Ada Källgren

loving you is a losing game

 

Lors de ce doux 1975, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Kiruna (Laponie Suédoise). Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 43 ans lors de mon trépas et pour toujours, 45 automnes sur le papier. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus riches ou moyens. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir profession au choix que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis Célibâtarde et que l’étiquette de Pansexuelle ou Homosexuelle se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà vampire à l'appétit gargantuesque, à la gueule décharnée. Avec tout ça, j’appartiens à la classe  des Ashes To Ashes et qu’avec tout ça je me vois être passionnée par le monde occulte et cet Elvendyr mystérieux. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Sarah Paulson. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !

Sanguinaire: passion du rouge, volupté du breuvage sous la langue. Insatiable: point rassasié, golem dont la bouche, dantesque, dévore l'impudent. Envoûtante: charme vénéneux, fascination déroutante qui prend le bide. Mystère de la femme-objet que l'on ne peut qu'effleurer du bout des cils. Séductrice: sourires enjôleurs, beauté féroce et virginale qui corrompt même l'âme la plus pieuse. Joueuse: mutine, la succube qui se gausse du malheur d'autrui, s'en amuse même, gros chat autour de sa proie. Enfantine: candeur détonante malgré la gueule suzeraine, autisme miroitant, absence du monstre qui gronde entre les lombes. Instable: l'une et l'autre, défaillance des synapses, court-circuit, névrose en overdose. Territoriale: grand fauve; patte péremptoire sur son butin. Capricieuse: s'agite le poupon dont le myocarde s'éprend même du néant. Obstinée: point d'obstacle infranchissable. Chaleureuse: suave, la dépouille pourtant froide comme la mort.  Charismatique: sûr qu'elle en dégage, Dracula d'un autre temps. Désabusée: le temps apporte avec lui l'ennui d'être, de l'univers. Cruelle: froufrou des lombes quand cruauté s'en vient guider les aspirations, grisée l'ingénue lorsqu'elle se laisse sombrer dans quelques noirs desseins Obsessionnelle: incapable de raison, l'image fixée au front, obsessions par dizaine, espoirs vains d'aspirer à davantage. Sauvage: point de chaîne à ses chevilles, point d'entrave à son cœur, indomptable. Égocentrique: seulement elle, qu'importe le reste. Opportuniste: futée, la bambine aux souffles enfantins. Masochiste: salvatrice douleur qui éveille les sens d'un profond sommeil et enserre le creux sous la soie. Mélancolique: langueur de vivre, les secondes, mortelles, ne folâtrent plus depuis longtemps déjà. Morbide: passion dévorante pour la mort, le glas qui détonne au loin.

BUT YOU CAN RISE AGAIN

Ada pousse ses premières complaintes là où la neige perdure et règne. Arrachées à leur terre-mère, sa génitrice et elle n'ont d'autre choix que de suivre le chef de famille alors muté en Angleterre. De ces paysages immaculées, elle n'en retient désormais qu'une blancheur sépulcrale.

Adolescente revêche et frénétique, Ada cause quelques frayeurs à ses parents. Il faut dire qu'elle ne les épargne pas beaucoup. De mauvaises fréquentations en mauvaises décisions, elle se plaît à expérimenter tout ce que la vie semble bien vouloir lui offrir. C'est ainsi qu'elle rencontre Aileen; elle aussi en proie à la fougue d'une jeunesse pourtant muselée. Très vite, les deux jeunes femmes s'embrasent d'une passion juvénile, insouciante. Mais les parents de sa nouvelle compagne de route ne voient pas cette relation d'un bon œil. Dans leur monde, courtiser une femme est un crime, du moins un parjure. Si les deux jeunes femmes s'efforcent de tenir la distance malgré cela, c'est sans compter la ruse des géniteurs. Alors très vite le dilemme se pose: acquérir une somme outrageante et quitter enfin Aileen ou bien risquer une quelconque magouille du paternel. Evidemment, Ada n'hésite pas longtemps. Optant alors pour l'argent, elle les seconde afin de mettre sa propre mort en scène. Sûr qu'ils craignent que leur précieuse fille s'essaye à la rechercher sans ça. Quoi de mieux qu'une sépulture pour la pousser à tourner cette page ?

Reprenant alors son existence, loin de Aileen, Ada s'efforce, elle aussi, de passer à autre chose, tout en gardant un œil sur elle malgré tout; silhouette omniprésente et méphitique dans l'obscurité.

En 2018, elle devient vampire.

A REASON TO FIGHT

 

aileen davies. Un pêle-mêle d'émois putrides et mortifères. Un raz-de-marée titanesque qui rafle tout sur son passage. Un brin de passion dévorante et de haine viscérale. Doux et volcanique. Quelques palpitations d'antan qui rejaillissent chaque fois que mirettes s'osent à frôler les pourtours. Magma sirupeux et impétueux. Que de vouloir la posséder jusqu'à l'os, jusqu'à l'écœurement. Que de désirer l'étriper et l'étreindre pour faire jaillir l'hémoglobine, pour la contraindre à plier l'échine.

WICKED GAME

HELLO DARLING !   Déjà, merci de t'être arrêté par ici !   En espérant que tu puisses trouver ton bonheur à travers les aspirations fallacieuses de mon Ada.  

Alors alors, le prénom/nom est libre, tout comme sa profession. Pour ce qui est de l'avatar, je peux concéder à voir un autre faciès l'interpréter, même si Sarah Paulson est SO SEX.

Si j'ai dressé un portrait de ce que pourrait être son caractère, libre à toi de le manier comme bon te semble malgré tout. Néanmoins, je l'imagine quand même bien perturbée.

Comme tu peux le voir, la biographie est relativement libre. Mis à part ce qui concerne Aileen, le reste est à ta convenance; ce qu'elle devient après Aileen, comment/pourquoi elle est devenue vampire. Si besoin est, je t'aiderai à lui trouver une histoire de malade mentale !

Le lien entre Aileen et Ada peut prendre BEAUCOUP de direction mais pas celle d'un happy-end, je le crains. Déjà parce que Aileen risque de lui en vouloir d'avoir été complice d'une mise en scène aussi sordide. Ensuite parce que j'imagine Ada partagée dans ce qu'elle ressent: à la fois envieuse qu'Aileen ait pu continuer à vivre et colère, elle, de ne pas être parvenue à l'oublier. Puis le fait d'être vampire - et la vie tout simplement - l'a rendu partiellement instable, du moins, profondément agitée. ENFIN CA PROMET D'ÊTRE LE BORDEL ET C'EST LE BUT.  

Je crois que je fais le tour dans l'ensemble.
Comme j'ai hâte de te compter parmi nous !  

Et je te promets de te chérir de mille et un délices !