nothing's gonna change my world Isaure MESSAGES : 44 BARGE DEPUIS : 24/02/2021 ROYAUME : RevealDown; terre-mère tant convoitée.
| Sujet: (ISAURE) fallen from grace Mer 24 Fév 2021 - 8:48 | |
| Isaure No innocence, we play our role. | Lors de ce doux printemps de l'an 769, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Elvendyr; Magnolia Light. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 1252 automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivée, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus moyens. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir assistante sociale que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis mariée avec les Cieux (?) et que l’étiquette de femme-curieuse se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà immortalité, téléportation, guérison, des facultés défensives en somme. Avec tout ça, j’appartiens à la classe des Dusk Till Dawn et qu’avec tout ça je me vois être bien heureuse d'avoir quitter Elvendyr pour fouler dame Terre. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Nicole Kidman. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit ! Je suis de nature spontanée mais je ne veux pas que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff. |
EXUBÉRANTE, égoïste, PRÉTENTIEUSE, bavarde, chaleureuse, CHARISMATIQUE, courtoise, THÉÂTRALE, désenchantée, diplomate, sauvage, indépendante, ingénieuse, DÉBROUILLARDE, maline, RAFFINÉE, cultivée, pétillante, excentrique, un brin précieuse, MANIÉRÉE, jalouse, ENVIEUSE, possessive, narcissique, charmeuse, INFLUENCABLE (disons qu'il n'y a pas besoin de la convaincre bien longtemps, à condition qu'elle en est envie), vénale, orgueilleuse, un brin naïve, peureuse. “ Isaure, ça fait mal au cœur. Suffit de lorgner un peu plus, de creuser par delà les remparts, subterfuge alambiqué pour ne point dévoiler ce qui gangrène sous la couenne. Ni bonne, ni mauvaise, je dirais. C'est l'ambivalence qui gît derrière chaque rictus cérémonieux. Cette politesse évidente qui, pourtant, n'en pense pas moins. En occultant les ailes qu'elle se trimballe au cul, on y verrait que tchi. Il est peut-être là le guêpier, dans cette similitude déconcertante, sournoise en somme. Sûr que l'on ne se méfie pas de ce reflet jumeau qui s'empresse d'esquisser les pourtours d'un mirage adoré. Car il y a un peu de toi, un peu de moi dans l'océan dévasté de ses deux billes envoûtantes. Un je-ne-sais-quoi d'incroyablement humain. Sans doute pour cela qu'elle vogue ici-et-là comme le ferait un animal enfin libre de toutes entraves. Et elle oscille de futilités en éclats de rires facétieux. Sorte de comédie grotesque; charmante néanmoins. L'on pourrait dire que l'adolescence ne s'en est allée malgré l'imperturbable ronde de ses années. Un brin d'arrogance, de cette fougue assurée que l'on ne rencontre plus chez une femme de sa trempe. C'est indécent. Peut-être même grossier. Mais elle s'assume, la gourgandine ! Ce n'est pas flagrant de prime abord, cela étant. Vous savez, en premier s'en vient l'image, la droiture et l'inflexibilité de la trombine lorsqu'elle pose mirettes quelque part. On y croirait presque ! Seulement cette étincelle, cette fichue lueur, elle ne trompe pas, elle ! Qui serait suffisamment naïf pour ne pas distinguer les affres de l'ouragan qui l'habite ? Personne ! Isaure, c'est une femme, dans tout ce qu'il y a de poncif et de banalité. C'en est outrageant ! C'est la grande dame fière au cul, qui en impose la première seconde pour mieux s'étioler par la suite, arborant toute la médiocrité de l'espèce humaine. Et de bling-bling en extravagance, elle s'immerge dans cet enfer édulcoré que l'on adore tellement détester. ” TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN Les naseaux frémissent, les poings se crispent, blanchissent les phalanges jusqu'à naissance du supplice. Papa n'est pas content. Le Grand Manitou non plus. Il n'y a que maman pour me jeter quelques œillades soucieuses. Et moi ? Je suis là, bras ballants, à déceler les sifflements réprobateurs qui me sont adressés. A vrai dire, je m'en contrefous. Au loin je perçois les pitreries d'un camarade, ce qui m'arrache rictus et souffles distraits derrière mes menottes graciles. Sans doute que je devrais me sentir concernée par le débat qui s'impatiente à mon sujet. D'ailleurs j'en lève mes prunelles, une fraction de seconde où je ne peux contenir plus longtemps ce soupire d'ennui, avant de m'éclipser sur la pointe des pieds, louve dans cette bergerie d'angelots. Evidemment que l'on s'esclaffe sur mon passage. Si je ne les écoute plus, mon cœur n'en est pas moins tuméfié. Du moins, c'est ce que je m'efforce de croire. Et je l'imagine, cet organe, balafré de part-en-part, la couenne violacée de ne jamais être cajolé. Parfois même, c'est le géniteur que j'entrevois à genoux, les bras autour de ma taille à baiser de ses lèvres asséchées les trémolos de cette pauvre horloge dissolue. Mais la vérité dans toute cette triste mascarade, c'est que je n'éprouve ni passion ni engouement envers la vocation qui m'est attribuée. Un comble, n'est-ce pas !? Voyez-vous ces égides célestes que je me trimballe dans l'échine ? Ca y est ! Tout ce petit monde comprend enfin l'énorme potence que je me dois de traîner encore et encore, comme le fantôme de Canterville se meurt de ne pouvoir délester sa cheville de son éternel forçat. « Isaure, tu ne prends pas assez ton rôle au sérieux [...] de quoi avons-nous l'air, hm ? [...] tu es la honte de cette famille ! [...] tu es tellement superficielle, tu ne mérites pas tes ailes... »Et on en passe, n'est-ce pas ? Ca serait probablement trop long. Et je ne me vante pas d'éveiller autant de ressentiments malgré tout. Sûr que j'aimerais être à la hauteur des espoirs que l'on me portait jusque-là. Cependant, lorsque je dépose mirettes par-delà l'immaculé de cet univers sans surprise, il m'arrive d'aspirer à plus. Alors j'envie ceux que l'on nomme "mortels" d'avoir pour eux, rien que pour eux cette capacité dangereuse mais tellement précieuse: le choix. S'ils le décident, demain peut arborer les pourtours d'un dessein profond, d'une inclination viscérale, indéfectible. Pendant que je me dois d'arborer l'étendard bienheureux de ma véritable nature. Et quelle nature ! Si vous saviez comme je me fous du bien, du mal, de cette lutte ancestrale. Moi, je vibre d'emprunter les traits de cette banalité outrageante ! Et de mourir de rires, d'ivresse ou bien d'amour. Non de cette sempiternelle quête, de ce fardeau beaucoup trop lourd pour mes frêles épaules. Comme j'aimerais m'enivrer des plaisirs simples mais extatiques de cette existence que je ne peux que lorgner du promontoire de l'univers. Que je suis fantasque, qu'ils se plaisent à murmurer ! Ils n'ont pas tort. Et je ne m'essaye pas à prétendre le contraire. Peut-être pour cela qu'il n'y en a pas un pour m'épauler, ni même pour sécher mes pleurs. Ici, on éloigne les bambins de mon chemin, sermonne les adolescents sur mon compte, prenant alors ma marginalité comme exemple à ne pas suivre. Quand les plus âgés s'empressent de détourner les yeux, non sans susurrer quelques inepties rocambolesques sur mes nombreuses frasques. Pour ça, sûrement, que je n'assimile pas tout de suite l'alerte du Grand Manitou. Avec sa gueule fripée d'avoir vu trop d'ignominies, il me fait signe de revenir sur mes pas. Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais cette fois-ci ? Rien, pourtant, je le sais. Sûr que ce n'est pas non plus pour me gratifier de quelques éloges grandiloquents. Entre nous, j'aimerais simplement que l'on m'oublie. Déjà qu'il est bien triste de traîner sa carcasse par ici, alors s'il me faut subir réprimandes et sermons, autant s'abandonner au vide sans même déployer ses ailes une seule fois. Néanmoins je fais un tour sur moi-même, puis remorque ma langueur jusqu'à Lui. Comme toujours, il pose sur ma couche ce regard sévère et suspicieux qui bien souvent n'augure rien de bon. Et comme je m'apprête à essuyer une fois de plus son courroux, c'est d'un souffle franchement las que je me surprends à inspecter la pointe de mes godasses. Pas très propre, soit dit en passant. - Isaure, qu'il m'interpelle de sa grosse voix d'homme grincheux, m'arrachant dans la même veine un sursaut enfantin. La politesse, tout ça. Alors je me fais violence pour soutenir ses deux billes si claires que c'en est à se demander s'il distingue toujours l'autour. Un rictus m'est alors adressé, et j'en écarquille grand les miennes, visiblement prise au dépourvu. Depuis quand sait-il sourire, Lui ? Gosh, il a des dents ! - Malgré ton... évidente impertinence, nous avons décidé de t'offrir une chance. De prouver à tes proches, aux tiens, que tu n'es pas incapable de remplir ton devoir. Pour se faire, nous prenons la décision de t'expédier sur Terre...Mais je ne prête déjà plus attention à ses palabres, ni même à ses revendications. Une seule et même idée roule, se déroule, s'enroule autour de mon esprit volubile: je vais regagner la Terre. - ... et tu devras veiller sur elle, Isaure. Au périple de ta vie. Elle aura besoin de toi.J'agite caboche, visiblement très concernée par cette requête, impatiente surtout, d'échapper une fois pour toute à cette morosité consternante. Attendez !... Qui dois-je chaperonner ?!
AS LONG AS THERE'S A MEMORY IN YOU MIND | Pseudo : Rhodes, une fois de plus. Où as-tu donc connu le forum ? C'est de SA faute, c'est toujours de SA faute. Serait-il indiscret d'en savoir un peu plus sur toi ? Toujours la même rengaine, héhé. Le forum, tu en penses quoi ? Bah, j'aspire à l'épousailler, je crois bien. As-tu des demandes spéciales ? La prochaine fois que j'ai une idée, assommez-moi, please. |
Dernière édition par Isaure le Mer 10 Mar 2021 - 17:59, édité 4 fois |
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nothing's gonna change my world Derek Morrow MESSAGES : 4058 BARGE DEPUIS : 14/01/2019 ROYAUME : Empire State of Mind.
| Sujet: Re: (ISAURE) fallen from grace Mer 24 Fév 2021 - 9:17 | |
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Dernière édition par Derek Morrow le Mer 24 Fév 2021 - 9:56, édité 1 fois |
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nothing's gonna change my world Aleksey Freeman MESSAGES : 353 BARGE DEPUIS : 24/11/2020 ROYAUME : Enchaîné à une flûte de pan, en RevealDown, Floride, planète Terre.
| Sujet: Re: (ISAURE) fallen from grace Jeu 25 Fév 2021 - 9:32 | |
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