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  are you ready ? (LEE) - 18 ans

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Charlize Flores

nothing's gonna change my world
Charlize Flores

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MessageSujet: are you ready ? (LEE) - 18 ans  are you ready ? (LEE)  - 18 ans EmptyLun 1 Avr 2019 - 8:01


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- Il y a de la viande fraîche dans le coin ! Non mais regardes-moi ces belles cuisses de jambons qui se trémoussent et ces belles poitrines de poulets qui se pavanent ! rire gutturale et gras. L’onomatopée typique d’un camionneur qui souffre d’embonpoint et qui possède un taux de cholestérol égal à 100 kilos de bacons. Gros bonhomme barbu et crasseux. Gros bonhomme à la mine un peu simplette et débonnaire. Gros bonhomme qui ressemble ironiquement au père-noël et que le timbre joyeux de la voix chaleureuse ne manque pas de nous mettre dans l’esprit du temps des fêtes !

- T’as vu tout ce gibier ?! Bon sang !

- Wilfrid…

- Je vendrai mon âme pour goûter à de la viande aussi tendre et appétissante !

- Wilfrid !

- Quoi ?! s’enquit le gros patapouf qui daigne enfin lever ses petits yeux de constipé de contre les quelques pages de ce magazine porno mettant en vedette des "plats savoureux et succulents". Qu’est-ce qu’il y a ?

- Qu’est-ce qu’on branle ici ? je râle de ma voix grognonne alors que j’embrasse d’un grand geste de bras l’amplitude de la pièce dans laquelle on se retrouve.

Musique endiablée. Éclairage tamisée. Ambiance électrique. Atmosphère dégoulinante de luxure. Air oppressante et bouillante. Parfum de bébé prostitué qui nous inonde les narines. Le goût du vice qui nous égratigne les papilles gustatives. Ces jolis petits culs bombés de fermeté et blindés d’acier indestructible qui nous passent tout naturellement le bonjour. Ses longues cannes de serin, juchés au-dessus de ses godasses stylées, qui défilent lascivement autour de nous. Ces chairs parfumés et jonchés de produits chimiques. Ces courbes musculeuses qui flottent tels des illustres mirages inatteignables. Ces silhouettes d’adonis merveilleusement bien ciselées qui se dandinent. Des cravates qui virevoltent à tout vent. Des strings de soie qui rebondissent sur les trognes libidineuses de ces idiotes qui salivent et se convulsent de désir.

- Ici, où ?!

- Ici, là ! je pèse mes mots en pointant du doigt le toréador qui s’échine à nous aguicher, derrière-moi, sur la scène, et qui n’attire pas une seule seconde mon attention. Beau grand ténébreux au corps de rêve. À pleines paumes, il s’agrippe les pectoraux, se plaque violemment au sol, son regard de braise qui nous dévore avidement, avant de s’effilocher dans une série de figures intermédiaires et se disloquer l’échine dans des postures défiant et de très haut les lois de la gravité. En mode spinning intense, je le vois tournoyer, un morceau de vêtement s’éclipsant au passage, jambes en l’air, tête en bas, sa paire de fesses, comparable à des pêches trop mûres, qui brille et relui sous le jeu de lumière aux couleurs épileptiques qui éclabousse la scène. Je le vois onduler… onduler… onduler… encore et encore… j’en ai des crampes menstruelles, juste à y penser.

- Oh ! Ici… comme dedans ?! rire gras et guttural. Ma p’tite, dame, on a absolument tout à branler… si tu vois ce que je veux dire… Hahahahahahahahahahaha !!!

Hahahahahahaha… AH ! AU SECCOURS !

- Merci, Wilfrid, pour cette image pas du tout troublante que tu viens de m’encastrer dans la cervelle. C’est exactement ce que j’avais de besoin, pour me détendre ; t’imaginer toi et cet homme en pleine action…

- HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!! T’es un sacré p’tit bout de femme, toi, tu le sais ?! il jubile sur sa banquette, se tape les mains avec enthousiasme et reproduit avec la graisse de son ventre de gros raz-de-marée se déchaînant sous l’assaut de ses éclats de rires incontrôlables.

Derrière-moi, il y a le toréador, sur la scène, qui a finalement descendu de ses montagnes russes. Il se trémousse sur la scène, tel un serpent dansant au chant d’une flute à bec, son corps en extase reluisant sous la chaude lumière, calamistres légères et sensuelles faisant nuance sur ses rondeurs mirifiques maintenant complètement dévoilé… ce qui me procure dans l’entre-jambe la sécheresse du Sahara...

- Bah voyons ! P’tite dame, ce mec, il ne t’allume pas ?

- Je regarderai ma mère cuisiner et je suis certaine que je serai légèrement plus stimulée !

- HAHAHAHAHA !!!!! OH-HAHAHAHAHA !!! HÉHÉHÉHÉHÉHÉ !!! HAHAHAHA !!

- Je vais me chercher un verre. D’ici là, tâches de ne pas faire un infarctus…

- HAHAHAHAHAHAHAHA !!! HAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!! Cette dame, je vous jure !

Affirmativement, je vais pas me saouler la gueule dans cette boîte de gogo-dancer. En déboulant ici, je n’avais aucune idée de ce qu’était ce club un peu crado. Étant bannie de tous les pubs et bars de la planète, je suis comme qui dirait restreinte sur mes périphéries et j’ai jeté mon dévolu sur ce buffet à volontiers de grosses saucisses italiennes et fais la rencontre de Wilfrid... le motard ultra gay et simple d’esprit. Oui, le Karma est une belle grosse salope !

En parlant de cette garce ! Au moment où je m’apprête à me lever, j’vois cette cuisse velue qui m’effleure la joue avec concupiscence alors qu’un service tout inclus se secoue avec ferveur le paquet sous mon nez. Estomaquée, j’ouvre de grands yeux ronds et obverse l’organe avec une attention un brin trop scientifique !  Il est membré comme un cheval et le plus déconcertant est que l’étalon me parait si familier !

- En el nombre de Dios, lleno de gracia y misericordia !
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Lee Flores

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MessageSujet: Re: are you ready ? (LEE) - 18 ans  are you ready ? (LEE)  - 18 ans EmptyLun 1 Avr 2019 - 13:25

I'M SO FANCY, YOU ALREADY KNOW.
BABY, I DO THIS, I THOUGHT THAT YOU KNEW THIS.


- Juice! Dans : 3, 2, 1. Et vas-y.

Avec la classique petite tape d’encouragement sur les fesses, le vieux et dodu Marcel – le fidèle bras droit de la patronne - force mon entrée sur scène. À peine arrivé sous les projecteurs, je me transforme en Malin de la luxure et de l’exotisme. Mes iris tantôt teintés par le blase et l’indifférence reluisent maintenant d’une flamme séductrice, insidieusement corruptrice. Ce rôle me colle à la peau comme cet épais voile de fourberie, méandres obscures que je chéris de mes pensées volatiles. Sous les notes lascives de cette musique charnelle, je me mouve avec désir et lenteur, faisant de chaque ondulation une caresse attendue avec fièvre et convoitise par mon public qui me baise de leur regard enfumé par l’envie. Mes paumes ardentes qui viennent caresser les muscles saillants de mes abdominaux s’emparent du col de mon veston que je fais glisser doucement contre mes larges épaules, découvrant mon torse brûlant de luxure. Puis, elles  s’attardent un instant au niveau de ma taille. Dans un geste brusque, discordant avec la finesse du numéro, j’agrippe le matériel de mon pantalon et tire de toutes mes forces. Les notes tantôt envoûtantes et délicates s’accentuent dans un crescendo titanesque et entraîneur, tandis que je dévoile mon bas ventre couvert d’un simple petit morceau de tissus au couleur du drapeau de ce qui jadis fût le Mexique. Simple petit morceau de tissus qui me moule presque trop parfaitement l’entre-jambe.

Et la grande final maintenant!
Ginger avait dit spécial table 3, n’est-ce pas?

Avec fougue et hardiesse, toujours sous le rythme de la musique, je fends l’air de la petite salle bondée en direction de la table 3 où est assise une brunette à la silhouette de guêpe qui a l’audace de me faire dos. Me plaçant à ses arrières, ma jambe, habile et flexible, vient trouver le rebord de sa table, offrant à cette dernière une vision VIP sur mon entre-jambe que je ne me gêne pas à venir onduler avec exaltation près de son corps délicat.

Cette femme va en avoir pour son argent…

...


...


- LEE ?!


Exposé. Voilà le sentiment qui électrise mon minuscule string mexicain à ce moment bien précis. Exposé et vulnérable. J'ai beau me faire aller, à tout vent, le mini-Lee jour et nuit ici-bas, c'est la première fois que je me sens aussi….nu!

- Mr. Juice? Glisse une voix mielleuse qui se gélatinise contre mon tympan.

- LEE ?!
Que j'entend en écho lointain à mon esprit survolté.

Nanana. Naoooon. NAON! S'pas possible… Je rêve. Il faut que je rêve. Tandis que je détaille mon cauchemars sur deux pattes, je perds pied, pied qui, on se rappelle, est confortablement moulé au rebord de la table de ma jeune sœur...

- Mr. Juice?!

- CHARLIZE!!!???!!!???

- Mr. Juice?!?!?!


Bordel mais c'est quoi cette confusion anarchique à mon cerveau? Je suis le seul à pas suivre DU TOUT ce qui est en train de se passer? Time out. Pause. Stop. Donnez-moi une seconde! Mon cerveau est en train de se taper un crise de coeur en direct là. Bon. Premièrement, t'es qui toi; vieille toutoune en arrière plan qui s'époumone depuis tout à l'heure à crier mon nom et qui se la joue top incruste dans ma réunion familiale?!? Ensuite, bordel mais; mi preciosa hermana, que haces aqui?!? Cette question, soudainement, accapare toute la place à mon esprit agité:

- Bordel, mais qu'est-ce que tu fous ici?!  Que je lance instinctivement tandis que je tente de me couvrir le bas ventre de mes mains maladroites.

- MR. JUICE!?!?

- MIERDA! Mais qu'est-ce que vous me voulez à la fin?!
Mon encéphale se tape un triathlon sur l'acide dans ma boîte crânienne. Même pas le temps d'écouter la dodue s'expliquer, je me retourne vers ma frangine toujours aussi abasourdie. Je peux tout t'expliquer, je t'assure. C'est pas ce que tu crois. C'est vraiment pas ce que tu crois…

- MR. JUICE!!!!

- En el nombre del Dio! Mais vous allez vous taire, vous?!
Que je profane dans une exclamation rageuse. Ce n'est que lorsque je vois ses grands yeux s'enflammer par la haine et ses bajoues tomber sous la désobligeance que je fais le lien...
Merde, c'est la femme de la table numéro 4…

- PARDON!! Mais je n'ai certainement pas payer pour me faire envoyer promener par un piètre gigolo de votre espèce!
Que crache ma grosse bonne femme hystérique. Nanana. Naoooon. NAON! Time out. Pause. Stop. Je ne vais pas m’engueuler avec une cliente en plein milieu du bar et j'ai clairement d'autre chat à fouetter que cette morue échouée sur ma banquise. D'un geste vif, j'attrape le bras de ma parfaite sœur et la force à m'emboîter le pas.

- Toi, tu viens avec moi! Faut qu'on cause.
Que je lance d'un ton autoritaire.

- Vous allez où comme ça!? JE VEUX EN REMBOURSEMENT!

La voix hystérique de ma grosse époumoné de morue de cliente préférée se perd tranquillement dans l'air au fur et à mesure que nous traversons la pièce en direction de ma loge. Il faut absolument que je mette les choses au clair avec ma tendre sœur.
Bordel, mais qu'est-ce que tu foutais ici, Charlize?!
 

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Charlize Flores

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MessageSujet: Re: are you ready ? (LEE) - 18 ans  are you ready ? (LEE)  - 18 ans EmptyLun 1 Avr 2019 - 14:44


Bootie In Your Face.
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LEE ?!

- LEE ?!

Nononononononono !

- LEE ?!

Siiiiiiii. PUTAIN MAIS C’EST QUOI CE BORDEL !

À cet instant bien précis, toutes mes fonctions vitales de mon organisme cessent de fonctionner. Cœur. Circulation sanguine. Système digestif. Respiration. Activité cérébrale. Le silence qui s’impose avec césarisme entre les cloisons osseuses de mon crâne enfumé dans les affres est digne d’un congrès de moines tibétains. Seule mon calme olympien, remué par les effroyables ficelles de l’incompréhension et l’ahurissement, me procure une certaine fonction opérationnelle. Si seulement. Si seulement je pouvais être imperméable à tout ça. Mes grands yeux de bibiches chocolatés glissent outre part, dévisagent avec effarement ce trou à rat, les jeux de lumières épileptiques ne manquant pas de m’éblouir comme un putain de deuxième soleil alors que je  vois ces hommes de la nuit, sur scène… si minables… si médiocres… si misérables… de vulgaires bouts de viandes, bons qu’à satisfaire les regards affamés de cette basse clientèle que je méprise soudainement du plus profond de mon être. Elles me dégoûtent, toutes autant qu’elles sont ! Transie par la stupeur d’un spleen point passager, mon sang soudainement glacé dans mes veines, je verrouille mes sombres prunelles dans mes semblables et sonde ces deux puits de ténèbres… complètement désillusionnée par les fresques qui ondulent dans les abîmes absentes. Il est complètement pété et aussi gelé qu’un bloc de glace. Ce n’est pas mon frère. Ce zombie ne peut être mon frère. Et cette grosse dinde, derrière-lui, qui ne cesse de scander son nom de scène… PÉTASSE ! GARCE ! C’EST PAS PARCE QUE T’ES MAL BAISÉE QUE TU DOIS TRAITER MON FRÈRE COMME UN BÂTARD… J’ai soudainement envie d’aller au sex shop du coin, pour acheter un strap-on, revenir dans ce trou paumé et étrangler cette vieille désaxée sexuelle avec mon arme de prédilection… naon, mieux encore, je vais au sex shop du coin, achète un dildo et lui encastre bien creux au fond du gosier pour lui fermer sa grande gueule !

Mais la main chaude et officière de mon grand enfoiré de frère m’extirpe de mes songes un brin violentes alors qu’on se dirige vers cette niche à chien qui emprunte l’adorable déco d’une loge. À l’image de ma chair et mon sang, cette pièce minable et pitoyable dégage le charisme des égouts. Et c’est immergée dans ce charnier que toutes les fonctions vitales de mon organisme se remettent en marche. Mon sang gicle comme un volcan en éruption dans mes veines, mon cœur exécute le solo d’un marteau piqueur contre ma poitrine, j’halète comme une mauvaise actrice de film porno et mes intestins sont soudainement si dénoués dans mon estomac que je serais amène de chier sur place. PARLONS-EN DONC DE CETTE CHARRUE DE MERDE QUE JE M’APPRÊTE À LUI DÉVERSER DESSUS !

- Salaud ! Tu n’es qu’un salaud, Lee ! que je lui vomis à la figure alors que je lui fais prestement volte-face : T’as pas intérêt à me prendre pour ces gonzesses décérébrées. Je suis ta sœur. Tu me dois le respect, l’honneur et la vérité ! Qu’est-ce que tu fous dans ce trou paumé ?! T’as pas le droit. T’as pas le droit de faire ça ! Tu t’es regardé ? T’es une loque ! Un vaurien ! Un clébard bon à te frotter l’entre-jambe sur les chevilles de ces vieilles peaux ! T’as pensé un peu à notre mère ? Non ! BIEN SÛR QUE NON ! Narcissique jusqu’à la moelle, tu ne lui donne aucune considération ! J’ai pas de nouvelle de toi depuis des lustres et j'apprends non seulement que tu es toujours en vie, mais complètement pété et…

J’arrive pas à terminer ma phrase, mon poing vient s’écraser sur sa mâchoire… moi qui s’attendais à un coup de marteau… PUTAIN je découvre avec effarement que je viens de lui asséné un coup de massue sur la gueule et ça fait un mal de chien !

- Vas te faire enculer, Lee. T’es qu’un enfoiré !

Ma famille, dans ce putain de monde pourri, c’est tout ce que je possède… tous ces mois passés à me faire un sang d’encre pour ce frère inexistant, lui, dans ma vie, qui brille de mille feu par son absence ; l’une des principales causes de mes innombrables dépendances. J’ai foutu ma vie en l’air parce que je craignais le pire, m'attendais à ce qu'il retentisse sur l'inox gelé de ma table t'autopsie… toutes ces angoisses pourquoi ? Pour découvrir - PAR HASARD - que Mister Juice fait la fiesta dans cette boîte de saucisse Italienne. J’en aie assez vue. Ce zombie n’est pas mon frère. Ce n’est rien. Rien du tout. Sans aucun égard pour sa minable personne, je le repousse en plaquant mes paumes soudainement moites sur son torse massif et me propulse hors de cette niche à chien. De retour entre les quatre murs qui suintent le vice et la luxure à pleines narines, il y a cette grosse dinde qui scande maintenant un remboursement.  

Espèce de salope ! T’as vraiment pas convoité le bon mec, ce soir ! Le regard aussi noir qu’une nuit sans astres et sans lune, le visage empourpré d’un trop plein de tout, je ricoche de la sortie et fonce comme une furie sur le corps gras de la grosse dégueulasse. Bitch slap sur sa joue de gros bébé potelé… elle veut pester un truc mais mon revers de main s’abat derechef sur sa tronche. La violence est si inouïe qu’elle s’écroule au sol… alors je l’enfourche comme une damnée, lui égratigne le visage comme une chatte en chaleur et lui improvise un brushing en lui crêpant le chignon à pleines paumes.    

- Caraculo ! Pif. A tomar por el culo ! Paf ! Mon frère n’est pas un jouet, maruja ! Flapflapflap. Ravale tes paroles, barrigudo ! Il pourrait être ton fils, cara de cony ! Bim, paf, clap et boom !
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Lee Flores

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MessageSujet: Re: are you ready ? (LEE) - 18 ans  are you ready ? (LEE)  - 18 ans EmptyLun 1 Avr 2019 - 21:38

I'M SO FANCY, YOU ALREADY KNOW.
BABY, I DO THIS, I THOUGHT THAT YOU KNEW THIS.


Je me laisse submergé. Submergé par sa présence. Submergé par sa colère. Submergé par chacune de ses paroles. Sanglantes. Tranchantes. Faisant marées à mon cœur engourdit par l'impuissance. Je me laisse couler. Charlize, ancre à mes déboires. Je te suivrai jusqu'au tréfonds de cet abyme si c'est là où tu veux me mener. Ses mots glissent sur mon derme de givre qui s'éveille tranquillement de sa trop longue torpeur. Je rêve depuis si longtemps d'entendre sa voix que son sens ne m'importe guère. J'écoute avec attention chaque tonalité, chaque intonation, chaque nuance; comme l'on s'attarderait avec trop grande minutie à chacune des pièces d'une puzzle sans jamais en regarder l'image résultante. Caressant le déluge tortueux qui agite mon esprit grisé par l'acide, je la laisse me couvrir du doux velours de sa voix, timbre chaud qui me berce dans mes désillusions les plus distinguées. De la légèreté de son voile satiné, elle accapare l'entièreté de mon être, étreint par les arômes sucrés d'un doux rêve d'enfance. Les craquelures de mon être décousu se fissurent et s'étiolent de sa céleste présente, barrages qui, je le sais, céderont sous peu. Les craquelures de mon être décousu se fracturent et explosent de ce poing qui vient emboutir ma mâchoire, barrages qui implosent en mon cœur aiguillonné.

- Vas te faire enculer, Lee. T’es qu’un enfoiré !

Je me laisse submergé. Submergé par sa présence. Submergé par sa colère. Submergé par chacune de ses paroles. Sanglantes. Tranchantes. Faisant marées à mon cœur engourdit par l'impuissance. Je me laisse couler. Charlize, ancre à mes déboires. Je te suivrai jusqu'au tréfonds de cet abyme si c'est là où tu veux me mener. Servile. Repentant. Je cambre volontiers cette échine calcifiée par l'orgueil à ta révérence. Loin, perdu à des milles de cet endroit, étouffé par les vapeurs de cette acide qui me parasite l'esprit, je cambre volontiers cette échine indigne à ton salut. Leurre d'un bonheur oublié, mirage d'une vie qui aurait dû être nôtre, tu dépouilles mon cœur écorchée et en fait ton œuvre d'art. Ce cœur molesté par l'attente et la désillusion, je t'en fait cadeau ma soeur. Tu es là. Devant moi. Rêve inespéré. Et tout ce que je voudrais c'est te tenir dans mes bras, te serrer tout contre moi. Mais mon esprit volatile est à milles lieux de cet endroit, prisonnier de ces vapeurs d'acide, prisonnier de ce cœur dépouillé, prisonnier à cet ancre qui m'aimante vers les tréfonds de la nuit.

Et une nouvelle fois. tu me file entre les doigts tandis que je te vois disparaître derrière ces lourds rideaux, ponctuant la fin du spectacle. Triste conclusion de cette comédie du réel. Triste tragédie de ce chef d'œuvre raté. De cette vie qui aurait dû être nôtre.
Je refuse. Je nous refuse cette fin, Charlize. Laisse-moi la chance. Laisse-moi cette chance. Laisse-moi nous réécrire de cette encre de chine.

Plume insaisissable en plein tempête, mes pieds, sombres automates, s'activent d'instinct en ta direction tandis que mon corps, fatigué, se glisse derrière le lourd rideau de satin. J'immerge au cœur de mes déboires, au coeur de ce monde que j'épouse nuit après nuit. Il me faut peu pour distinguer le calque de ton être, le corps de fauve voûté, surplombant cette femme en proie à ta détresse que tu n'arrives qu'à exprimer de tes poing. Du coin de l'œil, j'aperçois déjà la triste cascade des événements à venir tandis que le chef de la sécurité s'active, dès lors, en ta direction, interpellé par les relents de tes désolantes amertumes. D'instinct, j'accélère la cadence, incapable de laisser quiconque poser la main sur ton corps trop accaparé à valser ta déchéance. Mon bras, protecteur, vient se placer entre lui et toi, forçant cette trêve précaire.

- Je m'occupe d'elle.

Que j'ordonne d'un âpre soupire. Au cœur de ce torrent, ma soeur, je n'ai d'yeux que pour toi. La foule, à mon esprit embrumé, s'agglutine au décor, marée de glaise qui n'aura raison de ma sombre progression. Je me laisse submergé. Submergé par ta présence. Submergé par ta colère. Submergé par chacun de tes assauts. Mais je ne te laisserai pas couler Charlize. Je ne te laisserai pas sombrer dans cet abyme qui n'est pas le tien.

- Juice. Si tu ne retourne pas immédiatement sur scène, je vais être obligé de te sanct--.

D'un simple coup d'épaule, j'abat ce récif qui s'érige avec arrogance entre nous. De la lourdeur de ton voile carmin, tu accapare l'entièreté de mon être, étreint par la promesse des arômes sucrés de ce doux rêve d'enfance. Mais tu n'es déjà plus que mirage alors que j'entrevois l'écho cendré de ton fantôme disparaître par la porte arrière.

- Juice, tu restes ici. Je ne plaisante pas!

D'un revers de main vaseux, je repousse ces menaces. Charlize, ancre à mes déboires. Je cambre volontiers cette échine indigne à ton salut. Leurre d'un bonheur oublié, mirage d'une vie qui aurait dû être nôtre, tu dépouilles mon cœur écorchée et en fait ton œuvre d'art. Ce cœur molesté par l'attente et la désillusion, ma soeur, je t'en fait cadeau, pour ce qu'il en vaut...

Les craquelures de mon être décousu, je les regrette, mais je les accepte. Les craquelures de mon être décousu, je les suturerai. Pour toi, ma soeur, je serai cette poupée rafistolée à l'encre de chine.

Mais tu n'es déjà plus là…

 

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