ferrailles, à vive allure, nous slalomons entre les racines et rochers, nos bicyclettes quittant rapidement le sentier pédestre, pour emprunter une voie où la fange nous force à pédaler plus fort, où la ramure se referme derrière nous, mais surtout, là où les arbres savent danser et les nuages valser au chuchotement de la brise qui doucement se lève et fait frémir les environs.    

- Si s’était un crocodile mal luné ? Pire, encore, un oiseau géant mangeur d’enfant ? Que couine Theodore, à bout de souffle, pédalant un peu plus loin derrière nous et surtout le plus froussard d’entre tous.

- Arrête tes conneries, Ted ! Les oiseaux géants mangeurs d’enfants, ça n’existe pas. Pour les crocodiles, par contre… Que je déblatère, la moue moqueuse, alors que nous arrivons enfin à la lisière de la clairière, là où dans un bruit de ferraille, nous laissons tous retomber nos bécanes dans la boue pour poursuivre notre quête de l’étrangeté à pieds.

À la queue leu-leu, c’est Arthur qui ouvre la marche, Daphné rapidement me précède pour se retrouver derrière lui, alors que moi, petit voyeur, j’ai la chance fabuleuse de pouvoir mater son arrière-train par toutes les coutures de sa robe de nuit !

- T’es certain d’avoir vu cette chose, Arthur ? Que demande notre belle blondinette, bras ballants mollement le long de sa svelte silhouette et enjambant les fougères avec la maladresse qui démontre que cette randonné nocturne s’éternise un peu trop.

- Ouais ! Elle est toute proche ! On y est presque. Un peu de nerf, les mollusques ! Vous n’en croirez pas vos mères ! Que nous encourage Arthur, le torse bombé de vaillance et tout sourire.

La brousse endormie soudainement se brouille par les crachotements d’un flux vocifère et violant. Une fraicheur soudaine baigne l’air alors que les géants arbres que nous contournons prennent des lueurs bleues et laiteuses. Et on la retrouve, là, toute juste de l’autre côté de ce bosquet, la forêt s’ouvre comme un dôme au-dessus de nos têtes, dans la verdure et les cloisons rocheuses qui s’élèvent, se déchire la lame torrentueuse d’une gigantesque cascade. Dans la périphérie de cette chute d’eau, la magie s’épanouie, nous faisant voir la frondaison de manière spectrale, vaporeuse et sourde.

- Nom d’un chien !

- Oh, mon Dieu !

- J’ai peur !

- J’vous l’avais dit !

Que nous nous exclamons tous en chœur, complètement abasourdis alors que nos pas imprudents nous guident comme des automates vers le bassin torrentiel se prolongeant à nos pieds pantouflés. Arthur, narguant, se déchausse de ses godasses, retire le haut de son pyjama et avant de plonger tête première dans l’eau, il nous beugle :

- Le dernier à l’eau est un gros lard !

Rieurs, (sauf Ted), nous nous empressons de nous déchausser et dévêtir, (sauf Ted), pour aller rejoindre Arthur qui patauge dans les vagues telle la grenouille dégourdie qu’il est. Et pendant que mes yeux bluffés observent le corps de rêve de Daphné, pendant que je laisse retomber le haut de mon pyjama sur le sol, pendant que je m’élance à l’eau, je suis loin de me douter que dans l’abysse, la magie de Mère Nature m’interpelle, m’observe de son œil enflammé et s’apprête à m’avaler tout creux en les profondeurs cristallisés de son abîme.

Ted, sur la berge, est le dernier à me voir. Mais à l’ombre de son cri, comme un roc, je coule dans les profondeurs de l’eau et ma tombe au milieu des algues déjà est faite.

AS LONG AS THERE'S A MEMORY IN YOU MIND

 

Pseudo : Disturbed. Où as-tu donc connu le forum ? J'ai fumé de l'herbe, mue par l'inspiration et hallucination, me voici   Serait-il indiscret d'en savoir un peu plus sur toi ? Je suis incorrigible, je saiiiisss ! Mais je reste tout de même un mille-pattes sans pattes ! Le forum, tu en penses quoi ? j'ai vraiment besoin de nous lécher les bottes à nouveau ? C'forum, c'est une perle ! Voilà tout ! As-tu des demandes spéciales ? ON NE M'A TOUJOURS PAS ENCORE OFFERT MON MENU MÉDIÉVAL AVEC UN JOUET !

Rebienvenuuuuue
Tu vas me faire craquer toi là !!! hâte de découvrir ce nouveau personnage

HAAAAANNN !!!! J'viens de voir que tu as fini par craquer ?! Trooopp hâte de découvrir la dégaine de ton nouveau perso !!! Ça va être démentiel, je le saiiiss !! Et merci pour le petit mot de bienvenue

NON!!!! J’arrive pas à croire que tu nous gâte avec un autre tout beau spécimen!!!
J’ai adoré ce petit souvenir de jeunesse de ton personnage. Les détails sont toujours juste trop wow avec toi. On s’imagine la scène avec tant de justesse!!!!

J’ai bien hâte de savoir ce que tu nous réserves!!!

Rebienvenue poulette!

Héhéhé ! En plus j'ai flashé sur l'acteur, parce que je trouvais qu'il avait une tronche qui colle avec le caractère d'Adrian, mais je ne connais rien de plus de lui Au moins il est sexy et t'émoustille la rétine

Merci beaucoup pour le petit mot de bienvenue. Je suis heureuse si l'histoire te plait et ai plongé en pleine immersion

Il me tarde de nous peaufiner des liens avec tes deux personnages

Que t'es beeeeeeeeeeeeau

Rebiiiiiiiienvenue par chez toi chaton

J'ARRIVE APRÈS LA GUERRE BUT WHO CARES????
GENRE
QUÉCHO JE SUIS
J'AIME BCP TROP CE PERSO????
AVEC AARON ET SA BOUILLE QUI VA PARFAITEMENT A ADRIAN???
TU JETTE DES PAILLETTES ET DU SWAG AVEC CE GUS
JSUIS PRESQUE JALOUSE
(mais bon t'es parfaite, alors on passe )

REREREREREBIENVENUE CHEZ TOI DU COUP je pense quand même à souligner ta faiblesse, parce que ça me fait plaisir

Marchi beaucoup à vous deux. Vous êtes adorables

Caleb, ouais, t'as vu ça, j'suis tellement un gros mollusque tout faible. J'ai craquée mon slip pour un autre personnage Rooohh, t'inquiète, le swag, les paillettes, tu les as aussi et j'peux t'assurer que le beau Caleb, l'Adrian, il lui arrive même pas à la cheville ! J'ai trop hâte de discuter lien et trame

Et un perso pour un lien avec ma p'tite Sélène, un !

Bon retour chez toi ma douce Daisy