« Caïus »

the evil inside us

 

Lors de ce doux date de naissance au choix, ma tronche de cake est apparue dans ce monde apocalyptique qui s’avère être Revealdown, Floride. Vous pouvez le calculer au nombre de squelettes dans le placard, je déclare avoir entre 35 et 40 ans automnes. Puisque que je n’ai pas eu l’occasion de choisir la chaumière dans laquelle je suis arrivé, ma classe sociale appartient à celle des hurluberlus pauvres à l'origine, bien nanti désormais. Défais de ce moule, c’est ce qui m’aspire joyeusement à devenir gérant du club de strip-tease & cabaret « The Paradise », mais également homme de main et trafiquant de drogues que vous avez le malheur de croiser aujourd’hui. Dans les grandes confessions, je peux également vous annoncer que je suis divorcé et que l’étiquette de hétérosexuel, probablement se colle à mon front. Qu’est-ce qui me rend si spécial à vos yeux de biche émerveillée ? Bah, voilà je suis un natif du feu capable de manipuler les ombres (umbrakinésie). Avec tout ça, j’appartiens à la classe  des ashes to ashes et qu’avec tout ça je me vois  être encore ignorant à propos de l’univers d'Elevndyr. Sans comprendre pourquoi, les gens me comparent à Charlie Weber (négociable). Mais l’habit ne faisant pas le moine, comme on dit !

Caïus est un homme charmant. Charismatique. Cette confiance en lui qu'il véhicule à ceux qui le rencontrent n'est pas une tromperie : il a guéri de ses blessures d'enfant maltraité, s'est construit au-delà de ses propres espérances. Caïus n'est pas un anxieux mais c'est un sanguin. Il n'aime la fourberie que si elle vient de lui ou si elle est de son côté. Sa carrure, il l'entretient : un esprit aiguisé dans un corps sain, aux poings qui ne craignent pas de faire couler le sang si cela s'avère nécessaire. Veste en cuir un jour, costume le lendemain, il cultive ces oxymores moins avec dessein que voguant au gré de ses envies. Car Caïus aime le plaisir, sous toutes ces formes : courbes féminines, verre de bon alcool, zèle dans ses diverses activités ... C'est un passionné. Parfois tendre, parfois rude. Toujours en équilibre ... Précaire.

BUT YOU CAN RISE AGAIN

→ Caïus n'est qu'un surnom, comme un nom de scène. Celle qu'il foule tel un maître en son domaine. Son nom de naissance est au choix, mais probablement assez commun.
→ Il est issu de la classe pauvre de Revealdown, d'un foyer éclaté, empreint de violence. Il en est parti le plus tôt possible et a enchaîné les petits boulots plus ou moins légaux (moins que plus, d'ailleurs) : barman, homme de ménage, docker ... Il n'a jamais pu quitter la ville. C'est à « Monsieur », le mari de Raven Brown, qu'il doit d'être sorti de son statut de chien des rues. Il fut son homme de main jusqu'à ce que Monsieur soit jeté en prison pour fraude trois ans plus tôt.
→ Il a été marié. Très certainement jeune, avec une fille issue de la même condition que lui. Son premier amour, qu'il connaissait depuis presque toujours. Elle l'a quittée à cause de la vie qu'il menait car elle, elle en espérait une autre. Elle l'a hantée longtemps et puis ... Et puis, il y eut Raven.
→ Il gère le strip-club & cabaret « The Paradise », en assure le bon fonctionnement mais pas que ... Il est en contact avec la lie de Revealdown, ces bas-fonds dont lui est sorti mais qui lui collent à la peau. Cela lui plaît, cette dualité. D'en être presque le chef, une figure importante.
→ Comme d'autres natifs de Revealdown, un ancêtre d'Eleyndyr s'est glissé dans son arbre généalogique, voire plusieurs. Il est capable de manipuler les ombres, toutefois, il n'a pas encore révélé son pouvoir - pensait, pour le moment, à un effet de son esprit.

A REASON TO FIGHT

 

RAVEN BROWN. Quand il l'a rencontrée, ce n'était qu'une enfant. A peine dix-huit ans, fraîche fiancée de « Monsieur », son patron. Pâle figure rouquine, parlant peu et aussi discrète qu'une ombre. Effacée et oubliable. En somme, il n'en faisait pas grand cas, de cette petite. Proche de Monsieur, il savait, pourtant, ce qu'une fois la porte fermée, il pouvait faire subir à sa jeune fiancée qui, deux ans plus tard, deviendrait son épouse. La rage bouillonnait en lui, incapable d'intervenir, aussi lâche qu'enchaîné à cet homme à qui il devait tout. Pourtant, quand Monsieur partait, qu'il retrouvait la jeune fille dans un des salons, droite et presque sévère, il lui tendait son affection maladroite sous forme d'une simple présence. Les années passèrent, Monsieur fut arrêté, puis jugé. Il s'attendit à ce que Raven, désormais gestionnaire des biens et acquis de son mari, le remercie et en profite pour fuir loin. Il n'en fut rien. Pire, à peine Monsieur derrière les barreaux, il la vit se transformer, devenir petit à petit une femme, une vraie, à qui on ne compterait plus fleurette ni malheurs. Elle le garda près d'elle, le promut même. Sont-ils amis ? Pas vraiment. Amants ? Non. Leur relation est indéfinissable, complice, indispensable. Mais lui, il l'aime. Elle le dévore de par son existence, sa force (re)trouvée. Il l'aimerait pour lui, bien sûr, n'imaginant pas que cela puisse être réciproque. Jamais. Et pourtant ...