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 bear attacks! (ft. Aleksey)

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Jezabel Atkins

nothing's gonna change my world
Jezabel Atkins

MESSAGES : 112
BARGE DEPUIS : 29/11/2020
ROYAUME : pauvre terre mère; et de courber l'échine à son chevet, dans l'unique espoir de lui broyer l'encéphale.



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MessageSujet: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyVen 11 Déc 2020 - 11:21

“Think you're so criminal.” & « - Dégage de là, Atkins !, qu’il te gueule dessus ; les lèvres retroussées en une moue dédaigneuse.

Et d’un revers intrépide, te jettes vulgairement sur le macadam comme l’on cracherait un vieux chewing-gum sans plus aucun goût. Affalée sur la chaussée, la tronche dans le caniveau, tu lèves ton doigt bien haut, affublant le gaillard d’une injure muette mais tacite. Tu n’entends pas véritablement ce qu’il baragouine après cela dans sa moustache reluisante de sueur et d’absinthe. Une insulte, très certainement. Seulement, tu n’en as cure. Autour de toi, l’univers s’enlise, se recroqueville en un nœud de vipères que tu ne sais comment démêler. Tu plisses tes mirettes brûlantes, mais tu ne reconnais pas la rue, ni même le carrefour désertique. La soirée n’a pas été simple, c’est le moins que l’on puisse dire ! Pour commencer… et bien, tu as bu. Les explications ne vont pas plus loin. The-end. Quant au reste, tu en as complètement occulté les tournants et les aboutissants. Toujours est-il que tu es là, bennât, à contempler la pluie fine maculer la carlingue criarde d’une Corvette. Ou d’autre chose. A tes yeux, elles se ressemblent toutes. D’ailleurs, tu ne comprends pas la passion qu’ils ont tous pour ces gros tas de ferrailles.

- Connard !, que tu meugles avec deux wagons de retard.

Bon. Le tout est de se remettre sur pieds désormais. Un, deux… TROIS. Tu roules sur le flanc, afin d’atterrir sur tes genoux. Un, deux… TROIS. D’une impulsion ; les paumes sur le bitume mouillé, tu te redresses sans attendre. Chiotte ! Voilà que la terre se met à tourner. La-sa-lo-pe ! Ou bien est-ce cette gravité dont tout le monde parle que tu éprouves enfin ? Histoire de ne pas t’avachir une fois de plus dans l’inconstance, c’est contre ladite Porsche que tu te retiens. La Mercedes. La… peu importe. Mais c’est sans compter la complainte délirante du fameux véhicule. Wait… une alarme, c’est une alarme ? Etourdie par ses appels de détresse, tu cherches en vain la marche à suivre pour t’arracher à ce ramdam lancinant qui te broie présentement les méninges. Un pas sur la droite, un autre sur la gauche, puis trois en avant et voilà qu’au milieu de la route la sonnerie te semble bien moins assommante. Tu t’apprêtes à tirer la langue, ravie d’avoir remporté on ne sait quelle victoire, mais une poigne dantesque s’empresse de te happer sur l’autre rive.

- Faut pas rester sur la route, ma p’tite dame, c’est dangereux !
- Regarde moi bien, mortel, rien ne peut me vaincre. Je suis un démon !
- Haha, ouais, si tu le dis.


Tsss ! Sans ajouter quoi que ce soit, tu tournes les talons visiblement contrariée de ne pas être pris au sérieux par ce bougre d’âne. Alors à l’image d’une fillette touchée dans son orgueil, tu ronchonnes, les bras croisés sur ta poitrine. Où tu vas ? Bonne question, mais tu y vas ! En parlant de ça, elle est où ta maison déjà ?

Tu erres comme une âme en peine après cela. Ah, Doug tu le retiens ! Te mettre à la porte seulement parce que tu as osé flanquer une toute petite correction au gaillard qui ne cessait de passer sa grosse paluche sur ton séant… C’est un comble ! Bon, sans doute que l’on repassera pour la « petite correction ». Faut dire que tu n’y as pas été de main morte. Mais qui a dit que tu étais une fille facile, hm ? Un souffle profondément las te soulève le poitrail. Sûr que tu ne t’habitues pas à cette nouvelle vie. Ce monde est d’une naïveté, d’une candeur absolument improbable ! Et tout semble bien trop à l’étroit autour de toi. A commencer par cette enveloppe charnelle que tu ne parviens toujours pas à dompter. Le seul truc plutôt cool finalement, c’est ce pincement équivoque qui persiste à te surprendre quelques fois, lorsque ton esprit s’égare çà-et-là. Cette simple pensée suffit à te dérober un rictus… avant qu’un aboiement dans le lointain n’attire ton attention.

D'abord, tu crois halluciner. Elles sont où les licornes ? Pas possible que ton cerveau déboussolé ne fasse trémuler la silhouette grandiloquente d'un... ours ? Quelqu'un vient d'évoquer un ours ? Une grimace à la fois hilare et perplexe hésite à transparaître sur tes lippes asséchées par l'alcool. Seulement, l'effroi d'un individu non loin de toi te ramène aussi sec à l'instant T. UN OURS !? Pleine d'un zèle maladroit, tu te précipites dès lors sur l'animal effaré. Mimant l'arabesque d'un saut, c'est sur son échine que tu te suspends dans l'espoir de le détourner de son dessein. Qui a dit qu'il serait aisé de le désarmer ? Car le voilà qu'il s'ébroue de tous sens. Tu vas vomir. Sûr que tu vas vomir s'il persiste à te secouer comme l'on agiterait une bouteille d'Orangina. Fort heureusement pour les reflux de ton estomac, les forces te manquent bien vite. Alors tu t'affales lourdement - une fois de plus - sur le bas-côté.

- Tu comptes m'aider ou... »

Point le temps d'achever ta requête que tu dégueules tripes et boyaux aux pieds de la jouvencelle... enfin du jouvenceau en détresse. Merde ! Ce n'est pas le moment, mais qu'est-ce que tu te sens mieux !...
 
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Dernière édition par Jezabel Atkins le Mer 10 Mar 2021 - 13:36, édité 2 fois
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Aleksey Freeman

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Aleksey Freeman

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BARGE DEPUIS : 24/11/2020
ROYAUME : Enchaîné à une flûte de pan, en RevealDown, Floride, planète Terre.



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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyLun 14 Déc 2020 - 18:18


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C’est par hasard s’il est tombé sur lui, alors qu’il découvrait les grivoiseries et lubricités offertes par l’application Grinder. Bien qu’Alcatraz n’a jamais bien saisi le délire avec les aubergines et ou tout simplement le sous-entendu tendancieux que cela peut signifier ; l’émoticône finit par prendre tout son sens lorsque ce mystérieux TeddyBear86 lui a émoustillé et la moustache et la rétine d’une magnifique dick pic.  Parce que oui, dans l’ère du temps, les gens font ça. Une péliade d’aubergines et sextos plus tard, voilà qu’Alcatraz se dégote un plan cul ! On se coiffe comment et on fringue quoi, pour un plan cul ?! Puisque c’est juste pour une histoire de cul, pourquoi se prendre la tête avec ces coutumes et questions typiquement humaines ? Ce que ce TeddyBear86 veut voir, c’est son gonflement de l’appareil géniteur… basta les fringues et la coiffe de dessous de bras, non !? Soit.

Là n’est pas vraiment le nœud du problème et c’est que trop tard qu’il s’en rend compte. Et pourtant, il aurait dû tilter ! Ça aurait dû tilter, entre ses deux biscuits, mais trop près de ses hormones et son envie de saucisse italienne ; c’est avec l’innocence et candeur d’une jouvencelle qu’il s’est pointé le bout du kéké au lieu de rendez-vous. Un quelque part d’à peu près précis qui lui aura pris toute la veillée à trouver ; puisque toujours pas familiarisé avec les agglomérations de cette ville de merde… ce qui aura consumé de colère et d’impatience son amant d’une nuit...

Ce mister… Teddy… Bear… 86…  

• • •


Le gosier aussi sec que le Sahara, les poumons en feu, les tendons des cuisses aussi tendues que la corde d’un string sur le point de rompre, Alcatraz… baaaahhh… il court ! Il court pour sa vie. Il court pour échapper à la mort. De vives et toutes allures, il court, Alcatraz ! Les semelles de ses Converses mordant le bitume à belles dents, empoignant l’intouchable de ses massives paluches qui désespérément remontent dans l’air et se compriment en poings… comme si cela allait changer quoique ce soit et lui fournir l’effort nécessaire pour s’extirper des griffes de son bigassproblem du moment !

Il zig et zag de ruelles en ruelles, le démon féroce, la peur au bid’ et gros nournous au cul ! À cette constatation, d’ailleurs, à s’en fêler les cordes vocales, il en hurle de frayeur dans la nuit !

- PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, MAIS POURQUOI J’AI PAS TILTÉ !!!!!!??

Un ours, par tous les diables !
Il allait culbuter un ours !
Freaking TeddyBear86 !
Sur le point d’en vomir ses tripes et boyaux, une silhouette inattendue et aussi effilée qu’un glaive s’invite sans aucune frayeur dans la gadoue de ce bourbier impossible. Surprit, sidéré, Alcatraz en ralenti même ses pas de courses, jusqu’à complètement s’immobiliser et faire volteface à ce sauvetage inespéré ! Qui serait assez fou pour…

D’une : vouloir lui sauver la vie !?
De deux : pratiquer un rodéo endiablé sur le dos d’un freaking ours !?

Comprenant qu’il a peut-être une chance de s’en sortir, recouvrant sa légendaire ignominie, comme un pitre, il se gausse et glousse ! La pauvre fille ne résistera pas longtemps à ce tohubohu échevelé ! Il n’y a qu’à la regarder être à ce point secouée comme un vulgaire prunier…

Et à l’image d’un bouchon de champagne que l’on vient de sabrer ; la voilà qui pop de contre le dos de l’énorme bête et vient comme une pauvresse se rétamer à quelques mètres de ses Converses. La regardant rouler et puis bouler vers ses pieds, Alcatraz ne peut s’empêcher de faire claquer sa langue contre son palais et de goulument se mordre l’intérieur de la joue : déçu par la conclusion que prend cette confrontation… pour finalement hausser bien haut le sourcil gauche, lorsque sa sauveuse l’interroge/ordonne de lui prêter main forte.

Non, vraiment, t’as pris le temps de le regarder, un peu, G.I. Jane ? Il est incapable de se gérer lui-même, penses-tu vraiment qu’il peut t’aider !?

- EWWWWWWWWWWWWW !!!!!! Par tous les Enfers, mais tu pouvais pas gerber ailleurs !? qu’il s’égosille, le prince déchu, s’empoignant le crâne à pleines paumes alors qu’aux abois il essaie d’essuyer cette chiure tiédasse en se lustrant les pattes tout contre le flanc de cette grandiloquente femme ivre qui a la grâce d’un paysan et l’éloquence d’une gueuse :

- J’étais curieux de savoir ce que tu avais dans le ventre… mais pas de cette manière-là ! Regardes-moi ça ! C’est écœurant ! Et t’as mangé quoi !? Mes aïeux, ça chlingue !

Un borborygme guttural lui ferme enfin la gueule et le pousse à lentement lever mirettes vers l’au-delà de ses chaussures salopées. TeddyBear86…. Il l’avait oublié celui-là…

- Hey, Vomita ! Relèves-toi ! Vite ! Debout ! Il veut remettre le couvert, l’ours ! Qu’il couine, Alcatraz, le blême minois tout creux pelotonné aux creux de ses paumes bien à plat étampées sur sa trogne de p’tit con alors que ses mirettes exorbitées par-delà la barrière de ses phalanges auscultent la menace avec hystérie : Hey ! Hey ! Hey ! Vomita ?!

À noter qu’il ponctue chacun de ses "Hey ! SOS" de son bout de Converse souillé qui avec la vélocité d’un code morse vient poker les côtes de miss écroulée parterre et bousilleuse de Converse.
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Jezabel Atkins

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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyVen 18 Déc 2020 - 1:36

“Think you're so criminal.” & Tu n'aurais pas dû boire autant. Tu te le répètes une énième fois - entre nous, comme tous les soirs - histoire d'être certaine de retenir la recommandation. Une bonne résolution à ne pas tenir, ça aide à garder la foi, pas vrai ? Faut dire qu'il n'y a que dans la bibine que tu trouves du réconfort. Depuis ta damnation l'univers te semble bien fade. Ou serait-ce seulement cette réalité qui se voit déposséder de tout éclat ? Toujours est-il qu'il te faut au moins ça pour ne pas littéralement mettre les lieux à feu et à sang. Et aussi parce que la bouffe est bonne. Si, ces beignets bien trop gras qui possèdent un éventail de goûts excessifs. Vous savez; tantôt au chocolat, tantôt à la confiture, toujours nappés d'un glaçage aux couleurs de l'arc-en-ciel ? Sûr que tu vendrais ton âme au diable pour t'en goinfrer ! Du moins, si tu avais une âme à vendre. Sans doute que tu pourrais troquer celle de quelqu'un d'autre ? C'est à réfléchir. Quoi ? Il est bien trop difficile de se dénicher une quelconque activité par ici. Intéressante, cela s'entend. Alors si terrasser la population t'amuse le plus souvent, ces derniers temps l'ennui te tient fermement par la gorge. Pourtant, tu y mets du tien et ça, personne ne peut te le retirer. A l'image de ces cancéreux qui s'obstinent à maintenir leur quotidien, tu mets un point d'honneur à ne pas t'écarter de ton véritable dessein: les tueries. Rien de gratuit - la plupart du temps -, mais une nécessité cuisante. Tout comme la métastase qui gangrénerait secrètement le corps, toi, tu sévis dans le cœur des Hommes. (Peut-être que l'on pourrait abandonner la métaphore de la maladie, on a compris l'idée puis ça plombe clairement l'ambiance.) Néanmoins fervente justicière de l'esprit fallacieux, tu poursuis tes préceptes et tourmente les nuisibles.

Mais pas les ours.

Ours. Ah ouais ! Tu l'aurais presque oublié. D'ailleurs, tu ne viendrais pas de perdre connaissance ? Sûrement. Ca expliquerait sans doute pourquoi tu sembles sur le cul lorsque tu relèves finalement ta tronche du bitume. Et merde, tu t'es gerbée dessus ! Même sur les flancs ? Pas possible. Et tu fais mine de considérer la chose après cela. A croire que le Baloo qui s'agite ne soit plus ta priorité. Peut-être parce que tu as trop bu, rappelons-le. Ou que le type à tes côtés ne braille trop fort. Ah mais c'est vrai, tu viens de lui sauver la vie ! WAIT, une seconde, pourquoi est-ce que tu aurais fais une chose pareille ? Depuis quand tu te préoccupes des autres ? Peut-être que tu devrais prendre un peu de recul, non ? Te programmer des vacances ? Sûr que ça te remettrait les pendules à l'heure. Et pendant que tu traces mentalement l'hypothétique trajectoire de ton hypothétique voyage, un grondement se fait entendre dans la ruelle déserte. Un soubresaut te fait hoqueter tandis qu'une fois encore, tu parais tout juste débarquer ici.

UN OURS !

« - Ah ouais ! Alors il faut que je m'en charge !

C'est fastidieux, mais tu te remets en selle. Non sans t'accrocher au gaillard qui ne sert clairement qu'à gueuler comme un putois. Un putois ? A ce rythme là on aura bientôt tous les animaux de la forêt ! N'empêche que ça tourne toujours autour de toi et que tu peines à viser l'animal de tes prunelles rubescentes. De gauche à droite, la proue de ta silhouette cahote; vieux navire en proie aux houles de quelques reflux amers. Seulement tu jures que si tu parvenais à te stabiliser, il serait facile pour toi de l'accabler de ta perception luciférienne.

- Regarde bien, que tu marmonnes, mirettes plissées, regarde bien !

Tout le monde s'alanguit de voir, oui. Mais rien ne vient. Michelin ne cesse de gigoter. Et tu réprimes une fois de plus un haut-le-cœur. Alors tu le regardes, lui, le damoiseau en détresse et là, un éclair de génie s'en vient percuter tes neurones de plein fouet. Quelle cloche ! Tu n'es pas en état, c'est le moins que l'on puisse dire. Cependant, Monsieur pourrait peut-être se donner un peu de mal maintenant qu'il n'est plus en mauvaise posture ? Et puis, on ne sait toujours pas pour quelle raison tu t'es empressée de lui porter secours. Un démon, tu es un vilain démon, right ? Alors un peu branlante, tu tends le bras en direction dudit ours non sans pouffer d'un rire imbibé d'absinthe.

- Pourquoi, moi, je devrais absolument y aller, d'abord ?  Après tout, c'est toi le garçon. Montre-moi tes pecs', que tu t'esclaffes en t'octroyant le luxe de lui calotter le poitrail.

Et de hausser les épaules, arquant un sourcil séditieux.

- A moins que tu ne sois pas capable de te défendre ? »
  
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Aleksey Freeman

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyDim 27 Déc 2020 - 10:56


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Il rêve ! Il rêve et en couleur, qui plus est ! Alcatraz n’en revient pas et pourtant il le devrait. Ou pas. Ainsi à ce point centré sur ce qui peut se passer autour de son illustre nombril, on s’étonne qu’il s’étonne, l’héritier déchu ?! La Belle Aux Bras Barbants à reçu un coup de barre monumental derrière le crâne et s’est taillé le roupillon là, tout bonnement comme ça, à ses pieds salopés de gerbe !!! Il rêve. Il rêve et en couleur, qui plus est ! S’il se croyait tiré d’affaires, le damoiseau en détresse, bah la vie vient de lui faire comprendre que nenni et qu’il se fourre le doigt dans l’œil et jusqu’au coude !

C’est avec un mélange de profond d’égout et d’écœurement, que le prince pas charmant et plutôt diabolique assiste à l’éveil de son ivrogne de princesse. Heureusement que ça ne lui a pas pris le bisou de la vie, pour l’extirper de son profond sommeil, parce qu’Alcatraz se serait sérieusement pris la tête à savoir comment venir sceller ses si précieuses lippes contre les siennes enduites de vomis et d’on ne veut pas savoir quoi ! Avec la vélocité d’un escargot bien gluant et visqueux, elle le prend pour un arbre et l’escalade avec la grâce d’une chiure de piaf bien dégoulinante sur l’épaule du malchanceux qui passait dans le parc. Tendu comme un « I », les traits éthérés du minois décomposés comme un tas de viande périmé sur le comptoir, il essaie de contenir les soubresauts de son haut le cœur en retenant son souffle ; point blindé pour supporter ces pestilences et relents de chat mort qui s’extirpent de son gosier avec la paresse d’une flatulence bien chiadasse et juteuse ! C’est d’une ironie à couper au couteau ; alors qu’il atteint bien creux du fond du baril, il y a l’ivrogne de princesse qui empeste bien comme il faut le fond dudit baril !

Sérieusement, G. I. Jane, penses à traîner la prochaine fois une boîte de Tic Tac ou bonbon à la menthe ; ça rafraîchit non seulement le respire, mais aussi l’haleine ! Paralysé d’incrédulité et de répulsion, coi parce que sinon il va lui aussi gerber, il s’empresse de se dépoussiérer le poitrail et les manches de son blouson lorsqu’enfin la grande guerrière le libère de sa vertigineuse escalade et pleine de courage ambitionne de remettre le couvert…

Elle tangue comme la démarche chaloupée d’une paire de taille de guêpe appartenant à la plus séduisante et sybarite des MILF ! Pour un peu, Alcatraz en aurait le mal de mer… s’il n’était pas aussi intrigué et occupé à regarder… bien regarder… comme elle l’annonce si bien. La tension est à son comble et la foule imaginaire se tient bien au bout de son siège !

- Vises la jugulaire ! Non, attends, fais lui la prise de l’ours ! qu’il s’enflamme, le démon féroce, bien apprêté à son rôle de spectateur survolté et bien emmitouflé dans le confort de son inutilité…

…jusqu’à ce qu’elle en décide autrement et convienne qu’il deviennent l’Homme, le vrai, de la situation. Surpris, livide d’effroi, ses mirettes aussi rondes que des balles vivement s’abaissent vers lesdits pecs qu’elle tâte du bout des doigts et les reluquent comme s’il s’agissait de la première fois.

T’as déjà vu ces costumes de lutter sumo jumbo et gonflables que parfois les humains fringues, G.I. Jane ? Dis-toi que le principe est idem pour Alcatraz et qu’il est loin de combler les attentes que l’on peut se faire sur l’apparat de cette maudite enveloppe charnelle ! De toutes manières, il est là pour faire joli et un point c’est tout !

Dans les affres de cette brochette impossible qu’ils forment à eux trois, Alcatraz est convaincu qu’il se retrouve à être les fragiles couches d’oignions acculées entre les gros blocs de viandes rouges et de poulettes ! Il peut pas casser la gueule à ce mister TeddyBear86 !

-C’est tellement sexiste et scandaleux, ce que tu dis ! qu’il brame, le frisé hystérique, la reluquant d’effroi et levant les bras vers les cieux ; T’en fais quoi de l’égalité des sexes, HIN !? J’vais pas bousiller des années et des années de luttes démocratiques et égalitaires entre les femmes et les dudes dans toutes les sphères de la société en allant casser la gueule de cet ours ! Ce serait faire régresser la grande roue de l’Histoire des années et des années en arrière !

Parlant d’arrière… qui c’est qui s’égosille et s’apprête à balayer d’un revers de paluche énorme le corps brinqueballant et pinté qui se retrouve devant lui ? Bigo, coco : c’est ce mister TeddyBear86 ! À Alcatraz d’agripper l’ivrogne par la bretelle de son soutif et de l’attirer à lui comme revient rapidement à la charge une colonie d’hémorroïde dans le trou de balle d’une mère qui vient d’accoucher de son morveux.

- On s’en cogne de qui c’est qui le cogne ! Et si on se carapatait d’ici à la place ?!

Il ne propose jamais, Alcatraz, mais ordonne et obtient toujours ce qu’il veut. Poing toujours moulé à la bretelle du soutif, désespéré au point de vouloir l’entraîner dans sa course poursuite à sa survie, le démon féroce esquisse le premier pas d’un sprint aussi chiffe molle qu’infernal. Il veut sortir de cette ruelle ! Au diable son histoire de cul et ses chaussures salopées !
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyMer 27 Jan 2021 - 6:07

“Think you're so criminal.” & T'as envie de rendre la totalité de tes organes. Suffit de voir la perle d'inconfort qui sillonne ta tempe. Tandis que La Princesse s'insurge sur une égalité dérisoire dont tu te fous royalement. Homme ou femme. Peu importe. De toute façon, c'est toi la plus balèze dans tout ce micmac ! Alors tu glousses, un brin moqueuse. Non, totalement narquoise. Tu voudrais bien le rabrouer un peu plus, mais l'animal s'offusque de constater qu'il n'est plus le centre de l'attention. Bah voyons ! Allons-y ! Quelqu'un d'autre souhaiterait-il faire entendre ses positions ? C'est le moment ! Décidément, le monde se trouve bien moins complexe là d'où tu viens. Un simple coup de gueule et c'est la mort qui s'en vient faucher les récalcitrants. Comme tu regrettes cette époque lointaine où tu n'avais pas à jouer de cette comédie affligeante. Finalement, ne serait-il pas hypocrite, cet univers, dit « bon » ? Tant de mascarade pour seulement échanger quelques inepties sans intérêt. Tellement de fioritures, alors que tu pourrais juste tourner les talons et t'enfuir dans le lointain sans même sourciller. Quelle tristesse dans le fond ! Te voilà, toi aussi, en proie à ces convenances nébuleuses mais tacites. Qui l'aurait cru, hm ? Ouh ! Ca y est, tu le sens, l'alcool qui serpente entre tes alvéoles vire aux larmes de crocodile. Ding dong, sonne l'heure des lamentations et des aigreurs d'une âme que tu n'as jamais eu. Chiotte ! Personne pour comprendre les trémolos qui te prennent le gosier quelques fois.

Alors que tu sembles t'étendre sur l'autel des pleurs, l'urgence de la situation te percute une fois de plus. Faut dire que le Malheureux à ta gauche s'anime d'une véhémence bordélique. Fuir ? Why not ! De toute façon, que vous reste-t-il comme option ? Lutter n'est plus au goût du jour. A moins que tu puisses le vaincre à grandes giclées de bile ? Nope ! De toute façon, tu n'as pas le temps de réfléchir davantage. Happée malgré toi par cette poigne nécessiteuse et pressante, tu n'as d'autre choix que de l'accompagner dans sa course. Le long de ton échine, c'est la plainte déchirante d'un TeddyBear mécontent qui détonne. Sorry mais not sorry pour ton dîner Baloo ! Tant bien que mal, tu t'efforces de suivre la cadence. En réalité, tu ne peux guère faire autrement. Il suffirait que tu piles pour que ne cède la bretelle de ton soutif. Et il en est hors-de-question. Ce fichu bout de dentelle t'a coûté un rein même en solde. Pourtant, c'est la totalité de ton existence que tu vois défiler devant tes mirettes hagardes. Sous la couenne, la liqueur brasse et remue des recoins insoupçonnés de ton anatomie. En clair: tu te sens crever. La gueule maculée d'un effort grandiloquent, tu perçois les appels effrénés de ton pauvre myocarde. Faudrait peut-être que tu songes à te remettre au sport ! Et sans doute à cesser la bibine par la même occasion. Parce que tu vas gerber ton estomac, ton foie, ta rate et ta vésicule biliaire. Au moins.

« - Stooooop ! Temps mort !, que tu brailles finalement.

Alors à l'arrêt, tu peines à te maintenir sur tes guibolles. Tout est spiral autour de toi et s'englue de part et d'autre de ta silhouette malhabile. Une main contre la pierre froide d'une façade, tu te voûtes, te plies, afin de contenir l'effervescence de tes sens. Sûr que tu te souviendras de cette cuite ! D'ailleurs, tu te promets de ne jamais plus boire autant. Ou bien de ne plus secourir personne avec autant de grammes dans le sang. A réfléchir !   

- Je pense qu'on l'a semé, que tu inspires péniblement.

Semé ou pas semé, peu importe. Tu ne peux simplement plus faire un pas. Une énième fois, tu t'efforces de refouler la houle qui tapisse ton palais. L'espace d'un instant tu te surprends à contrôler tes inspirations, néanmoins mimer le « petit chien » n'a pas grand intérêt pour ton cas.

- Il t'est tombé dessus comme ça, le molosse ?

Le teint pivoine, tu finis par t'affaler contre le mur. De toute évidence, tu n'es plus que le reflet d'une vieille loque que l'on aurait balancé dans le caniveau par jour de pluie. (Quelle métaphore !) Une main sur ton visage, la seconde plaquée contre tes tripes, il te faut toute l'énergie du monde pour ravaler tes flots et croiser enfin ses prunelles affolées.

- Kat', euh, Jezabel. », que tu te présentes finalement, non sans esquisser l'ombre d'un rictus chafouin.
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Dernière édition par Jezabel Atkins le Mer 10 Mar 2021 - 13:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyDim 31 Jan 2021 - 14:51


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À croire qu’il s’est sifflé dans les poumons deux ou trois ballons rouges gonflés à l’hélium, avant de prendre et bretelle de soutif et la poudre d’escampette vers ce nulle d’à peu après plus sûr et sécurisant. Les muscles des cuisses gonflés à bloc, longues guiboles bataillant dans le vide à la virtuosité d’un gnou sauvage qui veut échapper aux serres d’aigle (oui, un aigle et pas un lion. Ils sont déjà élus rois de la jungle, ces fauves échevelés, on peut se permettre de leur retirer un peu de crédit. Non mais !?) et la semelle de ses chaussures salopées mordant le bitume à pleines gueules ; oh mais c’est qu’il court le furet du bois joli, mesdames ! Ce qu’il file à pleine vapeur, le rongeur, monsieur ! La patate, dans la niche thoracique, bat la chamade et résonne son abrutissant solo de dubstep jusque dans la membrane fibreuse de ses esgourdes humanoïdes. Ce qui plutôt chouette, parce que c’rythme lui permet de maintenir un tempo plutôt bordélique sur ses pas de course et bien que toujours coincé sur le chemin de briques jaunes ; Alcatraz est persuadé qu’ils se rapprochent de la citée d’émeraude…. Il espère aussi que la vilaine sorcière n’aura pas assiégé c’royaume à deux balles parce que visiblement Vomita qu’il trimballe derrière à la lourdeur d’un horrible boulet n’est visiblement pas en mesure de battre à mains nues une envolée de singes volants et tous fringués comme de charmants petits stewards stweardant gaiement. Ça part en couille entre ces deux biscuits, mais après l’épopée de cette folle nuit on songe que c’est tout de même légitime. De plus sa majesté au bois barbants ici présente est son meilleur moyen de survie et de repère, se disant qu’elle doit mieux connaître cette ville et issues que lui… même si elle a l’orientation d’un GPS à la batterie à moitié à plat, à la mise à jour défaillante et parlant l’anglais comme un poncho espagnole. À ce sujet. On dit pécho ou poncho ?  Hum. Mystère.

Et à la brutalité de ce pauvre spermatozoïde qui accomplissait le triathlon du siècle et qui se prend en pleine gueule le latex d’une capote ; leur course aussi folle que floue s’arrête nette et précisément ici. Où ? Il sait pas. Mais il n’apprécie pas. Et c’est avec la grandiloquence d’une mal baisée qui jamais n’atteindra le nirvana d’extase que le frisé volte et face sur sa pseudo sauveuse au teint aussi olivâtre que dangereusement livide. Son premier réflexe est de se reculer d’au moins 5 mètres, de peur qu’elle ne lui renvoi une autre giclée d’acide sur les chaussures, se signant presque de la croix pour que les impénétrables voix de l’au-delà exhaussent sa silencieuse prière alors que lui aussi au bord de la syncope essaie de recouvrer son souffle en se voutant vers l’avant, paumes bien moulées sur ses rotules et exacerbant entre deux goulées d’air :

- Uuuggghhhhh ! On l’a pas semé. Uuuuuggghhhh !!!! c’est sûr---uuugggg ! Qu’il n’est pas loin et c’est pas juste le----uggghhhh---fiouuuufff-arrrrggggg le temps qui sera mort !

Les humains sont vraiment de grosses lopettes de chiffre molle ! Jamais dans cent burnes il n’apprivoisera cette nouvelle condition et Alcatraz continuera de s’apitoyer sur son sort pour les deux cent autres baloches qui restent à venir ! Et prenons un moment s’il vous plait pour bien admirer le paysage et portrait de ces deux pas doués. On dirait deux p’tits vieux lobotomisés et édentés qui attendent le petit shoot de jus pour recouvrer et les fonctions vitales et la vie elle-même ! C’est tout à fait charmant et très digne…

- C’est plutôt moi qui lui est tombé dessus. Sur Grindr. Sur les photos, j’t’assure, j’étais loin de me douter qu’il était aussi brutasse que velu.

Ceci est un fait.
Ravitaillé, il redresse mirettes et échine en direction de Vomita qui delà où il est perché semble avoir meilleure mine et allure. Ce qui l’effraie tout comme le réconforte. Elle sera peut-être capable d’en finir, cette fois, si jamais Winnie the Pooh ambitionnait de les reprendre pour un succulent pot de miel… quoiqu’Alcatraz a toujours eu le spleen de l’âne qui à toujours se perd la queue au mauvais endroit et moment. (C’est tendancieux et c’est voulu !) Sa Porcinette ici présente est vraiment sa seule vraie arme et chance de survie ! Et ça craint…

- Alors Kat-euh-Jezabel… ç’a t’arrive souvent de sauter dans le dos des ours comme ça ? J’veux dire… t’as le physique de l’emploi, mais l’hygiène de vie de Frank Gallagher. Sans offense, hin !? qu’il confesse, sans gant blanc ou de latex, risquant un audacieux par en sa direction et lui tendant sous le pif un résidu de Chewing Gum qu’il vient de dégommer de sous sa godasse salopée. Comment c’est atterrit là, ça ? Il sait pas. Mais ça va faire la job pour lui rafraichir le bec.

- Je m’appelle Alca---leksy ! Et on devrait sérieusement ne pas traîner ici... au moins se remettre en marche. T'aurais une piaule ou un bunker de survivaliste non loin ?

Alcaleksy ?
Cette Kat-euh-Jezabel va penser qu’il a un vrai nom de merde.
Roh… mais la honte !
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyMar 2 Fév 2021 - 6:06

“Think you're so criminal.” & Dans quel état tu es ma pauvre Jezabel ? Regardes-toi un peu. Une véritable loque vivante ! Mais ceci n'est pas qu'une question d'environnement, n'est-ce pas ? C'est Elle. Du moins, Celle pour qui tu as été muter ici. Bien que l'on ne peut réellement nommer cela une mutation. Disons plutôt: punition ? Toujours est-il que tu portes encore le deuil de cette lamentable faiblesse sur tes frêles épaules. Suffit de regarder un moment dans l'océan noir de tes pupilles pour distinguer le chagrin que tu te trimballes jour après jour. Sans doute pour cette raison que tu te jettes inexorablement dans l'absinthe. Afin d'occulter, de noyer un peu cette peine grandiloquente que tu ne parviens pas à saisir. Ne serait-ce pas profondément humain d'éprouver un quelconque émoi ? Bien sûr que si. Et tu te détestes de sentir ce micmac insensé entre tes côtes. Parfois tu souhaiterais simplement plonger tes mains par-delà ce carcan de chair et d'os, griffer cet organe dégueulasse qui s'obstine à battre tes passions. Elle est où la bouteille de Scotch, déjà ? En tout cas, pas ici. Alors tu passes à plusieurs reprises tes mains sur ta trombine déconfite. Voilà que tu ressembles à la caricature peu gratifiante d'une éplorée aux abois ayant pour seul lot de consolation: la bibine. Cette blague ! Il est bien loin le golem aux aspirations sinueuses ! Sûr que l'on doit bien rire de tes trémolos là-bas ! Bande d'ingrats ! Et de ruminer entre tes chicots comme le ferait une adolescente revêche. Un jour tu te vengerais. Mais en attendant...

En attendant, il y a ton vieux palpitant prêt à imploser et les remous de ta soirée qui s'en viennent flirter aux abords de tes lippes. Il y aurait de quoi rire, néanmoins de toute cette mascarade. D'autant plus lorsque la donzelle te conte les détours de ce rendez-vous manqué. Cette fois, tu ne peux contenir davantage ton hilarité. Et ça te secoue l'échine comme l'on agiterait une bouteille d'Orangina - enfin de Fanta, nous ne sommes pas en France -. Merde alors ! Quelle ironie dans fond. A voir qui aurait trempé dans le miel finalement... Et tu fronces légèrement tes sourcils, secoues ta petite tête encore étourdie. C'est juste répugnant et tu te fustiges de songer à cela une fois de plus. Néanmoins, force est de constater que l'on ne sait véritablement sur qui l'on tombe. Un ours. Un démon. Un tueur en série... Les sites de rencontre ne t'ont jamais emballé. Pas que tu aies peur de rencontrer un sale type. Déjà parce que ledit sale type serait forcément toi. Puis parce que tu as toujours trouvé cela sinistre. Loin de toi l'envie de juger quiconque cependant. Le bide plié en quatre, tu dois te faire violence pour ne pas dégobiller la totalité de ton organisme. Il t'en faut davantage encore pour calmer également tes ardeurs.

« - Toujours s'intéresser à la pilosité de ses rencards, c'est important. Enfin j'imagine que tu t'en souviendras à l'avenir.

D'un mouvement hasardeux tu vires le déchet poisseux qu'il te présente fièrement. Ok, tu as beaucoup trop bu, mais il ne faut pas déconner non plus. En revanche, tu quittes le cuir maculé de gerbe que tu portes encore. Il est fichu ! Au moins, tu ne ressembles plus à une ivrogne... si l'on ne s'approche pas trop de ta gueule trop pâteuse pour être honnête. Tu inspires profondément l'air autour de toi, gorges tes poumons atrophiés par les nombreuses cigarettes consumées tout au long de la soirée.

- Je n'ai pas trop réfléchis. Mais il fut un temps où rien ne me résistait, que tu inspires, enfin c'était il y a un moment.

Maladroitement tu te remets sur pattes, lui indiquant le chemin à emprunter d'une main profondément lasse.

- Ah euh ouais... allons-y. Je crois que j'ai besoin d'une bonne douche... et d'un bon dentifrice.

Quelques secondes, tu le détailles de la tête aux pieds, puis hausse les épaules.

- Tu pourras rester un peu. Histoire d'être sûr que ton rencard ne traîne plus dans les parages. »

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptySam 6 Fév 2021 - 15:50


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À Alcatraz de la reluquer sous toutes les coutures, un peu comme le ferait un bonhomme en pleine crise de la quarantaine, qui chez le concessionnaire lorgne sous le capot d’une voiture pour y découvrir le matos et combien de chevaux celle-ci peut contenir. Concentré dans sa petite excursion visuelle, à grands coups de canines, il se triture l’intérieure de la lèvre inférieure, bras croisés sur ces pectoraux cisaillés au couteau et se tapotant l’absence de fossette au menton de scrupuleux petit coup d’index. Cette balourde doit avoir environs son âge, pas un poil de plus et pourtant c’est à croire qu’elle charrie derrière elle les tourments de toutes ses vies antérieures. Ça se voit non seulement dans la voie-lactée atomisée de ses deux poches d’huile qui lui servent d’yeux, mais ça se ressent et jusqu’au fond du bid. Ça craint au maximum, son bagage émotionnel ! On dirait qu’un camion à ordure lui a déchargé dessus sa cargaison de vidanges et autres saloperies. Il se sent sale. Crotté genre toilettes sèches ou salopé genre un clébard incontinent s’est torché l’anus sur lui. Ce n’est pas vraiment reluisant et après il s’étonne de la trouver aussi charmante qu’un balai à chiotte ?!

Quand t’as le poids des astres et de la coupole céleste qui si lourdement te pèse sur l’échine et si glorieusement te fait pendouiller mollement la langue hors du gosier comme ça ; pour sûr que t’as envie de te bourrer la gueule et de sauter dans le premier dos d’ours que tu croises ! Il comprend mieux, maintenant, le démon, mais ce n’est pas pour autant qu’il irait la consoler au cœur d’une étreinte. Ne faut pas charrier non plus. Une banshee, à côté d’elle, a l’air se de prélasser sous le soleil, en chantant sans fausses notes vamos a la playa et sirotant des pina colada jusqu’à plus soif. Si blasée et indifférente, la meuf, qu’elle balance à la poubelle sa superbe veste de cuir intensément ténèbres. Rooohhhh, enfer et damnation, mais un tel morceau de linge doit coûter la peau du cul ! Louage au clochard qui mettra la main dessus ! (Oh, tiens, il fait des rimes, maintenant, ce bouffon des frisés ?)

- Oh, ça, c’est sans aucun doute. Mon dessous de bras à côté de toi sent la rose, qu’il laisse s’échapper l’insulte et s’empressant d’aseptiser l’truc avec un maladroit : J’veux dire… ça pourrait être pire. Regardes la tronche qu’avait l’ours ou la gueule de mes Converses ? Ha ! Ha ! Ha !

Et plein de sagesse il ferme sa grande gueule, se fourrant les paluches dans les poches avant de son jean et emboîtant le pas vers le chemin qu’elle présente.

- Ouais. Pourquoi pas…

Hormis une branlette devant un chaud porno, il n’avait rien de pittoresque ou de prévu à son planning, Alcatraz… l’ayant bien profond où on pense ; son satané plan cul. Veut, ne veut pas, aussi, cette partenaire de crime l’intrigue et mystifie. Genre que son spleen doit certainement avoir un petit quelque chose d’intéressant à raconter. Il tâte et gratte un peu le bobo. Sait-on jamais si lui vient l’envie de lui demander un vœu :

- Il s’appelait comment, ton mec ?

Parce que c’est toujours pour une histoire de cœur, que l’on se retrouve dans un état aussi pitoyable et lamentable.
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyLun 8 Fév 2021 - 8:47

“Think you're so criminal.” & Mais quelle grandeur d'âme, n'est-ce pas ? Que de convier l'Inconnu à regagner tes pénates. Pour quelle raison ? Peut-être pour ne pas éprouver le vide qui s'en vient lorsque l'absinthe délaisse finalement tes synapses. Que pourra-t-il bien faire de plus néanmoins ? Sûr que tu n'imagines pas une seule seconde l'abandon entre ses pattes malhabiles. Autant s'empaler sur Monsieur-Pointu, si bien rebaptisé - vous avez tous la ref' ? -, que tu dissimules sous quelques paires de chaussettes. Et quelle cachette, mes amis ! Digne d'une adolescente aux mœurs douteuses cloitré dans quelques conventions religieuses. A l'abri de tous, comme une honte tacite que tu ne parviens jamais à contenir. Pourquoi est-il si désastreux, pour une femme, de subvenir à ses propres désirs ? Sûr que cet univers te dépasse. Là d'où tu viens, on se moque franchement de la bienséance, plus encore du politiquement correct. Ah ! Comme il te manque, ce monde sans dessus dessous ! Alors pourquoi tu te fustiges d'envisager la jouvencelle de la sorte ? Il n'est pas plus laid qu'un autre badaud croisé au détour d'une gorgée. Ni plus beau. Un entre-deux. En fait, tu ne sais pas trop. Entre les parois étriquées de ta boîte crânienne, c'est une lutte vaine qui s'ébroue. Alcool VS Raison. Raison VS Ton Désarroi. Mais tu t'empresses de secouer le peu de neurones encore coordonnés, espérant chasser ces élucubrations ubuesques. Ce n'est pas franchement le moment de jouer les midinettes en chaleur, juste pour oublier un peu de ce royaume miséreux.

« - Désolé pour tes godasses, que tu bougonnes un peu, visiblement blessée dans ton orgueil.

Ok, tu es dans un état pitoyable, mais faut pas abuser non plus. Déjà parce que tu es la seule à pouvoir l'admettre et de deux parce que... connard. L'air de rien, tu arranges un peu tes cheveux emmêlés, réajuste ton maillot. Pourtant, tu n'essayes pas de le séduire. Ou pas vraiment. Peut-être que tu n'as pas envie de jouer les vieilles serpillères cette fois-ci. Car tu ne comptes plus le nombre de fois que l'on t'a retrouvé inerte, imbibée, dégueulée d'une ruelle sordide. Ni même combien de fois l'on t'a ramené chez toi sans souvenir. C'est d'une tristesse dans le fond ! Alors tu remontes un peu ton jean détrempé. Histoire de ressembler à ces petites nanas pas trop mal golées qu'il est fréquent de rencontrer à une heure pareille. Et non pas à ce déchet, à cette vieille charogne gangrénée par quelques maux essoufflés. Faut dire aussi que tu n'es pas désagréable à regarder quand tes pores ne transpirent pas la névrose. Si, on te l'a dit souvent. Tu hausses tes frêles épaules en réponse à cette vague certitude. Dans un sens, il y a-t-il un enjeu véritable à tout ceci ? Non, bien entendu.

- Tu pourras les laver, que tu ajoutes en pointant lesdites chaussures d'une œillade embarrassée.

Bah oui, malgré tout ça, tu as toujours ta gueule de boudeuse. En même temps, on ne peut pas dire que la vie ne soit particulièrement douce avec toi. Pire encore avec cette question sortie de nul part. Ton mec. A croire qu'il n'y a que l'amour pour pousser l'Homme à se nuire. Cela étant, il n'est pas totalement à côté de la plaque. Alors tu grimaces, enfonces tes paluches dans les profondeurs de tes poches, rentres ta frimousse entre tes deux épaules voûtées.

- Elle. S'appelait Lena. Elle est morte », que tu balances platement, une ombre sur ton minois blanchouillard.

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyMer 17 Fév 2021 - 13:59


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La dégaine brinquebalante, l’aspect digne du plus ingénu des Snoopy, il déambule aux côtés de l’impeccable G.I. Jane, pif en l’air et les cobalts papillonnant à ça et là sur les périphéries alentours. Alcatraz sent poindre au-dessus de sa frivole caboche, comme une sorte d’ombre et ça lui prend une burne et demie avant de comprendre d’où elle peut bien provenir… cette ombre. Ça s’émane du halo brumeux de celle qui se tient à côté de lui. Le poitrail fuligineux tel un encensoir, les émois virevoltent dans la touffeur du crépuscule telle des volutes de fumées épars et énigmatiques arabesques dansotantes. Par-delà la langoureuse salve de la mélancolie, désormais, le démon empathe discerne une sorte de distorsion et ça lui saute aux yeux comme une envolée d’outardes migrant vers le sud lors d’un hostile soir de mois d’octobre. Sa remarque l’a énervée et agacée ?! Vraiment ?! Rooohhh !          

Il hausse une arcade, se mord la lippe inférieure et hasarde une œillade à la source de ce tohubohu sensorielle. Là, ce n’est pas le minois d’un vieux bonhomme âgé 40 piges qui doucement se calque sur sa frimousse de kéké des plages, mais la dentelle ou soie d’un ado pré-pubère qui pour la toute première fois regarde le sexe opposé avec des yeux d’homme. Il y a un petit je-ne-sais-quoi de changé, chez elle. Sa coiffure ? Ses fringues ? Il n’en sait que trop rien, Alcatraz, mais il en ressentirait presque un gonflement de l’appareil géniteur. Elle n’est pas vilaine. Et si l’on prend le temps de gratter la couche de gerbe, de crasse, d’alcool, de verni, sous ces apparats de G.I. Jane se cache l’allure d’une amazone bien foutue… regard de braise et charmant minois. Un affriolant mariage entre Xena, la guerrière et Natasha Romanova. Ça lui sied bien, cette fulgurante métamorphose et pour un peu Alcatraz croirait en la légende de Nanny McPhee… vous savez, celle qui de bonne action en bonne action se bonifie avec le temps ?

- Bouarf ! C’est pas grave. De toute manière, j’les aimais pas, qu’il confesse, Aleksey, moue déconfite lui constipant la gueule alors qu’à cloche-pied il s’empêtre de retirer ses godasses pour à son tour les balancer dans la première poubelle qu’ils croisent.

Ah, bon !? Vraiment ? Il va s’y mettre lui aussi ? À ce rythme, tous les deux, c’est à poils qu’ils gagneront la demeure de la demoiselle. Quel striptease incongru et tout désordonné ! Ne me regardez pas comme ça, je ne fais que raconter ce que le bouffon des frisés accompli comme connerie.

- Oh…

Une petite tonalité de rien de du tout, qui lui coupe peut-être le sifflet, mais qui est soufflé avec beaucoup d’austérité. Malaise. Tristesse. Re-malaise. Mélancolie. Re-re-malaise. Et bien avec un tel drame dans une vie, on ne se demande plus pourquoi est-ce que le cœur de la demoiselle ne s’engoue plus de cet émoustillant sentiment qu’est la joie de vivre. Et ses envies de vouloir en découdre avec Winnie-the-Pooh sont désormais expliqués et aussi limpides qu’un nez au milieu d’une face ! Logique, qu'on ne chante plus la vie après ça...

Aussi muet qu’une tombe, non, c’est rude, maintenant, faire une quelconque allusion avec la mort ; aussi silencieux qu’un moine tibétain cloitré à une thérapie du silence, les reluisants cobalts du semi-homme observent les chakras de la demoiselle avec un mélange de curiosité et de… mort cérébrale. Putain, t’es con, on a dit aucune allusion avec la mort ! On va alors dire ; quelques lumières éteintes sur les étages de sa conscience. C’est beau. Ça fait presque pouette pouette entre les deux biscuits.

- J’ai connu une Lena. Il y a de cela perpette. Très… très perpette, qu’il songe, Alcatraz, le regard lointain, comme perdu dans le brouillard de ses souvenirs et innombrables conneries : Mais je ne saurais en dire plus. Ça devait être une connaissance d’une connaissance d’un cousin germain.

Il se secoue, se sort la tête du cul, traîne ses chaussettes vers le gabarit de Xena Romanova, pour d’un élan aussi paternaliste que décousu venir l’envelopper de ses bras et tout creux la pelotonner dans une étreinte qui veut dire… euh… franchement pas grand-chose… juste que les humains ont tendance à s’enlacer pour un tout ou pour un rien. Alors il essaie, Alcatraz, pour voir et comprendre le fonctionnement.

- C’est moche. Très moche ce qui t’arrive. J’ai un pétard dans ma poche. Tu en veux ?

Oh, bah ouééé ! Parce que proposer de la came à une toxicomane, c’est vraiment une idée de génie et du siècle ! Pauvre cloche ! T’as vraiment rien dans le crâne !
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyVen 26 Fév 2021 - 6:43

“Think you're so criminal.” & Voilà, ça plombe l'ambiance ! Pas besoin d'être un génie pour le constater. Suffit de voir que tes épaules s'affaissent davantage, et que l'ombre étend son joug sur ta gueule souffrante. Une brise venue d'outre-tombe te prend dès lors l'entièreté de ta vieille carcasse, tandis que tu te fais violence pour ne pas croiser ses mirettes. Faudrait pas qu'il discerne la faille dans toute cette parade qui, franchement, ne trompe personne dans le fond. Mais c'est plus confortable de paraître, plutôt que d'être ce qui vrombit entre les côtes, sous les rictus frelatés. Puis tu es un démon, de la pire espèce, une immondice, que dis-je, une ignominie de la nature, alors comment pourrais-tu courber l'échine, hm ? Et tu grommèles, dans ta barbe, comme le ferait un enfant que l'on aurait rabroué. Non pas que tu boudes encore. Seulement le dictat qui consiste à penser qu'être un monstre équivaut à ne pas avoir de cœur te flanque la nausée. Preuve en est: pas besoin de cette mortalité dégradante pour éprouver les affres de la peine. Sans doute pour cela que l'on t'a expédié ici-bas, là où douleur et faiblesse règnent en maîtres. Peut-être que tu ne mérites que cela, finalement ? Ce royaume pitoyable où l'on ne sait que baisser les yeux en attendant la bourrasque qui viendrait enfin taire toute existence. Tu l'exècres ce monde, et pourtant, dans tes instants d'errances et de résignations, tu te surprends à reconnaître parmi eux une similitude déconcertante. Une place. Qui ne serait ni trop étroite, ni trop imposante. La tienne ?

« - Wouaw, que tu t'esclaffes, embarrassée, comment plomber une soirée en une leçon: mais parlons de la copine crevée, bien sûr !

Tu glousses un peu, l'air gauche et pas à ton aise pour un sou. Comment relancer la machine après cela ? Haha, bonne question ! Est-il néanmoins possible de lui redonner un coup de pied au derrière ? Pas sûr. Alors tu regardes un peu partout autour de toi, comme en attente du moindre signe. Signe qui ne vient pas, bien entendu. T'en es même à regretter la présence de Winnie l'Ourson. Ohé, ohé ? Capitaine abandonné ? Et le silence qui s'étiole après cela n'altère en rien ce malaise général. A dire vrai, c'est pire ! Mais tu oublies, toi aussi, que la mort n'est pas un sujet à évoquer. Les Mortels sont fragiles, peut-être trop empathiques pour supporter un tel étalage. C'est pas comme toi. Toi, tu ne sais que secouer tes égides lorsqu'un badaud s'hasarde à te conter ses malheurs. Et tu lui en ressert un, parce que c'est tellement plus fun de noyer son chagrin dans l'absinthe, plus cool que de s'épancher encore et encore sur une fatalité que ni Homme ni Dieu ne peut défaire. Mais tu n'as point de gourde pour détourner votre attention. Nada. Que tchi. Sûr qu'il va fuir. Tu le sais. Ils font tous cela quand ils n'ont plus d'inepties à déblatérer. Trop compliqué, n'est-ce pas, de s'oublier un moment, de dévouer quelques heures à cajoler l'échine d'un Autre ? Cet égoïsme latent te révolte et tu te fais violence pour ne pas l'envoyer paître, lui, et tous ses congénères. L'alcool t'abîme l'esprit. Toujours pareil. Car tu n'es pas meilleure qu'eux, loin de là.

- Je suis vraiment désolée, j'ai pourri l'ambiance. Je t'en voudrais pas si...

Mais l'inattendu te souffle la réplique. Là, lovée contre sa (non) musculature, il te faut quelques minutes de plus pour capter l'improbabilité de la situation. Finalement, c'est la totalité de ton être qui s'éveille d'un inconfort cuisant. Plutôt strange comme sensation ! C'est à la fois réconfortant et clairement malaisant. D'ailleurs, tu ne sais pas quoi faire de tes bras. Alors droite comme un i, tu te contentes de subir cet élan saugrenu, une grimace indécise au coin des lippes.

- Bien joué Katýn, que tu murmures plus pour toi-même, tu pouvais pas tomber plus bas.

Tu ne sais pas combien de temps vous restez là, perdus dans cette étreinte rocambolesque. Quelques secondes. Plusieurs minutes ? En réalité, une accolade ça s'éternise longtemps ?

- Ah ouais, ça, c'est une bonne idée !

Et tu quittes ses remparts, le gratifiant d'une légère tape sur l'épaule. Genre: ouais merci, poto. Avant de jeter une œillade au bâtiment derrière vous.

- Ca tombe bien, on est arrivés. »

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyLun 8 Mar 2021 - 14:46


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Katýn ? Ce prénom lui rappelle quelque chose. Un déjà-vu ou déjà croisé à quelque part. Au jardin d’enfant ? Non. À une soirée de speed dating ? Nope. À ces ateliers de macramé et tricot sur mesure ? Du tout. (En plus il n’a jamais participé à ce genre de passe-temps alors ça nous sort littéralement du cul c’t réflexion.) C’dingue, ça, avoir la sensation d’avoir le souvenir sur le bout de la langue et ne pas être capable de mettre le doigt dessus ! Ooooohhh, saperlipopette de poussière de perlimpinpin ! si ça se trouve, c’est la cousine germaine avec qui Alcatraz faisait les 400 coups et découvrait les joies épicuriennes de ses premières orgies et le stupre de félicité que lui procurait le sacrifice sacrificiel d’une jeune et belle pucelle ?! S’était la belle époque, ça ! Ce qu’il adorait casser la croûte avec cette cousine germaine. Toujours gloutonne et gourmande pour croquer dans la cuisse du premier alpaga s’égarant et passant par là ! (Oui, en Enfer, les alpagas lucifériennes, ça existent. Tu y es jamais allé alors tu ne sais pas de quoi tu parles. Tsss !) Seulement voilà, Katýn la cousine germaine ? Neni, tout compte fait, il n’a pas le souvenir d’en avoir une dans le tentaculaire et vernaculaire de son diabolique arbre généalogique. Si ça avait été le cas : son minois ou minou lui rappelleraient bien un petit quelque chose de familier, right ? C’est pointu. Très pointu. Aussi pointu que that awkward moment qu’ils sont en train de subir ensemble et ce pretty weird câlin qu’ils se partagent avec l’aisance d’un sandwich au thon avarié qui ne passe pas. On ne peut pas dire que ça dégage de l’alchimie entre leurs deux carcasses… on peut même aller jusqu’à insinuer qu’on est loin de l’effet geyser du mélange Mentos-boisson gazeuse qu’Alcatraz s’attendait ou recherchait. C’est très mort dans l’âme comme épisode… voire…. Très chant de criquets et croassement de grenouille en son for intérieur. Comment est-ce que les humains font pour trouver ça attendrissant et réconfortant ? C’est une science qu’Alcatraz n’est certainement pas prêt d’expérimenter pour les 500 prochaines années à venir. C’câlin-ci lui suffit pour qu’il comprenne que ce n’est vraiment pas son truc et à voir comment est-ce que sa victime lui assène cette virile et bizarre tape dans le dos on en conclu que même pour elle ce petit moment de tendresse ne sera pas ajourné dans le top 10 des instants les plus mémorables de sa vie. Et si pour faire passer le malaise vous alliez plutôt marcher joyeusement dans un essaim de guêpe, G.I. Jane ?! N’est-ce pas projet plus prometteur et digne des deux petits autistes que vous pouvez être ? Hum. C’est à considérer…

BREF ! C’est avec la vélocité d’un rappeur shooté à l’MDMA qu’il s’éloigne de leur geôle de pas d’amour, se raclant la gorge comme s’il se gargarisait le gosier avec de la gravelle et se pourléchant les babines comme s’il s’apprêtait à accomplir une épopée de cunnilingus :

- Ça tombe vraiment très bien. Oui. Un peu plus et j’étais sur le point de te rouler une pelle. Ha ! Ha ! Ha !

Comme si entre eux deux s’était déjà pas assez bizarre, il a fallut qu’il se la rouvre et exhibe cette plaisanterie de très mauvais goût. Peu convaincu d’avoir détendu l’atmosphère, il se gratte le frisé du cuire chevelu, renifle un bon coup et traîne ses pieds nus vers l’entrée de l’immeuble.

- Tu vas voir. C’est du très bon stock. Genre que tu peux avoir des anges qui te sortent du trou de balle si tu abuses un peu trop de ce type d’herbe à chat !

On se calme le Bob Marley s’il vous plaît.
Et va-t-il un jour trouver où il a bien pu croiser cette illustre Katýn nom d’une déesse !?

- T’as déjà voyagé dans les contrées… chaudes ? Genre… au sud… complètement ?

Ça sonne tendancieux, right ?
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyMar 9 Mar 2021 - 10:10

“Think you're so criminal.” & Tu n'as jamais compris cette coutume étrange. A croire qu'une simple accolade permet à l'univers de ne plus tourner à l'envers. Mais n'est-ce pas pire, finalement ? Que signifie ces élans d'émois et de tendresses ? Rien de plus que cette frappe sur l'épaule, rappelant alors toute la médiocrité d'un chagrin de passage. La nausée te monte une fois de plus au bec. Quel subterfuge, alors, de s'amouracher du corps meurtri pour ne point avoir à trouver les mots justes ! Parce qu'il n'est question que de cela; de ne pas se donner trop de mal, trop de peine, de ne pas trop se fatiguer à chercher la palabre réconfortante. Curieux animal qu'est l'être-humain ! Peut-être pour cela que tu n'as jamais apprécié leur compagnie; à cause de cette hypocrisie constante. Dans ton monde, il n'y a pas de faux-semblant, pas de mirage. Seulement l'unique certitude d'être seul contre le reste du monde, en proie à quelques fauves à l'appétit gargantuesque. Le célèbre « tué ou ne pas être tué ». Ici, tout semble se farder de délicatesse et de douceur. Pourtant, c'est bien l'ombre d'une gueule béante qui s'aiguise les chicots par-delà ce nihilisme pathétique. Oulaah, voilà que tu pars dans les grandes philosophies ! Et tu secoues ta vieille caboche pleine d'un liquide vérolé, histoire de reconnecter tes neurones. Peut-être qu'il a voulu se montrer gentil, sans arrière-pensée aucune ? Cette manie de voir le mal partout ! Ah, mais attendez ! C'est probablement parce que toi-même tu dissimules la laideur sous un masque enjôleur !...

Rouler une pelle ? Et tu imagines le tableau, sourcils froncés en une moue franchement peu convaincue. Quelques secondes de plus et l'hilarité te gagne un bref instant. Le temps de glousser comme le ferait une pintade, les pommettes cramoisies et le regard fuyant. Peut-être que tu aurais préféré cela à cette étreinte ubuesque. Au moins, tu aurais su que faire. Mais tu n'en dis rien. Paraît que faut jouer la carte de la pudeur dans ce genre de discussion. Ici-bas, on ne parle pas de ces choses là. Vous savez; le picotement, la brûlure dans l'entrechat, le cul quoi. Pourquoi tant de tabous pour une réalité aussi banale ? Pas besoin d'être mortel, par ailleurs, pour se sentir concerné. Toutes les espèces se plaisent à s'égarer dans les méandres du stupre, depuis la nuit des temps. C'est bien l'unique point capable de rassembler la totalité de l'univers. Alors pour quelles raisons - que tu devines saugrenues - faut-il déguiser ses désirs derrière quelques convenances idiotes ?

Bref. Une fois de plus, tu t'immerges loin, trop loin dans tes débats intérieurs. Faut dire que tu es bourrée d'interrogations. Ce monde ne sait que t'offrir dilemmes et énigmes. Et personne n'aspire à t'aiguiller ne serait-ce qu'un peu sur ces mystères.

Tandis que tu pousses la porte du bâtiment, tu te contentes de le gratifier d'un:

« - Contentons-nous de l'herbe à chat, un poil goguenard.

Cependant, la demande suivante t'interrompt dans ton élan. Au sud ? Genre l'Argentine ? Non... STOP ! Parlerait-il de l'Enfer ? S'il s'agit de cela, alors ne serait-il pas un... ? Comment le savoir sans véritablement se vendre ? Un brin méfiante, tu croises les bras sur ta poitrine, aux aguets, arborant l'allure d'une Buffy Summers suspicieuse, prête à dégainer son pieu.

- Je ne suis jamais allée en Argentine, que tu annonces calmement.

A dire vrai, cela expliquerait son manque d'interrogation face à l'exotisme de son rencard foiré. Tu fais un pas vers lui, cherchant un signe, la moindre lueur dans l'océan tempétueux de ses grandes prunelles hagardes.

- Mais plus au sud, complètement, ça se pourrait, ouais.

Tout ceci devient menaçant, après coup.

- Et... toi ?... »

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptyJeu 11 Mar 2021 - 15:18


99 Problems.
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La démarche gayette et un rien nigaude, aaaaahhhh ce qu’il a hâte de rentrer là-dedans et de se remettre de ses émotions, Alcatraz ! Mais celle qui poussait la porte s’arrête raide nette là dans l’embrasure et le voilà qu’il lui fonce dans le dos avec la furtivité d’une balle de ping-pong. Sa truffe perdue dans la cascade flavescente de sa longue chevelure, son fragile plexus scolaire encaissant mal le choc avec de telles omoplates si musclées, son pelvis soudainement trop près de son coccyx, il se demande ce qui se passe et se décale avec la souplesse d’une anguille qui cherche à se dissimuler sous une roche.

C’est une impression ou le mercure vient d’atteindre les sous degrés ? Et pourquoi il a la sensation qu’on vient de lui gerber dans l’intestin grêle un litre de boisson gazeuse ? Ça pétille, ici-dessous et on ne peut pas dire que c’est agréable. Septique et bientôt confondu, les fins sourcils du démon féroce se froissent alors que ses craintifs azurs doucement s’abaissent vers ses deux bras qu’elle croise avec beaucoup trop d’aplomb et d’assurance. C’est quoi ce changement d’attitude ? Pourquoi elle le jauge comme ça ? Comme quoi ? Bah, carrément comme si elle venait de le surprendre la main sur l’engin et l’autre fourrée là où dans le tiroir de satin et de dentelle se cache le secret de Victoria ? (Une éventuelle éventualité qui franchement pourrait risquer de se produire. BTW.)

Gloup ! On sait pas trop pourquoi, mais Alcatraz n’a comme qui dirait pas trop envie d’y répondre… à sa question. Il a comme l’impression que la réponse est cruciale et définitive. Pour preuve, il se sent nerveux, a les mains moites et trépigne sur place comme s’il participait à ces saloperies de quizz télévisés. Est-ce qu’il a droit à l’avis du publique ou un coup de fil à un proche ?

- Euh. Hum. Et bien…

Ugh ! Elle ne t’a pas demandé si t’était du genre missionnaire ou levrette, gros con alors accouche qu’on baptise !  

- Ouais. C’est possible. Affirmatif. Qu’il finit par lâcher, aussi lugubre que le sourire de Mona Lisa alors que le gros doigt d’une divinité quelconque lui poke la jugeote d’une réminiscence aussi époustouflante qu’incroyable.

- Katýn et Lena. MAIS BIEN SÛR ! Par tous les Enfers, ça fait un bail ! qu’il s’ébroue, les pommettes s’empourprant de fierté alors qu’il se frappe le flanc de la caboche avec le plat de sa paume. C’est extraordinaire et hallucinant ! ll a l’impression d’avoir été ajouté ami FaceBook par l’une de ses potos de jeunesse.  

- Tu ne me reconnais pas ?! C’est moi… LE GRAND ET MAGNIFIQUE ALCATRAZ !

Et le voilà qu’il s’enguirlande et enlumine comme un sapin de noël, ouvrant grand les bras, les trente-deux dents bien alignées s’exhibant et prolongeant à l’angle de cette banane qui plane sur ses lippes.

- Qu’est-ce que tu fous paumée ici ? C’monde est petit. C’est vrai !

Sa question est rhétorique puisque déjà il amorce le pas vers elle pour venir lui faire un bon gros câlin… parce que visiblement il n’a pas retenu la leçon la première fois…
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Jezabel Atkins

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MessageSujet: Re: bear attacks! (ft. Aleksey) bear attacks! (ft. Aleksey) EmptySam 22 Mai 2021 - 4:27

“Think you're so criminal.” & Ca pue la merde, pas vrai ? Bien sûr que ça pue la merde ! Pas besoin d'être Einstein pour comprendre la tragédie qui, dans l'obscurité, menace d'éclater à tous moments. Très vite, le gaillard qui t'accompagne semble revêtir un tout autre visage. Un masque lointain, que tu ne peux oublier malgré les maléfices et les simulacres. Sans doute pour cela, que tu recules, l'air de rien, le myocarde au bord du billot et l'effroi au coin des lippes. Dans un recoin sinueux de ton esprit, la vieille pellicule d'une existence morcelée se joue une fois de plus, t'infligeant quelques chimères que tu voudrais pourtant oublier. Alors tu fermes paupières, repliant cette éternelle potence qui ne sait que t'affliger encore et encore. Juste punition pour ton inclination rebutante, n'est-ce pas ? Car tel est le prix que tu te dois de payer dorénavant. Cette responsabilité cuisante qu'il te faut supporter jour après jour: à cause de toi, Elle n'est plus. Ca, Ils te l'ont fermement ancré dans le crâne avant de te dégueuler ici-bas; réduite en vermine par les affres de cette existence dégoûtante. Sûr que tu aurais préféré la mort, plutôt que de marcher ainsi, sans âme, prisonnière d'un costume trop étroit, avec Culpabilité comme unique partenaire. Châtiment céleste pour les traitres et les raclures. Que demander de plus, finalement ? Rien si ce n'est ce point final, cette sentence qui viendrait enfin clôturer ton tourment. Mais Ils ne céderont pas à la supplique et tu n'as pas assez d'hardiesse pour te donner la mort...

V'là qu'il s'enjaille la malotru, fier enfin que la connexion ne s'établisse entre ses neurones dévastés ! Mais toi, tu ne lui présentes pas l'ombre d'une liesse. Alcatraz. Le prénom détonne inlassablement entre les parois étriquées de ta caboche endolorie. Alcatraz. Bien sûr. Tu n'es pas franchement surprise. D'ailleurs, tu te fustiges de ne pas avoir découvert le pot-aux-roses plus tôt. Il n'y a que lui pour se comporter avant autant de vaillance, n'est-ce pas ? Haha ! La folie te gagne. Et tu t'égosilles, perdue dans les éclats d'un rire tintamarresque. Alcatraz. Le hasard est une drôle de saloperie quand on y pense. Un miracle n'en aurait pas tant fait. A nouveau, tu poses tes mirettes bien moins sympathiques sur le gaillard. Sûr qu'il n'appréhende pas immédiatement ton animosité. De toute évidence même le nez dans sa propre merde, Alcatraz n'est pas réputé pour concevoir les conséquences de ses méfaits. Et pour preuve, tu l'écoutes déblatérer ses futilités, tandis qu'il se perd dans le velours doucereux d'une légèreté répugnante. Ô comme tu voudrais lui broyer son insouciance éhontée ! Mais tu ne sourcilles toujours pas. Dans le fond, tu espères encore qu'une tempête ne vienne t'arracher à ce mauvais rêve. Parce que tout ceci n'est qu'un vilain cauchemar, hm ? Pas là, non, malheureusement. Cette fois, ton calme désemparé se dissipe et d'une grande claque dans le claquoir tu viens lui clouer le bec.

« - Je vais te démolir, que tu beugles.

Oui, tu te l'es juré, il y a fort longtemps.

- C'est toi, c'est TOI qui nous a balancé. Sans ça, elle ne serait pas morte. Et je n'en serai pas là.

Tu ne lui laisses pas le temps de rétorquer quoi que ce soit après cela. D'un rebond, tu te projettes en avant, non sans agripper le col de son veston, l’agitant comme un vulgaire poupon de toutes tes maigres forces.

- Pourriture !

Et de le pousser loin, le plus loin possible de toi, encore étourdie par les effluves d’absinthe.

- Tu vas souffrir. »

Et une fois de plus, tu franchis la distance qui vous sépare.

C'est une promesse.

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