Owen Gordon

Don't put your blame on me

 

Lors de ce doux le jour et le mois de naissance au choix, mais vers l'an 1924, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Jacksonville, Floride, USA. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir d’apparence cinquante-six ans, mais en fait il a quatre-vingt-seize automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus classe sociale au choix. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir Ex agent fédéral recyclé en détective privé (spécialisé en tueurs en série) que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis le statut matrimonial au choix et que l’étiquette de l’orientation sexuelle au choix se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà particularités/pouvoirs aux choix, mais possédait autrefois les caractéristiques d’un vampire . Avec tout ça, j’appartiens à la classe  des ASHES TO ASHES et qu’avec tout ça je me vois  être l’impression du personnage concernant l’univers d'Elevndyr est au choix. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Keanu Reeves (peut être négociable). Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !

Dépressif • Alcoolique • Tourmenté • Possédé • Sarcastique • Altruiste • Dévoué • Attachant • Intelligent • Autodidacte • Sportif • Vicié • Superstitieux • Humain • Vulnérable • Un vampire qui retrouve une âme, ça fait des ravages. Une gueule d’ange qui renferme néanmoins le plus sordide des démons. En lui, une colère sourde gronde ; sorte d’ulcère vernaculaire et tentaculaire qui n’attend que le pas de travers supplémentaire pour s’éveiller et l’empaler de part en part. Le goût ferreux du sang encore sur les lippes, le souffle ultime d’une âme qui s’expire, ça le hante et galvanise de tourmentes. Retrouver son humanité est une malédiction faisant de la mort un châtiment doux et tendre. Il a tué et ça le tue. Gordon est malade. Malade de ces intarissables douleurs humaines qui l’accablent et terrassent. Il y a de cela si longtemps qu’il n’a pas ressentit les ondoiements impitoyables de cette vieille âme fêlée, éteinte, lorsqu’on lui accordait le baiser du Vampire et qui en les replis visqueux de son être soudain se remet à palpiter et reluire de toute sa lumière. Sorte de flamme mortifère qui le brûle et consume de l’intérieur. Divorcé de la société depuis si longtemps maintenant, Owen cherche la voie de la rédemption en retrouvant ses fonctions et activités de détective privé ; soulager quelques âmes en perdition pourrait-il réussir à l’extirper de l’immortelle expiation ?

BUT YOU CAN RISE AGAIN

L’histoire d'Owen est dans sa majeure partie libre à l’imagination et discrétion du joueur, mais il y a tout de même quelques détails à respecter pour tenir compte de la cohérence.

• Il est né et a grandi à Jacksonville. Éduqué par un avocat issu de Harvard et une secrétaire juridique, nous pouvons insinuer qu’en la demeure des Gordons règnent des valeurs strictes et sévères. Malgré la bienséance et l’austérité, Owen ne manque pas d’amour et demeure très proche de ses parents. Il souffre d’ailleurs de leurs absences, lorsque ceux-ci doivent voyager pour le boulot. Ce qui avec les années le rend introverti et extrêmement indépendant ; solitaire, débrouillard, sérieux, timide, quoiqu’un peu renfermé sur lui-même, ce n’est pas le genre de gamin qui brasse du vent ou fait des vagues pour attirer sur lui l’attention des adultes. Non sans se démarquer de la moyenne, c’est un élève discipliné et un fils exemplaire. Franchement, à ce niveau, quiconque n’a rien à dire. À son adolescence, il a peut-être traversé un épisode récalcitrant et rebelle, mais il se résorbe de lui-même une fois la crise existentielle passée.

• 1942. À sa sortie du lycée, on l’aspire à suivre les pas chéris du paternel, mais cette perspective de carrière n’a jamais intéressé Owen ; il ne sera pas avocat. Jamais. Si la nouvelle ébranle les parents, le fils lui ne s’en turlupine pas outre mesure. Owen veut devenir flic, avec ou sans l’approbation des parents. Le paternel est triste, mais tient à la réussite professionnelle de fiston alors il lui propose un compromis : le temps qu’Owen atteigne l’âge requise, s’il parvient à avoir un parcourt universitaire exemplaire et distinctif… à ses 23 ans, il lui finance non seulement ses études, mais est prêt à user de ses contacts au département de la Justice des États-Unis pour lui dégoter une place au centre de formation de Quantico. Dans l’optique du père, si son fils est pour devenir flic, alors autant faire les choses en grands et le former pour qu’il devienne un agent du FBI !

• 1964. À la non surprise de tout le monde, Owen obtient son diplôme universitaire et à l’âge de ses 22 ans ; est le plus jeune candidat à rejoindre les rangs de formations à Quantico. Le futur agent est soumis à une batterie de tests et à l’issue d’une formation de 16 semaines, où on le parachute d’un bout à l’autre à travers les États-Unis, de manière intensive, il s’inculque des services, entraînements et techniques de laboratoires. La formation est éreintante, le pousse plusieurs fois à bout, mais pragmatique et futé ; Owen tient bon et avec distinction se démarque de ses compères. Encore à ce jour, Owen est la plus jeune recrue à avoir accédé et s’être taillé une place en les hauts hémisphères du Federal Bureau of Investigation… son père y est peut-être pour quelque chose, mais il s’en contrefiche et de lui-même prouve ce qu’il vaut. Il est né pour ça et en a très certainement la trempe !

• 1970 à 1978. Owen rejoint l’unité des services secrets de l’État. Il occupe cet endroit tout du long de sa prestigieuse carrière, notoirement célèbre pour le propre de ses diverses enquêtes, affiliations et missions chevronnées et puis menées contre le crime organisé. Comme le porto, l’agent fédéral se bonifie et bâti sa réputation ; mandaté pour une mission de contre espionnage et peu de temps après sur une affaire de fraude financière ; les compétences de l’agent Gordon ne sont plus à disputer et prouvent au Bureau qu’il mérite sa place.

• 1980. L’agent fédéral se rend à RevealDown pour démanteler un réseau de blanchiment d'argent. Cette mission de filature est non seulement un monumental fiasco, mais le raid, dirigé par Gordon lui-même, se transforme en véritable bain de sang ; le réseau étant en fait un repaire de vampires nouveau-nés. Dans la débâcle, la démêlée, Owen perd la vie et y condamne son âme. On lui accorde le baiser du Vampire et le voilà asservi à la nuit et ses sépulcrales ténèbres. Mort parmi les vivants, en pleine transition, il trouve le temps et le courage de rentrer au Bureau, pour y déposer son badge et son arme. C’est la dernière fois qu’on entend parler de lui, mais sa légende encore aujourd’hui perdure…

• 1981 à 2001. Tiraillé entre les caprices d’une âme qu’il ne possède plus et les ombres de la bête qui en lui se prolonge, Owen est une ombre errant en un RevealDown ravagé, contaminé par une folie grandissante et qui tente de se remettre d’un important tremblement de terre. Entre les actes de barbaries, les meurtres de sang froid, sa soif pour le sang qui jamais n’est rassasiée ; Owen se familiarise à sa nouvelle condition et accable d’innombrable victimes innocentes pendant près d’une décennie ou sinon plus ! Serpent fallacieux, il aborde ses cibles en se faisant passer pour un défective privé ; le tremblement de terre ayant emporté avec lui beaucoup de morts et de disparus ; on le mandate pour retrouver les défunts et c’est une fois la confiance gagné auprès de ses clients que le visage de l’homme devient monstre et que le monstre une fois de plus frappe. Ses déliquescentes calamités croisent la route d’une mère et d’un père endeuillés, qui ont recours à ses présumés services pour retrouver le ou les tueurs ayant kidnappé et puis assassiné leur petite fille… morte en des circonstances atroces et qui reposent sur la théorie d’un rituel satanique. La requête est à ce point insolite et énigmatique, qu’Owen renonce à les tuer, accepte de mener son enquête en « jurant » de trouver l’auteur de ce massacre. Il veut simplement abuser du deuil des parents pour leur extorquer une importante somme d’argent et disparaitre des écrans radars…

• 2020. Son interminable errance ensanglantée recroise le chemin de ces deux parents endeuillés. Ivres de tristesses, ils le condamnent à une vie de misères et de tourmentes. Avec stupeur, Owen découvre que les deux infortunés sont des anges et en la mémoire de la défunte, la mère accepte de s’immoler les ailes et de se sacrifier pour rendre au vampire son humanité et ainsi que le fardeau de son âme qui jusqu’à son tout dernier souffle le hantera de regrets et remords.

• 2021. Sans aucune issue. Le chemin qu’il se taille doucement vers les cercles de l’Enfer est sans aucune issue. Pour alléger le purgatoire qui si lourd sur lui pèse, Owen reprend officiellement ses fonctions de détective privé et a pour dessein de résoudre toutes les enquêtes qu’on lui a par le passé demandé de mener. Son chemin de croix commence avec cette lointain et vaine promesse que trop lâche il n’a jamais respecté ; résoudre le mystère qui entoure le décès de cette pauvre fille sacrifié lors un présumé culte démoniaque. Pour y parvenir, il va avoir besoin d’aide et le nom de Jamal Bennett, comme une illustre providence, lui vient à l’oreille…

Se refaire une vie, pour Owen, c’est perdu à l’avance. Mais il peut essayer de préparer pour un peu son après vie…

A REASON TO FIGHT

 

Derek Morrow. Le dossier (criminel) de ce vétéran à la gueule cassée capte rapidement l’attention du Profiler et l’ex agent fédéral. Faut dire que les frasques et bourdes de cet ivrogne ont de quoi faire se hausser un sourcil et pour un peu gratter la fine couche de vernis pour y voir ce qui reluit juste en-dessous. Les mœurs de l’ancien soldat proposent et imposent moult théories et soupçons. Pas que les deux enquêteurs le considèrent comme un suspect potentiel, mais caressent plutôt l’idée que ce fameux Derek Morrow peut représenter une personne d’intérêt au sein de l’affaire. Il a pour habitude de séjourner en cellule de dégrisement au poste de police, cette loque humaine traîne et vadrouille en les quartiers les plus malfamés de la ville… c’est un patient à l’aile psychiatrique de l’Oceanside Memorial Hospital et il occupait autrefois le poste de barman au Devil’s Tail. En parallèle, l’emploi du temps de ce monsieur Morrow coïncide avec la chronologie de certains évènements passés en les nuits des homicides ; peuvent-ils prendre le risque d’aller l’interroger à titre de témoin ? Forcément, ce Derek Morrow doit savoir quelque chose. Et au stade où ils en sont, toutes les pistes sont exploitables.

 

Charlize Flores Médecin légiste à l’Oceanside Memorial Hospital, cette latina aux abords peu orthodoxes et décousus révèlent qu’elle exerce une collaboration plutôt étroite avec la police locale de RevealDown et hebdomadairement celle de l’Unité des homicides. Excentrique, mais pas mauvaise, le profileur et l’ex agent fédéral découvrent que la docteure Flores est l’experte des autopsies dites « blanches » (autrement dit, lors de l'examen médico-légal, Flores n’est pas en mesure de déterminer la cause du décès) ; mais soulève des rapports, remarques et analyses sommes toutes intéressantes et qui laissent sous-entendre une activité… paranormale. Gordon et Bennett, au fil des rencontres, découvriront chez cette jeune femme une collaboration plus que appréciée ; elle n’hésitera pas à fournir toutes les informations sollicitées et elle se proposera même de remettre la main sur les archives et antécédents entourant cette sordide histoire.  Au fur et à mesure que l'enquête progresse, une forme de respect et partenariat pourrait s’installer ente les trois.

 

Jamal Bennett Coéquipier. Allié. Partenaire. L’un est rongé par les regrets et remords. L’autre attend l’opportunité salutaire pour enfin faire ses preuves et gagner sa notoriété. Des motivations ou buts différents qui coïncident vers le même dessein ; résoudre une enquête et alléger les cœurs encore lourds de chagrin des proches des victimes. Gordon est le mentor de Bennett, dans les travers et périples de l’investigation, il lui enseigne tout ce qu’il y a à savoir sur monde surnaturel et les extravagantes créatures qui s’y trouvent. En monnaie d’échange, Bennett offre un regard nouveau et extérieur sur l’enquête qui depuis 20 ans désormais obsède et tourmente l’ex agent fédéral. Retirez vous immédiatement de la tête le cliché du bon cop et bad cop ; dans ce tandem il n’existe pas. Ils sont deux hommes honnêtes et intègres qui dans le plus grand respect et professionnalisme apprennent à se connaître et bosser en équipe. Chacun véhicule son bagage de vie et de jour en jour ils se découvrent. PS : aussi bien que mal, Gordon protège et cache un lourd secret. La surprise promet d’être de taille, lorsque Bennett découvrira que son associé est en fait un ancien vampire qui recherche le tortueux chemin de la rédemption.