Kassandra Callaghan
Surely goodness and mercy will follow me all the days of my life
| Lors de ce doux 25 juillet 1963, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être RevealDown. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 27 (en apparence, 56 en vrai) automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus moyens. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir mécanicienne que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis célibataire et que l’étiquette de lesbienne se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà Hypersensibilité aux sons qui m'entoure. Je peux entendre des choses que la plus part des gens ne peuvent pas de base et quand je me concentre, je peux étendre mon rayon. Capacité à absorber les ondes sonore ou les décupler pour créer des vagues afin de repousser mes ennemis.(ce pouvoir est déclencher après bu de l'eau et il est encore très faible). Avec tout ça, j’appartiens à la classe des wind of change et qu’avec tout ça je me vois être confuse et curieuse à la fois pour bien des raisons. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Ellen Page. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit ! Je suis de nature spontanée mais je ne veux pas que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff. |
Elle a tendance à avoir un langage quelque peu coloré quand elle se met en colère. › Elle est accro au café et est très grincheuse si elle n’a pas sa tasse le matin. › N’est pas franchement du genre à choisir la confrontation comme première option surtout à cause de son désavantage en taille, mais elle sait très bien se défendre. › Elle est du genre à ne pas trop se laisser traîner dans son atelier, mais dans sa chambre c’est autre chose › Adore son travail › C’est une femme au sourire facile et qui semble avoir une sagesse étrange pour quelqu’un en apparence si jeune. › Elle cherche toujours des réponses à ses questions même après presque 40 ans. Ce n’est pas quelqu’un qui abandonne facilement même si elle prend son temps. › Quand elle se sent en danger ou que l’attention sur elle devient trop, elle a tendance à fuir sans regarder derrière. › C’est une solitaire de nature. › Il n’est pas rare de l’entendre se parler à elle-même comme si elle parlait à une autre personne. › Elle est très méfiante envers les hommes. › Elle c’est une passionner qui ne supporte qu’on lui mette des limites. › Elle a un certain talon quand il s’agit de faire la cuisine. › Quand on l’énerve trop ou qu’elle n’aime pas quelqu’un, elle va utiliser le sarcasme sans arrêt. › Elle ne supporte pas la violence. › Même si en général, on la voit comme une personne sympathique, elle ne s’ouvre pas très facilement et à tendance à très peu en dire sur sa personne. › Elle a donc beaucoup de mal à s’attacher sentimentalement à une autre personne. › Il est facile pour elle de tout abandonner et recommencer à zéro. › Elle a un grand côté nomade et rester en place trop longtemps est souvent difficile pour elle. › Elle ne parle pas beaucoup en général et écoute surtout. › Elle arrive à faire facilement oublier sa présence et peut ainsi se faufiler plus facilement quelque part. › De nature débrouillarde, quand elle se fixe un objectif, rien ne peut réellement l’arrêter. Elle finit toujours par trouver une solution peu importe le problème. ›
TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN
La vie a bien souvent une drôle de manière de se dérouler et de vous entrainer dans un sens que vous n’auriez sans doute jamais emprunter en temps normal. Toute ma vie, j’ai toujours eu l’impression d’être poussé dans un sens et chaque fois que je tentais d’aller à contre-courant quelque chose ou quelqu’un se faisait un plaisir de me rappeler que je devais suivre ma voie. Ne pas avoir un mot à dire sur sa propre vie est la chose la plus agaçante qui soit, croyez-moi sur parole là-dessus. Il y a tellement de fois que j’ai juste voulu crier à en perdre la voix juste pour savoir que je pouvais encore le faire. Chaque fois que je pensais enfin pouvoir m’habituer et vivre normalement, un événement me rappelait que j’étais tout sauf normal. Combien de fois j’ai dû tourner le dos à une personne que j’aimais ou me fermer à un potentiel personne qui aurait pu être LA femme de ma vie. Trop souvent si vous voulez mon avis. Cette pensée me laisse un goût des plus amers dans la bouche alors que je bois mon café regardant le soleil se lever au loin alors qu’il perce finalement entre les arbres pour montrer le bout de son nez. Une autre journée à me demander si je vais être seule maître de mon corps aujourd’hui ou si mon co-pilote de fortune depuis presque 40 ans maintenant va prendre la relève sans me laisser le choix. J’ai presque l’impression d’entre un soupire d’exaspération dans le fond de mon esprit. Au point où j’en suis maintenant, je ne serai pas surprise que ça soit elle… il enfin peu importe le genre de la personne ou ce l’esprit qui flotte à l’arrière dans mes pensées depuis des années.
J’ai passé beaucoup de temps à tenter de trouver un moyen de découvrir qui était cette personne en question. Environ 10 ans, si ce n’est plus, je dois avouer avoir vraiment perdu le fil du temps. Pour moi, une année semble être à peine quelques mois. Je me suis longtemps senti complètement déconnecter du monde parce que le temps ne semble pas passé aussi vite pour moi que pour le reste d’entre eux. Je regarde autour alors que je profite de mon café. Revenir dans la ville où je suis née plus de 35 ans plus tard n’est peut-être pas la meilleure des idées, mais je me suis dit que comme tout avait commencé ici peut-être que je pourrais finalement trouver le fin mot de l’histoire en revenant où ma vie est devenu un bordel complet pour la toute première fois. Je peux sentir un pincement faible au niveau de ma nuque d’avertissement comme son mon ami fantôme n’appréciait pas que je pense de lui comme étant le fouteur de merde qui avait mis mon monde complètement à l’envers. Et pourtant, on ne va pas se le cacher. C’est ce qu’il est. Je peux sentir un autre pincement beaucoup plus fort cette fois et je roule des yeux de lassitude. Depuis quelques temps, pour une raison étrange, nous arrivons presque à communiquer vraiment ensemble sans devoir passer par l’intermédiaire d’un bloc note ou de post-it coller sur le frigo de la cuisine comme on l’a toujours fais depuis presque deux siècles. Quand le pincement revient pour la troisième fois, j’en ai marre.
« Ça suffit Ghost! C’est désagréable quand tu fais ça. Je te l’ai déjà dit ou pensez peut-être? Je sais plus et ce n’est pas important… arrête et laisse-moi finir mon café maintenant d’accord. »Vous vous demandez sans doute comment je me suis retrouvé avec cette chose comme locataire dans ma tête? Et bien laisser moi satisfaire votre curiosité avec l’extraordinaire histoire de ma vie. Bien maintenant que vous êtes bien installer, débutons. Je suis la fille unique de Gabrielle Northen et de père inconnu même si toute ma vie j’ai pensé que mon père était Adam Callaghan. Il est le seul père que j’ai jamais connu du coup… dans ma tête il restera toujours mon chère vieux père. Ma mère travaillait comme assistante en laboratoire dans une petite station scientifique alors que mon père était chef ingénieur dans cette même station. J’ai donc grandit dans un domaine très scientifique, mais aussi très mécanique. C’est de là que me vient ma grande passion pour tout ce qui est mécanique. Très jeune, j’ai donc commencé à aimer démonter tout ce qui pouvait me tomber sous la main au grand malheur de mes parents qui parfois ne trouvaient pas ça franchement amusant de devoir racheter un grille-pain pour la troisième fois en moins de un mois seulement. Bref, j’aimais toucher à tout et en grandissant ce trait n’a jamais changer. Mes parents purent pas avoir d’autres enfants après moi au grand malheur de mon père qui aurait bien aimé un fils, mais en bout de ligne, je crois qu’il a réalisé que nos intérêts communs étaient très proche et a finis par faire son deuil sur n’avoir qu’une fille. Bien sûr à l’époque je ne comprenais pas vraiment que sa tristesse était surtout parce qu’il savait bien que je n’étais pas sa fille biologique. Cependant, il ne m’a jamais traité autre que comme son enfant.
Mon enfance s’est donc dérouler de manière très banale jusqu’à ce que j’atteigne l’âge de 14 ans. Ma vie fut alors totalement bouleverser lorsque mes deux parents moururent dans un tragique accident à la station de recherche où ils travaillaient toujours tous les deux. Je n’ai jamais vraiment su ce qui s’était vraiment passé ce jour-là et pourtant j’ai bien tenté d’avoir des informations… mais personne ne semblent pouvoir me donner quoi que ce soit d’utile sur cet événement. Ce fut l’horreur après ça. La seule famille qu’il me restait était mon oncle Phil qui était un vrai connard de première. Mon père le détestait et on le voyait à peine alors qu’il vivait dans la même ville que nous. Tout le monde dans le coin détestait mon oncle. Mal poli, grincheux et désagréable… disons qu’il avait tout pour vous donner envie de le frapper en pleine poire avant même qu’il n’ouvre sa bouche. Je me demande bien qui s’est dit que ça serait une bonne idée de m’envoyer vivre avec cet enfoiré. Quelqu’un qui n’en avait réellement rien à foutre de moi faut croire. Dès que je me suis retrouvé chez lui, il m’a bien fait comprendre que j’étais indésirable et non voulu. Sa femme, une vraie nunuche de première, et ses deux fils n’étaient pas franchement mieux. Je me suis fait rouer de coup, d’insulte et j’en passe encore… je me sens chanceuse qu’il n’est jamais eu l’idée de tenter d’aller plus loin. Ils m’ont fait détesté les hommes comme jamais. Encore aujourd’hui, je supporte mal quand un mec pose sa main sur moi sans m’avoir demandé avant. J’ai tendance à me braquer et devenir rigide.
Les violences de mon adolescence n’ont jamais totalement disparu. Phil et ses fils ont laissés des marques que je traîne encore de nos jours. La plus évidente se trouve sur le côté gauche de mon visage. Elle est fine et pâle maintenant, mais je la vois chaque fois que je me regarde dans un miroir et je me souviens encore de comment je me suis retrouver avec. Jeff, le plus vieux de mes cousins ainsi que le plus disposer à me frapper sans conscience, m’a envoyé balader visage en premier à deux ou trois reprise dans un miroir qui s’est bien entendu briser sous l’impact. Pas besoin de vous dire que ce fut douloureux. Quelques jours plus tard, je courais dans les bois entourant la ville espérant pouvoir fuir le plus loin possible de cette vie de merde. Je ne m’entendais pas à me trouver un copilote. Comment c’est arriver… j’en ai aucune idée à vraie dire. Je m’étais finalement arrêter sous un grand arbre et une drôle d’impression m’a envahi. L’instant d’après, je me suis réveiller dans mon propre lit sans aucun souvenir de comment je me suis retrouver là. Quand je me suis levé, Jeff avait l’air d’avoir été démoli et les autres dans la maison me regarder avec une certaine peur sur leur visage. J’étais tellement heureuse qu’ils me laissent finalement tranquille que je ne me suis pas vraiment arrêté pour savoir comment j’avais pu faire ça sans n’en avoir aucuns souvenirs même si mes mains me faisaient mal.
Une fois mon diplôme du lycée en poche, j’ai pris tout l’argent qu’il me restait et légué par mes défunts parents pour partir le plus loin possible en laissant tout et tout le monde que j’avais connu derrière moi avec à peine un remords. Je n’avais jamais vraiment eu beaucoup d’amis alors… c’était un choix plutôt facile pour l’adolescente que j’étais. Je suis allé à Miami en premier où j’ai fait la connaissance d’un mécano du nom d’Hector qui fut le premier à me laisser une chance. J’ai rapidement prouvé que je pouvais réparer n’importe qu’elle voiture sans trop de mal. J’adorais Hector pour plusieurs raison. Il ne m’a jamais poussé à parler de ma vie d’avant et il acceptait que j’étais réticente à toutes sortes de contact. Il fut vraiment le premier qui me fit réaliser que j’avais des trous. Un jour, je me suis réveillé dans la maison d’une femme que je ne connaissais pas du tout. J’ai dû sauter par la fenêtre pour ne pas me faire coincer par son mari. Comment j’étais arrivé là … aucune idée! Je n’avais pas bu pourtant la veille. Je suis allé au bar avec les autres mecs du garage et puis cette femme était venu me voir, on a parlé… puis le gros trop noir. Heureusement que ce n’était pas ma première fois… En fouillant mes poches ce jour-là, je trouvai la première note que Ghost me laissa confirmant sa présence. Un simple mot qui disait
« Ne t’en fais pas, je vieille sur nous. ». Je connaissais très bien mon écriture et ce n’était pas la mienne… pas totalement. Après ce jour, il y a plein de petits mots ici et là, mais aussi d’événement qui me fit comprendre que je n’avais pas une fracture mental ou une autre personnalité… En fait, oui dans un sens j’en ai une, mais ce n’est pas de la manière habituelle disons. Je n’étais cependant pas au bout de mes surprises. Après avoir passé plus de huit ans à Miami, Hector me fit remarquer un soir que je ressemblais encore trait pour trait à la gamine à peine sorti de l’école qui était venu un jour lui demander un boulot. J’ai compris à ce moment qu’il y avait quelque chose de vraiment pas net. Je veux dire, oui je sais que déjà avoir une autre conscience ce n’est pas tout à fait normal, mais ne pas vieillir ou pas autant que les autres autour de moi… c’était un très gros problème.
Après ce jour, j’ai décidé que je ne pouvais pas resté plus d’un an ou deux au même endroit. Juste assez pour que les gens ne remarque pas trop que je vieillissais plus lentement, beaucoup plus lentement qu’eux. J’ai passé un certain temps en Amérique du Sud avant de partir pour l’Afrique où je suis restée jusqu’il y a environ un an et demi. J’ai toujours travaillé comme mécano et les gens du coin n’ont jamais vraiment fait un cas que je sois une femme. C’était assez agréable en fait. Mais, je devais revenir à la maison. Vous vous demandez sans doute pourquoi je suis finalement rentré ? Je suis rentré après avoir appris que mon cousin Jeff était mourant. Ça va sens doute vous semblez cruel ou même horrible de ma part, mais je voulais voir ce salopard me regarder une dernière fois alors qu’il passait l’arme à gauche. Moi, la gamine à qui il avait fait tellement de mal avec sensiblement la même temps qu’il y a plus de 35 ans alors que lui était devenu un vieillard. Pas besoin de vous dire qu’il a paniqué en me voyant. Étonnamment, il me demanda pardon pour tout ce qu’il avait bien pu me faire. Une partie de moi voulait tout simplement l’envoyé promener et ne jamais lui pardonner… mais il avait l’air trop sincère et quand je me suis donné la peine de me pencher sur la vie qu’il avait eu au courant de toutes ses années, j’ai découvert un homme qui avait toujours tenté d’être meilleur.
Au final, je ne pouvais pas garder rancœur envers lui. Et puis, je dois avouer qu’avoir quelqu’un à qui raconter l’étrangeté de ma vie sans mentir dans son intégral me fit énormément de bien. Il m’a écouté avec une patience sans fin et chaque fois que nous parlions, ses paroles étaient pleines de sagesses. Afin d’éviter les questions des gens, Jeff dit à tout le monde que j’étais sa fille. À ma grande surprise, la plus part des gens achetèrent très facilement le mensonge même si nous nous ressemblions à peine. Je suis resté avec lui jusqu’à la fin lui tenant la main alors qu’il quittait ce monde pour un meilleur avec un sourire sur son visage. Après une année passée avec lui… je ne me sentais pas le courage de partir. Il m’avait légué sa maison et j’ai décidé d’y rester malgré quelque chose me disait que s’était dangereux comme décision. Je réussi même à m’acheter un petit garage m’installant de nouveau dans la ville qui m’avait oublié depuis longtemps, mais que moi je n’avais jamais oublié. J’ai enfin eu la chance de rendre visite à mes parents après presque 40 ans loin. Les choses avaient changé, en mieux parfois et en pire d’autre fois… mais je me sens enfin à la maison. Je ne m’attendais à ce qu’en revenant ici ma vie soit de nouveau bouleverser. J’ai toujours été sensible au son par le passé et en vieillissant j’ai appris à y faire face… mais je n’avais jamais eu de réel pouvoir tangible avant ce jour ou encore la chance d’avoir une réellement conversation live avec Ghost… je ne sais pas ce qui ce passe, mais quelques choses me dit que les ennuies ne font que commencer. Autant que je me préparer pour y faire face au besoin.