Arrogance is just insecurities playing dress up ! Being nice to someone you dislike doesn't mean you're fake. It means you are mature enough to control your emotions.

Je venais récemment apprendre le retour du frère de Hunter, Derek Morrow, je n’avais pas tant d’affinitiée avec ce Morrow. En tout cas, pas autant qu’avec Hunter. Tellement, que lorsque j’ai appris cette nouvelle, mes yeux s’avaient tout simplement lever au ciel. Nous aurions pu voir un tsunami en direct. Je crois que le retour de Derek… n’était pas totalement la meilleure nouvelle. Nell m’avait parlé de plusieurs choses qui se sont passé dans sa vie avec lui et moi qui ne l’aimait déjà pas.. Tout ces informations n’aidaient pas à a création de lien positif qu’il pouvait avoir entre nous deux. En fait, plus j’y pense… Plus je me remets en question, je ne sais point pour qu’elle raison – exactement- je ne l’aime pas. Je regardais autour de moi, dans ma petite chambre, et je me rappelais qu’aujourd’hui, je devais m’occuper de sa « formation » au bar. Comme Derek, restait Derek, il a voulu des parts dans le Devil Tail’s… Mais loin d’être étonnée qu’il ne connaissait rien dans le service à la clientèle et de comment se tenir dans un bar. Et malheureusement, j’avais hérité de cette partie du deal, m’occuper d’un enfant et lui montrer comment se comporter dans un bar.

J’étais toujours assise sur la veranda et regardais autour de moi, Revealdown était vraiment une jolie ville de la Floride. J’avais toujours adoré vivre ici, il avait bien le sentiment de netteté qu’on retrouvais dans les petits villages. Je regardai la montre qui était à mon poignet et fermai doucement les yeux de déception, c’était malheureusement le temps d’aller rejoindre le blanc bec au Devil Tail’s et cela n’était pas du tout attrayant. Je m’étais préparée, très doucement, je trainais littéralement des pieds pour me rendre au travail et faut dire que je travaille quand même avec mon ex-fiancé. Donc, Derek et moi… C’était des personnalités qui n’étaient vraiment pas compatibles. Je me dirigeais vers le bar et après quelques minutes, j'étais enfin rendu à celui-ci. J'ouvris délicatement les portes et rentra à l'intérieur. Je m'assis sur une chaise et attendais Derek, qui n'était toujours pas arriver. Je crois que le retard était équivalent autant pour Hunter que Derek.. Et ça me foutait cruellement en rogne.

CODAGE PAR AMATIS

Video killed the radio star.

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(C) CSS + Crossover by Disturbed.

Bon. Ne me le dites pas. Je sais à quoi peut bien ressembler la situation. C’est comme ce fermier trop pompette, trop « amical » avec sa chèvre qui, lors d’un soir de beuverie, décide qu’il est grand temps de mettre son amour au grand jour en abaissant sa braguette et disparaît derrière le bosquet avec sa créature à sabots. Ceux qui assistent à pareille vision trouvent ça louche et un brin malsain. Mais est-ce que MA situation est à CE point vicieuse ? Exactement, c’est bien ce que je me disais. Je sais, je saiiiiss. J’suis ce petit trou du cul qui ne s’est jamais intéressé au business familial et qui s’est simplement contenté d’empocher l’héritage d’un père décédé et jamais connu. Que voulez-vous que je vous dise ? À cette époque, j’avais une famille à nourrir et un loyer dispendieux à payer. M’enfin…

Je ne sais pas ce qui se trame dans l’air de RevealDown, aujourd’hui, mais la chaleur tropicale donne des allures de redoutable fournaise et les entrailles du centre-ville empruntent une atmosphère de cité fantôme avec ses pavés goudronnés qui littéralement bouillent. Il n’y a pas un seul timbré qui prend le risque de se balader sous un tel médaillon de feu, la vive moiteur perlant aux souffles des quatre vents me retombant dessus à l’effet d’une douche brûlante et mes fringues me collent à la peau comme de la cellophane. Trempé de sueur, lunette de soleil sur le pif et clope mollement suspendue au bec, je longe le trottoir avec la dégaine d’un zombie écervelé qui se vautre inconfortablement dans le mercure oppressant.

J’arrive devant la façade du Devil's Tail, pas du tout mentalement préparé pour mon training et m’apprêtant à ouvrir la porte avec la détermination  d’un ado indiscipliné qui déteste les lundis. Mais avant de rencontrer ma destinée de barman, un léger contretemps se fait entendre depuis la pénombre puante d’une ruelle étroite. Des bruits mystérieux qui se résument comme suit : Ah, vi, ah, viiii, ah ouiiiii ! et qui s’achèvent d’un fracassant bruit métallique qui ressemble à cela : bimboubadaboum. Intrigué, je traîne ma carcasse jusqu’à l’entrée de la ruelle et ce que j’y découvre me laisse comme qui dirait… sans mot. Je distingue vaguement les silhouettes d’une femme blonde aux mains pressés contre la benne à ordure alors qu’un grand mec s’affaire à lui ramoner la chaumière par derrière. Fucking ironique, je vous parlais tantôt de fermier et de chèvre !? Essoufflé rien qu’à les regarder forniquer par pareille chaleur, j’hausse une épaule et fais demi-tour.

En immergeant dans le bar, l’humidité du lieu retombe lourdement, mais les quelques ventilateurs suspendus au plafond rendent l’air respirable et « rafraîchissant. » Je me rapproche du zinc où siège une brune au dos trop familier et sur mes traits dégouline un accablement digne d’une tragédie italienne.

- Ah, non ! C’est pas vrai !? Mon Yoda, s’était supposé être Hunter ! On m’a pas dit que je serai jumelé finalement avec la princesse Leia !

Quel monde cruel et moche !  

- Il est où mon frère et tu fous quoi ici ? Au passage, il y a Tigre et Dragon dans la ruelle derrière qui nous offrent un remake plus adulte et pornographique de leurs ébats. J’me dis que tu serai heureuse de l’apprendre…

Boudeur, je viens écraser mon cul sur le tabouret voisin et retire mes lunettes fumée pour mieux juger du regard ma prof…

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En arrivant dans le bar, j'avais ressentis la forte chaleur qui émanait du local. J'avais du rapidement mettre en marche la totalité des ventilateurs dans le bar pour que Derek et moi puissent travailler de façon adéquate. En tout cas, le plus adéquatement possible. Je vous avais déjà dit que le retour de Derek ne me mettais pas très heureuse. Je n'avais pu ou même rien en commun avec cette homme qui était mon ex beau-frère. Lorsque je fini les petits éléments que j'avais à préparer avant l'arriver de Derek, je m'assis sur l'une des chaises et regardait le plafond au dessus de moi. Je n'avais aucune envie de le voir et encore plus de passer une journée avec lui pour lui apprendre les rudiments du travail.

Pendant ce petit temps d'attente, qui me mettais très en colère, j'essayais de me rappeler d'où venait mon aversion pour Derek. Je sais que cela faisait plusieurs années que je n'étais pas très ouverte à une relation avec l'homme qui allait me rejoindre. Bon, les nombreuses situations que Nell m'avait parler de lui n'aidait aucunement Derek. Il était un vrai con. Malheureusement, j'étais dans l'impossibilité de me rappeler, c'était sûrement lors d'une soirée bien arrosée et que je ne me rappelle plus de ça dite soirée. Après plusieurs minutes d'attentes, à pensée au passé.. Ce que je faisais régulièrement depuis les derniers mois, j'entendis la porte s'ouvrir subitement et j'entendis sa voix dans mon dos. Je secouai la tête rapidement exaspérée autant par Hunter qui n'avait pas avertit son frère du changement. « Je te ferai remarqué que la princesse Leia est un fin stratège. Je ferais attention si j'étais toi. »

La journée allait définitivement être la plus pénible. Je me dis que l'alcool fera rapidement partit de son « apprentissage ». Cela allait m'aider à passer au travers de ce pénible moment. Il faut bien que je lui montre le rouage du travail. Il faut souvent accepté tous les verres que les clients nous donner. Alors, il faut se rendre quasiment malade lors de grosses soirées. Oui, j'aimais totalement mon idée de le saouler au premier abord. Cela aidera grandement.

« Je sais pas moi, ce n'est plus de mes affaires. Il peut bien être entrain de se noyer dans l'alcool que cela ne me ferait aucun plit. Ah oui ? Qu'est-ce que tu attends ? Tu vas pas te rejoindre à ce duo, il me semble que les animaux c'était ton truc ? » dis-je avec un rire sarcastique sur les lèvres.

Je me levais de mon siège, rajustai rapidement mon chandail et passait une main dans mes cheveux. Il faisait une chaleur extrême à l'extérieur. J'attachais mes cheveux en queue de cheval et fit deux shootes de rhum. J'en pris un en main et tendis l'autre à Derek. « Il faut bien commencer les choses. »

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Pourquoi elle me déteste ? Pourquoi je la déteste ? Franchement, c’est une histoire qui remonte à si loin, que je ne saurais vous dire et faut croire que je m’en bats le trognon comme la tombée de ma première dent de lait. Chika Chiquitita et moi… c’est effet geyser, tel un Mentos balancé dans une boisson gazeuse. La répartie de cette fille m’a toujours stimulé l'intestin grêle et glorieusement offert les plus beaux dégueulis de mots. C’est une question d’attitude et de regard. C’est une question de feeling, comme on peut si bien le chanter. De l’époque où l’on prenait nos vies à la légère en buvant de la bonne bière, à celle où l’avenir nous profilait sérieusement vers la big fat maison à payer et la carrière qui nous donne la pression de prendre notre vie plus au sérieux, ç’a toujours été comme ça entre nous. Les fourches dressés, les piques lancés, les coups en bas de la ceinture ou juste en haut du soutien-gorge si t’es la meuf, jouer avec les cordes sensibles de nos nerfs avec l’inspiration de ce musicien possédé qui afflige son violon et s’acharne. Mes deux billes à la malicieuse luisance du cobalt observent avec suffisance la petite brune qui s’agite alors que pour mécanisme de défense je fais mine d’essuyer du revers de la paluche la fine bruine stagnante de sueur qui me perle sur le front.

- C’est Hunt’ ou Nell qui t’a parlé de cette histoire ? Ces grosses merdes m’avaient pourtant promis de ne jamais rien dire à ce sujet ! Et puis pour l’amour du ciel c’est arrivé qu’une seule fois et pas dans le sens que tu le penses ! Que je m’élance, à corps perdu, sur la défensive, faisant volontairement abstraction au fiel de mon ancienne belle-sœur qui mentalement égorge mon frère jumeau pour avoir royalement merdé cet automne et balancé dans les poubelles la maman de ses futurs bébés.

Mais revenons à son commentaire qui me fait le même effet que si elle m’avait rentré son doigt dans le cul : comment elle sait pour l’histoire du chien et du sleeping bag ? Insurgé, pour dissimuler mon trouble, j’attrape le verre de shooter qu’elle me tend sous le pif et me redresse également de contre mon tabouret de bois.

- On trinque à quoi ?

Mes yeux dérivent subtilement de sa « prodigieuse personne » pour aller reluquer quelque chose de précis au fond du bar et le sourire espiègle qui me retrousse la commissure des lippes est loin de passer inaperçu.

- T’as envie de jouer une partie, avant qu’on plonge tête la première dans les choses sérieuses et pas cool ?

Bien sûr qu’elle a envie de jouer une partie, avant qu’on plonge tête la première dans les choses sérieuses et pas cool ! Comme Kermit qui s’élance sous la jupette de Miss Piggy, verre de shooter en main, j’accours vers la table de billard. Avec un peu de chance, elle va oublier l'histoire du chien avec le sac de couchage...