Ariana

citation de quelque chose

 

Lors de ce doux hiver 1806, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Elvendyr. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir 63 ans mais on me donne entre 20 à 23 automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivée, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus riches à une époque... pauvre aujoud'hui. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir serveuse au Skull and Bones que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis célibataire depuis très longtemps et que l’étiquette de hétérosexuelle se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà j'ai les pouvoirs et désagréments associés à ma nature de lycan. Avec tout ça, j’appartiens  à la classe  des six feet under et qu’avec tout ça je me vois  être écrire l’impression du personnage concernant l’univers d'Elvendyr. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Dianna Agron. Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit ! Je suis de nature spontanée mais je ne veux pas que le choix de mon élément et pouvoir soit un choix du staff.

La blondinette a le coeur sur la main, toujours prête à venir en aide à son prochain, elle est le rayon de soleil qui égaye les journées un peu triste. Véritable pile électrique et extravertie, elle ne tient pas en place et il est difficile de la rater. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et se montre très bavarde. Véritable tornade blonde, vous la verrez constamment avec un sourire sur les lèvres. Elle respire la joie de vivre et pourtant, ses fêlures demeurent. Elles sont là, bien ancrées et douloureuses mais surtout cachées aux yeux de tous. Cette carapace qu'elle s'est bâtie avec les années, demeure sa seule défense, c'est la seule façon pour elle de survivre. Vous l'entendrez souvent râler, pester ou piquer une crise de jalousie mais très rarement, voir jamais, pleurer.

La jalousie... parlons-en. Ce n'est pas de la jalousie comme on pourrait le croire. Elle ne va pas envier une personne plus riche. Elle ne va pas harceler son petit copain. Non. Par contre, si vous avez le malheur de l'ignorer ou de la mettre de côté pour quelqu'un ou quelque chose d'autres, là, oui... elle va piquer sa petite crise, surtout si vous êtes une personne importante dans sa vie. Car elle déteste être ignorée. Elle donne tellement pour les autres qu'inconsciemment, elle ressent l'envie et le besoin d'être importante pour ceux qu'elle aime. C'est un gros défaut... et ce n'est pas toujours facile de dealer avec ça. En attendant, ça fait d'elle une personne de fidèle, loyale et dévouée. Lorsqu'elle donne son amour et sa confiance, ce n'est pas à la légère. Elle a ses défauts, elle est souvent envahissante, trop curieuse et comme nous l'avons dit, jalouse. Cependant, elle répond toujours présente en cas de soucis. Elle accorde une confiance aveugle à ceux qu'elle aime.

Ariana n'est pas forcément la fille plus intelligente du monde, en tout cas pas à première vu... par contre, elle est rusée et débrouillarde. Elle fait preuve d'une grande assurance... mais là encore, ça ne reste qu'une apparence. Elle doute constamment de ses choix, de ses capacités. C'est probablement ce qui la rend aussi trouillarde... Trouillarde, oui, mais courageuse! Affronter le danger, si c'est nécessaire, elle n'hésite pas... même si parfois, sa maladresse ne l'avantage pas. Pour autant, en cas de crise, elle est capable de garder son sang-froid et de prendre les choses en main.

Mais ce qui la tue à petit feu... c'est ce vide qui la transperce. Ce sentiment persistant d'être incomplète. Sans Keira, sa jumelle, Ariana ne reste que l'ombre d'elle-même, peu importe les efforts et l'énergie qu'elle déploie pour surmonter cette perte.

TAKE A BITE OF THIS WORLD WHILE YOU CAN

1831, à Elvendyr

Les espérances s'envolaient dans un éternel tourment. L'attente, lente agonie, se prolongeait. Âme errante dans un tombeau de silence, je patientais, creusant à chaque secondes ma propre tombe. Et pareil au mouvement des vagues, l'espérance revenait, me submergeant, annihilant toute raison. Le moindre bruit nourrissait mes attentes, gonflant mon cœur de cette chaleur troublante et obstruant ma respiration. Le retour à la réalité n'en était que plus difficile à mesure que mes allusions se diluaient. Allait-elle seulement revenir? Je n'étais pas en droit d'abandonner, je n'étais pas en droit de la laisser tomber. Alors j'attendais, déambulant parmi les pièces de notre maison. L'attente... cette lente agonie me tirant toujours plus bas. Et le mouvement de la mer, me ramenant un moment sur son îlot de doux mensonges. Mon regard, noyé depuis longtemps dans sa contemplation végétatif, se fixait sans raison par delà l'horizon. Le ciel changeait de couleurs au gré de ses humeurs. En ce début de soirée, il étendait sa palette à un bleu foncé mais exempt de nuages. Il se dévoilait entièrement, exposant fièrement son assortiment de diamants. Une bien jolie parure pour une nuit des plus trouble.

La porte de l'entrée grinça, accompagnée de bruit de pas... et étrangement, je ne fis aucuns gestes. Figée, demeurant dans cet état semi-végétatif, une part de moi savait déjà... ce n'était pas Keira. Une part de moi savait déjà... elle ne reviendra pas. Les pas cessèrent leurs ascension à quelques mètres de moi et seulement là, je tournais les talons. Le temps semblait s'étirer, devenant anormalement long. Plongée dans le trouble et l'inconfort, mon palpitant semblait cesser son tambour habituel, lui aussi dans l'attente. Car malgré tout... j'espérais. J'attendais un miracle. La déception, à nouveau, me lacéra de son couteau effilé. Ce n'était pas Keira... Allait-elle seulement revenir?

Savannah comprenait mon trouble. Elle était tellement douée pour cela. Tellement douée pour lire à travers mes rires et mes larmes, pour comprendre mes silences et mes sarcasmes. Sa présence dans ce lieu sonnait comme un ultime rappel, comme une ultime prise de conscience. Il me suffisait de regarder tout ces draps sur les meubles et les sofas. Tout ce vide. Cette absence de vie. Elle ne reviendra pas... Ce salon me semblait étranger et pourtant je l'avais parcouru un nombre incalculable de fois. Elle ne reviendra pas... Mes yeux me piquaient. Non. Je ne devais pas craquer. Je ne pouvais pas... Je refusais d'abandonner. De l'abandonner. Ce fut ce moment que Savannah choisi pour combler l'espace entre nous. Ses bras m'encerclèrent tandis que ma tête trouva refuge dans son cou.

— Elle ne reviendra pas.

La voix brisée et rocailleuse, se fut là les seules paroles que j'étais capable de prononcer. Pourquoi respirer était aussi douloureux? Pourquoi vivre l'était d'autant plus? Pourquoi?

Keira... où es-tu?

1833, à Elvendyr

Sombre funambule sur le fil de la raison. La lumière s’était éteinte. Envolée dans un torrent de sang et une vallée de cadavres. Trop de morts. Trop de victimes. Trop… juste trop. La coupe est pleine depuis bien trop longtemps. Elvendyr n'est plus cet havre de paix que j'avais jadis connu enfant. Combien de choses allais-je encore devoir endurer ? Combien de temps ? Je n’étais plus capable. Plus capable d’endosser toutes ces charges pesant sur mes épaules. Ma poitrine se comprimait continuellement, m’apportant douleur. Mes yeux s’embuaient sans cesse, m’apportant chagrin. Et mon reflet ne m’apportait qu’un sentiment cuisant de dégoût et de culpabilité. J’étais tellement désolée, Keira. En souillant ainsi mon image je souillais également la tienne. Les mains fermement agrippées à la rambarde, je regardais l’eau s’écouler en-dessous de moi. Ce courant ne cillait devant rien ni personne, puissant et inépuisable. Les rochers les plus coriaces finiront par céder, un jour, contre la force incommensurable de l’eau. Je n’étais qu’un rocher et la vie m’avait égratignée jusqu’à l’usure. Bientôt, ces roches auront raison de ma carcasse trimbalée par le courant. Triste funambule sur le fil de la vie. Il me suffisait de lâcher prise pour oublier mes tourments. Tellement simple… Rapide. Lâche. Le doute s’installait, forcément. Une action aussi définitive ne comportait aucun retour en arrière possible. Se pouvait-il que j’ai encore des choses à accomplir ? Relevant mes yeux vers le lointain, je cherchais une seule bonne raison de ne pas sauter. Une seule… Salem ? Se pouvait-il qu'il remarque mon absence? Se pouvait-il qu'il ai réellement besoin comme moi j'ai besoin de lui? Salem... Puis-je seulement l'abandonner? Non... Juste non.

* *

*

Tableau flamboyant d’un souvenir passé. Les couleurs vives s’élevaient vers l’immensité du ciel nocturne. L’odeur d’un rêve brisé. Vision d’une vie éclatée. Le passé se consumait sous mes yeux, dévorait par les flammes impétueuses. Sous l’œil cynique d’une lune déclinante, je renonçais à ma vie passé. Sous l’œil cynique d’une lune décadente, je renonçais à mon avenir. Ces flammes toujours plus voraces emportaient dans son sillage mes derniers souvenirs heureux. Et le tumulte de la panique résonnait amèrement à mes oreilles. Retournez chez-vous. Ce spectacle n’est destiné qu’aux âmes damnées et condamnées par cette tyrannie. Ce spectacle, je vous l’offre. C'est notre foyer qui se consume, Keira. Ce spectacle, je te l'offre.

1855, à Elvendyr

Tout devenait clair. Tout devenait limpide. Ce que j'étais. Ce que je devais faire. Tout devenait clair. Tout devenait limpide. Mes doutes s'envolaient. Mes craintes s'évanouissaient. La bête prenait le contrôle. Elle savait. Elle agissait. Elle était là, bien tapit mais toujours présente. Elle était là, bien enfouie et pourtant omniprésente. Mes doigts serrèrent le manche. Toujours un peu plus. Emprise meurtrière. Tout devenait clair. Tout devenait limpide. A pas félin je m'approchais. Proie immobile. Proie endormie. Bercé par les bras de Morphée, il avait l'air si paisible. Il avait l'air tellement serein. Les éclats de la lune adoucissaient les ténèbres de cette chambre. Tout devenait clair. Tout devenait limpide. La lame de mon couteau transperçait son corps. Aucuns doutes. Aucuns remords. La lame de mon couteau ressortait de son corps. Ruisseau vermeille qui entachait les draps. Ses grands yeux clairs, l'espace d'un instant, s'étaient ouvert pour me fixer de cette incompréhension légitime. Ses grands yeux clairs qui, l'espace d'un instant, laissaient transparaître toute l'horreur de la situation.

Et soudainement, cette sensation étrange, comme si je tombais dans le vide. Cela ne dura qu'un dixième de secondes et pourtant, j'avais l'impression que cela avait duré bien plus longtemps. Lorsque mes paupières s'ouvrirent, je pouvais voir les ténèbres m'envelopper, avant de reconnaître les craquelures familières qui zébraient mon plafond. Le souffle court, je me passais une main sur mon visage en sueur. Aussi épuisée que si j'avais couru un marathon, je restais un long moment allongée sur mon lit, mon visage recouvert de ma main tremblante. Un cauchemar. Encore un. Il me paraissait tellement réel. Ils me paraissaient tous réels.... Et ils me rendaient dingue. L'odeur du sang. La façon dont le couteau transperçait son corps... comme si je l'avais plongé dans du beurre. Son regard. Terrifié et empli de douleurs. J'essayais de fermer les yeux et de me laisser de nouveau aller au sommeil mais à chaque fois des visions d'horreur me parasitaient. Ce schéma se répétait sans cesse à l'approche de la pleine lune. Les rêves, ses envies meurtrières. Des années à lutter contre ça. Je ne crains d'avoir un jour du sang sur les pattes.

AS LONG AS THERE'S A MEMORY IN YOU MIND

 

Pseudo : Basilou, Lunatic Café, Améthyste Lucinda, Keiramodo, Bichette, AnaBanana, et j'en passe Où as-tu donc connu le forum ? Pour vrai c'est une loooongue histoire, si si je vous jure!   Roooh d'puis le temps vous me connaissez n'est-ce pas?    Le forum, tu en penses quoi ? Tellement nul qu'au final je reviens avec un troisième culAs-tu des demandes spéciales ? Ouais! @Salem je t'ai mentionné dans ma fiche! J'espère que ça te va

Rebienvenue avec ce nouveau personnage Avec ce super choix d'avatar, j'espère vraiment que tu t'amuseras avec celle-ci également Hésite pas pour les questions Mais tu sais comment ça marche

Merci beaucoup belle et magnifique spectre!

T'inquiète pas, je viendrais te harceler par MP si jamais j'ai des questions! Pour le moment ça va, je pense même avoir fini ma fiiiiiche mais je vais me laisser la nuit pour laisser reposer la mayonnaise et voir si je n'ai pas dit des boulettes

RE BIENVENUE PARMI NOUUUUUUUUUUUUUUUUUUS ! Trop contente que tu ais gardé Dianna en feat

J'ai un gif pour toi !

OOOOh quelle est belle cette Diana !!! Très bon choix

Rebiiiiiiiienvenue par ici belle plante

OH. MON. DIEU. JE VIENS DE LIRE TA FICHETTE, DIABLE QUE TA PLUME, SOUS LES AIRS DE CE PERSONNAGE EN OR, ME MANQUAIT TERRIBLEMENT ! IL Y EN A PAS DEUX COMME ELLE (bon, elle a une jumelle, mais c'est pas grave parce que tu comprends où je veux en venir ) LA DESCRIPTION DE SA PERSONNALITÉ ET DÉJÀ J'ÉTAIS, OOOHHH, MAIIIISSS OUIIII, ÇA C'EST DU ARIANABANANA TOUT CRACHÉ ! BON DIEU QU'IL ME TARDE DE ME VAUTRER À NOUVEAU DANS SA BELLE CANDEUR D'ÂME ! ELLE VA APPORTER UN PETIT QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU ET DE FRAIS SUR LE FOFO ! (Surtout au Skull and Bones ) PRONONCE MON NOM OÙ TU VEUX, DU FOND D'UNE BERNE À ORDURE, OU SOUS LES PALMIERS OU MÊME ENCORE DANS L'OREILLE DE MAMIE GERTRUDE, MOI, ÇA ME VA COMPLÈTEMENT ! C'EST TELLEMENT TRISTE SON HISTOIRE AVEC SA SOEUR MERDE !

Brefouille, j'ai juste ça à dire :

Félicitation !

Et te voilà validé(e) mon petit démon ! La déesse Amara est ravie de t'accueillir dans son royaume. Avant tout, nous t'invitons à garder priorité sur tes acquis ! Ta tête de navet, Ton prénom super original, Ton pouvoir s'il n'est pas répertorié. Il est temps d'ouvrir ton journal de bord (liens/rps), te trouver un logis si tu ne veux pas vivre dans la rue avec Marcel le clochard, ton emploi ou même un lieu particulier qui ne fait pas partie de notre vaste univers. Viens créer tes scénarios et tes pré-liens !Si tu es un démon originel, n'oublie pas que tu n'as pas accès au royaume de Ether, ni à la dimension de la Terre. Sinon, nous espérons pour toi que le mal triomphera !